Nos experts de la NHK répondent aux questions sur le coronavirus

Nos experts de la NHK répondent aux questions que de nombreuses personnes se posent sur le coronavirus.

558. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Les défis liés à la mise en place d’un système de traitement (partie IX)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur les défis liés à la création d’un système de traitement de la maladie.

Le ministère japonais de la Santé a publié un manuel demandant aux personnes qui pensent avoir des symptômes du Covid long de se rendre dans une institution médicale locale ou de consulter leur médecin traitant.

Toutefois, certaines cliniques locales seraient réticentes à traiter ces patients, ou les renvoient chez eux, leur disant qu’il doit s’agir de leur imagination.

Le docteur Morioka Shinichiro, du Centre national pour la santé et la médecine mondiales, souligne qu’il est important de mettre en place un système pour que les personnes affirmant souffrir de Covid long puissent être traitées.

Selon M. Morioka, les recherches du centre indiquent qu’une personne sur quatre ayant contracté le Covid-19 souffre toujours d’un certain type de symptôme, même après 18 mois. À la lumière de cela, poursuit-il, il est nécessaire que davantage d’établissements acceptent ces personnes.

Le médecin explique que les consultations pour ces patients peuvent prendre plus de temps que d’habitude, car il est nécessaire de bien connaître leurs symptômes et d’autres détails.

Comme certaines institutions médicales vont peut-être commencer à accepter moins de patients, dit-il, des efforts doivent être faits pour prendre en considération les frais médicaux, entre autres facteurs.

Le ministère de la Santé demande à tous les départements à travers le Japon d’établir une liste des établissements médicaux en mesure de traiter les patients atteints du Covid long et de publier ces informations d’ici le 28 avril 2023.

Ces informations datent du 14 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur ses différents réseaux sociaux.

557. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Ce que font les médecins (partie VIII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous décrivons comment les établissements médicaux traitent cette maladie.

L’Institut de recherche médicale Kitano, dans la ville d’Osaka, fait partie des institutions médicales qui disposent d’un service spécialisé dans le Covid long pour les patients en consultation externe.

Les médecins de cette équipe déterminent si les symptômes des patients sont liés au Covid ou s’ils sont causés par d’autres maladies, en posant aux patients des questions détaillées sur leur condition.

Le docteur Marumo Satoshi, qui travaille dans cet hôpital, indique qu’il est important de décider en premier lieu si les patients souffrent d’effets secondaires du Covid ou d’autres conditions, car les maladies chroniques, telles que les rhumatismes articulaires, peuvent empirer à cause d’une infection au coronavirus.

Il explique qu’un diagnostic précis permet aux patients de recevoir un traitement dans un service spécialisé dans leur maladie.
Le médecin ajoute que certaines personnes atteintes du Covid long ont fait une dépression à cause de l’anxiété profonde causée par une mauvaise santé prolongée.

Dans certains cas, poursuit M. Marumo, les symptômes sont causés par l’anxiété de souffrir d’effets secondaires possibles. Selon lui, 60 % des personnes en âge de travailler qui sont dans la quarantaine et la cinquantaine et qui ont été traités à l’hôpital ne peuvent pas retourner au travail immédiatement après être rétablis.

Ces informations datent du 13 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur ses différents réseaux sociaux.

556. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Le traitement médical (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous décrivons les manières de traiter la maladie.

Kutsuna Satoshi, professeur à l’Université d’Osaka, estime que le problème réside dans le fait qu’il n’existe pas encore de traitement efficace prouvé contre les effets secondaires.

Selon lui, le meilleur moyen d’éviter de contracter le Covid long est d’être conscient de l’importance de prendre des mesures contre les infections ou de se faire vacciner.

Le docteur Morioka Shinichiro, du Centre national pour la santé et la médecine mondiales, explique que plusieurs traitements sont en cours d’études cliniques. Les résultats de ces études montrent un potentiel pour l’oxygénothérapie hyperbare, qui agit sur les symptômes neuronaux, ainsi que pour le médicament par voie orale Paxlovid, de Pfizer.

Par ailleurs, l’entreprise nippone Shionogi tente de déterminer si son médicament administré par voie orale Xocova pourrait alléger certains symptômes des effets secondaires du Covid-19.

Jusqu’à présent, les résultats révèlent que 14,5 % des patients traités avec le Xocova affirment avoir souffert d’au moins un des 14 symptômes associés au Covid long, tels que la toux ou la fatigue, six mois plus tard.

Ce chiffre est plus petit que les 26,3 % des patients ayant reçu des placebos. Shionogi affirme que les risques de souffrir d’effets secondaires sont 45 % plus faibles chez les patients ayant pris le Xocova.

Ailleurs au Japon, plusieurs rapports indiquent que la Thérapie Abrasive Épipharyngée, qui implique un coton-tige frotté avec force dans le nez, a permis d’alléger plusieurs symptômes associés au Covid long.

L’efficacité scientifique de ce traitement reste encore à déterminer. Il existe toutefois des institutions médicales qui proposent cette thérapie pour traiter les patients atteints du Covid long.

Il n’existe pas de traitement établi puisqu’ils sont encore tous dans la phase de recherche, mais certains traitements sont prometteurs en vue de devenir une méthode possible pour le traitement du Covid long.

Ces informations datent du 12 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur ses différents réseaux sociaux.

555. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Comment faire le diagnostic du Covid long (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur une étude portant sur la façon de diagnostiquer un patient souffrant des effets secondaires du Covid-19.

La professeure à l’université Yale Iwasaki Akiko est une experte en immunologie qui fait des recherches sur le Covid long. Avec son équipe, elle tente de découvrir des tests qui pourraient déterminer si un patient a contracté le Covid long.

L’équipe essaie de savoir s’il existe des substances détectables dans le sang des patients atteints du Covid long ou s’ils produisent un niveau élevé d’une hormone particulière. Ceci pourrait les aider à mettre en place une méthode de diagnostic de la maladie grâce à des tests sanguins.

Les membres de l’équipe concentrent actuellement leurs efforts sur le niveau d’une hormone stéroïde appelée cortisol. Cette hormone réprime le système immunitaire et réduit les inflammations.

Ce que l’on sait à propos du niveau de cortisol dans le sang est qu’il bondit lorsqu’une personne se réveille. Ceci entraîne une hausse du niveau de sucre dans le sang et de la pression artérielle, permettant à la personne de devenir active.

L’étude réalisée par Mme Iwasaki et son équipe révèle qu’au réveil, le niveau de cortisol dans le sang des personnes atteintes du Covid long a tendance à être bien inférieur à la normale. Ces recherches ont mis en lumière certaines des caractéristiques du Covid long. Toutefois, une grande partie de son mécanisme demeure inconnue.

Ces informations datent du 11 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur ses différents réseaux sociaux.

554. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Les hypothèses concernant le mécanisme (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur les hypothèses actuelles concernant le mécanisme du Covid long.

Le mécanisme des effets à long terme du Covid-19 est encore peu connu. La professeure à l’université Yale Iwasaki Akiko, une spécialiste en immunologie qui étudie les effets durables du Covid-19, a émis les hypothèses suivantes concernant le Covid long.

- Même après la disparition des premiers symptômes, tels que la toux et la fièvre, le virus ou des fragments du virus restent dans le corps, provoquant des inflammations sur une longue période.

- Le système immunitaire, normalement censé protéger le corps, finit par l’attaquer à la suite d’une infection.

- Les organes endommagés par une infection prennent beaucoup de temps à se rétablir.

- Certains virus présents dans le corps, comme l’herpès, sont réactivés par les infections au Covid-19.


La professeure Iwasaki Akiko explique : « À mesure que nous commençons à comprendre que les antigènes du virus (des parties du virus) ou que l’ARN (les génomes du coronavirus) reste dans certaines parties du corps, parfois plusieurs mois après l’infection, l’hypothèse selon laquelle certaines infections au virus se prolongent sur une longue période attire une attention particulière.

Notre laboratoire prévoit de faire des recherches sur la façon de traiter les problèmes persistants en utilisant des médicaments contre le Covid-19. »

Ces informations datent du 10 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur ses différents réseaux sociaux.

553. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Les effets secondaires perçus après le rétablissement (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur un sondage portant sur le pourcentage de personnes qui continuent de souffrir des effets secondaires du Covid-19 quelque temps après leur rétablissement.

Une étude réalisée au Japon révèle que le ratio d’individus présentant des effets secondaires du Covid-19 diffère en fonction du temps passé après leur rétablissement de la maladie.

Le sondage a été mené conjointement entre le professeur Kutsuna Satoshi, de l’Université d’Osaka, et la Ville de Toyonaka, dans le département d’Osaka.

En mars 2022, ils ont interrogé par courrier et par applications mobiles environ 26 000 résidents de la ville qui ont été infectés par le virus. Plus de 4000 individus ont répondu.

Parmi eux, 47,7 % ont indiqué qu’ils avaient eu des symptômes même après 10 jours d’isolement, 5,2 % ont répondu qu’ils souffraient d’effets secondaires un mois après les premiers symptômes, et 3,7 % ont rapporté des symptômes deux mois plus tard.

L’étude a également révélé que les personnes ayant eu des symptômes graves ont plus de chances de souffrir d’effets secondaires, et que les personnes vaccinées avaient tendance à en avoir moins.

M. Kutsuna souligne que les individus qui ont souffert de symptômes sont plus enclins à répondre à ce type de sondage.

Néanmoins, l’étude à Toyonaka révèle des résultats similaires à des recherches faites à l’étranger, telles que les études concernant les personnes ayant souffert de symptômes graves et ceux qui étaient vaccinés.

Dans de nombreux cas, les symptômes disparaissent avec le temps, mais certains en souffrent pendant de longues périodes,

Ces informations datent du 7 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

552. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Quels sont les risques ? (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous décortiquons des rapports de frais médicaux afin de comprendre les risques en cas de contraction du Covid long.

Une équipe menée par le professeur Hirata Akimasa, de l’Institut de technologie de Nagoya, a analysé des certificats de rémunération médicale qui font la liste des noms des maladies et leurs traitements.

Les données analysées concernent 1,25 million de personnes qui ont payé moins de 200 000 yens de frais médicaux annuels, indiquant l’absence de maladie chronique grave.

L’équipe s’est penchée sur les différences potentielles entre le ratio de personnes se plaignant de symptômes communs du Covid long, comparant ceux qui ont contracté le virus à ceux qui n’avaient jamais été infectés.

Les chercheurs se sont concentrés sur dix symptômes, incluant le sentiment de fatigue et les maux de tête. L’équipe a d’abord analysé les données de l’année précédant le printemps 2021, période à laquelle les première, seconde et troisième vagues d’infections ont frappé le Japon.

Environ 3 % des patients infectés par le virus pour la première fois ont suivi des consultations à l’hôpital pour signaler les dix symptômes. Ce ratio était de 16 % pour les patients qui avaient déjà été infectés auparavant, soit cinq fois plus.

Pendant la quatrième et la cinquième vague, ce pourcentage était environ six fois plus important parmi ceux qui avaient déjà contracté le virus. Durant la sixième vague, quand le sous-variant Omicron s’est rapidement répandu, l’équipe a découvert un ratio trois fois plus petit entre les deux groupes. Ces données datent de mars 2023.

M. Hirata explique que ces analyses concernent seulement les rapports des frais médicaux et ne sont pas suffisantes pour faire un lien entre le virus et les symptômes. Toutefois, il ajoute que cela démontre que les personnes qui avaient contracté le virus auparavant allaient souvent à l’hôpital pour des raisons en lien avec ce qui semble être des symptômes du Covid long.

Selon le professeur, la plus petite différence observée pendant la sixième vague, quand le sous-variant Omicron était prédominant, pourrait suggérer l’efficacité des vaccins et le déclin dans la virulence pathogène du coronavirus.

Ces informations datent du 6 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

551. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
La fréquence des cas (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux effets à moyen et long terme connus sous le nom de Covid long.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur la fréquence de cette condition post-coronavirus, à travers un sondage réalisé au Japon.

Une équipe dirigée par Morioka Shinichiro, de l’Hôpital central du Centre national pour la santé et la médecine mondiales, a réalisé une étude afin d’en apprendre plus sur les symptômes post-Covid.

L’étude a été réalisée auprès de 502 personnes, âgées de 20 à 79 ans, qui ont été infectées par le virus, incluant ceux qui ont fait appel à une aide médicale entre février 2020 et novembre 2021.

32,3 % des répondants ont dit qu’ils avaient eu des symptômes six mois après leur rétablissement.

Ce ratio est tombé à 30,5 % pour une période après 12 mois, et 25,8 % après 18 mois, soit un quart des personnes interrogées.

L’équipe a également interrogé les répondants sur leurs symptômes constatés un an après leur rétablissement. Des troubles de la mémoire ont été rapportés dans 11,7 % des cas, des difficultés à se concentrer dans 11,4 % des cas, des problèmes d’odorat dans 10,3 % des cas, et 9,1 % des répondants ont parlé d’un « brouillard cérébral », un sentiment de ne plus pouvoir réfléchir aussi clairement qu’avant.

De plus, 7,5 % ont eu un sentiment de dépression, 5,9 % ont eu des difficultés avec le goût, 5,6 % ont ressenti un essoufflement, 3,8 % se sont dits fatigués et 3,5 % ont signalé une perte de cheveux.

L’équipe a découvert que les problèmes de goût, les pertes de cheveux et les difficultés à se concentrer avaient plus de chance de se prolonger chez les femmes.

L’essoufflement, la toux et le sentiment de fatigue persistaient chez les patients ayant connu des symptômes modérés ou graves du Covid-19.

Ces informations datent du 5 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

550. Les dernières découvertes sur le « Covid long »
Quels sont les symptômes de la maladie post-Covid-19 ? (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Plusieurs pays commencent à traiter le Covid-19 comme une maladie infectieuse ordinaire. Toutefois, ils s’interrogent toujours sur les effets à moyen et long terme appelés « Covid long ».

Dans cette série, nous présentons les dernières découvertes sur cette condition post-Covid.

L’Organisation mondiale de la Santé définit la maladie post-Covid de la manière suivante : les symptômes du Covid long apparaissent en général durant les trois mois qui suivent l’infection au Covid-19. Ils durent pendant au moins deux mois.
Ces symptômes ne peuvent pas être expliqués par la présence d’autres maladies.

Lorsque ces trois conditions sont remplies, on parle alors de Covid long.

Plus spécifiquement, les symptômes du Covid long incluent la fatigue, l’essoufflement, les troubles de la mémoire, une difficulté à se concentrer, et des problèmes d’odorat et de goût.

Cependant, une étude a découvert que plus de 50 types de symptômes ont été rapportés par des patients. La fréquence à laquelle le Covid long est contracté n’est pas encore connue.

Si un patient présente des symptômes après avoir contracté le coronavirus, il est très difficile de déterminer s’ils sont liés à l’infection ou s’ils sont le résultat d’une autre cause.

Morioka Shinichiro, un médecin en résidence à l’Hôpital central du Centre national pour la santé et la médecine mondiales, explique qu’il n’est pas encore clair pourquoi des symptômes prolongés apparaissent après avoir contracté le Covid-19, ni le mécanisme qui les provoquent.

Il est nécessaire d’examiner minutieusement les patients, poursuit-il, afin de déterminer si les symptômes dont ils souffrent sont réellement liés à l’infection au coronavirus, pour ensuite trouver des moyens de les traiter.

Ces informations datent du 4 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

549. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
L’impact sur les hôpitaux (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladie infectieuse que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous présentons le point de vue d’un expert sur les impacts potentiels de ces changements.

Tateda Kazuhiro, professeur à l’université de Toho, est un membre de la commission d’experts du gouvernement. Il n’est pas d’avis que la fin de la gratuité des tests de dépistage du Covid-19 et des traitements dissuadera les patients de consulter un médecin en cas d’infection soupçonnée.

Il explique que les frais médicaux seront sensiblement les mêmes que pour une consultation en cas de grippe. Toutefois, il estime que les médicaments et les hospitalisations coûteront cher pour les patients. C’est pourquoi il suggère au gouvernement d’offrir un soutien suffisant pendant une certaine période et de mettre en place les changements graduellement.

Après la reclassification, le gouvernement désire augmenter le nombre de cliniques et d’hôpitaux en mesure de traiter les patients infectés par le coronavirus.
À ce sujet, M. Tateda redoute une confusion si les institutions médicales qui ne traitaient pas le Covid-19 sont soudainement requises de le faire.

Il est d’avis que l’on devrait demander aux établissements médicaux de coopérer dans la mesure du possible, sans se surmener, notant que la plupart des institutions acceptent déjà les patients atteints de la grippe.

Il souligne l’importance d’augmenter progressivement le nombre d’établissements pouvant traiter les patients infectés du Covid-19 en leur demandant de renforcer légèrement les mesures anti-infections déjà mises en place pour les patients atteints de la grippe, incluant la distanciation sociale entre les patients et une ventilation adéquate.

Ces informations datent du 3 avril. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

548. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
L’impact des changements sur les hôpitaux (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladie infectieuse que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous étudions la façon dont les hôpitaux prévoient de faire face aux changements, en prenant pour exemple une clinique à Tokyo.

Certains établissements médicaux qui n’ont pas été en mesure d’accepter des patients infectés par le Covid-19 envisagent maintenant de le faire, car cela sera permis après la reclassification.

Au début de la pandémie au Japon, le docteur Kijima Fujio, directeur de la Kijima Clinic dans l’arrondissement de Shinjuku, à Tokyo, avait songé à accepter des patients ayant testé positifs au Covid-19.

Il a toutefois décidé de ne pas le faire pour protéger ses autres patients, sa clinique n’étant pas adaptée pour isoler les personnes infectées par le virus.

La reclassification prévue a cependant poussé M. Kijima à réfléchir aux façons qui lui permettraient d’accepter ces patients.
Pour y arriver, un patient présentant des symptômes sera tenu de faire une réservation au téléphone pour un créneau dans lequel il n’y aura pas d’autres patients dans la clinique. Le personnel devra également aérer et désinfecter les pièces après le départ du patient.

Cependant, même en appliquant ces précautions, la clinique ne pourra pas entièrement éliminer le risque d’infection, car tous les patients devront partager le même espace. Le personnel médical lui-même est inquiet.

M. Kijima explique que les employés des cliniques peuvent se préparer contre des infections éventuelles, mais pas les patients. C’est pourquoi il entend prendre des précautions afin de minimiser les risques d’infections des patients, en particulier ceux ayant des conditions médicales sous-jacentes.

Ces informations datent du 31 mars 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

547. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Qui sera chargé de trouver les hôpitaux pour les patients ? (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladie infectieuse que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux changements qui toucheront les organismes chargés de trouver des hôpitaux en mesure d’accepter les patients.

En ce moment, des institutions telles que les centres de santé publique coordonnent les admissions dans les hôpitaux pour les personnes infectées par le Covid-19. Toutefois, après la reclassification, le gouvernement indique que cette responsabilité sera, en principe, graduellement transférée aux hôpitaux.

Ces derniers commenceront par s’organiser entre eux pour savoir quel établissement acceptera les patients, mais dans un premier temps, seulement ceux présentant des symptômes légers. Après l’automne, ils auront également la responsabilité de trouver des places pour les patients ayant des symptômes graves.

À cette fin, les hôpitaux sont encouragés à se servir pleinement des technologies d’échanges d’informations pour pouvoir rapidement trouver des lits disponibles.

En même temps, les gouvernements départementaux pourraient maintenir certains systèmes existants, comme les groupes de travail chargés d’affecter les patients aux hôpitaux. Ils le feront en fonction de la situation dans le département afin d’assurer une transition plus douce.

Le ministère de la Santé demandera aux gouvernements départementaux de mettre en place une stratégie de transition d’ici fin avril, afin d’apporter les changements nécessaires aux conditions de travail dans les services médicaux et de garantir une coordination fluide entre les hôpitaux.

Cette stratégie devra couvrir la période menant à fin septembre, avant que les températures ne chutent, car ces dernières pourraient provoquer une flambée des cas d’infection. Après cette période, le ministère prévoit de faire les modifications nécessaires en fonction de l’évolution de la situation dans chaque département.

Ces informations datent du 30 mars 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

546. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Les changements du système médical (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladie infectieuse que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux changements qui surviendront dans les institutions médicales qui acceptent des patients atteints du coronavirus.

Le gouvernement prévoit de mettre en place un système qui permettra aux patients présentant des symptômes du Covid-19 de se rendre à un plus grand nombre d’établissements médicaux. Le ministère de la Santé indique qu’il procédera à ces changements graduellement d’ici jusqu’à avril 2024.

Actuellement, environ 42 000 établissements à travers le pays acceptent des patients en consultation externes. Après la reclassification, les autorités espèrent faire passer ce nombre à 64 000. Le ministère entend exhorter les établissements médicaux à accepter de nouveaux patients, en plus de leurs patients réguliers.

Il ajoute que les bureaux départementaux continueront à publier les noms des institutions médicales qui acceptent les patients infectés par le Covid-19.

Quant à l’hospitalisation de ces patients, le gouvernement a jusqu’à présent réservé des lits dans environ 3000 établissements médicaux. Après la reclassification, les autorités visent à mettre en place un système qui permettrait aux patients atteints du Covid-19 d’être admis dans quelque 8200 hôpitaux à travers le pays.

Elles prévoient d’apporter un soutien particulier aux services d’hôpitaux qui offrent des soins de rééducation aux personnes âgées, afin que ces établissements puissent accepter des patients atteints du coronavirus.

Le gouvernement planifie d’offrir un soutien afin que les institutions puissent revoir leurs directives et obtenir l’équipement nécessaire pour prévenir les infections nosocomiales. Ces mesures ont toutes pour but d’augmenter le nombre d’établissements médicaux qui acceptent les patients atteints du Covid-19.

Ces informations datent du 29 mars 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

545. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Le coût d’une hospitalisation ou d’un séjour dans un établissement spécialisé (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladie infectieuse que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous décrivons le changement des frais que les patients atteints du Covid-19 devront payer en cas d’hospitalisation ou s’ils choisissent de se rétablir dans un établissement géré par les gouvernements locaux.

Les coûts d’une hospitalisation liée au Covid-19 sont actuellement couverts en totalité par les fonds publics. Toutefois, le ministère nippon de la Santé indique qu’après la reclassification, les patients seront tenus de couvrir certains frais médicaux et de payer pour les repas hospitaliers.

Les frais d’hospitalisation en cas d’infection au Covid-19 sont éligibles au programme de couverture en cas de frais médicaux élevés. Mais pour éviter une hausse soudaine des frais déboursés par les patients et pour faire face à une éventuelle montée en flèche du nombre d’infections cet été, le ministère a fait savoir qu’il fournira une aide supplémentaire de 20 000 yens (environ 150 dollars) jusqu’à fin septembre.

Le ministère de la Santé rembourse actuellement le montant estimé des coûts d’hospitalisation pour les personnes âgées de 75 ans et plus. Lorsqu’un contribuable, dont le revenu annuel est de 3,83 millions de yens ou moins (environ 29 000 dollars), est hospitalisé pendant 10 jours ou plus en raison de symptômes d’une gravité moyenne, il est tenu de payer 37 600 yens (environ 290 dollars) pour les frais médicaux et 13 800 yens (environ 105 dollars) pour les repas hospitaliers.

Le ministère mettra fin à ce système et demandera aux patients présentant des symptômes légers de s’isoler chez eux, dans des hôtels ou autres établissements spécialisés quand ils ne peuvent pas le faire à leur domicile ou s’il y a une pénurie de lits dans les hôpitaux.

Toutefois, le ministère précise que les gouvernements locaux peuvent continuer d’opérer de tels établissements destinés aux personnes âgées et aux patientes enceintes jusqu’à fin septembre, à condition que les patients paient eux-mêmes les frais.

Afin de faire face à une éventuelle hausse des infections cet été, le ministère de la Santé continuera de couvrir le coût des médicaments contre le Covid-19 et de présenter des mesures visant à alléger les frais d’hospitalisation.

Le ministère évaluera à la fin du mois de septembre s’il poursuivra ces mesures d’aide, en ayant à l’esprit un souci d’équité vis-à-vis de la couverture des autres maladies.

Ces informations datent du 28 mars 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

544. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Les frais des tests et des traitements contre le Covid-19 (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladie infectieuse que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous décrivons les changements dans les coûts que les patients devront payer pour les traitements en consultation externe et les dépistages.

En ce moment, les frais médicaux liés au traitement des patients en consultation externe qui ont été déclarés positifs au Covid-19 sont entièrement couverts par les fonds publics. Toutefois, après la reclassification, les patients devront commencer à payer de leurs poches.

Les personnes âgées de 70 ans et moins auront à couvrir 30 % des frais médicaux. Dans le cas d’une prescription d’antipyrétiques et de médicaments contre le Covid-19, ils devront payer 4170 yens, soit environ 31 dollars.

Cela équivaut à peu près au montant payé par les patients en consultation externes atteints de la grippe saisonnière, qui paient jusqu’à 4450 yens, ou environ 33 dollars, pour la prescription d’antipyrétiques et du médicament antiviral Tamiflu.

Pour ces mêmes prescriptions, les 75 ans et plus qui paient 10 % de leurs frais médicaux devront débourser jusqu’à 1390 yens, ou environ 10 dollars. C’est à peu près le même montant que pour le traitement de la grippe saisonnière en consultation externe, soit à hauteur de 1480 yens, ou environ 11 dollars.

Le gouvernement mettra fin à la couverture publique des tests de dépistage, étant donné la disponibilité des trousses de dépistage à domicile et par souci d’équité envers les personnes souffrant d’autres maladies.

Ces informations datent du 27 mars 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

543. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Combien coûteront les médicaments contre le coronavirus ? (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Dans cette série, nous nous intéressons aux changements prévus dans la charge des frais médicaux par les patients et les institutions médicales qu’ils pourront visiter.

Dans cette première partie, nous expliquons la politique gouvernementale et le coût des médicaments.

Le public devra payer une plus grande partie des coûts. Le 10 mars 2023, le ministère de la Santé a révisé la politique gouvernementale et a essentiellement décidé de mettre fin à la gratuité des tests de dépistage du Covid-19 et des traitements en clinique.

Pour le moment, les patients ne paient aucuns frais puisque les fonds publics sont en principe utilisés pour aider à couvrir les coûts. Cette aide sera réduite une fois que le Covid-19 sera rétrogradé à la Catégorie 5, un geste visant à maintenir une équité avec la couverture des autres maladies.

Toutefois, le gouvernement entend continuer à utiliser le denier public pour certaines mesures afin d'éviter une hausse soudaine des coûts à défrayer par les patients. Ces fonds publics seront utilisés jusqu’à fin septembre pour payer les médicaments coûteux contre le coronavirus, car le nombre d’infections pourrait bondir cet été.

Les autorités prévoient d’étudier la propagation des infections des autres maladies, ainsi que les réserves gouvernementales de médicaments afin de préparer une réponse à une éventuelle épidémie en hiver.

À titre d’exemple, si la couverture publique pour les traitements contre le coronavirus est arrêtée, un patient pourrait payer jusqu'à 32 470 yens pour le médicament administré par voie orale Lagevrio.

Ces informations datent du 24 mars 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

542. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Les initiatives individuelles (partie VIII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous expliquons comment ce changement affectera notre comportement face à la maladie.

Le 25 janvier 2023, une commission du ministère de la Santé, qui a proposé de nouvelles mesures de prévention des infections, a déclaré : « Les individus et les groupes devraient faire leurs propres choix quant aux mesures à prendre en fonction de la situation de la pandémie et des risques, plutôt que de suivre des mesures uniformes basées sur les demandes gouvernementales. »

Elle a ajouté : « Il semble que des situations dans lesquelles les mesures de prévention des infections sont excessives ou présentent des effets contestables sont prolongées. Ceci est problématique, car elles imposent d’importantes restrictions sur les activités socioéconomiques et éducationnelles, ainsi que sur la vie quotidienne des enfants. »

La commission poursuit : « Il est préférable de discuter des mesures de contrôle des infections au sein du lieu de travail et des groupes afin de trouver un consensus. Personne ne devrait être forcé de prendre ou d’arrêter de prendre des mesures, et une attention particulière devrait être portée au respect des choix individuels. »

« Dans les places publiques très fréquentées, ajoute-t-elle, chacun devrait garder à l’esprit que certaines personnes sont à risque de tomber gravement malade et que d’autres, en santé, veulent éviter une infection. Des mesures appropriées doivent être prises pour permettre à ces gens de se sentir en sécurité. Il demeure important de prévenir l’introduction du virus dans les hôpitaux et les établissements pour personnes âgées, où les infections peuvent se propager facilement et avoir des conséquences graves. »

La commission a fait savoir qu’elle publiera des mesures de prévention spécifiques sous peu.

Ces informations datent du 15 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

541. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
La réaction des établissements médicaux (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous expliquons de quel œil les institutions médicales perçoivent ce changement.

Un établissement médical de la ville de Kasukabe, dans le département de Saitama, a mis sur pied une clinique préfabriquée pour accueillir les patients présentant des symptômes tels que la fièvre, tout en y fournissant des services médicaux réguliers, comme le traitement du diabète et de l’asthme.

Actuellement, lorsque des patients atteints du Covid-19 doivent être hospitalisés, ce sont les centres de soins publics qui sont chargés de trouver un hôpital pour les accueillir. Cependant, pour les patients souffrant de maladies autres que le Covid-19, ce sont les médecins et les infirmiers qui doivent s’arranger pour garantir leur hospitalisation.

Souvent, ils peinent à trouver des hôpitaux, entre autres à cause du manque de lits disponibles. Ils doivent parfois fournir des soins aux patients, tels que de l’assistance respiratoire et des perfusions intraveineuses, pendant une longue période avant de trouver un hôpital en mesure de les accepter.

Un médecin dans l’hôpital de Kasukabe affirme que lorsque le Covid-19 sera rétrogradé à la Catégorie 5 et que le personnel médical devra organiser l’hospitalisation des patients atteints du Covid-19, ils seront submergés par le travail.

Le médecin espère que le travail des centres de soins publics pour l’hospitalisation des patients atteints du Covid-19 sera réduit graduellement, et non arrêté brusquement.

Un autre établissement médical qui n’a pas encore mis sur pied une clinique ad hoc affirme qu’il ne peut pas accepter de patients infectés par le Covid-19 pour le moment, car la mise en place des mesures anti-infection prend du temps.

D’après l’établissement, si les patients viennent à penser qu’ils peuvent être acceptés dans n’importe quelle institution, une confusion pourrait survenir. Le personnel de cet établissement espère que le gouvernement ira de l’avant avec la reclassification en portant une attention particulière à ce qu’il adviendra des institutions médicales.

Ces informations datent du 14 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

540. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Les inquiétudes des experts (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous questionnons des experts au sujet des impacts potentiels de cette reclassification.

Des membres de la commission d’experts du ministère de la Santé ont exprimé des inquiétudes, estimant que la rétrogradation pourrait rendre difficiles les efforts des gouvernements locaux pour alléger la pression exercée sur les services médicaux si le nombre d’infections bondit.

Actuellement, les autorités locales s’organisent au-delà des frontières municipales pour que les patients puissent être hospitalisés dans des établissements capables de leur fournir les soins nécessaires.

Les experts ont également souligné la possibilité que les personnes infectées ne soient pas en mesure, ou soient dissuadées de recevoir des tests et des traitements, une fois que le gouvernement arrêtera de couvrir les frais après la rétrogradation.

Lorsque le Covid-19 sera abaissé à la Catégorie 5, la maladie ne sera plus inscrite dans le cadre de la loi spéciale qui autorise le gouvernement à renforcer les mesures de prévention du virus.

Les experts de la commission gouvernementale craignent que la population arrête d’appliquer les mesures anti-infection comme auparavant, car les gouverneurs départementaux seraient privés de l'autorité légale pour appeler les résidents à appliquer ces mesures. Ils craignent que les gens agissent comme si la pandémie était terminée.

Une autre inquiétude exprimée par les experts concerne le temps de réaction face aux mutations du coronavirus qui seraient hautement contagieuses ou pathogènes, voire les deux.

Ils craignent que la dissolution des groupes de travail gouvernementaux après la rétrogradation freine la rapidité de la réponse face aux risques. Ils sont également inquiets d’une baisse potentielle du taux d’immunité si le gouvernement réduit ses efforts liés à la vaccination.

Ces informations datent du 13 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK World JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

539. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Le Covid-19 sera-t-il traité comme la grippe saisonnière ? (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous décrivons les différences entre le Covid-19 et la grippe saisonnière, ainsi que les médicaments contre les infections au coronavirus.

Les experts en maladies infectieuses indiquent que le traitement du Covid-19 est difficile, car l’étendue de la propagation et les périodes d’infections sont impossibles à prévoir. Le coronavirus se propage sans considération pour les saisons, contrairement à la grippe saisonnière qui se manifeste pendant les mois d'hiver.

Ils affirment également que les mutations se produisent à un rythme plus rapide que la grippe, ce qui crée un risque de production de souches totalement nouvelles.

Des médicaments administrés par voie orale sont utilisés pour traiter le Covid-19, mais les experts disent que les procédures d’utilisation sont plus compliquées que les médicaments antiviraux contre la grippe, comme le Tamiflu.

De plus, l'utilisation des médicaments contre le Covid-19 par les patients ayant des maladies préexistantes doit être faite avec prudence. Le traitement ne peut donc pas être administré facilement.

Un nombre croissant d’établissements de soins sont dorénavant en mesure d’examiner des patients atteints du Covid-19, à condition qu’ils prennent les mesures de précaution nécessaires. Toutefois, le nombre de ces établissements reste limité comparé à ceux qui traitent les patients atteints de la grippe.

Selon les experts, il faudra davantage de temps avant que le Covid-19 puisse être géré de la même façon que la grippe. Ils ajoutent qu’il faudrait poursuivre les mesures anti-infection, même après la rétrogradation du Covid-19 à la Catégorie 5.

Ces informations datent du 10 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

538. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Quels impacts sur la vaccination ? (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux changements qui toucheront la vaccination.

Jusqu’à présent, le gouvernement a offert gratuitement l’inoculation des doses de vaccin contre le Covid-19, selon la loi sur l’immunisation. Il existe cependant des inquiétudes que le taux de vaccination chute si l’inoculation devient payante.

Une commission d’experts du ministère de la Santé discute actuellement pour déterminer qui aura la responsabilité de ces coûts, et de quelle manière.

Elle devrait publier une série de recommandations sur ces questions, et sur la possibilité de prolonger à partir d’avril le programme actuel de vaccination gratuite. Le cas échéant, elle émettra des suggestions sur la population éligible.

Le gouvernement a souligné que toute personne qui nécessite d’être vaccinée le sera gratuitement.

Ces informations datent du 9 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

537. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Quels impacts sur le port du masque ? (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux changements qui toucheront le port du masque.

Le port du masque est recommandé dans les espaces intérieurs lorsqu’il est impossible de maintenir une distance suffisante avec d’autres personnes. Il est toutefois recommandé, quelle que soit la distance, si des discussions ont lieu à l’intérieur.

Le 27 janvier 2023, lors d’une réunion de son groupe de travail sur le coronavirus, le gouvernement a annoncé qu’il allait revoir ses politiques liées au port du masque afin qu’il devienne facultatif et à la discrétion des individus, à l’intérieur comme à l’extérieur.

Le gouvernement a déclaré qu’il déterminera le moment auquel il révisera cette politique.

Les membres d’une commission d’experts du ministère nippon de la Santé ont exprimé pour opinion que, même après la reclassification, les personnes qui sont dans des situations à haut risque devraient porter le masque afin de prévenir la propagation du virus.

Selon les experts, les personnes testées positives au Covid-19 ou qui présentent des symptômes, et celles qui ont été en contact proche avec des personnes infectées ou dans des situations de risques élevés devraient porter un masque, et éviter de sortir et de rencontrer d’autres personnes.

Ils ajoutent que les autres devraient prendre des mesures préventives en fonction de la situation de la pandémie et du contexte, comme s’assurer qu’il y a une ventilation suffisante.
Ils recommandent également le port du masque dans les établissements tels que les centres pour personnes âgées.

Ces informations datent du 8 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

536. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Quels impacts sur les restrictions et les contrôles frontaliers ? (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le 8 mai 2023, le gouvernement japonais va rétrograder le Covid-19 à la Catégorie 5, le même niveau de maladies infectieuses que la grippe saisonnière.

Aujourd’hui, nous nous penchons sur les changements que cela va apporter à notre société et aux restrictions imposées, entre autres, aux déplacements des personnes.

La rétrogradation à la Catégorie 5 rendra impossible l’imposition de restrictions aux déplacements des personnes comme celles qui ont été mises en place par le gouvernement central et les localités.

Déclarer l’état d’urgence, émettre des recommandations ou des instructions liées aux hospitalisations, demander aux personnes infectées et leurs proches de rester chez eux, sont toutes des démarches que les autorités ne seront plus en mesure de faire après la rétrogradation.

Les mesures de contrôles aux frontières que le gouvernement a imposées jusqu’ici incluent de demander aux voyageurs arrivant au Japon de prouver qu’ils ont obtenu trois doses de vaccin. Cette exigence devra, en principe, être abandonnée.

L’admission et le traitement des patients atteints du coronavirus étaient jusqu’à présent limités à une liste réduite d’établissements de soins, tels que des groupes médicaux et des cliniques désignés.

Les autorités prévoient d’augmenter graduellement le nombre d’institutions médicales autorisées à traiter les patients atteints du coronavirus.

Par ailleurs, la totalité des frais liés aux hospitalisations et aux tests était payée par le gouvernement. Après la rétrogradation, les patients seront tenus, en principe, d’assumer une partie des coûts.

Certains s’inquiètent que cela dissuade certaines personnes de consulter un médecin. Les autorités prévoient donc de revoir cette politique en plusieurs étapes, tout en fournissant un soutien financier pour le moment.

Jusqu’à présent, les institutions médicales et les centres de soins régionaux devaient signaler tous les chiffres liés aux cas de Covid-19. Le changement de catégorie marquera le passage à un modèle d’échantillons, au sein duquel seuls les grands hôpitaux seront tenus de signaler leurs chiffres.

Ces informations datent du 7 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

535. Quels changements seront apportés par la reclassification du Covid-19 ?
Pourquoi prendra-t-elle effet le 8 mai 2023 ? (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le gouvernement japonais a officiellement décidé de rétrograder la classification du Covid-19 à la même catégorie des maladies infectieuses que la grippe saisonnière. Ce changement prendra effet le 8 mai 2023.

Dans cette nouvelle série, nous décrirons les changements qui seront apportés par cette reclassification à la Catégorie 5.

Pourquoi la date du 8 mai a-t-elle été choisie ? Le gouvernement avait annoncé qu’il visait la fin du mois d’avril ou le début du mois de mai. Des sources au sein du ministère de la Santé ont divulgué les raisons suivantes pour expliquer le choix de cette date.

Les municipalités et les établissements de santé ont souligné la nécessité de mettre en place une période de préparation.

Le 27 janvier, une commission d’experts du ministère de la Santé a présenté des avis écrits sur le sujet. La commission a déclaré : « Le changement de politique aura un grand impact sur le mode de vie des gens, ainsi que sur les commerces et les institutions médicales. C’est pourquoi ils devraient bénéficier d’une période d’environ trois mois pour se préparer au changement. »

Par la suite, des discussions ont été organisées pour déterminer si la reclassification devrait entrer en vigueur avant ou après la période de vacances du printemps au Japon, de fin avril à début mai.

Certains s’inquiétaient qu’un changement avant les congés pourrait provoquer davantage de déplacements des personnes et mener à une propagation du virus, ce qui placerait un lourd fardeau sur les institutions médicales pendant les vacances.

Le gouvernement a déterminé la date du 8 mai en se basant sur ces discussions.

Ces informations datent du 6 février 2023. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

534. Ce que nous savons à propos du sous-variant d’Omicron XBB.1.5 : possibilité d'une recrudescence des infections (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette série s’intéresse à la nouvelle souche du variant Omicron appelée XBB.1.5. Les experts craignent que ce soit le variant du coronavirus le plus envahissant sur le plan immunitaire à ce jour. Dans le dernier volet de notre série, nous interrogeons des experts sur la possibilité d'une recrudescence de nouveaux cas de coronavirus dominés par le XBB.1.5.

Le XBB.1.5 va-t-il continuer à se propager au Japon ? Le professeur Nishiura Hiroshi, de l'Université de Kyoto, nous invite à rester vigilants, le XBB.1.5 ayant tendance à échapper largement à l'immunité. Selon lui, bien que le nombre de nouvelles infections soit en baisse au Japon, il existe un risque que le XBB.1.5 provoque une résurgence des cas.

Le professeur Hamada Atsuo, de l'hôpital de l'Université de médecine de Tokyo, qui analyse la situation du coronavirus à l'étranger, affirme que le XBB.1.5 pourrait prolonger la huitième vague actuelle de la pandémie, s'il se développe pleinement, ou qu'il pourrait également se transformer en une neuvième vague d'infections.

Selon M. Hamada, après la baisse des infections, nous devrions nous préparer à ce qu'elles augmentent à nouveau. Il ajoute que, puisque la vaccination est efficace dans une certaine mesure, il est important de renforcer notre immunité en nous faisant vacciner contre les variants d'Omicron.

Selon un rapport publié le 25 janvier 2023 par le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies, les vaccins qui ciblent les variants d’Omicron sont efficaces dans une certaine mesure pour prévenir l'apparition de symptômes contre les variants XBB d’Omicron, y compris le XBB.1.5.

Ces informations datent du 3 février 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

533. Ce que nous savons à propos du sous-variant d’Omicron XBB.1.5 : État des nouvelles infections au coronavirus (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette série s’intéresse à la nouvelle souche du variant Omicron appelée XBB.1.5. Les experts craignent que ce soit le variant du coronavirus le plus envahissant sur le plan immunitaire à ce jour. Dans ce quatrième volet de la série, nous nous intéressons à la situation des nouveaux cas du XBB.1.5.

Contrairement aux États-Unis, le nombre de nouveaux cas du sous-variant XBB.1.5 ne s'est pas propagé rapidement dans le monde. Au Japon et dans la plupart des autres pays, les nouvelles infections au coronavirus ne sont pas dominées par un variant spécifique pour le moment.

Le gouvernement métropolitain de Tokyo affirme que les nouveaux cas de XBB.1.5 à Tokyo n'ont pas beaucoup augmenté. Jusqu'au 19 janvier 2023, 22 nouveaux cas ont été signalés, ce qui ne représente que 0,3 % du nombre total de cas d’infections au coronavirus signalés au cours de la semaine précédant le 2 janvier.

En parallèle, les autres variants signalés au cours de la même période étaient tous deux des souches d’Omicron. Depuis l'été 2022, le nombre de nouveaux cas de coronavirus est composé à 50,6 % de la souche BA.5, suivie de la BQ.1.1 à 16,2 %, de la BF.7 à 14,2 % et de la BN.1 à 10,4 %.

Takeuchi Hiroaki, professeur associé à l'Université médicale et dentaire de Tokyo, qui procède à l'analyse génétique des variants du coronavirus, affirme que si le XBB.1.5 ne se répandra pas immédiatement, il est difficile de savoir quel variant deviendra dominant lors d'une prochaine épidémie au Japon. Selon M. Takeuchi, la situation consistant à avoir différents types de variants parmi les nouvelles infections va probablement perdurer pendant un certain temps.

Ces informations datent du 2 février 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

532. Ce que nous savons à propos du sous-variant d’Omicron XBB.1.5 : son immunité évasive (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette série s’intéresse à la nouvelle souche du variant Omicron appelée XBB.1.5. Les experts craignent que ce soit le variant du coronavirus le plus envahissant sur le plan immunitaire à ce jour. Dans ce troisième volet de la série, nous allons nous intéresser à la capacité du sous-variant à échapper à l'immunité.

Le groupe de recherche G2P-Japan dirigé par le professeur Sato Kei de l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo a publié un rapport qui examine le fonctionnement de l'immunité contre le XBB.1.5 en étudiant le sang de personnes qui ont été infectées par le BA.5, après vaccination. Le document n'a pas encore fait l'objet d'un examen officiel par ses pairs.

Selon l'étude, les anticorps neutralisants n'avaient qu'un dixième de leur puissance contre le XBB.1.5 par rapport au BA.5. Cela démontre clairement la résistance du sous-variant à l'immunité.

En outre, les mutations de la protéine « spike » ont rendu le XBB.1.5 4,3 fois plus contagieux en raison de sa capacité à adhérer aux cellules humaines, par rapport aux autres sous-variants.

Contrairement aux précédents variants du virus, le XBB.1.5 est capable de combiner une capacité à éviter les anticorps neutralisants ainsi qu'à adhérer fortement aux protéines des cellules humaines.

Mais on n’en sait encore que trop peu sur la virulence du virus ou sur sa capacité à provoquer des symptômes graves.

Ces informations datent du 1er février 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

531. Ce que nous savons à propos du sous-variant d’Omicron XBB.1.5 : évaluation des risques (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette série s’intéresse à la nouvelle souche du variant Omicron appelée XBB.1.5. Les experts craignent que ce soit le variant du coronavirus le plus envahissant sur le plan immunitaire à ce jour. Dans ce deuxième volet de la série, nous allons évaluer les risques.

Le 11 janvier 2023, l'Organisation mondiale de la santé a publié son évaluation des risques liés au XBB.1.5. Selon elle, le sous-variant a montré un avantage de croissance relativement élevé aux États-Unis. Elle a ajouté qu'une analyse plus approfondie était nécessaire.

Selon les données préliminaires des tests, la capacité du sous-variant à échapper aux anticorps provenant d'une infection antérieure par le Covid-19 ou des vaccins est supérieure à celle des variants précédents.

L'OMS a déclaré ne pas disposer encore de données cliniques sur la fréquence à laquelle les personnes tombent gravement malades après l'infection. L'OMS a ajouté qu'elle n'a pas confirmé de mutations au niveau de la souche XBB.1.5 connues pour être associées à une modification potentielle de la gravité.

L'OMS a déclaré que « le XBB.1.5 pourrait contribuer à l'augmentation de l'incidence des cas dans le monde », bien qu'elle ne dispose que de données limitées pour le moment.

Ces informations datent du 31 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

530. Ce que nous savons à propos du sous-variant d’Omicron XBB.1.5 : propagation rapide des infections aux États-Unis (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Une nouvelle souche du variant Omicron, appelée XBB.1.5, se propage rapidement aux États-Unis depuis fin décembre 2022. Les experts craignent qu'il s'agisse du variant du coronavirus le plus invasif sur le plan immunitaire. Dans le premier volet de notre série sur le XBB.1.5, nous nous intéressons à la propagation du sous-variant aux États-Unis et dans le monde.

Le XBB.1.5 trouve son origine au sein du XBB, un virus dit recombinant qui transporte les données génétiques de deux types du sous-variant d’Omicron : BA.2. Le BA.2 s'est répandu dans le monde entier à partir du printemps 2022.

Aux États-Unis, la proportion de personnes infectées par le XBB.1.5 parmi les personnes testées positives au coronavirus a augmenté à New York et dans d'autres États de l'Est depuis décembre 2022. Il s'agit désormais du sous-variant prédominant dans le pays. Selon le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies, il est à l'origine d'environ 49,1 % des cas de Covid-19 dans le pays au cours de la semaine précédant le 21 janvier 2023.

L'Organisation mondiale de la santé indique qu'au 11 janvier, 38 pays avaient signalé des cas de Covid-19 impliquant le XBB.1.5. Des cas ont également été signalés au Japon. Si les données concernant le sous-variant sont limitées, un rapport de l'OMS publié le 19 janvier montre que la souche XBB dans son ensemble représente 8,36 % des cas de coronavirus signalés dans le monde au cours de la dernière semaine de 2022.

Ces informations datent du 30 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

529. Trois ans depuis la confirmation du premier cas de Covid-19 au Japon : quelles mesures prendre à partir de maintenant ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Trois années se sont écoulées depuis que le premier cas de Covid-19 a été confirmé au Japon. Dans cette série, nous allons voir comment les infections au coronavirus ont évolué au cours de cette période.

Aujourd'hui, dans le dernier épisode, Omi Shigeru, qui dirige la commission consultative du gouvernement, nous explique la façon de faire face au coronavirus.

Selon lui, « le Covid-19 est une maladie infectieuse qui n'arrive qu'une fois par siècle. En 2003, le syndrome respiratoire aigu sévère, ou SRAS, s'est répandu dans le monde entier. Il a été qualifié de première pandémie du XXIème siècle et considéré comme une menace extrêmement grave pour la santé publique.

Pourtant, la maladie a été contenue en six mois seulement. Le nouveau coronavirus, lui, est toujours actif trois ans après son apparition. De plus, de nouveaux variants capables d'échapper à l'immunité sont également apparus.

C'est une bonne nouvelle que les jeunes développent rarement des symptômes graves, mais certaines personnes souffrent de séquelles persistantes. Il y a moins de cas de pneumonie grave causée directement par le virus, mais de plus en plus de preuves montrent que le Covid-19 affecte les organes respiratoires. »

M. Omi ajoute : « Nous devons tous comprendre pleinement les caractéristiques du coronavirus et envisager les mesures à prendre en fonction de ces connaissances.

Ce qui est important, c'est de faire fonctionner l'économie et la société tout en maintenant le système médical.

Un débat approfondi est nécessaire pour trouver la meilleure façon d'atteindre ces deux objectifs. »

Ces informations datent du 27 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

528. Trois ans depuis la confirmation du premier cas de Covid-19 au Japon : les centres de santé publique en activité 24 heures sur 24 (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Trois années se sont écoulées depuis que le premier cas de Covid-19 a été confirmé au Japon. Les centres de santé publique sont intervenus depuis le début de la pandémie. Ils ont été soumis à une lourde charge de travail pendant cette période.

Les centres de santé de tout le Japon ont permis notamment le décompte du nombre total de cas, le suivi de l'état de santé des patients et la coordination des admissions à l'hôpital.

Au début de la pandémie, les employés d'un centre situé dans l’arrondissement de Kita à Tokyo ont effectué plusieurs tâches telles que des consultations téléphoniques pour les personnes souffrant de fièvres, entre autres symptômes, et la livraison d'échantillons prélevés sur des personnes supposées être infectées à des établissements.

En septembre 2022, le gouvernement a simplifié les exigences relatives au décompte du nombre total de cas. La charge de travail de ce centre a alors diminué d'environ 70 %.

Les responsables affirment que cela a permis d'alléger la pression. Mais pendant la huitième vague, ils ont dû coordonner les admissions à l'hôpital et téléphoner ou rendre visite aux patients à domicile.

Ils affirment donc que leur travail de surveillance de la santé des patients augmente et ils précisent que le personnel doit également travailler le week-end.

Le centre de santé ajoute qu'ils ont été tellement sollicités que leurs missions auraient pu échouer, en raison du nombre explosif d'infections. Il a déclaré que dans ces circonstances, il a sous-traité à des institutions privées une partie du travail, ce qui lui a permis de placer efficacement le personnel.

Selon le centre, le personnel a continué à travailler 24 heures sur 24 au cours des trois dernières années et n'a d'autre choix que de qualifier cette situation d'extrêmement dure.

Ces informations datent du 26 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

527. Trois ans depuis la confirmation du premier cas de Covid-19 au Japon : un système médical sous tension (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Trois années se sont écoulées depuis que le premier cas de Covid-19 a été confirmé au Japon. Les hôpitaux acceptant des patients atteints par le coronavirus depuis le début de la pandémie ont été mis à rude épreuve à chaque nouvelle vague d'infections.

L'hôpital Minamitama, situé dans la ville de Hachioji, à Tokyo, accepte des patients atteints par le coronavirus depuis février 2020, date à laquelle un foyer d’infections a été détecté à bord d'un bateau de croisière dans le port de Yokohama.

L'hôpital a depuis mis à disposition 23 lits, soit 14 % de l'ensemble de ses 170 lits, pour les cas de coronavirus, de légers à modérés. Il a accepté près de 1000 patients atteints par le coronavirus jusqu'à présent.

Depuis la sixième vague d'infections début 2022 et l’apparition du variant Omicron, le nombre de patients développant une pneumonie et tombant gravement malades a diminué.

Mais le nombre de patients hospitalisés à cause du virus a dépassé la limite supérieure de ses lits, ce qui a exercé une pression sur son système et affecté le traitement des autres patients.

Au cours de l'actuelle huitième vague d'infections, tous les lits destinés aux patients atteints par le virus sont occupés depuis début décembre. L'hôpital a fermé une partie des autres services pour fournir des lits aux patients atteints du coronavirus.
Il lui est donc difficile d'accepter des patients, qui ne sont pas concernés par le Covid-19, en urgence.

L'hôpital accepte normalement plus de 90 % des patients qui nécessitent des soins d'urgence, mais ce chiffre est tombé à environ 50 % depuis le début de cette année.
Selon un responsable de l'hôpital, la situation reste difficile, car ses installations sont mises à rude épreuve chaque fois qu'une nouvelle vague d'infections débute.

Le responsable indique que l'hôpital doit continuer à prendre des mesures de contrôle des infections, mais qu'il est nécessaire de trouver des moyens de modifier ses mesures de contrôle maximum afin de pouvoir accepter davantage de patients.

Ces informations datent du 25 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

526. Trois ans depuis la confirmation du premier cas de Covid-19 au Japon : apparition continue de nouveaux variants et sous-variants (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Trois années se sont écoulées depuis que le premier cas de Covid-19 a été confirmé au Japon. De nouveaux variants et sous-variants du virus sont apparus à plusieurs reprises au cours de cette période.

La première souche du Covid-19 confirmée au Japon était la même que celle détectée à Wuhan, en Chine, au début de la pandémie. Dès que de nouveaux variants ont commencé à apparaître au printemps 2020, ces types, devenus prédominants en Europe, se sont également répandus au Japon.

Depuis le début de l'année 2022, le variant Omicron est prédominant dans l’Archipel. Comme ce variant est très contagieux, le nombre de personnes infectées a donc été plus élevé qu'auparavant, ce qui a fait grimper le nombre de décès.

Un certain nombre de sous-variants d’Omicron sont déjà apparus et ont augmenté la capacité d'invasion immunitaire du virus. Le sous-variant BQ.1 est ainsi devenu prédominant au Japon, lors de la huitième vague actuelle.

Le sous-variant XBB.1.5 a déjà été détecté au Japon également. Il se répand actuellement aux États-Unis et sa contagiosité serait encore plus importante.

Sato Kei, expert en virus et professeur à l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo, a déclaré que de nouveaux sous-variants émergent les uns après les autres pour échapper à l'immunité acquise par la vaccination.

Selon lui, les anticorps neutralisants sont moins efficaces contre les sous-variants XBB que contre toute autre souche.

Il estime que la lutte contre les variants du coronavirus est entrée dans une nouvelle phase. Il a ajouté qu'il est désormais nécessaire de discuter de la méthode à adopter pour permettre à la pandémie de suivre son cours, au lieu d'en attendre la fin.

Ces informations datent du 24 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

525. Trois ans depuis la confirmation du premier cas de Covid-19 au Japon : infections au coronavirus et taux de mortalité (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Trois années se sont écoulées depuis que le premier cas de Covid-19 a été confirmé au Japon. Dans cette nouvelle série, nous allons voir comment les infections au coronavirus ont évolué au cours de cette période.

Selon les données publiées par l'Université Johns Hopkins aux États-Unis, au 20 janvier 2023, le nombre cumulé de cas de Covid-19 dans le monde s'élève à environ 668 millions et 6,7 millions de décès.

Le premier cas d’infection au Japon a été signalé il y a trois ans, le 15 janvier. Le ministère japonais de la Santé indique qu'au 20 janvier de cette année, le nombre cumulé de cas de Covid-19 est d'environ 32 millions, pour plus de 64 000 décès.

Le nombre de cas de Covid-19 a particulièrement explosé au cours de cette dernière année. Cette recrudescence est à mettre sur le compte de l'Omicron qui a commencé à se propager en janvier 2022.

Le nombre total de cas d’infections au coronavirus au cours de 2022 représente près de 95 % du nombre cumulé d'infections au cours de ces trois dernières années.

Les taux de mortalité des patients atteints du Covid-19 au Japon ont considérablement diminué au cours des trois dernières années grâce à l'évolution des traitements et des vaccins.

Le taux de mortalité lors de la première vague d'infections en janvier 2020 était de 5,34 %. Depuis la propagation de l'Omicron en janvier 2022, les taux de mortalité entre la sixième et la huitième vague d'infections ont considérablement baissé pour atteindre 0,1 %.

Ces informations datent du 23 janvier 2023.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

524. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses
Prévisions au sujet des débats (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du Covid-19 sous la loi régissant les maladies infectieuses.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur les sujets qui pourraient être abordés lors des débats.

Le ministère de la Santé indique qu’il n’a pas encore déterminé une période à laquelle les conclusions seront révélées, après les discussions concernant la reclassification.

En se basant sur les études faites par des experts, telles que la pathogénicité du virus, des discussions plus concrètes devraient avoir lieu et inclure la couverture des frais médicaux.

En ce moment, le Covid-19 est classé à un niveau de maladie équivalent à 2, ce qui prévoit une couverture complète des frais par les fonds publics.

Des débats devraient également avoir lieu pour déterminer si les vaccinations gratuites couvertes par les deniers publics vont se poursuivre.

Pour effectuer un changement de la classification du Covid-19 au niveau 5, le dossier doit être confié à une commission d’experts du ministère de la Santé, et des révisions doivent être effectuées par arrêtés des ministères concernés.

Même si le Covid-19 est reclassé au niveau 5, il se peut que le gouvernement décide de créer des mesures garantissant une couverture publique des soins.

Si une nouvelle catégorie venait à être créée spécifiquement pour le Covid-19, la loi sur les maladies infectieuses devra être amendée, ce qui nécessiterait un débat au sein du parlement.

Ces informations datent du 23 décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK-WORLD JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

523. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses
Médicaments et soins médicaux (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du Covid-19 sous la loi régissant les maladies infectieuses.
Aujourd’hui, nous présentons les différents médicaments et soins disponibles au Japon, ainsi que les inquiétudes exprimées par certains experts.

Au Japon, deux médicaments contre le Covid-19, le Lagevrio et le Paxlovid, sont utilisés pour traiter les patients présentant des symptômes graves. En novembre, le gouvernement a donné son approbation d’urgence au médicament oral Xocova, le premier traitement au Japon qui peut être prescrit à n’importe quel patient, quelle que soit la gravité des symptômes. Le médicament a été conçu par la compagnie japonaise Shionogi.

Quant aux soins médicaux, n’importe quel établissement de santé a maintenant le droit d’accepter des patients atteints du Covid-19, du moment que des mesures anti-infections suffisantes sont respectées. Le nombre d’hôpitaux et de cliniques qui acceptent ces patients a augmenté.

En parallèle, certains experts ont exprimé leurs inquiétudes
En octobre, le professeur de l’université du Tohoku Oshitani Hitoshi, le professeur de l’université de Kyoto Nishiura Hiroshi, et d’autres chercheurs ont soumis à une commission d’experts du ministère de la Santé un rapport sur les perspectives à venir de la pandémie de coronavirus.

Ils y mettent en garde contre une propagation soudaine et explosive des infections en raison des nouveaux variants du coronavirus, ainsi qu’une possible résurgence dans le taux de mortalité ou celui des patients gravement malades si la vaccination ne progresse pas au rythme prévu.

Wakita Takaji, qui est à tête de la commission d’experts, a déclaré devant des journalistes le 30 novembre 2022 qu’il fallait surveiller de près les changements du corps humain provoqués par le Covid-19.

M. Wakita précise que les infections au coronavirus avaient tendance à affecter le système respiratoire, mais que, dernièrement, les médecins ont été témoins d’une hausse de complications impliquant le système cardiovasculaire. Selon lui, cela pourrait signifier que le Covid-19 est devenu une maladie cardiovasculaire.

Ces informations datent du 22 décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK-WORLD JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

522. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses
Le taux de vaccination (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du Covid-19 sous la loi régissant les maladies infectieuses.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur le taux de vaccination au Japon, un facteur à prendre en compte dans notre étude.

Omi Shigeru, le président du sous-comité gouvernemental sur les mesures anti-coronavirus, suggère qu’il existe certaines conditions nécessaires à la reclassification du Covid-19, avec la condition préalable que les mesures anti-coronavirus soient mises en place sans nuire aux activités socio-économiques.

Dans une entrevue avec la NHK en juillet, il avait cité parmi les conditions nécessaires : la vaccination généralisée, la disponibilité facile et économique de médicaments, ainsi que la hausse du nombre d’établissements en mesure de traiter les patients.

En premier lieu, le taux de vaccination. Selon le site du bureau du premier ministre japonais, en date du 20 décembre 2022, 81,4 % de la population totale du Japon avait reçu une première dose de vaccin contre le Covid-19, 80,4 % ont reçu une deuxième dose et 67,5 % une troisième. Mais seulement 30,6 % de la population a obtenu un vaccin ciblant le variant Omicron.

Le gouvernement entend fournir ces inoculations aux personnes qui le souhaitent jusqu’à la fin de l’année.

Ces informations datent du 21 décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK-WORLD JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

521. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses
Les changements du taux de mortalité (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du Covid-19 sous la loi régissant les maladies infectieuses.
Aujourd’hui, nous allons étudier la façon dont le taux de mortalité a évolué tout au long de la pandémie, puisqu’il pourrait s’agir d’un enjeu important dans les discussions à venir.

Lors de la première vague d’infections au Covid-19 en janvier 2020, quand le virus a été détecté pour la première fois au Japon, le taux de mortalité était de 5,34 %. Il est tombé à 0,93 % l’été de la même année lors de la deuxième vague grâce, en partie, aux progrès des méthodes de soins des patients atteints de symptômes graves.

Le taux de mortalité a grimpé à nouveau pour atteindre 1,82 % au début de 2021 quand les établissements de santé ont été débordés par la propagation rapide du virus. Il a augmenté jusqu’à 1,88 % pendant la quatrième vague au printemps 2021 lors de la propagation du variant Alpha, la première mutation importante du virus.

Le taux de mortalité a chuté à 0,32 % durant l’épidémie du variant Delta en été 2021 qui a constitué la cinquième vague, elle-même provoquée par la hausse du nombre de personnes asymptomatiques ou présentant des symptômes légers.

Ce taux a diminué encore plus lors de la sixième vague, malgré la propagation du variant hautement contagieux Omicron au début de 2022. Le nombre réel de décès a augmenté, mais le taux de mortalité a chuté à cause du nombre sans précédent de personnes infectées par le variant.

Le taux de mortalité pendant la sixième vague était de 0,17 %, avant de descendre jusqu’à 0,11 % cet été, lors la septième vague. Bien que le taux ait diminué, le nombre de personnes mortes du coronavirus cette année a atteint un record de 31 000 à cause de la propagation du variant Omicron. Ces décès représentent environ 60 % de la totalité des morts dues au coronavirus au Japon depuis le début de la pandémie il y a trois ans.

Ces informations datent du 20 décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK-WORLD JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

520. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre de la loi sur les maladies infectieuses
Quelles seraient les conséquences d’une reclassification au niveau 5 ? (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du Covid-19 sous la loi régissant les maladies infectieuses.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur les changements qui pourraient advenir si la classification actuelle est revue au niveau 5.

Actuellement, seuls les établissements médicaux désignés pour le traitement des maladies infectieuses sont autorisés à accepter les patients atteints de Covid-19 en vue d’une hospitalisation. Toutefois, si le coronavirus était reclassé au niveau 5, les hôpitaux ordinaires seraient aussi autorisés à accepter ces patients.

Ceci devrait augmenter le nombre de lits disponibles pour traiter les personnes contaminées par le Covid-19 et ainsi alléger le fardeau sur le système de santé du pays en cas de nouvelle propagation du virus.

Cependant, certains s’inquiètent que tous les hôpitaux ne soient pas en mesure d’accepter les patients atteints du coronavirus par manque de ressources anti-infections.

Certains sont également préoccupés par l’éventuelle hausse des frais médicaux. À l’heure actuelle, tous les coûts, y compris ceux du dépistage et de l’hospitalisation, sont couverts par le gouvernement.

Dans le cas d’une reclassification, les patients seraient tenus de payer une partie des frais médicaux, car ils ne seraient plus entièrement remboursés par l’assurance médicale publique. Ceci pourrait pousser certains à reporter leur consultation chez un médecin, ce qui entrainerait des retards dans les diagnostics.

Par ailleurs, les restrictions sur les déplacements ne pourraient plus être imposées. Le gouvernement n’aurait alors plus que le pouvoir de conseiller aux gens d’agir de façon responsable s’ils sont infectés.

Kamayachi Satoshi, un membre du conseil d’administration de l’Association médicale du Japon, se dit opposé au projet de réduire de manière significative les dépenses publiques à un moment où les prévisions concernant les infections demeurent incertaines. Il estime que, plutôt que de reclasser au niveau 5, il serait plus souhaitable de trouver de nouveaux moyens de répondre à la situation.

Ces informations datent du 19 décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK-WORLD JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

519. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre du droit des maladies infectieuses : pourquoi une reclassification maintenant ?
(partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du coronavirus dans la loi régissant les maladies infectieuses. Dans cette série, nous allons voir ce qui pourrait changer, notamment les restrictions sociales et le poids des frais médicaux.

Le gouvernement japonais a révisé les lois relatives à la nouvelle grippe en février 2020 et a classé le Covid-19 comme étant une « grippe pandémique (nouvelle grippe ou grippe réémergente) ». Cette classification est jugée à peu près équivalente à la catégorie 2 de la législation sur les maladies infectieuses, en fonction du risque de développer des symptômes graves, entre autres spécifications. Toutefois, contrairement à une épidémie d'infections de catégorie 2, le gouvernement est autorisé à prendre des mesures de lutte contre les infections plus strictes, comme inviter les gens à rester chez eux ou décréter l'état d'urgence.

Depuis lors, nous avons appris que le variant Omicron du coronavirus, qui était prédominant lors des sixième et septième vagues d'infections au Japon au début de l'année 2022, présentait un risque moindre pour les patients de tomber gravement malades. Le Japon a également commencé sa campagne de vaccination à l'aide de nouveaux vaccins ciblant le variant Omicron. Ces mesures ont conduit le gouvernement japonais à raccourcir la période de quarantaine pour les personnes testées positives, à simplifier le système de notification des infections au coronavirus et à assouplir les restrictions aux frontières.

Le 2 décembre, le Parlement a adopté une autre révision des lois relatives aux maladies infectieuses. Une clause supplémentaire de cette révision demande au gouvernement de discuter rapidement de la reclassification du Covid-19 dans le cadre de la loi. Le ministère de la Santé a annoncé qu'il allait discuter de la révision des classifications du coronavirus. Il a indiqué qu'il envisageait de rétrograder le Covid-19 au niveau de la la catégorie 5, la même que la grippe saisonnière.

Ces informations datent du 16 décembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

518. Débats sur le reclassement du Covid-19 dans le cadre du droit des maladies infectieuses : à propos des classifications (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des débats ont commencé au Japon concernant la révision de la classification du coronavirus dans la loi régissant les maladies infectieuses. Dans cette série, nous allons voir ce qui pourrait changer, notamment les restrictions sociales et le poids des frais médicaux.

Au Japon, les maladies infectieuses sont classées selon la loi, de la catégorie 1 à la catégorie 5, en fonction de leur degré de contagiosité et des risques qu'elles présentent de rendre un patient gravement malade. La loi liste les mesures que le gouvernement et les autorités locales peuvent prendre.

La catégorie 1 comprend des maladies extrêmement dangereuses qui peuvent mettre la vie en danger, telles que la peste ou l'Ebola.

La catégorie 2 comprend des maladies telles que la tuberculose et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), qui sont hautement infectieuses et risquent de rendre les patients gravement malades. Le Covid-19 est actuellement considéré comme équivalent à la catégorie 2.

Lorsque des personnes sont infectées par des maladies de cette catégorie, les institutions médicales doivent signaler le nombre total de leurs cas aux autorités sanitaires locales. Les autorités peuvent conseiller aux personnes infectées de limiter leur travail ou de se faire hospitaliser. Les fonds publics couvrent entièrement leurs frais médicaux.

La catégorie 5 comprend des maladies telles que la grippe saisonnière et la syphilis. Les gouvernements locaux ne peuvent pas demander aux personnes infectées de limiter leur travail ou de se faire hospitaliser. Elles doivent payer une partie de leurs frais médicaux. Les institutions médicales peuvent admettre des personnes atteintes de maladies de catégorie 5. Tous les établissements médicaux ne sont pas tenus de déclarer le nombre total de cas. Les exigences de déclaration diffèrent selon la maladie.

Ces informations datent du 15 décembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

517. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
Application du nouveau système d'autorisation d'urgence (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Dans le dernier volet de notre série, nous nous intéressons au nouveau système d'approbation.

Au Japon, l'autorisation d'utiliser un nouveau médicament ou un nouveau vaccin est un processus long qui nécessite généralement un an d'examen et d'approbation. Les experts ont souligné que ce délai est l'une des principales raisons pour lesquelles l'approbation des vaccins au Japon a pris du retard par rapport aux pays étrangers.

Pour améliorer la situation, le Japon a introduit en mai 2022 un nouveau système d'approbation qui s'applique en cas de situation d'urgence, comme l'apparition d'une maladie infectieuse, s'il n'existe pas d'autre vaccin ou traitement.

Le ministère japonais de la Santé a décidé que la demande de Xocova devait être examinée dans le cadre de ce nouveau système. Une commission d'experts s’est penchée sur le nouveau médicament par voie orale. Cependant, à deux reprises, les experts n'ont pas réussi à prendre une décision finale quant à l'approbation du médicament, soulignant la nécessité d'une discussion approfondie sur son efficacité. Ils ont finalement approuvé le médicament lors de la troisième série de discussions qui s'est tenue en novembre 2022.

Ono Shunsuke, professeur à l'Université de Tokyo, qui connaît bien le système d'approbation des médicaments, a déclaré que les experts et les autorités ne parvenaient pas à se mettre d'accord sur la quantité d'informations sur l'efficacité et la sécurité à fournir dans le cadre du nouveau système d'approbation d'urgence.

Il a estimé que le débat semblait confus, et que les opinions des experts semblaient conservatrices et fixées sur les détails. Le processus d'examen s'étant avéré presque identique à celui du système précédent, il a souligné la nécessité d'équilibrer les deux objectifs suivants : « Comment accélérer l'approbation » et « Comment confirmer l'efficacité et la sécurité du médicament ou du traitement. »

Ces informations datent du 14 décembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

516. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
L’avis d’un expert en traitement contre le Covid-19 (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Nous vous présentons aujourd’hui l'avis d'un expert sur les attentes liées à l'approbation du Xocova.

Le professeur Morishima Tsuneo de l'Université de médecine d'Aichi, un expert en traitement du Covid-19, indique : « Comme il est difficile de prédire si une personne infectée ne développera que des symptômes légers ou tombera gravement malade, les médicaments pouvant être administrés aux patients présentant un faible risque de développer des symptômes graves sont très attendus par les employés du secteur de la santé, en première ligne. »

Concernant l'efficacité du Xocova, il affirme : « Les résultats des essais cliniques montrent que Xocova peut réduire d'un jour la période nécessaire pour soulager des symptômes tels que la toux ou la fièvre. C'est le même niveau d'efficacité que les médicaments antigrippaux, ce qui devrait être suffisant. Comme le médicament Xocova peut réduire la quantité de virus dans l'organisme, il devrait empêcher le développement de symptômes graves. Utilisé dans les maisons de retraite ou les hôpitaux, où de nombreuses personnes courent un risque plus élevé de tomber gravement malades, Xocova pourra aider à lutter contre l'aggravation des symptômes, à endiguer la propagation des infections et à contribuer à éviter la défaillance fonctionnelle des établissements. »

Quant aux problèmes à surmonter, il précise : « Xocova serait plus efficace s'il est pris dans les trois jours suivant l'apparition des symptômes. Il est crucial que le gouvernement et les autorités locales mettent en place une structure permettant des diagnostics rapides et une livraison efficace du médicament à ceux qui en ont besoin. Il est également essentiel de poursuivre la surveillance après la distribution du médicament pour voir s’il est à l’origine d’effets secondaires graves inattendus ou si de nouveaux variants résistant au traitement apparaissent. »

Ces informations datent du 13 décembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

515. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
Des changements dans les mesures à suivre suite à son approbation ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Il s'agit du premier médicament oral mis au point par une société pharmaceutique japonaise. Ce qui le distingue des autres traitements, c'est qu'il peut être pris par des patients présentant des symptômes légers et peu susceptibles de tomber gravement malades. Aujourd'hui, nous allons voir comment l'approbation de ce médicament modifie les mesures à prendre contre le virus.

Cela fait presque trois ans que le coronavirus a commencé à se propager. Dès les premiers jours, les vaccins et les médicaments ont été considérés comme deux éléments clés dans la lutte contre le virus.

De nombreuses personnes ont été vaccinées, mais l'important est de ne pas laisser le virus provoquer des symptômes graves chez les personnes infectées. Les médicaments qui peuvent être utilisés aux premiers stades de l'infection peuvent réduire le nombre de personnes tombant gravement malades.

Il est essentiel qu'un médicament administré par voie orale, réputé plus facile à prendre, soit disponible étant donné que le coronavirus fait toujours partie de nos vies.

Mais même si nous pouvons avoir recours à la fois à des vaccins et à des traitements plus faciles à utiliser, cela ne signifie pas la fin du développement possible de symptômes graves en cas d'infection. Les experts nous demandent de continuer à prendre des mesures, comme le port du masque lorsque cela est nécessaire, et d’éviter les lieux bondés et les espaces fermés. Ils soulignent également l'importance de se faire vacciner.

Ces informations datent du 12 décembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

514. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
Quand sera-t-il disponible ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Aujourd'hui, nous nous intéressons au calendrier de distribution du médicament auprès des institutions médicales.

Le ministère nippon de la Santé a signé un contrat avec Shionogi, une société pharmaceutique japonaise qui a mis au point le Xocova, afin d’obtenir suffisamment de doses pour traiter un million de patients. Le ministère avait initialement prévu de commencer la distribution à grande échelle du médicament auprès des institutions médicales début décembre. Mais la date de lancement a été avancée au 28 novembre 2022.

Le médicament ne peut toutefois pas être administré aux femmes enceintes ou susceptibles de l'être, et à certains patients qui suivent des traitements spécifiques. Compte tenu de ces restrictions, le ministère prévoit, par mesure de sécurité, de limiter la distribution de la pilule aux institutions médicales et aux pharmacies qui ont prescrit du Paxlovid, le médicament oral développé par la firme américaine Pfizer, qui agit de la même manière que le Xocova, pendant les deux premières semaines environ.

Après cette période, précise le ministère, il n'y aura plus de conditions spécifiques pour la distribution du Xocova. Le ministère va mettre en place un système dans lequel les pilules seront prescrites ou préparées par des institutions médicales et des pharmacies désignées par les autorités locales. Le ministère explique que les listes des établissements désignés seront publiées sur les sites Internet des gouvernements locaux, entre autres.

Ces informations datent du 9 décembre 2022.

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513. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
Comment le médicament agit-il ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Aujourd'hui, nous nous intéressons au fonctionnement du médicament.

Lorsque les patients sont infectés par le Covid-19, le virus se développe en pénétrant dans la cellule et en répliquant son ARN génomique. Le nouveau médicament oral Xocova supprime ce processus de réplication en inhibant l'utilisation d'une enzyme, qui est essentielle à la réplication du virus.

Ce processus fonctionne de la même manière que le Paxlovid, le médicament oral développé par la firme américaine Pfizer. Les patients qui ont participé aux essais cliniques ont reçu le médicament Xocova une fois par jour pendant cinq jours. Le quatrième jour, le virus est tombé à environ un trentième de la quantité initiale et n'a présenté aucun effet secondaire grave.

Xocova s'est également révélé très efficace contre le sous-variant prédominant BA.5 d’Omicron, ainsi que contre d'autres sous-variants.

Cependant, des expériences sur les animaux ont montré que le Xocova affecte le fœtus, ce qui veut dire que les femmes enceintes et celles qui ont la possibilité de l’être ne peuvent pas avoir recours à ce médicament. Le ministère de la Santé invite également les personnes souffrant de maladies chroniques à faire preuve de prudence lorsqu'elles prennent ce médicament, car il peut avoir des effets secondaires lorsqu'il est administré en même temps que d'autres traitements.

Ces informations datent du 8 décembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

512. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
L'efficacité du médicament (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Il est à noter que le médicament peut être administré aux patients présentant des symptômes légers et dont le risque de maladie grave est faible. Il s'agit du premier médicament oral développé par une firme pharmaceutique japonaise. Aujourd'hui, nous nous intéressons à l'efficacité du Xocova dans le traitement des symptômes liés au Covid-19.

La société pharmaceutique Shionogi a annoncé fin septembre que l'efficacité du médicament Xocova avait été confirmée lors de la dernière phase des tests cliniques. Selon Shionogi, le médicament est efficace pour améliorer les symptômes liés au Covid-19 en raccourcissant la période pendant laquelle les patients présentent des symptômes tels que la fièvre.

La société a mené des essais cliniques au Japon et dans deux autres pays entre février et la mi-juillet de cette année. Etaient concernées 1821 personnes, âgées de 12 à 60 ans, présentant des symptômes légers à modérés, y compris des personnes présentant un faible risque de maladie grave et des personnes vaccinées.

Au sein d’un groupe de patients ayant commencé à prendre Xocova dans les trois jours suivant l'apparition des premiers symptômes, les cinq symptômes caractéristiques du variant Omicron (toux, mal de gorge, écoulement nasal et congestion nasale, fatigue, fièvre et fébrilité) ont disparu en sept jours environ, ce qui signifie que la période d’indisposition des patients a été raccourcie de 24 heures.

Ces informations datent du 7 décembre 2022.

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511. L'efficacité et les caractéristiques du médicament Xocova
Qu'est-ce que Xocova ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 22 novembre 2022, le ministère japonais de la Santé a donné son approbation d'urgence à l'utilisation d'un nouveau médicament oral contre le Covid-19, le Xocova. Dans cette série, nous nous intéressons à ses caractéristiques et à son efficacité.

Le Xocova est une pilule contre le Covid-19 développée par la société pharmaceutique japonaise Shionogi. Il peut être utilisé pour traiter les patients présentant des symptômes légers. Les précédents médicaments contre le coronavirus étaient destinés aux patients présentant un risque élevé de maladie grave, mais Xocova peut être pris même par les patients présentant un faible risque.

Le Japon a jusqu'à présent approuvé neuf médicaments contre le Covid-19, dont des pilules et des perfusions intraveineuses. Certains d'entre eux peuvent être utilisés pour traiter des patients présentant des symptômes légers à modérés, mais leur utilisation a été limitée aux patients présentant un risque élevé de développer des symptômes graves, comme les personnes souffrant de diabète, de maladies respiratoires et d'obésité. Aucun test clinique n'a été effectué sur des personnes présentant un faible risque de maladie grave. L'approvisionnement en médicaments était également limité.

Xocova peut être utilisé à grande échelle, comme le Tamiflu pour le traitement de la grippe saisonnière. Il peut être administré aux personnes âgées de 12 ans et plus, y compris à celles qui présentent un faible risque de développer des symptômes graves.

La commission d'experts du ministère de la Santé a approuvé l'utilisation du Xocova le 22 novembre. Le groupe a évalué l'efficacité du médicament, grâce à des données cliniques montrant que la pilule agit contre la fièvre et d'autres symptômes du coronavirus. Le Xocova est le premier médicament contre le Covid-19 mis au point dans le pays et approuvé au Japon. L'approbation du Xocova pourrait mener à un approvisionnement stable des institutions médicales en médicaments contre le coronavirus.

Ces informations datent du 6 décembre 2022.

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510. Le pic de la huitième vague
Prévenir la propagation des infections (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contamination a augmenté. Le Japon fait-il déjà face à sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Dans cette série, nous nous penchons sur les perspectives à venir et les mesures préventives à prendre.

La commission d'experts du ministère de la Santé demande aux personnes âgées de 12 ans et plus, qui ont reçu leurs deux premières doses de vaccin contre le coronavirus, de se faire vacciner contre le variant Omicron d'ici la fin de l'année afin d'éviter que les institutions médicales ne soient débordées.

Le groupe d'experts demande également aux nourrissons et aux élèves de l'école primaire de se faire vacciner.

Selon le professeur Hamada Atsuo, de l'hôpital de l'université de médecine de Tokyo, certaines personnes peuvent penser que les vaccins ne sont pas efficaces car les nouveaux variants échapperaient à l'immunité, ce qui est faux.

Selon M. Hamada, les vaccins ciblant un sous-variant d’Omicron devraient être efficaces contre les sous-variants BQ.1 et XBB, qui pourraient se propager dans les mois à venir. Il demande aux personnes de se faire vacciner d'ici la fin de l'année afin de se préparer à la huitième vague cet hiver.

M. Hamada recommande également aux personnes de continuer à suivre certaines mesures préventives, comme le port du masque, le lavage des mains et d’éviter les endroits bondés.

Il ajoute que de nombreuses personnes participent à des festivités ou retournent dans leur ville natale pour les célébrations de fin d'année et du Nouvel An, mais qu'elles devront peut-être annuler leurs projets en fonction de l'infection. Selon lui, il est important de garder un œil sur la situation et d'agir en conséquence.

Ces informations datent du 5 décembre 2022.

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509. Le pic de la huitième vague
Une double épidémie avec la grippe (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contamination a augmenté. Le Japon fait-il déjà face à sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Dans cette série, nous nous penchons sur les perspectives à venir et les mesures préventives à prendre.

Certains experts estiment que des préparatifs devraient être mis en place pour faire face à une double épidémie de coronavirus et de grippe à l’approche de l’hiver.

Le nombre de patients atteints de la grippe au Japon demeure plus bas que les niveaux avant la pandémie. Une épidémie du virus de l’influenza à travers le pays devrait commencer lorsque certains établissements de santé signaleront une moyenne supérieure à un patient par semaine. Ce chiffre pendant la semaine menant au 20 novembre 2022 se maintenait à 0,11.

Les cas de grippe ont bondi en Australie, dans l’hémisphère sud, durant les mois d’hiver de mai et de juin cette année.

Selon l’Organisation mondiale de la santé, les cas de grippe ont augmenté aux États-Unis et au Canada ces dernières semaines. Elle indique que le nombre de cas en Europe est toujours bas, mais que les chiffres montrent une tendance à la hausse.

Le professeur Nishiura Hiroshi de l’université de Kyoto affirme que la grippe se répand maintenant très lentement au Japon et que, par conséquent, le nombre de cas signalés atteindra un sommet au plus tôt à la rentrée scolaire, après les vacances d’hiver. Selon lui, le pic de la huitième vague de Covid-19 ne devrait donc pas coïncider avec celui des cas de grippe.

Ces informations datent du 2 décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

508. Le pic de la huitième vague
Épidémies possibles durant les fêtes de fin d’année (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contamination a augmenté. Le Japon fait-il déjà face à sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Dans cette série, nous nous penchons sur les perspectives à venir et les mesures préventives à prendre.

À l’approche des fêtes de fin d’année et des vacances du jour de l’An, les occasions de rassemblement devraient augmenter.

Le professeur Hamada Atsuo, de l’hôpital universitaire de Tokyo, a souligné l’importance de surveiller la situation des infections à l’étranger, maintenant que le Japon a assoupli ses restrictions aux frontières.

En mi-novembre, le virus ne s’est pas seulement répandu au Japon, mais aussi en Asie de l’Est et du Sud-Est, y compris en Corée du Sud, en Indonésie et en Malaisie.

M. Hamada met en garde contre une possible recrudescence des cas aux États-Unis, qui a célébré Thanksgiving en novembre, ainsi que les effets de la Coupe du monde de football au Qatar.

Le professeur Hamada indique que les États-Unis ont signalé par le passé une hausse des cas pendant les fêtes de Thanksgiving, une période pendant laquelle de nombreuses familles se réunissent et dînent ensemble. Il ajoute que la Coupe du monde attire au Qatar un total estimé de 1,2 million de personnes venant du monde entier.

La Coupe du monde est organisée cette année avec des restrictions bien plus souples que celles imposées pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et de Pékin. Il estime que les infections pourraient se propager pendant la Coupe du monde.

Le professeur Hamada n'exclut pas la possibilité que les supporters soient contaminés au Qatar et qu’ils rapportent le virus en rentrant dans leur pays, ce qui pourrait créer des foyers d’éclosion au sein de leur population.

Ces informations datent du 1er décembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

507. Le pic de la huitième vague
Les prédictions de l’intelligence artificielle (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contamination a augmenté. Le Japon fait-il déjà face à sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Dans cette série, nous nous penchons sur les perspectives à venir et les mesures préventives à prendre.

Le professeur Hirata Akimasa de l’Institut de Technologie de Nagoya et son équipe ont fait une prévision des futures infections en se servant de l’intelligence artificielle (IA), et en se basant sur l’hypothèse que le BQ.1 et d’autres nouveaux sous-variants allaient se propager. Ces prévisions s’appuient sur des données au sujet de l’efficacité des vaccins et sur les déplacements des personnes.

Si l’on présume que le BQ.1 et d’autres nouveaux variants sont 20 % plus à même de se répandre que le BA. 5 et que l’immunité acquise à travers des infections passées ne fonctionne pas contre ces nouvelles souches, la moyenne hebdomadaire de nouvelles infections à Tokyo est prévue à environ 30 000 cas à la mi-décembre, avant d’atteindre 36 000 un mois plus tard, surpassant ainsi la septième vague.

Dans ce scénario, le nombre de décès à Tokyo sera de 20 ou plus par jour entre mi-janvier et le début du mois de février.

Si le BQ.1 et d’autres nouveaux variants sont aussi virulents que les souches plus anciennes, et que l’immunité acquise grâce à d’anciennes infections est relativement efficace, le nombre de nouveaux cas dans la capitale japonaise atteindra un maximum de 25 000 en mi-janvier.

D’après le professeur Hirata, en prenant en compte les effets potentiels du BQ.1 et d’autres nouveaux variants, le nombre de nouveaux cas pourrait augmenter bientôt.

Il ajoute qu’avec la reprise des activités sociales et économiques, ainsi que les baisses de température, aucun facteur ne pourra aider à endiguer le nombre de nouvelles infections. Si les nouveaux variants sont hautement contagieux et pourvus d’échappement immunitaire, poursuit-il, il y a de grandes chances que le nombre de nouveaux cas augmente à un rythme rapide vers la fin de l’année.

Ces informations datent du 30 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

506. Le pic de la huitième vague
Les nouveaux variants du Covid-19 (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contamination a augmenté. Le Japon fait-il déjà face à sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Dans cette série, nous nous penchons sur les perspectives à venir et les mesures préventives à prendre.

La multiplication potentielle de sous-variants de la souche Omicron, comme le BQ. 1, est une inquiétude majeure. Selon les experts, ces sous-variants ont une grande chance d’échapper au système immunitaire qui a été renforcé par les anciennes vagues d’infections et par la vaccination.
Aux États-Unis, des nouveaux sous-variants d’Omicron commencent à remplacer le sous-variant BA. 5.

Des données publiées le 24 novembre 2022 par le gouvernement métropolitain de Tokyo révèlent que le BA. 5 était prédominant pendant le mois de novembre, représentant 80.1 % des infections.

Mais les signalements d’autres sous-variants sont progressivement à la hausse, avec le BQ.1.1 à 6,2 %, le BN.1 à 4,2 %, les BF. 7, BA.2.75 et BQ.1 autour de 2 %, le BA.2 et le XBB à environ 1 % chacun, et le BQ.4.6 à 0,3 %.

D’après le professeur Hamada Atsuo, de l’hôpital universitaire de Tokyo, les regards sont actuellement portés sur les sous-variants d’Omicron XBB et BQ.1 même si le XBB n’est pas encore répandu à travers le monde. Aux États-Unis et en Europe, le BQ.1 est en train de remplacer le BA. 5.

M. Hamada indique que les États-Unis et les pays européens n’ont pas fait état d’une hausse prononcée du nombre de cas d’infections au coronavirus à la mi-novembre. Toutefois, il avertit que le pic de la huitième vague au Japon pourrait être élevé si de nombreux sous-variants s’introduisent dans le pays. Il exhorte le gouvernement nippon à surveiller les infections, car il pourrait faire face à une situation difficile en décembre.

Ces informations datent du 29 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

505. Le pic de la huitième vague
Les signes précurseurs d’une nouvelle propagation du virus (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contamination a augmenté. Le Japon fait-il déjà face à sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Dans cette série, nous nous penchons sur les perspectives à venir et les mesures préventives à prendre.

Dans le premier volet, nous avons abordé la dernière propagation des infections au Japon impliquant le sous-variant BA. 5. L'Europe a connu une nouvelle augmentation du BA. 5 en octobre 2022.

D’après « Our World in Data », une publication scientifique en ligne dirigée par une équipe de chercheurs basée à l’université d’Oxford, au Royaume-Uni, la moyenne mobile sur sept jours de nouveaux cas pour une population d’un million de personnes a atteint environ 1300 cas en Allemagne, à la mi-octobre. Ce chiffre dépasse celui enregistré lors du précédent pic des infections en juillet. Pour la même période en France, il était d’environ 840 cas, soit le plus élevé depuis juillet.

Le 17 novembre 2022, le professeur Wakita Takaji, qui est à la tête de la commission d’experts du ministère de la Santé, a indiqué que la propagation actuelle des infections au sous-variant BA. 5 pourrait atteindre son sommet avant la fin de l’année.

Nishiura Hiroshi, un professeur à l’université de Kyoto et membre du panel ministériel, est un expert en épidémiologie mathématique. Selon lui, après avoir passé le point culminant des infections, la baisse sera sans doute lente et progressive étant donné que le virus se propage à travers chaque région, comme c’est le cas à Hokkaido.

Ces informations datent du 28 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

504. Le pic de la huitième vague
Pourquoi les infections se répandent-elles en ce moment ? (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Récemment, le nombre de nouveaux cas de contaminations est en hausse. Le 15 novembre 2022, ce chiffre a dépassé 100 000 pour la première fois depuis environ deux mois.

Le Japon est-il déjà aux prises avec sa huitième vague d’infections au Covid-19 ? Aujourd’hui, nous commençons une nouvelle série sur les futures perspectives et sur les mesures préventives.

Pourquoi les cas augmentent-ils en ce moment ? Les experts pensent qu’une des explications réside dans le fait que les foyers d'éclosion commencent dans des zones à l’extérieur des grandes villes.

Jusqu’à récemment, les éclosions d’infections survenaient souvent dans la métropole peuplée de Tokyo et se répandaient à travers le pays grâce aux déplacements des résidents de la ville. Cette fois, cependant, les hausses des nouveaux cas ont commencé dans des zones comme Hokkaido et la région du Tohoku, loin de Tokyo.

Le panel d’experts du ministère de la Santé a présenté son analyse de cette tendance lors d’une réunion le 17 novembre 2022. Selon ces experts, un haut pourcentage de résidents ont déjà acquis une immunité dans les zones où de nombreuses personnes ont été contaminées par le BA.5 durant la septième vague.

Ils indiquent que les infections se répandent maintenant dans les endroits où peu de gens ont contracté le BA.5 et qui, par conséquent, ont peu de résidents ayant acquis une immunité.

Le professeur Hamada Atsuo, de l’hôpital universitaire de Tokyo, affirme que la hausse actuelle peut être perçue comme un effet plus durable de la septième vague.
Il précise que les grandes villes sont aussi témoins de la tendance mais d’une manière moins prononcée que dans les villes régionales.

M. Hamada affirme que « la flammes persistante » de la septième vague se rallume dans les zones dans lesquelles elle a affecté relativement peu de gens et où beaucoup de gens ne sont pas immunisés.

Ces informations datent du 25 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

503. Les nouveaux sous-variants d’Omicron
Quels impacts sur la propagation actuelle des infections ? (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. De nouveaux sous-variants de la souche Omicron ont été signalés, tels que le BQ.1, BQ.1.1 et le XBB. Aujourd’hui, dans la dernière partie de cette série, nous explorons la possibilité que les nouveaux variants aient un impact sur la prochaine hausse des infections prévue au Japon. Pour ce faire, nous présentons les points de vue d’experts en maladies infectieuses.

Des chercheurs de l’Institut national des maladies infectieuses du Japon affirment qu’aucune preuve n’a été trouvée pour le moment suggérant que le XBB ou le BQ.1.1 puissent causer des cas graves d’infections au Covid-19.

Malgré tout, ils indiquent que certaines études démontrent la capacité des sous-variants à échapper au système immunitaire, et que, par conséquent, ils continueront de surveiller ces recherches.

Au Japon, la moyenne de nouveaux cas hebdomadaires se situait autour de 26 000 en date du 11 octobre 2022, et a progressivement augmenté pour atteindre environ 88 000 le 22 novembre.

Le professeur Hamada Atsuo de l’hôpital universitaire de Tokyo affirme que la lignée du BQ.1 serait plus apte à échapper au système immunitaire que le BA.5. Il ajoute que même si l’on a déjà été contaminé ou que l’on est vacciné, nous sommes davantage susceptibles d’être à nouveau infectés par ce sous-variant.

Si les sous-variants se propagent pendant l’hiver, un bond du nombre de cas d'infections est donc probable. M. Hamada précise que les vaccins ciblant les sous-variants d’Omicron sont maintenant disponibles et encourage la population à se faire vacciner.

Étant donné que les sous-variants BA.5, BQ.1 et XBB font tous partis de la souche Omicron, poursuit-il, l’inoculation de doses d’un vaccin ciblant Omicron signifie une protection accrue contre ces sous-variants, ce qui aiderait à réduire le nombre de cas graves cet hiver.

Ces informations datent du 24 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

502. Les nouveaux sous-variants d’Omicron
Les mutations vont-elles se poursuivre ? (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les nouveaux sous-variants de la souche Omicron, tels que le BQ.1, BQ.1.1 et le XBB, ont été signalés. Cette situation dans laquelle des nouveaux variants émergent les uns après les autres va-t-elle perdurer ? Voici quelques informations et l’opinion d’un expert.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a signalé le 26 octobre 2022 un phénomène intéressant observé chez les nouveaux sous-variants : ils ont des mutations similaires malgré la diversité des endroits et des périodes où ils apparaissent.

Ce phénomène est appelé « l’évolution convergente », durant laquelle différents organismes évoluant séparément finissent par développer les mêmes caractéristiques. Selon l’OMS, les mutations dans les nouveaux sous-variants surviennent dans des parties du virus nécessaires à l'adaptation au corps humain, et que davantage de mutations peuvent se produire.

Furuse Yuki, un professeur de l’université de Nagasaki spécialisé en virologie, affirme qu’avec maintenant la moitié de la population mondiale qui aurait été infectée par la souche Omicron, ces différents sous-variants peuvent avoir acquis des mutations communes afin d’échapper à un nouvelle immunité globale.

Selon lui, le coronavirus a suffisamment muté, et il n’est pas encore clair s’il s’adaptera aux humains ou s'il continuera sa mutation.

Ces informations datent du 23 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

501. Les nouveaux sous-variants d’Omicron
Le sous-variant XBB (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les sous-variants de la souche Omicron sont en train de se propager à travers le monde. Aujourd’hui, nous nous penchons sur le sous-variant XBB, qui se propage à Singapour et ailleurs.

Le nombre de cas de coronavirus causés par le XBB est en hausse à Singapour et en Inde.

Le ministère de la Santé de Singapour indique que le XBB était responsable de 54 % des cas locaux survenus dans la semaine menant au 9 octobre, soit une hausse de 22 % par rapport à la semaine précédente et devenant par la même occasion la cause principale des infections.

Selon l’OMS, l’Organisation mondiale de la santé, le XBB avait été détecté dans 35 pays à la fin du mois d’octobre.
Bien que le XBB présente un risque d’infection supérieur, souligne un groupe d’experts de l’OMS, il ne peut être affirmé que le sous-variant est responsable d’un pourcentage plus élevé de maladies graves ou d’échappement immunitaire comparé aux autres sous-variants d’Omicron.

Le groupe ajoute que les cas de réinfections étaient principalement limités à ceux qui avaient contracté le virus avant la pandémie causée par le variant Omicron, et qu’aucune donnée ne suggère un échappement immunitaire propre aux sous-variants d’Omicron.

À Singapour, le nombre d’infections au XBB est en déclin après un pic à la mi-octobre.

Le professeur Hamada Atsuo de l’hôpital universitaire de Tokyo avance qu’il n’y a pas eu de propagation majeure du XBB depuis Singapour vers les pays voisins. Il précise que le sous-variant a été détecté au Japon mais que le nombre de cas reste bas et que, par conséquent, le niveau d’inquiétude à son sujet n’est plus aussi élevé qu’auparavant.

Ces informations datent du 22 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

500. Les nouveaux sous-variants d’Omicron
Les sous-variants BQ.1 et BQ.1.1 (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les sous-variants de la souche Omicron sont en train de se propager à travers le monde. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux sous-variants BQ.1 et BQ.1.1 d’Omicron qui se répandent aux États-Unis et ailleurs.

Cet été 2022, le Japon a été frappé par une vague d‘infections au Covid-19 principalement causées par le sous-variant BA.5. Le BQ.1 est une mutation de la protéine Spike du sous-variant BA.5, et le BQ.1.1 comporte une mutation de Spike additionnelle.

Aux États-Unis, les nouvelles infections survenues dans la semaine qui s’est terminée le 29 octobre ont été causées à environ 14 % par le BQ.1, et par le BQ.1.1 à 13,1 %.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le BQ.1 et ses mutations ont été signalés dans 65 pays au début du mois d’octobre.

Un groupe d’experts de l’OMS indique que le ratio de nouveaux sous-variants est en hausse et qu’il est probable que leurs mutations additionnelles leur aient donné la capacité de déjouer le système immunitaire, comparé à d’autres sous-variants d’Omicron.

Toutefois, le groupe ajoute que les données disponibles ne permettent pas de confirmer une augmentation de la sévérité des symptômes ou de l'échappement immunitaire.

Les experts affirment qu’en général, l’échappement immunitaire signifie la possibilité de contamination après avoir été vacciné ou des chances plus élevées de réinfection, mais ce phénomène nécessite davantage de recherches.

Ils indiquent également que la protection contre les infections fournie par les vaccins, les conventionnels et ceux ciblant le variant Omicron, pourrait être réduite mais qu’aucun impact majeur sur la protection contre les maladies graves est à prévoir.

Ces informations datent du 21 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

499. Les nouveaux sous-variants d’Omicron
Augmentation du nombre de sous-variants d’Omicron (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les sous-variants de la souche Omicron sont progressivement en train de se propager à travers le monde. Dans cette nouvelle série, nous nous penchons sur les risques de développer des symptômes graves à cause des nouveaux sous-variants, et sur l’efficacité des vaccins actuels.

Cet été, le Japon a été frappé par une septième vague d’infections au Covid-19 en raison du BA. 5 du variant Omicron. Bien que le BA. 5 a été prédominant à travers le monde pendant un certain temps, la proportion totale diminue graduellement. Parallèlement, le nombre de cas provoqués par les sous-variants BQ. 1, BQ. 1.1 et XBB augmente progressivement autour de la planète.

Hamada Atsuo, un professeur spécialiste des maladies infectieuses à l’hôpital universitaire de Tokyo, affirme qu’il n’est pas encore clair lequel des sous-variants sera prédominant dans le futur. Toutefois, les nouveaux variants montrent tous la même capacité à s’attacher aux cellules du corps humain tout en échappant plus facilement à notre réponse immunitaire.

Selon M. Hamada, si de nouveaux variants apparaissent, il sera important de surveiller de près leur capacité à déjouer notre système immunitaire, et de vérifier leur niveau pathogène et de transmissibilité.

Ces informations datent du 18 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

498. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
L’opinion des experts (partie VIII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le Japon a commencé sa campagne d’inoculation contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en octobre. Aujourd’hui, dans la dernière partie de cette série, nous partageons l’avis des experts sur la vaccination des enfants en bas âge.

Nous avons demandé à deux spécialistes leurs suggestions pour les parents qui pensent à faire vacciner leurs enfants.

Pour le professeur Saito Akihito de l’université de Niigata, il est difficile d’imposer aux enfants les mesures préventives, comme porter le masque et se laver les mains. Il avance que pour cette tranche d’âge, la vaccination est le seul moyen de prévenir activement une infection au Covid-19 et éviter les maladies graves.

Le professeur Nakayama Tetsuo, de l’université Kitasato, admet pour sa part que les effets secondaires sont un des aspects négatifs de la vaccination. Mais il ajoute que ne pas se faire vacciner revient à prendre le risque de développer des complications qui peuvent aller jusqu’à la mort.

On retrouve parmi ces complications le trouble cérébral appelé encéphalopathie aiguë, et la myocardite, une inflammation du muscle cardiaque.

M. Nakayama appelle les parents à peser le pour et le contre avant de prendre une décision basée sur des faits scientifiques.

La Société pédiatrique du Japon recommande elle aussi la vaccination pour les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Elle affirme que les avantages de prévenir une contamination au Covid-19 surpassent les risques d’avoir des effets secondaires.

Ces informations datent du 14 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

497. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Les enfants qui ont déjà contracté le virus ou obtenu d’autres vaccins (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le Japon a commencé sa campagne d’inoculation contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en octobre. Aujourd’hui, nous vous fournissons des informations au sujet des enfants qui ont déjà été infectés par le Covid-19, et la sécurité entourant la vaccination multiple.

Les experts recommandent la vaccination même quand un enfant a déjà contracté le Covid-19.

Selon le professeur Saito Akihiko de l’université de Niigata, avoir été infecté ne veut pas forcément dire que l’on a développé une immunité assez élevée, surtout si les symptômes étaient légers. Il ajoute qu’il est démontré que la quantité d’anticorps contre le nouveau coronavirus diminue avec le temps.

M. Saito affirme que se faire vacciner après avoir été infecté par le virus assure au corps le niveau nécessaire d'immunisation. Quant aux périodes à respecter, il indique qu’il est possible d’obtenir une dose à partir du moment où les symptômes disparaissent et que l’enfant retrouve son état habituel.

Les doses contre le Covid-19 peuvent être administrées en même temps que d’autres vaccins pour enfants. Il est possible d’obtenir une dose contre le Covid-19 et une dose contre la grippe le même jour. Pour les autres vaccins, il est nécessaire de les espacer d’au moins deux semaines avec celui contre le coronavirus, en principe.

Quant à savoir lequel est à prioriser pour les enfants, le professeur Saito indique que les inoculations suivent le programme de vaccination de routine. Il recommande aux parents de suivre le calendrier et planifier la vaccination contre le Covid-19 deux semaines avant ou après les autres doses.

Ces informations datent du 11 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

496. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Les cas graves chez les enfants (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le Japon a commencé sa campagne d’inoculation contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en octobre.

Aujourd’hui, nous nous intéressons aux cas des enfants qui développent des symptômes graves après avoir été infectés par le Covid-19. Cela servira de référence pour juger s’il est nécessaire de vacciner les enfants en bas âge.

Selon la Société pédiatrique du Japon, 95 % des enfants qui ont été infectés par le Covid-19 n’ont développé que des symptômes légers. Mais à mesure que le nombre de cas a augmenté avec la pandémie du variant Omicron, le nombre de décès et de cas graves parmi les enfants a lui aussi bondi.

L’Institut national des maladies infectieuses a réalisé une étude sur 41 jeunes personnes ayant moins de 20 ans qui sont décédées après avoir été infectées par le Covid-19 entre janvier et août 2022, moment où la plupart des cas impliquaient le variant Omicron.

L’institut a pu examiner de près 29 de ces décès et a constaté que 14 enfants âgés de 4 ans ou moins sont morts, dont 6 qui n‘avaient pas de maladies préexistantes.

Aucune donnée n’existe exclusivement au sujet des cas graves parmi les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Toutefois, la Société japonaise de la médecine de soins intensifs a récolté des données, incluant l’âge et les symptômes, de patients infectés par le coronavirus âgés de moins de 20 ans qui ont été hospitalisés à travers le Japon de mars à août 2022.

La Société indique qu’un total de 220 personnes étaient catégorisées comme souffrant de symptômes modérés à graves, signifiant qu’ils avaient besoin d’administration d’oxygène ou d’assistance respiratoire. Les enfants de maternelle âgés de 6 ans ou moins représentaient 58,6 % de ce cas.

Selon la Société, de nombreux cas parmi ceux qui ont développé des symptômes graves ont souffert d’encéphalopathie aiguë, une condition dans laquelle le cerveau enfle et peut causer un trouble de la conscience. Les cas de pneumonies et de convulsions étaient également nombreux.

Ces informations datent du 10 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

495. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Y’a-t-il un impact sur les fonctions de reproduction ? (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le Japon a commencé sa campagne d’inoculation contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en octobre. Aujourd’hui, nous regardons si la vaccination a un impact sur les fonctions de reproduction chez l’humain.

Le vaccin contre le Covid-19 développé par l’entreprise pharmaceutique américaine Pfizer est celui utilisé au Japon pour la vaccination des enfants. Il fait partie d'un nouveau type de vaccin dit à ARN messager. Ce dernier fait office de « manuel d’instruction » pour la synthétisation des protéines.

Lorsqu’une personne reçoit une dose du vaccin à ARNm, une partie de la protéine du coronavirus est fabriquée dans les cellules de son corps. Cette protéine déclenche une fonction du système immunitaire qui le pousse à produire des anticorps.

Selon le ministère de la Santé du Japon, l’ARNm se défait et se retire du corps quelques minutes ou quelques jours plus tard.
Il ajoute que l’ARNm contenu dans le vaccin ne se mélange pas à l’ADN humain qui contient les informations génétiques.

Le corps humain produit son propre ARNm grâce à l’ADN, mais le flux d’informations génétiques est à sens unique : on ne peut pas produire d’ADN à partir de l’ARNm.

Pour les experts, lorsqu’une personne reçoit une dose de vaccin à ARNm, il n’existe aucun risque que l’information génétique de l’ARNm reste dans le corps pendant une période prolongée, ou que l’information soit transmise aux codes génétiques du sperme ou des ovules.

Ces informations datent du 9 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

494. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Quels sont les risques d’apparition d’effets secondaires graves ? (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le Japon a commencé sa campagne d’inoculation contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en octobre. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux risques de développer des effets secondaires graves après la vaccination.

Les médecins catégorisent l'inflammation du muscle cardiaque ou de la membrane autour du cœur chez les jeunes hommes, surtout les adolescents et les jeunes adultes, comme des effets secondaires rares et graves de la vaccination contre le Covid-19.

Ils n’ont pas encore suffisamment de données sur les risques de voir apparaître de telles conditions cardiaques chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans. Toutefois, selon le ministère de la Santé du Japon, aucun cas de ce genre n’a été signalé chez les quelque 600 000 enfants dans cette tranche d’âge qui ont reçu le vaccin Pfizer aux États-Unis pendant la fin du mois d’août 2022.

Quant au Japon, les données concernant les enfants âgés de 5 à 11 ans montrent deux ou trois cas soupçonnés de telles conditions cardiaques signalés sur un million de vaccinations.

Nous avons posé la question au professeur Nakayama Tetsuo de l’université Kitasato, un expert en vaccination. Selon lui, les enfants en bas âge ont très peu de chances de développer de telles conditions cardiaques après la vaccination comparé aux garçons adolescents et aux hommes dans la vingtaine. Il ajoute que même s’ils venaient à avoir de telles conditions, la plupart des enfants ne présenteraient que des symptômes légers et se rétabliraient rapidement.

M. Nakayama ajoute cependant que si un enfant semble avoir du mal à respirer ou se plaint de douleurs abdominales quelques jours après l’inoculation, deux potentiels symptômes d’inflammation du muscle ou de la membrane cardiaque, les tuteurs doivent immédiatement l’emmener consulter un médecin.

Ces informations datent du 8 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

493. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Les effets secondaires (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le Japon a commencé sa campagne d’inoculation contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans en octobre 2022. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux effets secondaires du vaccin.

Selon les experts, la plupart des effets secondaires varient de légers à modérés et sont temporaires. Par conséquent, ils ne suscitent pas d’inquiétudes sérieuses pour la santé.


Pfizer a surveillé pendant une semaine les effets secondaires sur des enfants vaccinés pour des tests cliniques. L’entreprise a noté que parmi les enfants âgés de 2 à 4 ans qui avaient obtenu trois doses, 5,1 % ont développé une fièvre de 38 degrés Celsius ou plus en moyenne. 26,6 % se sont plaints de fatigue, 2,7 % ont eu des vomissements et 6,5 % de la diarrhée.

Quant aux enfants âgés de 6 mois à 1 an, 7,1 % ont eu une fièvre de 38 degrés Celsius ou plus, 21,5 % ont montré les signes d’un appétit réduit, et 47,4 % étaient irrités ou de mauvaise humeur.

Le professeur Saito Akihiko de l’université de Niigata, un expert en vaccination, estime que même s’il est difficile de faire des comparaisons exactes, les effets secondaires sont moins présents chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans que chez les adultes. Il ajoute que la fréquence des effets secondaires dans cette tranche d’âge est similaire ou plus basse que chez les enfants âgés de 5 à 11 ans, ou ceux de 12 à 15 ans.

Ces informations datent du 7 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

492. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Les effets de la vaccination (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. L’inoculation du public contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans a débuté en octobre. Aujourd’hui, nous nous intéressons à l’efficacité de l’inoculation de cette tranche d’âge.

On prévoit que la vaccination des enfants en bas âge soit efficace dans la prévention du développement des symptômes.

La compagnie pharmaceutique Pfizer a procédé à des essais cliniques sur des enfants âgés entre 6 mois et 4 ans. Elle a découvert que lorsque trois doses étaient administrées, leur niveau d’anticorps était le même que celui trouvé lors des essais cliniques sur les enfants plus âgés et les adultes.

Pfizer a également fait des essais sur plus de 1100 enfants âgés de 6 mois à 4 ans aux États-Unis et en Europe lorsque le variant Omicron était prédominant. Les enfants se sont vus administrés des vaccins et des placebos de solutions salines inoffensives pour le corps.

En comparant la situation des infections, la compagnie a découvert qu’en date du 17 juin 2022, 13 des 794 enfants ayant obtenu le vaccin étaient infectés, alors que 21 des 351 enfants ayant obtenu des placebos étaient infectés. Elle précise qu’après trois doses, le vaccin était efficace à 73,2 % contre le développement de symptômes.

Les autorités précisent qu’il n’y avait pas suffisamment d’enfants infectés pour analyser à quel point le vaccin prévient les maladies graves.

Le professeur Nakayama Tetsuo de l’université Kitasato, un expert en vaccination, dit s’attendre à ce que le vaccin soit suffisamment efficace pour éviter de tomber gravement malade car il empêche les symptômes graves de se développer. Il ajoute que, bien que les données varient en fonction des recherches, les vaccins ont enregistré une efficacité de 40 % à 80 % dans la prévention de maladies graves parmi les enfants âgés de 5 à 11 ans.

Ces informations datent du 4 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

491. La vaccination des enfants âgés de 4 ans et moins
Explications (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. L’inoculation du public contre le Covid-19 pour les enfants âgés entre 6 mois et 4 ans a débuté en octobre.

Dans cette série, nous discutons de l’efficacité de la vaccination des enfants en bas âge et des effets secondaires possibles. Aujourd’hui, nous fournissons des détails concernant la vaccination.

Le fabricant du vaccin est l’entreprise pharmaceutique américaine Pfizer. La quantité de substance active par dose est de un dixième de celui d’un vaccin pour adultes, et d’à peu près un tiers de celui pour les enfants âgés de 5 à 11 ans. Il a pour base la souche conventionnelle du Covid-19 et ne contient pas de composants dérivés du variant Omicron.

La vaccination est gratuite, entièrement couverte par les fonds publics.

Il faut obtenir trois doses pour être complètement vacciné, avec trois semaines séparant la première et la deuxième dose, suivi d’une troisième au moins huit semaines plus tard.

En principe, les enfants recevront un coupon de vaccination de la part de leurs municipalités afin de recevoir une dose dans leur clinique pédiatrique locale, ou dans un site de vaccination de groupe mis en place par les gouvernements locaux.

Le ministère de la Santé exhorte également à la vaccination des enfants âgés entre 6 mois et 4 ans, citant un nombre accru d’infections et des cas graves parmi les enfants. Il rappelle également l’efficacité prouvée du vaccin et préconise la prudence en pleine pandémie du variant Omicron.

Il n’y a aucune obligation ou pénalité. Il revient aux enfants et aux parents de décider s’ils veulent se faire vacciner.

Ces informations datent du 3 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

490. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
Comment faire face à une double épidémie ? (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les experts ont exprimé leurs inquiétudes au sujet d’une pandémie qui, cet hiver, pourrait combiner le coronavirus et le virus de l’influenza.

Dans cette septième et dernière partie de notre série sur une double épidémie, nous nous intéressons à ce qu’il faut garder à l’esprit afin d’éviter une telle éventualité.

Le coronavirus et le virus de l’influenza sont deux maladies infectieuses qui touchent le système respiratoire, et leur voies d’infection sont similaires. Il n’y a donc pas de différence dans les mesures préventives à prendre contre les deux virus.

Dans un premier temps, il est recommandé de se désinfecter les mains et les doigts, et de porter un masque lorsque vous êtes à l'intérieur et que vous parlez à des gens à distance rapprochée.
Il est aussi important de maintenir les établissements comme les restaurants et les bars bien aérés.

Dans un second temps, il vaut mieux éviter de se rendre à l’école ou au travail et d’avoir des contacts avec d’autres personnes lorsqu’on a de la fièvre ou d’autres symptômes. Il est également crucial de se reposer suffisamment.

Les experts exhortent la population à continuer de prendre ces mesures de précautions essentielles afin de pouvoir ralentir la propagation des infections dans le cas d’épidémies simultanées de coronavirus et de grippe.

Ces informations datent du 2 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

489. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
L’appel à la vaccination (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les experts ont exprimé leurs inquiétudes au sujet d’une pandémie qui, cet hiver, pourrait combiner le coronavirus et le virus de l’influenza.

Aujourd’hui, nous partageons les conseils des experts pour vous protéger de la double épidémie en se faisant vacciner.

Les vaccins contre le coronavirus et la grippe ont tous deux été prouvés efficaces pour prévenir les infections. Même dans le cas où une personne vaccinée serait infectée, les vaccins réduisent considérablement les risques de développer des symptômes graves.

Nous avons posé la question au professeur Osaka Ken de l’université Tohoku, un membre du panel d’experts du ministère de la Santé. Il nous a informé que se faire vacciner en même temps contre le coronavirus et contre la grippe ne posait aucun problème.

M. Osaka indique que certains établissements de santé proposent les deux doses et que le plus important est de les recevoir avant l’arrivée de l’hiver.
Le professeur exhorte tout le monde à obtenir la troisième et la quatrième dose de rappel du vaccin contre le coronavirus, et celui contre la grippe.

Wakita Takaji, le chef du panel de santé ministériel, explique qu’il est très important que les campagnes d'inoculation des vaccins ciblant les variants d’Omicron aillent de l’avant, en même temps que celles contre le virus de l’influenza.

Selon M. Wakita, cela permettrait de minimiser la propagation des infections et de limiter le nombre de patients qui tomberont gravement malades.

Ces informations datent du 1 novembre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

488. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
Que faire en cas de fièvre ? (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les experts ont exprimé leurs inquiétudes au sujet d’une pandémie qui, cet hiver, pourrait combiner le coronavirus et le virus de l’influenza.

Aujourd’hui, nous discutons des gestes à faire en cas de fièvre pendant une double épidémie.

Le 13 octobre, le gouvernement japonais a émis une série de recommandations sur les mesures à prendre si vous ne vous sentez pas bien, par exemple en cas de fièvre.

Une consultation immédiate dans une clinique ou avec un médecin à domicile est recommandée pour les personnes à risque de développer des symptômes graves, tels que les enfants âgés de 12 ans et moins, les femmes enceintes, les patients ayant des maladies préexistantes, et les personnes âgées.

Ils sont encouragés à faire un dépistage du Covid-19 et du virus de l’influenza, pour ensuite recevoir les traitements adaptés, comme la prescription éventuelle de médicaments requis.

Toutefois, les personnes qui ne sont pas à risque, comme les jeunes, sont invités à faire un test rapide à domicile ou à d’autres endroits, en utilisant un kit de test antigénique approuvé par le gouvernement.

Si le test est négatif, ils sont encouragés à obtenir de chez eux une consultation avec un médecin par téléphone ou via les services en ligne, et d’obtenir une prescription de médicaments si nécessaire.

Si le test est positif, il est recommandé d’en faire le signalement auprès d’un centre de suivi médical et de se soigner chez soi. Cependant, si les symptômes sont graves et que vous désirez voir un médecin, il est conseillé de se rendre à une clinique ou de contacter votre médecin pour une visite à domicile.

Les experts recommandent de toujours avoir à portée de main des trousses de test et des médicaments pour soulager la fièvre afin de pouvoir se soigner soi-même.

Ces informations datent du 31 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

487. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
À quoi pouvons-nous nous attendre ? (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Au Japon, les inquiétudes augmentent au sujet d’une épidémie simultanée du Covid-19 et du virus de l’influenza. Aujourd’hui, nous décrivons ce qui pourrait se produire dans une telle situation.

Le Japon a connu sa septième vague d’infections entre juillet et septembre cette année (2022). Il s’agissait de la plus grande vague observée jusqu’à présent, avec près de 12 millions de patients et environ 13 500 décès.

D’autre part, il y avait environ 12 millions de patients atteints de la grippe entre l’automne 2018 et le printemps 2019, selon l’Institut national des maladies infectieuses.

Pendant la septième vague d’infections au coronavirus, les établissements médicaux disposant de services de consultation pour les personnes atteintes de fièvre étaient débordés.

Cela a rendu difficile la possibilité de communiquer avec les institutions médicales et les centres de santé publique. Dans de nombreuses régions, il était difficile pour les patients d’être admis à l’hôpital. Même les personnes à risque de tomber gravement malades avaient du mal à accéder à des transports d’urgence vers les hôpitaux.

Les experts s’inquiètent que dans le cas d’une double épidémie, une situation similaire ou pire se produise.

Le Covid-19 et la grippe provoquent des symptômes similaires, tels que la fièvre, la toux, des maux de gorge et des douleurs aux articulations. Il est donc difficile de différencier les deux virus sans faire un examen médical. On s’attend à ce que les patients qui ont de la fièvre abondent dans les services de consultations pour obtenir un diagnostic, et mettent les services médicaux à rude épreuve.

Le professeur Tateda Kazuhiro de l’université Toho est un membre du panel de conseil du gouvernement. Selon lui, les autorités devraient s’attendre au pire scénario avec des services de consultations saturés plus encore qu’ils ne l’étaient lors de la septième vague.

Ces informations datent du 28 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

486. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
Pourquoi est-il probable que des épidémies simultanées se produisent ? (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les inquiétudes augmentent au sujet d’une épidémie simultanée du Covid-19 et du virus de l’influenza. Aujourd’hui, nous expliquons pourquoi ce scénario est probable.

Les experts des maladies infectieuses qui prédisent pour le Japon une première épidémie de grippe en trois ans citent les raisons suivantes.

Premièrement, les États-Unis, l’Europe et bien d’autres pays ont rouvert leurs frontières et assoupli les restrictions liées au Covid-19 entre le printemps et l’été 2022. Ceci a provoqué une hausse des voyages internationaux.

Étant donné que le Japon a lui aussi considérablement assoupli les restrictions d’entrée au pays, le flux grandissant de voyageurs va faciliter une propagation simultanée du coronavirus et de la grippe.

Deuxièmement, le Japon n’a pas connu de grande épidémie de grippe ces deux derniers hivers, ce qui veut dire que la majorité de la population n’a pas acquis d’immunité contre le virus de l’influenza.

Un document publié par des experts avertit que les bas niveaux d’anticorps chez les résidents du Japon pourraient mener à une épidémie de grippe sévère.

C’est pourquoi le virus de l’influenza pourrait envahir le pays cet hiver, accompagné par une huitième vague du Covid-19.

Néanmoins, les contacts rapprochés entre personnes ne sont pas revenus au niveau prépandémique au Japon. Il est donc possible que la situation ne soit pas aussi grave que les saisons précédentes.

Ces informations datent du 27 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

485. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
Les situations des deux dernières années (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Les experts en maladies infectieuses ont exprimé leurs inquiétudes au sujet d’une pandémie qui, cet hiver, combinerait le coronavirus et le virus de l’influenza.

Durant les deux derniers hivers depuis le début de la pandémie, aucune double épidémie de coronavirus et de grippe n’a été rapportée. Aujourd’hui, nous expliquons pourquoi.

Avant que la pandémie de coronavirus ne survienne, le Japon a connu une épidémie de grippe chaque hiver. Les autorités de la santé estiment que 10 à 20 millions de personnes étaient infectées chaque année.

Toutefois, ce chiffre a brusquement chuté quand la pandémie de coronavirus a commencé. Selon l’Institut national des maladies infectieuses du Japon, il était de 14 000 en hiver 2020 et au début de l’année 2021, et d’environ 3000 l’hiver suivant, d’après les données enregistrées par 5000 établissements médicaux à travers le pays.

Au Japon, la grippe devient prédominante en hiver. Toutefois, dans des pays tropicaux ou subtropicaux de l’Asie du Sud-Est et de l’Afrique, elle est présente dans les zones peuplées tout au long de l’année.

On pense que le virus de l’influenza se déplace d’un pays à l’autre en suivant les flux migratoires à travers les frontières et provoque une pandémie en hiver au Japon quand les conditions saisonnières sont propices pour la propagation du virus.

Selon les experts, des épidémies de grippe ne se sont pas produites ces deux derniers hivers en raison des restrictions liées au coronavirus, tels que les contrôles frontaliers et la distanciation sociale.

Ces informations datent du 26 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

484. Une double épidémie de Covid-19 et de grippe
Une éventualité très probable, selon les experts (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Au Japon, les cas de nouvelles infections quotidiennes sont en baisse depuis l’été. Le 11 octobre 2022, les contrôles aux frontières liés au coronavirus ont été considérablement assouplis. Par ailleurs, un programme de subventions pour encourager le tourisme domestique a également débuté.

Les experts en maladies infectieuses ont toutefois exprimé leurs inquiétudes au sujet d’une pandémie qui combinerait le coronavirus et le virus de l’influenza pendant l’hiver.

Dans cette série, nous partageons les informations au sujet de la situation qui pourrait se présenter et comment y faire face, ainsi que les mesures gouvernementales prévues pour y répondre.

Durant les deux derniers hivers depuis le début de la pandémie, aucune double épidémie de coronavirus et de grippe n’a été rapportée. Dans ce cas, quelle est la différence entre cette saison de 2022 et les années précédentes ?

Le 5 octobre 2022, plusieurs experts qui mènent les efforts pour endiguer la pandémie ont conjointement soumis au panel d’experts du ministère de la Santé un document sur les possibilités d’infections.

Le document indique qu’il est très probable que les infections au coronavirus se propagent simultanément avec l’épidémie saisonnière de la grippe durant les six mois compris entre octobre 2022 et mars 2023.

En réponse, le panel d’experts a souligné l’importance de mettre en place des mesures pour faire face à la possibilité d’épidémies simultanées.

Le 13 octobre, le panel gouvernemental de conseillers sur le coronavirus a compilé une série de mesures pour faire face à une double épidémie combinée avec la grippe. Ces mesures reposent sur la supposition que le bilan quotidien de nouvelles infections au coronavirus pourrait atteindre 450 000, et que le nombre de personnes contractant la grippe atteindrait 300 000 par jour pour, à son pic, totaliser un bilan de 750 000 infections journalières.

Ces informations datent du 25 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

483. Deux types de vaccins contre le coronavirus ciblant les sous-variants d’Omicron
Le calendrier des vaccinations (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. En octobre, le Japon a commencé l’inoculation de sa population avec un vaccin contre le coronavirus qui cible le sous-variant Omicron BA. 5.
En parallèle, les autorités administrent aux habitants des doses ciblant le sous-variant BA. 1.

Dans cette série, nous fournirons des informations sur l’administration de ces deux sortes de vaccins.
Aujourd’hui, nous nous penchons sur le calendrier des inoculations.

Toutes les personnes âgées de 12 ans et plus ayant obtenu une deuxième dose du vaccin conventionnel au moins trois mois au préalable sont éligibles aux vaccins qui ciblent les sous-variants d’Omicron.

Le ministère de la Santé estime qu’environ 100 millions de personnes seront en mesure de recevoir les nouveaux types de vaccins cette année.

Le ministère prévoit de livrer un total de 99 millions de doses, comprenant le vaccin Pfizer contre le BA. 1 et le BA. 5, ainsi que le vaccin Moderna contre le BA. 1, aux municipalités à travers le pays d’ici fin novembre.

D’autre part, cinq millions de doses du vaccin Moderna contre le BA. 1 ont été mises de côté pour les vaccinations sur les lieux de travail.

En prévision d’un éventuel raz-de-marée provoqué par une huitième vague d’infections vers la fin de l’année et les vacances du Nouvel An, le ministère indique qu’il fera en sorte que toutes les personnes désirant se faire vacciner soient assurées d’obtenir une dose.

Ces informations datent du 24 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

482. Deux sortes de vaccins contre le coronavirus ciblant les sous-variants d’Omicron Lequel est le plus efficace ? (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. En octobre, le Japon a commencé l’inoculation de sa population avec un vaccin contre le coronavirus qui cible le sous-variant Omicron BA. 5.
En parallèle, les autorités administrent aux habitants des doses ciblant le sous-variant BA. 1.

Dans cette série, nous fournirons des informations sur l’inoculation de ces deux types de vaccins.

Quel vaccin devriez-vous choisir, le BA. 1 ou le BA. 5 ?

Selon le ministère de la Santé, les deux vaccins contiennent des composants du variant Omicron et tous deux sont considérablement plus efficaces contre les sous-variants comparés aux vaccins précédents.

Le ministère croit également qu’ils seront plus efficaces contre de futurs variants. Il ajoute que, compte tenu du fait qu’il n’existe pas encore de données comparant l’efficacité des deux vaccins, le public devrait choisir celui qui est disponible au plus tôt.

Le professeur Nakayama Tetsuo de l’université Kitasato, un expert en vaccination, affirme que : « Les plus récents vaccins sont plus efficaces dans la prévention des infections par le sous-variant BA. 5, qui est le virus prédominant, ainsi que pour limiter l’apparition des symptômes chez les personnes infectées. »

« La différence entre le sous-variant BA. 5 et le BA. 1 n’est pas aussi grande que celle qui existe entre le virus conventionnel et les précédents variants, poursuit-il. Un vaccin ciblant le BA. 1 devrait être tout aussi efficace pour prévenir l’apparition de symptômes graves. Si une personne a déjà obtenu un rendez-vous pour le vaccin contre le BA. 1, je crois qu’elle devrait aller de l’avant et se faire vacciner. »

Ces informations datent du 21 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

481. Deux sortes de vaccins contre le coronavirus ciblant les sous-variants d’Omicron Peut-on choisir ? (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. En octobre 2022, le Japon a commencé l’inoculation de sa population avec un vaccin contre le coronavirus qui cible le sous-variant Omicron BA. 5.
En parallèle, les autorités administrent aux habitants des doses ciblant le sous-variant BA. 1.

Dans cette série, nous fournirons des informations sur l’inoculation de ces deux types de vaccins.

Le ministère japonais de la Santé exhorte les gouvernements locaux, qui sont responsables de la vaccination, à utiliser les vaccins dont la date de péremption est proche.

En d’autres termes, lorsque le vaccin ciblant le sous-variant BA. 5 est livré à un établissement alors que ce dernier dispose toujours de vaccins ciblant le BA. 1, les médecins responsables des inoculations sont invités à utiliser cette deuxième sorte dont la date de péremption est plus proche afin d’éviter les gâchis.

La question est de savoir si les gens peuvent choisir le vaccin qu’ils recevront.

Le ministère de la Santé a laissé à la discrétion des gouvernements locaux le choix d’informer les personnes prenant rendez-vous pour une inoculation du type de vaccin qu’ils recevront.

Néanmoins, le ministère souligne que, tel qu’indiqué dans sa stratégie de vaccination, chaque gouvernement local recevra assez de doses pour vacciner tous ses résidents, le nombre total étant une combinaison des vaccins ciblant le BA. 1 et de celui ciblant le BA. 5.

Ces informations datent du 20 octobre 2022. Elles sont également disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

480. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
La position du gouvernement (partie VII)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus est entré en vigueur le 26 septembre 2022.

Dans cette série, nous expliquons les modifications apportées au système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la position du gouvernement vis-à-vis de ces changements.

Le ministre de la Santé, Kato Katsunobu, s’est prononcé sur les avantages et les inconvénients du système simplifié de signalement des cas de Covid-19.

Il a déclaré : « Les municipalités qui ont introduit plus tôt le système simplifié ont fait état d’une réduction du fardeau sur leur système de santé. Mais d’un autre côté, le nouveau système a mis fin à la nécessité de collecter les informations sur l’état de santé des personnes infectées et leurs coordonnées.
Sans ces données, il pourrait être plus difficile de fournir les soins appropriés et se préparer une éventuelle hospitalisation si leur condition s’aggrave. »

Selon M. Kato, le ministère travaillera de concert avec les municipalités afin d’améliorer le nouveau système, si nécessaire, afin de garantir une mise en œuvre fluide des mesures contre le coronavirus.

Yamagiwa Daishiro, le ministre en charge des mesures contre le Covid-19, a déclaré que le Japon pourrait être frappé par une huitième vague d’infections durant l’automne et l’hiver.

Il avertit que durant cette période, il pourrait se produire des infections simultanées de coronavirus et de la grippe, et exhorte à se préparer rigoureusement pour une telle éventualité.

« Il est nécessaire de débattre dans le fond de ce qui devrait être fait et en tirer un plan concret », a déclaré M. Yamagiwa, ajoutant qu’en allant de l'avant, il consultera les experts et prendra en considération les impacts sociaux.

Ces informations datent du 7 octobre 2022. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

479. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
Les inquiétudes concernant le nouveau système (partie VI)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus est entré en vigueur le 26 septembre 2022.

Dans cette série, nous expliquons les modifications apportées au système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous abordons les préoccupations soulevées par un expert sur la difficulté, dans le cadre du nouveau système, de produire des analyses détaillées sur les situations infectieuses.

Avant le changement du système, les informations de toutes les personnes ayant testé positif, incluant leur adresse, la date des premiers symptômes et les voies de contamination potentielles, étaient enregistrées dans la base de données HER-SYS du ministère de la Santé.

Les experts se servaient de ces données pour faire des analyses détaillées, telles que déterminer les lieux où le nombre d’infections est le plus grand, les voies de contaminations communes et à quelle vitesse le virus se répandait dans chaque région.
C’est en se basant sur ces analyses que le gouvernement décide des mesures à prendre pour lutter contre le coronavirus.

Cependant, dans les départements qui ont opté pour le système simplifié de signalement avant son entrée en vigueur nationale, le nombre de cas de Covid-19 saisi dans la base de données a été grandement inférieur à celui du nombre réel des personnes ayant testé positif.

Nishiura Hiroshi, professeur à l’Université de Kyoto, analyse des données sur le coronavirus. Selon lui, il deviendra impossible d’étudier rapidement le taux de reproduction, celui qui révèle le nombre de personnes qui peuvent être infectées par un seul patient positif au Covid-19.

Pour M. Nishiura, il ne sera plus possible d’analyser l’efficacité des mesures contre les infections et la façon dont les déplacements de personnes impactent la propagation.

Il souligne également que, sous le nouveau système simplifié, les carnets de vaccination des personnes infectées ne sont plus enregistrés, rendant impossible l’étude de l’efficacité des vaccins et celle de la proportion de la population immunisée contre le virus.

M. Nishiura affirme que cela pourrait avoir un impact sur les décisions en lien avec les périodes espaçant les doses de rappel.
Selon lui, il est nécessaire de mettre en place une collecte de données étagées sur plusieurs niveaux, ainsi que d’entamer des discussions sur le type d’évaluations qui peuvent en ressortir.

Ces informations datent du 6 octobre 2022. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

478. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
Les changements dans la réponse du gouvernement face à la pandémie (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus est entré en vigueur le 26 septembre 2022.

Dans cette série, nous expliquons les modifications apportées au système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous analysons comment la réponse du gouvernement japonais a évolué à travers le temps.

Le gouvernement nippon a modifié ses règles concernant la pandémie du Covid-19 en fonction des variants prédominants du virus et leurs caractéristiques, ainsi que des progrès vaccinaux.

Par exemple, le gouvernement a changé ses directives afin de permettre aux personnes asymptomatiques de recouvrer la santé chez elles, et a graduellement révisé les restrictions imposées aux sorties et aux activités commerciales.

Lorsque le variant Omicron est devenu prédominant au Japon, le gouvernement a décidé de ne pas imposer de nouvelles restrictions, car les experts ont observé qu’avec le nouveau variant, les jeunes avaient moins de risques de développer des symptômes graves. Ils ont également constaté que les infections se propagent principalement dans les domiciles, les écoles et les établissements pour personnes âgées, et non pas dans les bars et les restaurants.

C’est pourquoi le gouvernement a opté pour une prévention de la propagation, tout en maintenant les activités économiques et sociales.

Depuis, le Japon a commencé l’inoculation de vaccins ciblant le variant Omicron, et de nombreux autres pays ont progressivement rétabli leurs activités économiques et sociales à un niveau pré-pandémie.

Ces mesures ont encouragé les autorités à simplifier le système de signalement, et à concentrer ses ressources sur le traitement des personnes âgées et des patients à risque, à réduire les périodes d’isolement et à assouplir les restrictions aux frontières pour les visiteurs étrangers.

Le gouvernement entend maintenir le niveau actuel des activités économiques et sociales, tout en gardant les établissements médicaux et de santé opérationnels même si une nouvelle propagation du virus se produit.

Il continuera de revoir ses politiques anti-infection dans une ère de cohabitation avec le virus, en suivant de près l’opinion des experts et les situations infectieuses dans le monde.

Ces informations datent du 5 octobre 2022. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

477. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
Le fardeau sur les centres de santé publique (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus est entré en vigueur le 26 septembre 2022.

Dans cette série, nous expliquons les modifications apportées au système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous demandons au chef d’un centre de santé publique de Tokyo si le nouveau système réduira le fardeau sur les établissements médicaux et les centres de santé publique.

Maeda Hideo dirige le centre de santé publique de l'arrondissement de Kita, à Tokyo. Il est aussi membre d’un panel gouvernemental d’experts sur le Covid-19.

Il explique que pendant la septième vague d’infections, il y avait un nombre si élevé de personnes malades que tous n’ont pas réussi à consulter un médecin.
Selon lui, l’un des mérites de la simplification du système de signalement est de permettre aux personnes âgées et aux patients ayant des maladies préexistantes de se rendre dans les cliniques et les hôpitaux plus facilement.

Quant au fardeau sur les centres de santé publique, M. Maeda affirme que la quantité de formalités sera considérablement réduite.

Toutefois, étant donné que les détails des personnes présentant des symptômes légers ne sont plus enregistrés, il estime que les centres devront réaliser des tâches difficiles pour avoir accès aux détails des patients dont les symptômes s'aggravent et qui nécessitent un traitement.

Par conséquent, M. Maeda ne pense pas que la charge de travail a réellement diminué.

Avec le système simplifié, les personnes dont les détails n’ont pas été enregistrés peuvent s'inscrire auprès de « centre de suivi ». Si leur condition se dégrade pendant leur isolement à domicile, ils peuvent contacter ou consulter ce centre et être redirigé vers un établissement de santé.

À Tokyo, les personnes âgées de 64 ans et plus ayant testé positif au coronavirus peuvent aussi s'inscrire en ligne sur le réseau du gouvernement métropolitain afin de recevoir du soutien.

Le chef du centre de santé de Kita précise néanmoins que ceux et celles qui rencontrent des difficultés à communiquer sur internet ne doivent pas hésiter à contacter, voire à se rendre dans une institution médicale ou une clinique.

Ces informations datent du 4 octobre 2022. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

476. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
Le traitement des patients présentant des symptômes légers (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus est entré en vigueur le 26 septembre 2022.

Dans cette série, nous expliquons les modifications apportées au système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la manière dont les autorités entendent recenser les personnes asymptomatiques ou présentant des symptômes légers.

Dans le cadre du système simplifié, les personnes asymptomatiques ou ayant des symptômes légers qui ont testé positif au dépistage à domicile seront autorisées à s’inscrire auprès de « centres de suivi » et entamer leur isolement chez eux, sans passer par une consultation dans un établissement médical.

Ils pourront bénéficier de certaines formes de soutien, comme être logé à l'extérieur de leur foyer ou recevoir des livraisons de nourriture. Ces personnes pourront contacter ou consulter leur centre de suivi si leur condition se détériore pendant l’isolement. Elles seront alors dirigées vers un établissement de santé.

Compte tenu du fait que les centres de santé publique ne seront plus en mesure de surveiller l’état de santé des patients comme ils le faisaient autrefois, les autorités redoubleront d’efforts pour rapidement mettre en lien les malades avec des établissements médicaux si leur condition se détériore pendant leur auto-isolement.

Les autorités font face au défi de propager adéquatement les informations concernant la mise en lien avec ces centres de suivi et d’autres établissements, ainsi que celui de sensibiliser la population sur les mesures préventives, telles que l’importance de l’auto-isolement.

Le ministère de la Santé admet qu’avec l’assouplissement des exigences de signalements, il sera plus difficile de cibler les foyers de contamination.
Le ministère appelle ainsi les départements à poursuivre leurs efforts afin de prévenir la propagation du virus dans les établissements de soins aux personnes âgées et dans les autres institutions à risque.

Ces informations datent du 3 octobre 2022. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

475. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
Comment se fera le recensement du nombre de patients ? (partie II)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus est entré en vigueur le 26 septembre 2022.

Dans cette série, nous expliquons ce qui a changé dans le système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous nous intéressons à la manière dont le gouvernement compte recenser les personnes nouvellement infectées.

Pendant la propagation du variant Omicron, le gouvernement du Japon a introduit un système simplifié de signalement des cas d’infections au coronavirus, dans le but de réduire le fardeau sur les institutions médicales et leur permettre de se concentrer sur l’administration des soins aux personnes âgées et aux patients à risque.

Les établissements médicaux utilisent un réseau informatique gouvernemental appelé « HER-SYS » qui leur permet de rapporter aux centres de santé publique le nom de tous les patients, ainsi que d’autres informations comme leurs coordonnées et la date à laquelle ils ont développé des symptômes.

Avec le nouveau système, les institutions seront uniquement tenues de rapporter les cas de patients à risque, comme ceux et celles âgés de 65 ans et plus, ainsi que les patients qui nécessitent d’être hospitalisés.

Cependant, le système « HER-SYS » continuera de recenser le nombre total des personnes infectées en fonction de leur tranche d’âge, et ce même pour ceux et celles qui ne risquent pas de tomber gravement malades.

En parallèle, plusieurs procédures ont été mises en place pour aider le rétablissement des patients à domicile. Par exemple, l’interdiction de la vente en ligne de tests antigéniques a été levée. Les autorités départementales ont mis sur pied des centres de soutien en soins de santé et ont commencé l’administration de vaccins ciblant le variant Omicron. Les autorités espèrent que ces mesures aideront à endiguer de futures propagations du virus.

Ces informations datent du 30 septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

474. Système simplifié des signalements d’infections au coronavirus
Ce qui a été simplifié (partie I)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans le cadre d’un système simplifié du signalement des cas d’infections au coronavirus entré en vigueur le 26 septembre 2022, le gouvernement japonais demande dorénavant aux institutions médicales à travers le pays de seulement rapporter les détails des patients à risque d’être gravement malades.

Dans cette série, nous expliquons ce qui a changé dans le système et les inquiétudes associées. Aujourd’hui, nous nous penchons sur les changements apportés au système.

Afin de réduire le fardeau sur les institutions médicales, le gouvernement a limité les signalements aux catégories suivantes :
● Les personnes âgées de 65 et plus
● Les patients qui doivent être hospitalisés
● Les femmes enceintes et autres personnes à risque de tomber gravement malades

Pour les personnes infectées par le virus qui ne font pas partie de ces catégories, les établissements de santé sont seulement tenus d’enregistrer leur nombre total et leur tranche d’âge.

Le système de signalement conventionnel exigeait des établissements de santé d’enregistrer dans un réseau informatique gouvernemental les renseignements de toutes les personnes identifiées.

Les départements qui ont adopté le nouveau système indique que le fardeau ressenti par leurs institutions médicales a été réduit.

Toutefois, les médecins et les experts soulignent la nécessité de mettre en place un système qui permettrait aux patients ayant des symptômes légers de rapidement pouvoir consulter un médecin si leur condition se détériore.

Le gouvernement central appelle les autorités départementales à procéder à la mise en place de ces systèmes et de demander aux patients de s’isoler pendant une certaine période, y compris ceux ayant des symptômes légers.

Ces informations datent du 29 septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

473. Périodes d'auto-isolement réduites : risques et mises en garde
Minimiser les transmissions (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le gouvernement japonais a raccourci les périodes d'auto-isolement pour les patients atteints de coronavirus depuis le 7 septembre 2022.

Dans cette série, nous vous présentons leurs bases scientifiques et leurs motifs de sécurité. Aujourd’hui, nous discutons des mesures à prendre pour minimiser les risques de transmission.

Wakita Takaji, qui est à la tête du panel d’experts du ministère de la Santé, indique qu’il est important de sensibiliser le public au sujet des risques de transmission qui restent à la suite de la période d’auto-isolement raccourcie. Selon lui, chacun d’entre nous devrait adopter des gestes individuels contre la propagation du virus et agir pour en réduire les risques.

Des participants de la réunion ont souligné que les personnes infectées pouvaient transmettre le virus jusqu’au Jour 10. Ils ont insisté sur l’importance des mesures à prendre contre la propagation du virus lors des sorties du domicile.

Les experts ont exhorté les personnes ayant des contacts avec des personnes vulnérables à la plus grande prudence. Cela inclut les travailleurs de la santé et les employés des établissements pour personnes âgées. Ces individus doivent s’assurer d’obtenir un test négatif avant de retourner au travail, poursuivent les experts.

Le ministère de la Santé exhorte également les municipalités de l’Archipel à demander aux résidents infectés par le virus de rester vigilants jusqu’au Jour 10.

Les procédures à suivre sont, entre autres, la prise de la température, éviter les contacts avec les personnes vulnérables, comme les seniors, réduire les trajets non-essentiels, rester à l’écart des lieux à hauts risques et des endroits dans lesquels on mange, et porter un masque.

Les périodes d’auto-isolement sont raccourcies, mais cela n’a aucun lien avec les caractéristiques du coronavirus. Il est important d’agir en gardant à l’esprit que le risque de transmission du virus demeure élevé, même après le Jour 7.

Ces informations datent du 28 septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

472. Périodes d'auto-isolement réduites : risques et mises en garde
Le point de vue des experts (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le gouvernement japonais a raccourci les périodes d'auto-isolement pour les patients atteints de coronavirus depuis le 7 septembre 2022. La période d'auto-isolement pour les personnes présentant des symptômes a été ramenée de 10 à 7 jours.

Dans cette série, nous vous présentons leurs bases scientifiques et leurs motifs de sécurité. Ici, nous nous penchons sur le point de vue de certains experts.

Durant la réunion d’experts organisée par le ministère de la Santé le 7 septembre 2022, les avis divergeaient au sujet de la réduction de la période d’isolement.

Ceux en faveur avançaient que c’était un fait connu que le virus est le plus contagieux pendant les sept premiers jours après l’apparition des symptômes. Ils estimaient également que la réduction de l’isolement était nécessaire pour le bon fonctionnement des services de santé et de la société.

Ceux qui s’y opposaient jugeaient quant à eux que les discussions sur l’évaluation des risques n’avaient pas encore eu lieu. Pour eux, lever les périodes d’isolement alors que les risques de contagion dépassent 10 % sort du cadre de ce qui peut être scientifiquement approuvé.

Certains experts étaient d’avis que les périodes d’isolement dans les hôpitaux et les établissements pour personnes âgées ne devraient pas être réduites.

Le professeur Nishiura Hiroshi, de l’Université de Kyoto, a exprimé son inquiétude. Selon lui, la situation diffère grandement dépendant de la rigueur des gestes effectués contre la transmission du virus à partir du Jour 8. Il est donc difficile, dit-il, de chiffrer les effets des transmissions infectieuses. Il pense néanmoins que le taux de reproduction, en d’autres termes le nombre de personnes qu’un individu peut infecter, sera en hausse.

Par conséquent, poursuit M. Nishiura, lors des prochaines vagues, le nombre de patients augmentera plus rapidement qu’auparavant, ce qui pourrait impacter les services de santé et rendre plus difficiles les appels pour des ambulances.

Ces informations datent du 27 septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

471. Périodes d'auto-isolement réduites : risques et mises en garde
Les risques de transmission après le huitième jour (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Le gouvernement japonais a raccourci les périodes d'auto-isolement pour les patients atteints de coronavirus depuis le 7 septembre 2022.

Dans cette série, nous vous présentons leurs bases scientifiques et leurs motifs de sécurité. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux risques de transmission après le huitième jour.

Un sondage réalisé entre novembre 2021 et janvier 2022 par l’Institut national des maladies infectieuses du Japon (que nous avons également mentionné dans l’épisode précédent) a examiné la durée pendant laquelle le virus était présent chez les personnes ayant des symptômes.

Si l’on considère que le jour de l’apparition des symptômes est le Jour 0, le virus a été détecté chez 96,3 % des patients le Jour 1, 60,3 % le Jour 4 et 23,9 % le Jour 7.
Ce ratio a baissé pour atteindre 16,0 % le Jour 8, 10,2 % le Jour 9, et 6,2 % le Jour 10. Il a continué de diminuer jusqu’à 3,6 % le Jour 11, 2,0 % le Jour 12, 1,1 % le Jour 13 et 0,6 % le Jour 14.

En d’autres termes, le virus a été détecté chez plus de 10 % des patients le Jour 8, moment où l’auto-isolement est terminé, selon les nouvelles règles.

Le professeur Nishiura Hiroshi, de l’Université de Kyoto, a présenté lors d’une réunion d’experts le 7 septembre 2022 les résultats d’une étude réalisée par un groupe comprenant notamment l’université américaine Harvard.

Les résultats révèlent que le virus était présent chez plus de 50 % des patients le Jour 5 et chez 25 % d’entre eux le Jour 8.

M. Nishiura met en garde sur le fait qu’il y demeure un risque de transmission du virus même après l’écoulement d’un certain laps de temps après l’apparition des symptômes.

Ces informations datent du 26 septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

470. Périodes d'auto-isolement réduites : risques et mises en garde
Les bases scientifiques (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a raccourci les périodes d'auto-isolement pour les patients atteints de coronavirus, à partir du 7 septembre 2022. Dans cette série, nous vous présentons leurs bases scientifiques et leurs motifs de sécurité.

La période d'auto-isolement pour les personnes présentant des symptômes a été ramenée de 10 à 7 jours. Sur quel type de données cette décision s'appuie-t-elle ?

Les données virales de 59 patients symptomatiques atteints du coronavirus ont été présentées lors d'une réunion de la commission d'experts du ministère de la Santé le 7 septembre.

Le jour de l'apparition des symptômes étant considéré comme le jour 0, la quantité de virus du jour 7 au jour 13 représentait environ un sixième de la quantité présente au jour 3. Ces données sont basées sur une étude de l'Institut national des maladies infectieuses du Japon menée entre novembre 2021 et janvier 2022, lorsque le sous-variant BA.1 d’Omicron se propageait.

Selon les chercheurs, bien que les patients continuent à évacuer le virus au-delà du 7ème jour, le risque de transmettre la maladie à d'autres personnes est probablement réduit.

Ces informations datent du 23 septembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

469. Périodes d'auto-isolement réduites : risques et mises en garde
Changements par rapport aux règles précédentes (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a assoupli les restrictions imposées aux patients atteints de coronavirus à compter du 7 septembre 2022, notamment en raccourcissant les périodes d'auto-isolement. Les personnes présentant des symptômes sont désormais tenues de s'isoler pendant 7 jours au lieu de 10. Dans cette série, nous vous présentons les bases scientifiques, les motifs de sécurité et les avis des experts sur les nouvelles règles.

Depuis le 7 septembre, les nouvelles règles d'auto-isolement sont les suivantes :

Personnes présentant des symptômes
La période d'isolement se termine 8 jours après l'apparition des symptômes, si au moins 24 heures se sont écoulées depuis l'amélioration de ces derniers.

Personnes sans symptômes
La période d'isolement se termine 6 jours après le test initial si un résultat négatif est obtenu le 5ème jour. Toutefois, les individus qui sont en contact avec des personnes âgées ou qui dînent avec d'autres personnes doivent suivre des mesures rigoureuses de lutte contre le virus. Les individus symptomatiques peuvent transmettre le virus aux autres pendant 10 jours après l'apparition des symptômes, et les personnes asymptomatiques pendant 7 jours.

Patients hospitalisés et personnes âgées dans des établissements de soins
Aucun changement. La période d'isolement prend fin 11 jours après l'apparition des symptômes, si au moins 72 heures se sont écoulées depuis leur amélioration.

Ces informations datent du 22 septembre 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

468. Les dernières informations concernant les médicaments contre le coronavirus
Les médicaments initialement conçus pour d’autres maladies (partie V)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les médicaments contre le Covid-19 et leur efficacité. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux médicaments initialement conçus pour traiter d’autres maladies.

Le médicament antiviral remdesivir était initialement conçu pour traiter la maladie à virus Ebola. En mai 2020, il devint le premier traitement à bénéficier d’une approbation d’urgence pour traiter les patients atteints du coronavirus au Japon.

Dans un premier temps, il était administré aux patients modérément ou gravement malades. En mars 2022, le ministère de la Santé a élargi son utilisation aux patients présentant des symptômes légers ou modérés mais qui risquent de tomber gravement malades.

En juillet 2020, le ministère de la Santé a élargi l’utilisation du médicament stéroïdien dexamethasone pour le traitement des patients atteints du coronavirus.

Jusque-là, le médicament était surtout utilisé sur les patients atteints de pneumonies sévères ou de rhumatismes. Il est depuis utilisé sur les patients présentant des symptômes modérés à sévères, après avoir développé une pneumonie et nécessitant un supplément d’oxygène.

Le médicament anti-inflammatoire baricitinib, approuvé en avril 2021, est aussi administré aux patients ayant des symptômes modérés ou graves. C’était initialement un comprimé pris par voie orale par les personnes atteintes d’arthrite rhumatoïde. Au Japon, son utilisation est limitée. Il peut uniquement être pris en même temps que le remdesivir.

Le médicament Actemra contre l’arthrite rhumatoïde, aussi appelé tocilizumab, a été approuvé en janvier 2022 pour le traitement du coronavirus. Il est à prendre en même temps que des médicaments stéroïdiens en cas de symptômes modérés ou graves chez des patients infectés par le Covid-19.

Ces informations datent du 2 septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

467. Les dernières informations concernant les médicaments contre le coronavirus
Les traitements à anticorps (partie IV)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les médicaments contre le Covid-19 et leur efficacité. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux traitements à anticorps.

Les anticorps fabriqués artificiellement dans les médicaments à anticorps s’attachent aux protéines « spikes » présent sur la surface du coronavirus, empêchant ainsi le virus de se faufiler dans les cellules du corps humain.

En juillet 2021, le ministère nippon de la Santé a approuvé le Ronapreve, un mélange d’anticorps pour le traitement du Covid-19. Ce médicament est le premier à avoir été approuvé au Japon pour les traitements des patients ayant des symptômes moyens. C’est une combinaison de deux anticorps qui neutralisent le virus, le casirivimab et le imdevimab, administrée par injection ou perfusion.

En septembre 2021, le panel du ministère a autorisé l’utilisation d’un autre médicament à anticorps, le Xevudy, initialement connu sous le nom de sotrovimab. Il est composé d’un type d’anticorps et est administré aux patients par perfusion goutte à goutte.

Les deux médicaments ciblent les personnes âgées ou les patients ayant des conditions médicales préexistantes, qui présentent des symptômes légers ou modérés, comme la pneumonie, mais qui sont à risque de développer des symptômes graves.

Ces patients prennent le médicament une fois pendant les sept premiers jours après l’apparition des premiers symptômes. Le panel a également approuvé son utilisation préventive. Elle consiste à administrer les anticorps aux cas contacts risquant de tomber gravement malades en cas d’infection en raison d’un système immunitaire affaibli.

Les tests cliniques démontrent que les patients ayant pris le Ronapreve avaient 70 % moins de chances d’être hospitalisés ou de mourir. Les tests montrent que ceux ayant pris le Xevudy réduisaient cette probabilité de 85 %.

Toutefois, les médicaments à anticorps ont des limites. Ils sont souvent moins efficaces contre les sous-variants du virus en mutation. Certaines analyses rapportent que les médicaments à anticorps sont considérablement moins efficaces contre le virus responsable du dernier pic d’infections, le variant Omicron.

La dernière version des lignes directives du gouvernement au sujet du Covid-19 conseillent les médecins de ne les utiliser qu’en dernier recours.

Le 30 août 2022, le Japon a également approuvé un nouveau médicament à anticorps appelé Evusheld, développé par le britannique AstraZeneca. Il est à utiliser principalement par les personnes dont le système immunitaire est affaibli, afin de prévenir des symptômes ou des maladies graves.

Ces informations datent du 1er septembre. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

466. Les dernières informations concernant les médicaments contre le coronavirus
Xocova (partie III)

La NHK répond aux questions au sujet du coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les médicaments contre le Covid-19 et leur efficacité. Aujourd’hui, nous nous intéressons au Xocova.

La compagnie pharmaceutique japonaise Shionogi a fait une demande d’approbation auprès du gouvernement nippon pour son médicament Xocova. Ce dernier pourrait être pris par des patients ayant des symptômes légers, même s’ils ne présentent que des risques faibles de tomber gravement malade.

Le médicament cible les enzymes responsables de copier l’ARN contenant l’information génétique du virus.

En avril 2022, la compagnie a dévoilé les résultats de ses essais cliniques menés entre janvier et février. Ils ont impliqué 428 patients âgés entre 12 et 70 ans ayant des symptômes légers ou modérés.

Shionogi explique les patients ont bénéficié d’une dose par jour. Au bout du troisième jour, des améliorations ont été aperçues chez un groupe ayant pris le médicament au niveau de cinq symptômes incluant la toux, les maux de gorge, l’écoulement nasal et la fièvre, et ce comparé à un autre groupe placebo.

La firme japonaise indique également que la proportion de patients ayant une charge virale infectieuse a diminué de 90 % comparé au groupe placebo.

Toutefois, Shionogi précise ne pas avoir observé de différences significatives entre les deux groupes concernant 12 symptômes, incluant la diarrhée et les vomissements.

Un panel du ministère de la Santé s’est réuni en juin et en juillet afin d’évaluer l’efficacité et l’innocuité du médicament. Certains membres ont indiqué qu’il était possible de présumer l’efficacité du Xocova pour prévenir les maladies graves. Toutefois, des doutes ont été émis concernant son efficacité contre le variant Omicron.

Le panel a décidé de repousser la décision de l’approbation du médicament et s’est mis d’accord pour poursuivre ses analyses.

Shionogi a annoncé qu’il dévoilerait les données cliniques de la phase finale de ses essais à la fin du mois de septembre.

Ces informations datent du 31 août. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

465. Les dernières informations concernant les médicaments contre le coronavirus
Paxlovid (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous nous penchons dans cette nouvelle série sur les médicaments contre le Covid-19.
Dans un premier temps, nous vous ferons part des mises à jour au sujet des médicaments approuvés au Japon, y compris leur efficacité.

Jusqu’ici, le gouvernement du Japon a approuvé deux médicaments administrés par voie orale pour traiter les patients atteints du coronavirus, incluant ceux qui ont des symptômes légers. Le Lagevrio, développé par la compagnie pharmaceutique américaine Merck, et le Paxlovid, de l’américain Pfizer.
Les deux médicaments sont utilisés par des patients à risque de développer des symptômes graves et sont efficaces contre la multiplication du virus dans les cellules.

Selon Pfizer, les analyses de ses essais cliniques démontrent que le Paxlovid a réduit les risques d’hospitalisation ou de décès de 89 % chez les patients traités dans les trois premiers jours après l’apparition de symptômes, et de 88 % chez ceux traités dans les cinq premiers jours après l’apparition des premiers symptômes.

La compagnie indique également que les effets secondaires dus au traitement étaient comparables pour le groupe ayant pris le médicament et celui ayant pris un placebo, et que la plupart étaient légers en intensité.
La notice précise que le médicament est utilisé pour traiter les cas de symptômes de Covid-19 allant de légers à modérés, chez les adultes et les enfants de 12 ans et plus qui ont des risques élevés de développer des symptômes graves. La posologie est de deux fois par jour, pendant cinq jours.

L’utilisation du Paxlovid n’est pas répandue car il y a une quarantaine de médicaments qui ne peuvent pas être pris en même temps. Le dosage doit également être ajusté chez certains patients ayant des déficiences rénales.

Le ministère de la Santé indique qu’il dispose de suffisamment de doses pour 2 millions de personnes et que le médicament a été administré à environ 17 600 patients, en date du 26 juillet 2022. Tout comme le Lagevrio, le Paxlovid est censé être efficace contre les mutations du virus, sans en être grandement affecté.

Ces informations datent du 30 août. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur ses différents réseaux sociaux.

464. Les dernières informations concernant les médicaments contre le coronavirus
Lagevrio (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous nous penchons dans cette nouvelle série sur les médicaments contre le Covid-19.
Dans un premier temps, nous vous ferons part des mises à jour au sujet des médicaments approuvés au Japon, y compris leur efficacité.

Jusqu’ici, le gouvernement du Japon a approuvé deux médicaments administrés par voie orale pour traiter les patients atteints du coronavirus, incluant ceux qui ont des symptômes légers. Le Lagevrio, développé par la compagnie pharmaceutique américaine Merck, et le Paxlovid, de l’américain Pfizer. Les deux médicaments sont utilisés par des patients à risque de développer des symptômes graves.

Le Lagevrio, dont le nom générique est Molnupiravir, a obtenu une approbation spéciale d’urgence de la part du gouvernement japonais le 24 décembre 2021. Ce médicament limite la propagation du virus dans le corps humain en inhibant l’enzyme responsable de copier l’ARN, contenant l’information génétique du virus.

Selon la notice et d’autres informations, le médicament s’adresse aux patients atteints de symptômes légers ou modérés, âgés de 18 et plus, et qui sont à risque de devenir gravement malades. Cela inclut les personnes âgées, et les personnes obèses ou atteintes du diabète.

Il est recommandé de prendre le médicament deux fois par jour pendant les cinq premières journées suivant l’apparition des premiers symptômes. Toutefois, il ne devrait pas être donné au femmes enceintes ou qui pourraient l’être, à cause des impacts potentiels sur le fœtus.

Le Lagevrio pourrait réduire les risques d’hospitalisation ou de décès de 30 % pour les personnes à risque. La fréquence des effets secondaires négatifs rapportés est le même pour un groupe ayant pris le médicament et celui ayant pris un placebo.

Plus de 380 000 personnes ont pris le médicament au Japon. Le fabriquant indique qu’un système de production a été mis en place et qu’il sera donc en mesure d’assurer l’approvisionnement du médicament de façon stable.
Le gouvernement couvre la totalité des coûts du médicament, il n’y a donc aucun fardeau financier sur les patients.

Ces informations datent du 29 août. Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

463. Des vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron : l’efficacité de la quatrième dose des vaccins actuellement disponibles (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les nouveaux vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron. Aujourd'hui, nous vous présentons des données compilées au Japon sur l'efficacité d'une quatrième dose des vaccins actuellement disponibles.

En juillet 2022, l'Institut métropolitain des sciences médicales de Tokyo a publié des données sur les taux d'anticorps neutralisants dans des échantillons de sang prélevés chez des professionnels de la santé qui avaient reçu leur quatrième injection.

L'analyse de ces personnes âgées de 60 à 70 ans a montré que le taux médian d'anticorps neutralisants était de 855, quatre mois après la troisième injection. Il était passé à 3942 après la quatrième dose.

En moyenne, les niveaux d'anticorps neutralisants sont restés relativement élevés chez les personnes après leur troisième injection, par rapport aux niveaux d’après la deuxième dose. Mais ce niveau variait fortement d'un individu à l'autre. Cependant, après la quatrième injection, tout le monde a vu son taux d'anticorps augmenter pour atteindre des niveaux élevés.

Le professeur Tateda Kazuhiro de l'Université de Toho, qui fait partie de la commission d'experts du gouvernement sur la pandémie, affirme qu'un variant autre qu’Omicron pourrait être la prochaine souche dominante. Selon lui, il est important que les personnes qui n'ont pas encore reçu leur troisième injection et celles qui ont reçu un coupon pour une quatrième dose se fassent vacciner le plus rapidement possible, afin d'endiguer la propagation actuelle du virus.

On pense que le fait de recevoir plusieurs injections des vaccins actuellement disponibles est efficace pour empêcher les patients atteints du Covid-19 de tomber gravement malades et pour prévenir les infections dans une certaine mesure. Les experts en immunologie, virologie et maladies infectieuses s'accordent à dire que les personnes devraient envisager de se faire vacciner rapidement et ne pas trop s'inquiéter du type de vaccin à recevoir.

Ces informations datent du 26 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

462. Des vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron : l’efficacité de la quatrième dose (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les nouveaux vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron. Aujourd'hui, nous présentons des données sur l'efficacité d'une quatrième dose compilées en Israël et aux États-Unis.

Des rapports provenant du monde entier montrent qu'une quatrième vaccination est très efficace pour réduire le risque d'hospitalisation et de décès.

Un groupe de chercheurs israéliens a analysé l'efficacité d'une quatrième dose chez plus de 29 000 employés du secteur de la santé. Les résultats ont été publiés dans une revue médicale, JAMA Network Open, le 2 août 2022. Le rapport montre que sur plus de 5300 employés médicaux qui ont reçu une quatrième injection en janvier, lorsque les sous-variants d’Omicron se propageaient rapidement, 368 ont été infectés par le virus par la suite. Mais sur les 24 000 personnes qui ont été vaccinées trois fois, 4802 ont contracté le virus. En bref, le taux d'infection parmi les personnes vaccinées trois fois était de 19,8 %. Mais ce taux était plus faible chez les personnes ayant reçu une quatrième injection, soit 6,9 %.

Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, ou CDC, ont évalué l'efficacité des vaccins à ARNm contre le Covid-19 chez des adultes dans 10 États, dans un contexte de propagation des sous-variants d’Omicron, dont le BA.2. Les conclusions, publiées en juillet, montrent que chez les personnes âgées de 50 ans ou plus, l'efficacité du vaccin pour prévenir les hospitalisations était de 55 % plus de quatre mois après une troisième injection. Mais ce taux passait à 80 % plus d'une semaine après une quatrième dose. Les CDC demandent aux gens de se faire vacciner sans tarder lorsqu'une dose supplémentaire est recommandée.

Ces informations datent du 25 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

461. Des vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron : quand se faire vacciner ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les nouveaux vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron. Aujourd'hui, nous nous intéressons au planning concernant la prochaine dose de rappel.

Le gouvernement japonais devrait commencer à proposer des vaccins contre le coronavirus ciblant les sous-variants d’Omicron, à la mi-octobre, au plus tôt. Les personnes qui n'ont pas encore reçu leur troisième ou quatrième dose peuvent donc se demander si elles doivent attendre ce nouveau vaccin ou se faire vacciner dès maintenant.

Le site internet du Cabinet du premier ministre indique qu'au 22 août 2022, environ 81,01 millions de personnes, soit 64 % de la population, avaient reçu trois doses. Le site précise que la quatrième injection, recommandée pour les personnes âgées, a été administrée à 21,54 millions de personnes.

Le directeur général de l'Institut national des maladies infectieuses, Wakita Takaji, dirige la commission d'experts du ministère de la Santé concernant les vaccinations. Il a déclaré aux journalistes le 10 août que, même si un vaccin ciblant les sous-variants d'Omicron est disponible à la mi-octobre, on ne peut prédire s'il y en aura suffisamment pour que tout le monde puisse se faire vacciner immédiatement. Selon lui, les vaccins actuels sont efficaces pour prévenir les maladies graves liées aux infections à Omicron. Les gens devraient donc envisager de se faire vacciner rapidement pour la troisième ou la quatrième fois, s'ils le peuvent.

Ces informations datent du 24 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

460. Des vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron : quelle efficacité pour ces nouveaux vaccins ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous penchons sur les nouveaux vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron. Aujourd'hui, nous nous intéressons à l'efficacité de ces vaccins.

Pfizer a indiqué que, lors d'essais cliniques menés auprès de plus de 1200 participants âgés de 56 ans et plus, le vaccin adapté à Omicron, utilisé comme quatrième dose, a multiplié par 1,56 les anticorps neutralisants contre le sous-variant BA.1 par rapport au vaccin actuel de Pfizer. Selon la société, le nouveau vaccin ne présentait aucun risque pour la sécurité.

D’après un rapport publié par Moderna avant qu'il ne fasse l'objet d'un examen, des tests cliniques réalisés aux États-Unis ont montré que son vaccin adapté à Omicron, utilisé comme quatrième dose, a multiplié par 1,75 les anticorps neutralisants contre le BA.1 par rapport au vaccin actuel.

Moderna a indiqué que les effets secondaires des injections étaient pour la plupart légers à modérés : 77 % des patients ont ressenti une douleur dans le bras autour du point d'injection, 55 % ont ressenti de la fatigue et 44 % ont eu des maux de tête.

Les vaccins sont censés augmenter les anticorps neutralisants contre le sous-variant BA.5 d’Omicron, qui est responsable de la flambée actuelle des infections.

Ces informations datent du 23 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

459. Des vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron : comment fonctionnent les nouveaux vaccins ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le ministère japonais de la Santé a décidé de commencer à proposer de nouveaux vaccins contre le coronavirus qui ciblent les sous-variants d’Omicron, à la mi-octobre, au plus tôt. Dans cette série, nous allons nous pencher sur le mécanisme des nouveaux vaccins, leur efficacité et l'intervalle de temps nécessaire entre les doses. Aujourd'hui, nous nous intéressons au fonctionnement des nouveaux vaccins.

Ces vaccins sont développés par Pfizer et Moderna. Le vaccin dit bivalent combine des composants utilisés pour les vaccins existants contre le coronavirus et ceux dérivés du sous-type BA.1 du variant d’Omicron.

Les vaccins actuellement utilisés, développés par Pfizer et Moderna, conduisent l'organisme à produire des protéines « Spike ». Le système immunitaire de l'organisme génère alors de nombreux anticorps contre ces protéines et met en place une « attaque » lorsqu'un véritable virus pénètre dans l'organisme.

Mais comme le coronavirus est en constante mutation, la forme des protéines « Spike » a changé. Cela a entraîné une baisse de l'efficacité des vaccins contre les sous-variants d’Omicron pour prévenir l'infection et l'apparition des symptômes.

La mise à jour des vaccins en utilisant les informations génétiques du variant d’Omicron, pour ajuster les protéines « Spike », devrait améliorer l'efficacité des vaccins.

Ces informations datent du 22 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

458. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : précautions contre la recrudescence des infections (partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le neuvième volet de notre série sur les contacts étroits, nous allons voir ce à quoi nous devons faire attention lorsque les infections augmentent.

Le variant Omicron aurait les mêmes voies d'infection que les autres souches du coronavirus. Omicron peut être transmis par des gouttelettes, des aérosols ou des microgouttelettes, en particulier dans les espaces mal ventilés. Il est possible d’empêcher l'infection en prenant des mesures rigoureuses de lutte contre le virus.

Le variant Omicron est connu pour provoquer davantage d'infections au sein des membres d'une même famille. Il est donc également important de suivre minutieusement des mesures préventives à la maison.

Depuis que le variant Omicron est devenu prédominant, les restrictions ont été assouplies pour les personnes ayant eu des contacts étroits avec les personnes infectées. Cependant, il est essentiel pour chacun d'entre nous de continuer à prendre des mesures de lutte contre le virus.

Le chef de la commission consultative gouvernementale sur le coronavirus, Omi Shigeru, a déclaré dans une interview accordée à la NHK que les lieux et les situations où les personnes sont exposées à un risque élevé d'infection restent inchangés. M. Omi a demandé aux personnes d'essayer d'éviter les espaces bondés ou les endroits où les gens ont tendance à parler à voix haute.

Il a également demandé aux personnes de faire des tests de dépistage du coronavirus avant de voir des personnes âgées. Il a ajouté que chaque personne devrait prendre des mesures pour prévenir les infections en utilisant les connaissances tirées de ses expériences pendant la pandémie.

Ces informations datent du 19 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN
et sur les différents réseaux sociaux.

457. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : en cas de contact avec des personnes désignées comme « contacts étroits » (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le huitième volet de notre série sur les contacts étroits, nous allons voir ce qu'il faut faire en cas de contact avec des personnes désignées comme « contacts étroits ».

Que se passe-t-il si un membre de la famille devient un « contact étroit » d'un patient infecté par le coronavirus ? Les responsables d'un département chargé des mesures de lutte contre les maladies infectieuses au sein du gouvernement métropolitain de Tokyo affirment qu'il n'existe aucune règle concernant les « contacts étroits de contacts étroits ». Selon eux, le gouvernement métropolitain n'impose aucune restriction aux déplacements des membres de la famille autres que la personne désignée comme « contact étroit ». Toutefois, les officiels indiquent que les personnes doivent se renseigner auprès de leur employeur et de leur école, car certains établissements ont leurs propres règles concernant les « contacts étroits ».

Les responsables souhaitent que les membres de la famille des « contacts étroits » prennent les précautions suivantes au cas où la personne a été infectée sans développer de symptômes pour le moment.
▽Éviter de partager les serviettes, prendre les repas séparément et essayer de séparer les espaces de vie entre les membres de la famille autant que possible.
▽Porter des masques dans la maison et se laver et se désinfecter soigneusement les mains.
▽Désinfectez les surfaces qui sont touchées fréquemment, comme les poignées de porte et les télécommandes des appareils électriques.
▽Ventilez régulièrement les pièces.

Il est tentant de baisser la garde, car le risque de tomber gravement malade serait plus faible dans le cas du variant Omicron, par rapport aux autres souches. Mais la prudence s'impose si la famille compte des membres âgés ou des membres souffrant de pathologies préexistantes.

Ces informations datent du 18 août 2022.

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456. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : ce qu'il faut faire ou ne pas faire pendant la période d'auto-isolement (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le septième volet de notre série sur les contacts étroits, nous allons voir ce qu'il faut faire ou ne pas faire pendant la période d'auto-isolement.

Les personnes concernées doivent s'abstenir autant que possible de toute sortie non essentielle. Si la sortie est nécessaire, elles doivent prendre des mesures de lutte contre les infections, comme porter un masque et se laver les mains et éviter tout contact avec d'autres personnes. Elles ne doivent pas aller au travail ou à l'école pendant la période d'isolement.

Les directives du gouvernement métropolitain de Tokyo précisent :
▼ Les personnes devraient s'abstenir de sorties non essentielles, d'aller au travail et à l'école, et devraient rester à la maison.
▼ Elles devraient vérifier leur température tous les jours, le matin et le soir.
▼ Si elles développent des symptômes, comme de la fièvre et de la toux, elles doivent consulter leur médecin traitant ou les établissements de santé qui proposent des tests et des soins médicaux liés au coronavirus.
▼ Elles doivent éviter autant que possible d'utiliser les transports en commun.

Sakamoto Fumie, spécialiste des maladies infectieuses à l'hôpital international St Luke de Tokyo, leur conseille de préparer les articles suivants. Selon elle, ces derniers sont utiles, car les personnes concernées risquent de ne pas pouvoir consulter immédiatement un médecin en raison de la recrudescence des infections.

▼ Antipyrétiques et analgésiques disponibles en pharmacie sans ordonnance.
▼ Boissons isotoniques pour l'hydratation.
▼ Des aliments pratiques tels que les boissons gélifiées.
▼ Des réserves supplémentaires de produits quotidiens de base.
▼ Des doses supplémentaires de médicaments pour le traitement en cas de problèmes de santé préexistants.

Elle appelle également les personnes à se faire vacciner et à prendre connaissance du contact des autorités sanitaires locales qu'elles pourraient avoir besoin de consulter pendant la période d'isolement.

Ces informations datent du 17 août 2022.

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455. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : les cas d’infection sur les lieux de travail (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le sixième volet de notre série sur les contacts étroits, nous nous intéressons à la façon de traiter les cas d'infection sur les lieux de travail.

Selon le ministère de la Santé, si une personne est infectée par le virus sur son lieu de travail, ses collègues ne sont pas tenus, en principe, de s'isoler chez eux ou dans d'autres lieux. Cependant, les personnes en contact étroit avec l’individu infecté sont priées d'éviter les activités à haut risque, comme rendre visite à des personnes âgées ou dans des établissements pour personnes âgées, manger ou boire avec de nombreuses personnes et participer à des événements de grande envergure, pendant environ sept jours à compter du dernier jour de leur contact étroit avec la personne infectée. Si des personnes dînent avec une personne infectée sur leur lieu de travail sans prendre de mesures de lutte contre le virus, telle que le port du masque, elles sont encouragées à faire des efforts pour éviter la propagation de l'infection, comme un isolement de cinq jours et un test volontaire.

Parallèlement, il convient d'être particulièrement vigilant, lorsque l'infection a été confirmée chez des personnes se trouvant dans des lieux où se rassemblent des individus présentant un risque élevé de tomber gravement malades, notamment des institutions médicales ou des établissements pour personnes âgées. Dans de tels cas, les personnes désignées comme « contacts étroits » sont tenues de s'isoler pendant cinq jours. Si les tests antigéniques sont de nouveau négatifs le deuxième et le troisième jour, les contacts étroits peuvent mettre fin à l'isolement le troisième jour, comme dans le cas des contacts étroits entre membres de la famille. La directive s'applique à toutes les personnes, et pas seulement aux employés considérés comme essentiels.

Le ministère précise que les employés du secteur de la santé et les soignants peuvent se rendre sur leur lieu de travail même s'ils sont considérés comme des contacts étroits, en cas de tests journaliers et de résultats négatifs.

Ces informations datent du 16 août 2022.

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454. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : la vie après l'auto-isolement (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a récemment révisé ses directives concernant les contacts étroits avec les personnes infectées par le coronavirus dans le cadre d'une épidémie prolongée. Dans le cinquième volet de notre série sur les contacts étroits, nous nous intéressons aux périodes de post-isolement.

Les personnes désignées comme « contacts étroits » sont obligées de s'auto-isoler. Mais une fois la restriction levée, elles sont autorisées à se rendre sur leur lieu de travail ou à l'école.

Dans un rapport daté du 13 janvier 2022, l'Institut national des maladies infectieuses affirme que, lorsqu'une personne est infectée par le variant Omicron, les chances de développer des symptômes dans les trois jours sont de 53,05 %, de 82,65 % dans les cinq jours et de 94,53 % dans les sept jours.

Cela signifie que la période d'auto-isolement actuelle de cinq jours n’est pas toujours suffisante pour garantir que la personne n'est pas infectée.

Il est donc conseillé aux personnes désignées comme « contacts étroits » de surveiller attentivement leur température et leur santé et de prendre des mesures rigoureuses de lutte contre le virus, comme éviter les lieux à haut risque et les repas en groupe, pendant une période de sept jours. Il va sans dire que, même après cette période, les personnes doivent continuer à suivre ces mesures.

Ces informations datent du 15 août 2022.

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453. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : et si un autre membre de la famille était infecté ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le quatrième volet de notre série sur les contacts étroits, nous allons voir ce qu'il faut faire lorsqu'un autre membre de la famille est infecté par le virus à la suite de l’infection d’une première personne.

Selon les directives gouvernementales, si une deuxième infection est identifiée au sein de la famille, les autres membres du foyer doivent recommencer leur période d'auto-isolement. Supposons qu'un enfant se trouve infecté et qu'il se rétablisse à la maison avec des symptômes légers. Voyons ce que précisent les directives :

▼ Même si les résultats des tests ne sont pas encore connus, le jour où l'enfant a développé des symptômes est défini comme le jour 0, si des mesures de lutte contre le virus ont bien été prises dans le foyer à partir de ce jour. Le reste de la famille est censé s'auto-isoler jusqu'au cinquième jour.

▼ Lorsqu'aucune mesure de lutte contre le virus n'a été prise jusqu'à la confirmation de l’infection, le jour où le résultat positif est connu est défini comme le jour 0. Le reste de la famille est censé s'auto-isoler pendant cinq jours après cette date.

▼ La période de rétablissement de l'enfant infecté sera terminée, même sans avoir été testé, après 10 jours, à partir du jour suivant la première apparition des symptômes. Mais il faut qu'au moins 72 heures se soient écoulées depuis la disparition des symptômes pour que la période prenne fin. En cas d'aggravation des symptômes, il est conseillé aux parents de contacter les autorités sanitaires et de demander conseil.

▼ Si l'enfant n'a développé aucun symptôme, le jour où les échantillons ont été prélevés est défini comme le jour 0 et la période de rétablissement de l'enfant ira jusqu'au jour 7. Il convient toutefois de noter que, lorsqu'aucune mesure de lutte contre le virus n'a été mise en place jusqu'au jour où l'infection a été confirmée, ce jour est considéré comme le jour 0 dans le calcul de la période d'auto-isolement pour le reste de la famille.

Ces informations datent du 12 août 2022.

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452. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : quelle est la durée de la période de quarantaine lorsqu'un membre de la famille est infecté ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le troisième volet de notre série sur les contacts étroits, nous nous intéressons à la durée pendant laquelle les contacts proches doivent être isolés à la maison lorsqu'un membre de la famille est infecté.

Lorsqu'un membre d'un foyer est testé positif au coronavirus et que les autres membres sont désignés comme contacts étroits, il leur est demandé de respecter une quarantaine à domicile.

Auparavant, les contacts étroits mettaient fin à leur auto-isolement au bout de sept jours, en principe. Mais à partir du 22 juillet 2022, le ministère de la Santé a réduit cette période à cinq jours afin de maintenir les activités sociales et économiques.

La dernière des trois dates suivantes est considérée comme le jour 0.
- Le jour où la personne infectée a développé des symptômes.
- Le jour où des échantillons ont été prélevés pour un test de dépistage du coronavirus chez une personne asymptomatique.
- Le jour où les mesures de lutte contre le virus ont été mises en place après que la personne infectée a été testée positive.

Les contacts proches de la personne infectée doivent s'auto-isoler jusqu'au cinquième jour. La quarantaine peut être levée au sixième jour.

Mais si les contacts étroits obtiennent des résultats négatifs les deuxième et troisième jours grâce à des tests antigéniques approuvés par le gouvernement, leur isolement peut être levé le troisième jour.

Dans ce cas, les mesures de lutte contre le virus comprennent le port du masque, le lavage des mains et l'aération fréquente des pièces. Les membres du foyer ne doivent pas nécessairement couper tout contact avec la personne infectée en utilisant des pièces complètement séparées, par exemple.

S'il est difficile pour les petits enfants de porter un masque, prenez d'autres mesures comme le lavage minutieux des mains et éviter de partager les serviettes. En outre, il convient de suivre des mesures de base de lutte contre le virus, notamment en aérant les pièces et en évitant les contacts autant que possible.

Ces informations datent du 11 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

451. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : comment les contacts étroits sont-ils déterminés ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les autorités sanitaires japonaises ont modifié les exigences relatives aux personnes désignées comme contacts étroits afin de limiter au maximum leur impact sur les activités sociales et économiques. Dans le deuxième volet de notre série sur les contacts étroits, nous nous intéressons à la façon de les déterminer.

Lorsqu'une épidémie se propage, le ministère de la Santé autorise les municipalités à déterminer avec flexibilité si un individu devient le contact étroit d'une personne infectée. Selon le ministère, les réponses varieront en fonction du lieu d'apparition de l'infection.

Si une personne infectée est membre d'un foyer, les autorités sanitaires désigneront les contacts étroits et leur demanderont de restreindre leurs activités, car les membres du foyer courent un risque élevé d'infection. Mais les autorités sanitaires ne procéderont pas à l'interrogatoire de chaque individu.

Par ailleurs, le risque d'infection sur le lieu de travail est supposé être relativement plus faible que dans les foyers, de sorte que les autorités sanitaires ne sont pas censées identifier tous les contacts étroits sur le lieu de travail. Si une personne est infectée par le Covid-19 sur son lieu de travail, les collègues doivent déterminer eux-mêmes s’ils sont contacts étroits.

D'autre part, les autorités sanitaires détermineront rapidement les contacts étroits dans les établissements médicaux, ainsi que dans les établissements pour personnes âgées et pour personnes porteuses d’un handicap, car nombre de ces individus sont exposés à un risque élevé de maladie grave.

Le ministère de la Santé affirme que les municipalités et les conseils d'éducation doivent décider des mesures pour les écoles maternelles, les crèches, les écoles élémentaires et les collèges. Les mesures peuvent différer entre les enfants d'âge préscolaire et les écoliers, notamment en ce qui concerne le port du masque.

Ces informations datent du 10 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

450. Contacts étroits avec des personnes infectées par le coronavirus : définition (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Lorsque le virus se propage, n'importe qui peut être infecté, quel que soit son niveau de prudence. Les autorités sanitaires japonaises ont modifié les exigences relatives aux personnes désignées comme contacts étroits afin de limiter au maximum leur impact sur les activités sociales et économiques. Dans cette série, nous allons préciser quelles sont les personnes désignées comme contacts étroits et indiquer ce qu'elles doivent faire. Dans le premier volet, nous nous intéressons à la manière dont ces individus sont définis.

Un contact étroit est un individu qui s’est retrouvé proche d'une personne infectée par le virus ou qui a passé un certain temps en présence de cette personne. Ces personnes seraient exposées au virus et elles pourraient donc être infectées. Il existe quelques critères pour déterminer si vous êtes un contact étroit.

- Vous avez été en contact étroit avec une personne infectée par le virus entre deux jours avant l'apparition des symptômes et dix jours après leur apparition. Mais si les symptômes n'ont pas disparu sept jours après leur apparition, la période est étendue à trois jours après la disparition des symptômes. Lorsque le patient est asymptomatique, la période commence deux jours avant qu'il ne soit testé et se termine sept jours après le test.

- Vous ne portiez pas de masque lorsque vous avez touché un patient ou vous avez touché un objet sur lequel se trouvait le liquide corporel d'un patient. Le fait de rester non loin d'un patient pendant plus de 15 minutes peut également faire de vous un contact étroit.

- Vous n'êtes pas nécessairement considéré comme un contact étroit même si vous avez un malade dans votre famille ou si vous vous occupez d'un patient. Vous pouvez éviter d'être désigné comme tel si vous prenez des mesures aussi rigoureuses que celles prises dans les établissements médicaux et les maisons de retraite.

- Vous n'êtes pas nécessairement considéré comme un contact étroit même si vous avez passé plus de 15 minutes près d'une personne infectée. La décision est prise en tenant compte de différents facteurs : une discussion, la bonne ventilation d’une pièce et le port du masque.

Ces informations datent du 9 août 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

449. Qu'est-ce que le sous-variant BA.5 d’Omicron ? D’autres sous-variants préoccupants (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le sixième volet de notre série sur le sous-variant BA.5 d’Omicron, nous allons nous intéresser à d’autres sous-variants préoccupants.

Le 12 juillet 2022, la ville de Kobe, dans l'ouest du Japon, a signalé le premier cas national d'infection au sous-variant BA.2.75 d’Omicron, à l'exception de ceux découverts en période de quarantaine.

Le sous-variant a été repéré au Royaume-Uni, en Allemagne et aux États-Unis après avoir été signalé pour la première fois en juin en Inde.

Le sous-variant aurait la capacité d'échapper à la réponse immunitaire humaine, comme le fait le BA.5. Des rapports montrent qu'il s'est propagé plus rapidement en Inde que le BA.5.

Selon le professeur Hamada Atsuo, de l'Université de médecine de Tokyo, le sous-variant BA.2.75 est plus à même d'échapper au système immunitaire humain que le BA.2. Selon lui, cela signifie que les personnes qui ont acquis une immunité courent un risque plus élevé d'être infectées. L'Organisation mondiale de la santé l'a désigné comme un variant préoccupant sous surveillance. Le professeur précise que les autorités sanitaires japonaises devraient garder un œil attentif sur les caractéristiques de ce nouveau sous-variant.

Ces informations datent du 20 juillet 2022.

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448. Qu'est-ce que le sous-variant BA.5 d’Omicron ? Les vaccins (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le cinquième volet de notre série sur le sous-variant BA.5 d’Omicron, nous allons nous intéresser à l’efficacité des vaccins contre le coronavirus.

Dans un rapport publié le 24 juin 2022 par les autorités sanitaires britanniques, l'analyse des données relatives aux personnes infectées par le coronavirus depuis un mois, jusqu'à la fin du mois de mai, a montré qu'il y avait peu de différence significative dans l'efficacité du vaccin entre les personnes infectées par les sous-variants BA.5 et BA.2.

Entre-temps, la Food and Drug Administration américaine a annoncé le 30 juin qu'elle recommandait aux entreprises pharmaceutiques d'inclure dans leurs vaccins de rappel des protéines « spike » supplémentaires conçues pour combattre les BA.4 et BA.5. La FDA ne demande toutefois pas de modifier les vaccins actuels, car ils servent de base pour empêcher les patients infectés de développer des symptômes graves.

Le professeur Hamada Atsuo, de l'Université de médecine de Tokyo, prévient que le Japon pourrait également connaître une vague d'infections encore plus importante à partir de l'automne. Il appelle le gouvernement à faire avancer les discussions sur la mise en place d'un programme de vaccination pour l'automne et à prendre des dispositions pour obtenir suffisamment de vaccins.

Ces informations datent du 19 juillet 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

447. Qu'est-ce que le sous-variant BA.5 d’Omicron ? Est-il plus pathogène ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le quatrième volet de notre série sur le sous-variant BA.5 d’Omicron, nous allons voir s'il est plus pathogène, ou plus susceptible de provoquer une maladie.

Une équipe appelée G2P-Japan, dirigée par le professeur Sato Kei de l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo, a fait part de ses conclusions dans une préimpression d'un article publié en ligne.

Les chercheurs ont créé artificiellement un virus qui présente les caractéristiques du sous-variant BA.5 et un autre virus qui présente les caractéristiques du sous-variant BA.2.

Ils ont ensuite infecté des cellules en culture avec chaque sous-variant pour examiner l'ampleur de la croissance du virus.

Ils ont constaté que 24 heures plus tard, les niveaux de virus dans les cellules infectées par le BA.5 étaient 34 fois plus élevés que dans les cellules infectées par le BA.2.

Le groupe indique également que son expérience sur des hamsters a montré que ceux qui ont été inoculés avec le sous-variant BA.2 n'ont perdu que peu de poids, mais que les autres inoculés avec le sous-variant BA.5 ont perdu environ 10 % de leur poids.

Le groupe affirme que le niveau d'inflammation pulmonaire observé dans l'infection par le BA.5 était significativement plus élevé que celui de l'infection par le BA.2.

Le groupe ajoute que, même s'il est nécessaire d'étudier davantage les symptômes chez l'homme, ces expériences indiquent que le BA.5 est plus pathogène que le BA.2.

Le professeur Sato affirme que la toxicité virale ne s'affaiblira pas toujours. Il ajoute que le virus continue de muter et qu'il faut rester prudent.

Ces informations datent du 18 juillet 2022.

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446. Qu'est-ce que le sous-variant BA.5 d’Omicron ? Les risques de développer des symptômes graves (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le troisième volet de notre série sur le sous-variant BA.5 d’Omicron, nous allons nous intéresser aux risques de tomber gravement malade.

Concernant ce point, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré dans son rapport hebdomadaire du 6 juillet 2022 qu'il n'y a pas de preuves suggérant que le BA.5 a changé de manière significative par rapport au BA.2. Toutefois, elle a indiqué que le nombre de cas a augmenté dans de nombreux pays et que le nombre de personnes hospitalisées ou traitées dans des unités de soins intensifs, ainsi que le nombre de décès, sont en forte hausse.

En outre, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a déclaré dans son rapport du 13 juin que, bien que les données soient limitées, rien ne prouve que le sous-variant entraîne une augmentation du nombre de personnes présentant des symptômes graves. Dans le même temps, il a ajouté qu'il est possible qu'il y ait plus de décès et plus de personnes devant être hospitalisées si les infections augmentent.

Le professeur Hamada Atsuo de l'Université de médecine de Tokyo, spécialiste des infections à l'étranger, affirme que le BA.5 est légèrement plus contagieux que les précédents types de sous-variants, et qu'il pourrait même infecter des personnes immunisées. Non seulement le BA.2 est remplacé, mais une certaine augmentation du nombre de personnes infectées est inévitable. Selon lui, nous devons rester vigilants, car le nombre de cas de personnes présentant des symptômes graves augmentera si davantage de personnes sont infectées.

Ces informations datent du 15 juillet 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

445. Qu'est-ce que le sous-variant BA.5 d’Omicron ? Ses caractéristiques (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le deuxième volet de notre série sur le sous-variant BA.5 d’Omicron, nous allons voir ce qui caractérise cette souche.

BA.5 présente la mutation L452R et d'autres altérations des protéines « spike ». Les protéines « spike », à la surface du virus, jouent un rôle important dans le déclenchement de l'infection des cellules hôtes. La mutation L452R est connue pour aider le virus à échapper à la réponse immunitaire humaine. Une mise à jour de l'Organisation mondiale de la santé, publiée début juillet 2022, montre que le BA.5 divise par plus de sept l'efficacité des anticorps neutralisants par rapport au BA.1.

Les experts soupçonnent également que les capacités immunitaires obtenues par les vaccinations se sont probablement affaiblies avec le temps, ce qui a contribué à la récente propagation des infections.

Au Japon, le professeur Nishiura Hiroshi de l'Université de Kyoto a présenté, lors d'une réunion du 30 juin de la commission d'experts du ministère de la Santé, des données indiquant que le pourcentage de personnes immunisées contre le variant Omicron est en baisse. Les données montrent qu'à la fin juin, 44,6 % des personnes âgées de 20 ans étaient immunisées. Ce chiffre était de 37,4 % chez les septuagénaires.

Ces informations datent du 14 juillet 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

444. Qu'est-ce que le sous-variant BA.5 d’Omicron ? Propagation du BA.5 (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Voici une nouvelle série sur le sous-variant BA.5 d’Omicron. Dans notre premier volet, nous nous intéressons au virus qui a muté et qui devient prédominant aux États-Unis et dans les pays européens. Il se répand également au Japon.

BA.5 est un sous-variant d'Omicron. Il a été confirmé pour la première fois en Afrique du Sud en février 2022. Il s'est répandu principalement aux États-Unis et en Europe à partir du mois de mai. Selon l'Organisation mondiale de la santé, à la mi-juin, il représentait environ 40 % de tous les nouveaux cas de coronavirus détectés dans le monde.

Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont indiqué dans leur rapport hebdomadaire qu'au 2 juillet, le BA.5 représentait 53,6 % des nouveaux cas dans le pays. Ce sous-variant serait en partie responsable de la récente augmentation du nombre de cas.

Les autorités sanitaires britanniques ont annoncé le 24 juin que le BA.5 se propageait 35,1 % plus vite que le BA.2, qui était jusqu'alors prédominant.

Selon la commission d'experts du gouvernement métropolitain de Tokyo, chargée d'évaluer la situation du coronavirus, 33,4 % des cas recensés dans la capitale au cours de la semaine précédant le 27 juin seraient des infections au sous-variant BA.5.

Ces informations datent du 13 juillet 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

443. Covid long : l'importance de bien soigner les patients (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le dernier volet de notre série sur le Covid long, nous nous intéressons à l'importance de fournir des soins appropriés aux patients dont les symptômes persistent.

Alors qu'il reste encore beaucoup à comprendre à propos du Covid long en termes d’étendue des symptômes qui se développent comme séquelles, et de la cause de ces symptômes, deux experts qui ont traité des patients atteints du Covid long soulignent l'importance de prendre soin des personnes souffrant de telles conditions.

Le professeur Yokoyama Akihito de l'Université de Kochi affirme que, quelle que soit la cause des symptômes, certaines personnes continuent indéniablement de souffrir de symptômes après avoir attrapé le virus. Il souligne la nécessité de correspondre correctement avec ces patients.

Le professeur Shimohata Takayoshi, de l'Université de Gifu, explique que, si certains patients présentent une inflammation des cellules cérébrales, d'autres peuvent devenir mentalement instables à force de devoir gérer leurs symptômes persistants, ce qui peut conduire à une aggravation des symptômes. Selon M. Shimohata, les médecins doivent apporter un soutien total aux patients, quelle que soit la cause de leurs symptômes. Il a souligné qu'afin de fournir aux patients le soutien médical nécessaire et d'éduquer la population sur cette situation, le gouvernement doit investir totalement dans la recherche et mettre en place un centre médical spécialisé dans le traitement du Covid long.

Ces informations datent du 12 juillet 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

442. Covid long : les symptômes post-Covid-19 moins susceptibles de se produire avec le variant Omicron (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent. Aujourd'hui, nous nous intéressons aux symptômes du Covid long après une infection au variant Omicron. Le gouvernement métropolitain de Tokyo a compilé une liste des symptômes du Covid long rapportés par plus de 2000 patients infectés par le variant Omicron au cours des quatre mois précédant avril.

La liste dévoile que 38,6 % se plaignaient de toux, 34 % de fatigue, et 10,6 % de perte de goût et 9,5 % de problèmes d'odorat.

Les experts, qui analysent les données, affirment que les symptômes tels que les problèmes de goût et d'odorat et la perte de cheveux sont nettement moins nombreux que ceux causés par les infections au Delta et à d'autres variants.

Un groupe de chercheurs du Centre national de santé et de médecine mondiales du Japon a également publié ses recherches, qui comparent les patients infectés par le variant Omicron et ceux infectés par d'autres anciens variants, en termes d'âge, de sexe et de statut vaccinal.

Les résultats ont montré que les patients infectés par le variant Omicron présentaient un dixième des symptômes considérés comme des symptômes du Covid long, par rapport à ceux présentant d'autres variants.

Toutefois, les experts préviennent que, comme le nombre d'infections au variant Omicron est nettement supérieur à celui des autres variants, le nombre de patients souffrant de Covid long risque d'augmenter.

Selon les données publiées par le gouvernement britannique, parmi les personnes ayant reçu deux doses de vaccin, la fréquence des individus signalant de longs symptômes post-Covid après une infection au variant Omicron est inférieure d'environ 50 % à celle des personnes signalant de tels symptômes après une infection au variant Delta.

Les données n'incluent pas jusqu'à présent les rapports indiquant que les symptômes post-Covid se prolongent dans les cas d'infection au variant Omicron.

Ces informations datent du 11 juillet 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

441. Covid long : qu’est-ce que le « brouillard cérébral » ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre nouvelle série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent. Aujourd’hui, nous nous intéressons au « brouillard cérébral ».

Le « brouillard cérébral », l'un des symptômes les plus typiques du Covid long, désigne un état dans lequel les personnes ont l'impression que leur cerveau ne fonctionne pas correctement, comme s'il était recouvert de brouillard. Le professeur Shimohata Takayoshi de l'Université de Gifu, un neurologue spécialiste du cerveau qui a participé au guide de traitement du ministère de la Santé sur le Covid long, explique que le « brouillard cérébral » est difficile à diagnostiquer, car il arrive souvent qu'aucun résultat anormal ne ressorte de l'IRM ou des tests sanguins.

Il ajoute toutefois que la recherche de la cause de cette affection a réalisé certains progrès. Selon M. Shimohata, les tests effectués sur des animaux à l'étranger ont indiqué que des substances, telles que les auto-anticorps ou les cytokines, sont générées à la suite de l'inflammation de l'ensemble du corps déclenchée par l'infection par le virus. Les auto-anticorps attaquent leur propre corps, tandis que les cytokines provoquent une inflammation. Selon M. Shimohata, une telle substance atteindrait généralement le cerveau par la circulation sanguine et y provoquerait une inflammation.

Il ajoute qu'il n'existe actuellement aucun traitement connu pour cette maladie, les médecins ne pouvant que traiter les symptômes. Il souligne l'importance de comprendre comment cette maladie se manifeste et de trouver un meilleur moyen de la traiter.

Ces informations datent du 8 juillet 2022.

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440. Covid long : risques de séquelles possibles même pour les cas légers et asymptomatiques (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre nouvelle série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent. Aujourd’hui, nous nous intéressons aux risques de développer cette affection.

Iwasaki Akiko, professeure d'immunobiologie à l'Université de Yale aux États-Unis, s'inquiète du fait que le développement de diverses séquelles ne se limite pas à ceux qui ont subi un épisode grave du coronavirus.

Une étude menée aux États-Unis montre que 75 % des personnes qui ont souffert de séquelles n'ont pas eu besoin d'être hospitalisées lorsqu'elles ont été infectées par le virus. Les chercheurs pensent que les personnes qui n'ont présenté aucun symptôme ou des symptômes très légers peuvent encore souffrir d'un Covid long.

Selon Mme Iwasaki, l'explication la plus probable est que le coronavirus reste dans l'organisme et provoque une inflammation qui déclenche ensuite des symptômes dans d'autres organes.

Selon elle, il existe des cas de personnes asymptomatiques qui commencent à montrer des signes de ce qui ressemble à un Covid long, deux ou trois mois après leur infection. Certains rapports font état d'un pourcentage plus faible de cas de Covid long chez les personnes ayant été vaccinées, mais ce pourcentage varie selon le rapport. D’après Mme Iwasaki, nous ne pouvons pas nous sentir en sécurité simplement parce que nous avons été vaccinés.

Ces informations datent du 7 juillet 2022.

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439. Covid long : comment se manifestent les symptômes du Covid long ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre nouvelle série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent. La question du volet IV est la suivante : « Comment apparaissent les symptômes de l'état post-Covid-19 ? »

Dans quelle mesure connaissons-nous le mode d'apparition des symptômes de l'affection post-Covid-19 ? Iwasaki Akiko, professeure d'immunobiologie à l'Université de Yale aux États-Unis, propose quatre hypothèses.

1. Les fragments viraux entraînent une inflammation à long terme, même après la disparition des symptômes initiaux tels que la toux ou une forte fièvre.
2.Le système immunitaire, qui est censé protéger l'organisme, l'attaque.
3.Les organes qui ont été endommagés par l'infection sont lents à se rétablir.
4.Les virus qui étaient déjà présents dans l'organisme avant l'apparition du Covid-19, comme les virus de l'herpès, se revitalisent.

Selon Mme Iwasaki, il est possible que les différents types de symptômes du Covid-19 soient causés par un mélange de ces facteurs.

Ces informations datent du 6 juillet 2022.

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438. Covid long : quels sont les symptômes post-Covid-19 ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre nouvelle série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent. La question du volet III est la suivante : « Comment est définie la condition post-Covid-19 ? »

L'Organisation mondiale de la santé définit l'affection post-Covid-19 comme la maladie qui survient chez les personnes ayant des antécédents d'infection probable ou confirmée par le coronavirus, généralement dans les trois mois suivant l'apparition de la maladie, avec des symptômes et des effets qui durent au moins deux mois. L'OMS précise également que les symptômes et les effets de cette affection ne peuvent être expliqués par un autre diagnostic.

Cependant, plusieurs types de symptômes entrent dans la définition de l'OMS et certains experts se demandent si tous sont effectivement causés par une infection au coronavirus.

Le professeur Yokoyama Akihito de l'Université de Kochi, qui a dirigé une équipe de recherche du ministère japonais de la Santé, déclare : « Notre enquête a révélé qu'il était très difficile de déterminer si les symptômes sont des séquelles d'une infection au coronavirus ou non, car nous ne disposions pas de données sur les personnes sans d'antécédents d'infection se plaignant de tels symptômes. Il est très probable que les patients souffrent de séquelles du virus, si l'image de leurs poumons montre une anomalie et qu'ils ont des difficultés à respirer. Mais il est difficile de dire si des symptômes tels que des troubles du sommeil et des problèmes de santé mentale sont dus à une infection au coronavirus. Il est possible que ces symptômes soient causés par d'autres raisons et les patients pourraient rencontrer des problèmes s'ils ne peuvent pas obtenir un diagnostic correct. Certains des symptômes définis comme des troubles post-Covid-19 pourraient en fait être causés par d'autres maladies qui peuvent être soignées. Je pense qu'à l'avenir, il sera nécessaire de comprendre précisément le Covid long en comparant les symptômes des personnes qui ont été infectées par le coronavirus et ceux des personnes en bonne santé ou celles qui ont une pneumonie, non causée par le coronavirus ».

Ces informations datent du 5 juillet 2022.

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437. Covid long : les recherches du ministère japonais de la Santé (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre nouvelle série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent. Notre deuxième volet s’intéresse une nouvelle fois aux recherches du ministère japonais de la Santé.

Une équipe de recherche du ministère de la Santé, dirigée par le professeur Fukunaga Koichi de l'Université de Keio, a mené une enquête auprès de plus de 1000 patients qui avaient développé des symptômes, légers à graves, du Covid-19. Les chercheurs leur ont demandé le type de symptômes dont ils avaient souffert pendant la période d'un an suivant le diagnostic.

Les chercheurs ont constaté que 12,8 % des personnes atteintes ressentaient encore de la fatigue un an après l'infection ; 8,6 % avaient des difficultés à respirer, 7,5 % se plaignaient d'une diminution de la force musculaire et de la concentration ; 7,2 % avaient des troubles de la mémoire ; 7 % mentionnaient des troubles du sommeil ; 6,4 % avaient des douleurs articulaires ; 5,5 % des douleurs musculaires ; 5,4 % ont signalé des problèmes d'odorat ; 5,2 % ont eu des flegmes ; 5,1 % ont mentionné une perte de cheveux ; 5,0 % se sont plaints de maux de tête ; 4 % ont signalé des problèmes de goût ; 4,6 % ont eu de la toux ; 3,9 % ont mentionné un engourdissement des membres et 3,6 % des problèmes oculaires. Les personnes qui avaient signalé un certain type de symptômes représentaient 33 % du total.

Comme dans le cas du volet I, les chercheurs n'ont pas mené d'enquête comparative auprès des personnes qui n'ont pas été infectées par le virus. Ils expliquent donc qu'il est impossible d'affirmer que chacun des symptômes est un effet à long terme du Covid-19. Divers remèdes ont été essayés pour ces symptômes, mais tous ne sont que des traitements symptomatiques et non spécifiques.

Ces informations datent du 4 juillet 2022.

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436. Covid long : les recherches du ministère japonais de la Santé (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. À la fin du mois de juin 2022, plus de 9,3 millions de cas d'infection au coronavirus ont été recensés au Japon. Un certain nombre de patients ont dû faire face à de mauvaises conditions, même après leur guérison. Ces conditions sont considérées par les experts comme des séquelles du coronavirus, ou Covid long. Cette nouvelle série détaille ce que nous avons appris jusqu'à présent sur les symptômes qualifiés de Covid long et sur la manière dont ces symptômes se développent.

Une équipe de recherche du ministère de la Santé, dirigée par le professeur Yokoyama Akihito de l'Université de Kochi, a mené une enquête auprès de plus de 1000 patients dans tout le pays, qui avaient été hospitalisés pour leurs symptômes modérés ou graves au cours de la période d'un an allant jusqu'à septembre 2021. Les chercheurs ont contrôlé leurs symptômes tous les trois mois, sur la base des dossiers d'enquête des médecins et des réponses des patients aux questionnaires.

Trois mois après l'infection, environ 50 % des patients interrogés ont fait état d'une faiblesse musculaire ; 30 % ont déclaré avoir des difficultés à respirer ; 25 % ont fait état de fatigue ; plus de 20 % se sont plaints de troubles du sommeil ; et quelque 18 % ont déclaré avoir des difficultés de concentration, des douleurs musculaires et de la toux. Certains d'entre eux ont fait état de symptômes multiples.

Le nombre de personnes se plaignant de ces symptômes a tendance à diminuer au fil du temps. Un an après l'infection, 10,1 % ont déclaré avoir des difficultés à dormir, 9,3 % se sont plaints de faiblesse musculaire, 6 % ont déclaré avoir des difficultés à respirer, 5,3 % ont déclaré avoir des difficultés à se concentrer, 5 % ont déclaré tousser, 4,9 % se sont plaints de fatigue et 4,6 % ont déclaré avoir des douleurs musculaires.

Les personnes ayant signalé un certain type de symptômes représentaient 13,6 % du total.

Selon les chercheurs, les personnes qui ont eu des symptômes respiratoires graves ont tendance à avoir des symptômes longs du Covid-19 plus graves que les autres.

Ces informations datent du 1er juillet 2022.

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435. Port du masque et mesures contre les coups de chaleur : une décision à prendre selon la situation (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans notre dernière série, nous vous donnons des informations sur la façon d'utiliser efficacement les masques tout en évitant les coups de chaleur dans un contexte de hausse des températures. Aujourd'hui, nous nous intéressons aux considérations à prendre en compte pour décider du port ou non d'un masque dans certaines situations.

Nous avons posé la question à Hirata Akimasa, professeur à l'Institut de technologie de Nagoya et membre de l'équipe de l'Organisation mondiale de la santé qui étudie les risques de coup de chaleur. Selon M. Hirata, nous devons rester régulièrement prudents face aux coups de chaleur, surtout en cette saison où la température et l'humidité sont élevées. Il met en garde contre le fait que les gens ont tendance à oublier qu'ils ont soif lorsqu'ils portent un masque, ce qui peut entraîner une diminution de leur consommation de boissons. M. Hirata explique que le coup de chaleur se produit lorsque le corps perd de l'eau et que la température augmente. Il conseille aux personnes de s'hydrater consciemment, car le risque de coup de chaleur est plus élevé lorsque l'on ne s'hydrate pas suffisamment et que l'on est proche de la déshydratation.

En ce qui concerne le port du masque, M. Hirata indique qu'il n'y a pas de problème à l'enlever si l'on est suffisamment éloigné des autres, mais que les personnes doivent porter un masque dans les endroits où le risque d'infection est élevé. Selon lui, le plus important est de prendre une décision en fonction du lieu et de la situation.

Ces informations datent du 14 juin 2022.

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434. Port du masque et mesures contre les coups de chaleur : les masques sont-ils à risque ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le port d'un masque fait partie des mesures de prévention des infections au coronavirus. Mais avec le temps qui se réchauffe, porter un masque peut être synonyme de chaleur et d’étouffement. Dans notre dernière série, nous vous donnons des informations sur la façon d'utiliser efficacement les masques tout en évitant les coups de chaleur dans un contexte de hausse des températures. Aujourd'hui, nous allons voir si le port d'un masque augmente le risque de coup de chaleur.

Nous avons posé la question à Hirata Akimasa, professeur à l'Institut de technologie de Nagoya et membre de l'équipe de l'Organisation mondiale de la santé qui étudie les risques de coup de chaleur. Selon M. Hirata, des études antérieures montrent que le port de masques n'a que peu d'incidence sur la température corporelle, si ce n'est dans les zones qu'ils recouvrent et autour. Selon lui, la température corporelle d'un porteur de masque augmente de 0,06 à 0,08° Celsius, ce qui est bien inférieur à un degré, une indication approximative du risque de coup de chaleur.

Selon M. Hirata, cela indique que le port d'un masque n'entraînera probablement pas une augmentation significative du risque de coup de chaleur. Il précise toutefois qu'une personne peut être confrontée à un risque accru de coup de chaleur si elle porte un masque tout en faisant intensément de l’exercice.

Il indique également qu'il existe peu de données sur le port du masque et le risque de coup de chaleur chez les jeunes enfants et les tout-petits. Il appelle à un renforcement des mesures de précaution contre les coups de chaleur de la part des parents et tuteurs, conformément aux directives gouvernementales.

Ces informations datent du 13 juin 2022.

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433. Port du masque et mesures contre les coups de chaleur : comment considérer le port du masque ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le port d'un masque fait partie des mesures de prévention des infections au coronavirus. Mais avec le temps qui se réchauffe, porter un masque peut être synonyme de chaleur et d’étouffement. Dans notre dernière série, nous vous donnons des informations sur la façon d'utiliser efficacement les masques tout en évitant les coups de chaleur dans un contexte de hausse des températures.

Le 23 mai 2022, le gouvernement japonais a apporté des modifications à sa politique de réponse au coronavirus.

Les responsables affirment que le port du masque reste un élément très important des mesures de lutte contre le virus, mais ils précisent qu'il est possible de retirer les masques dans certains contextes.

À l'extérieur, les masques peuvent être retirés lorsqu'une distance de 2 mètres ou plus peut être maintenue. Même lorsqu'il y a des personnes à proximité, le port du masque n'est pas nécessaire si vous ne participez pas à une conversation. Le gouvernement recommande de ne pas porter de masque, surtout pendant les mois d'été, pour éviter les coups de chaleur.

À l'intérieur, les masques peuvent être retirés lorsqu'une distance de 2 mètres ou plus peut être respectée, et lorsqu'il n'y a pratiquement pas de conversation.

Dans les écoles, les masques peuvent être retirés pendant les cours d'éducation physique. Cette directive s'applique également aux activités des clubs extrascolaires. Pour les compétitions sportives impliquant un contact, il convient de suivre les directives élaborées par les associations sportives.

Les masques ne sont pas recommandés pour les enfants de moins de deux ans. Pour les enfants des niveaux préscolaires âgés de deux ans et plus, le port du masque n'est pas nécessaire dans les crèches ou les écoles maternelles, quelle que soit la distance.

Ces informations datent du 10 juin 2022.

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432. Vaccination des enfants : les enfants doivent-ils être vaccinés ? (partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans notre nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce neuvième volet, le dernier, nous allons nous intéresser à l’avis des experts concernant la vaccination des enfants.

Le professeur Nakayama Tetsuo de l'Université Kitasato, un pédiatre expert en vaccination, a fait part de ses réflexions. Le professeur Nakayama indique que, s'il recommande aux enfants souffrant de maladies préexistantes, telles que l'asthme sévère, de se faire vacciner, il conseille aux familles d'enfants sans problèmes de santé de prendre leur décision en fonction du mode de vie de l'enfant et de la situation de leur foyer. M. Nakayama recommande la vaccination des enfants qui se rendent souvent dans des lieux où les gens se rassemblent, notamment dans le cadre d'activités extrascolaires, d'activités de clubs scolaires ou d'activités sportives. Il conseille également la vaccination aux enfants qui vivent chez leurs grands-parents afin de protéger leurs proches.

Selon M. Nakayama, les vaccins en général nous ont aidés à vivre en bonne santé. Dans le cas de la rougeole, par exemple, seule une personne infectée sur mille développe des symptômes graves, notamment une encéphalite. Néanmoins, les individus se font toujours vacciner et attrapent rarement la maladie.

Il affirme que nous devrions considérer le vaccin contre le coronavirus comme tous les autres vaccins et souligne l'importance pour les gens de s'informer sur les vaccins et les maladies infectieuses.

Ces informations datent du 18 mai 2022.

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431. Vaccination des enfants : devons-nous nous inquiéter de la nouvelle technologie des vaccins ? (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans notre nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce huitième volet, nous allons voir si nous devons nous inquiéter du vaccin contre le coronavirus parce qu'il applique une nouvelle technologie.

Le vaccin contre le coronavirus applique la technologie de l'ARN messager pour la première fois au monde. Cette technologie est étudiée depuis plus de 30 ans pour son éventuelle application au traitement de maladies. L'ARN messager est une substance qui se désintègre facilement. Il se désagrège et disparaît quelques jours après l'administration du vaccin.

Le ministère japonais de la Santé affirme que cette substance ne restera pas dans l'organisme et n'aura pas d'effets indésirables. Il ajoute qu'il est très peu probable que le vaccin soit la cause d'une maladie plusieurs années après l'inoculation.

Ces informations datent du 17 mai 2022.

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430. Vaccination des enfants : quelles sont les possibilités d'effets secondaires graves ? (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans notre nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce septième volet, nous allons nous intéresser aux possibilités d’effets secondaires graves liés à la vaccination.

Le ministère japonais de la Santé indique qu'une inflammation du muscle cardiaque, qui affecte ses fonctions, est connue dans certains cas rares après l'inoculation. Au 1er avril 2022, 534 000 vaccins ont été administrés à des enfants âgés de 5 à 11 ans au Japon. Un seul enfant a développé de tels symptômes.

Les États-Unis ont commencé à vacciner les enfants avant le Japon, et davantage de recherches ont été menées sur les effets secondaires. Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, il n'y a eu aucun cas de ces effets secondaires affectant le cœur sur un million de cas après la première vaccination des garçons. Ce chiffre était de 4,3 cas après la deuxième injection.

Pour les filles, les données après la première dose étaient insuffisantes. Après la deuxième vaccination, il y a eu deux cas de cet effet secondaire pour un million de vaccinations. Dans tous les cas, les symptômes étaient légers et les enfants ont vite récupéré.

Selon les rapports américains, deux enfants sont morts après avoir été vaccinés. Cependant, ces deux enfants souffraient de maladies sous-jacentes et étaient déjà malades avant de recevoir les doses, et aucune donnée ne permet de relier leur décès au vaccin.

Ces informations datent du 16 mai 2022.

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429. Vaccination des enfants : les effets secondaires potentiels (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, il y a plus de deux mois. Dans cette nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce sixième volet, nous allons nous intéresser aux potentiels effets secondaires de la vaccination.

Les vaccinations peuvent avoir des effets indésirables. Après l'inoculation, les personnes peuvent avoir de la fièvre ou ressentir une douleur à l'endroit où la piqûre a été faite. Cela se produit lorsque notre système immunitaire réagit au vaccin, ou lorsque le système « apprend » à identifier le coronavirus. Voyons quels sont les symptômes spécifiques.

Selon une étude menée par la société pharmaceutique américaine Pfizer sur des enfants vaccinés, une douleur autour du point d'injection a été signalée dans 74 % des cas après la première dose et dans 71 % des cas après la deuxième. La fatigue a été signalée dans 34 % des cas après la première dose et dans 39 % des cas après la seconde. Une fièvre de 38° Celsius ou plus a été signalée dans 3 % des cas après la première dose et dans 7 % des cas après la seconde.

Les résultats de l'étude montrent que les enfants âgés de 5 à 11 ans sont moins susceptibles de développer des effets secondaires que les adultes. La plupart des enfants souffrent de symptômes mineurs, comme des douleurs musculaires ou des difficultés à bouger le bras, mais la gêne disparaît normalement en un jour ou deux.

Ces informations datent du 13 mai 2022.

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428. Vaccination des enfants : l’efficacité de la vaccination (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, il y a plus de deux mois. Dans cette nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce cinquième volet, nous allons nous intéresser à l’efficacité de la vaccination pour prévenir les infections chez les enfants.

En 2021, la société pharmaceutique américaine Pfizer a mené des essais cliniques de son vaccin sur des enfants âgés de 5 à 11 ans. Le fabricant de médicaments a déclaré que les résultats ont montré que le vaccin était efficace à 90,7 % pour prévenir les infections symptomatiques chez les enfants sept jours ou plus après leur deuxième dose. Mais on sait que le vaccin est moins efficace contre Omicron, qui est un variant du coronavirus qui se propage actuellement au Japon et dans d'autres parties du monde.

Dans un rapport publié le 11 mars 2022, des chercheurs américains ont déclaré que leur étude avait montré que deux doses du vaccin Pfizer réduisaient le risque d'infection par le variant Omicron de 31 % chez les personnes âgées de 5 à 11 ans.

Dans une étude publiée le 30 mars, des chercheurs américains ont affirmé que l'efficacité du vaccin contre l'hospitalisation des enfants âgés de 5 à 11 ans pendant la période dominée par Omicron était de 68 %. Selon l'étude, presque tous les enfants qui ont développé des symptômes graves n'étaient pas vaccinés.

Ces données montrent que, bien que la vaccination ne puisse pas prévenir totalement l'infection, elle est efficace pour empêcher les enfants de développer des symptômes graves nécessitant une hospitalisation.

Ces informations datent du 12 mai 2022.

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427. Vaccination des enfants : les symptômes du Covid-19 chez les enfants (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, il y a plus de deux mois. Dans cette nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce quatrième volet, nous allons nous intéresser aux données concernant les symptômes du Covid-19 chez les enfants.

Selon le ministère japonais de la Santé, 314 370 nouveaux cas d'infection au coronavirus ont été signalés dans le pays au cours de la semaine du 19 avril 2022. Les enfants de moins de 10 ans représentaient 47 659 cas, soit 15,2 % des cas, le chiffre le plus élevé de tous les groupes d'âge. Au cours des deux dernières années, depuis le début de la pandémie, 959 662 enfants de moins de 10 ans ont été infectés par le coronavirus. Quatre d'entre eux sont décédés.

Au cours de la semaine du 19 avril, quatre enfants se trouvaient dans un état grave.
La plupart des enfants malades présentent des symptômes légers, bien que les symptômes comprennent parfois une température élevée, des vomissements et des difficultés respiratoires dues à un gonflement de la gorge.

Un groupe de médecins pour enfants de la Société japonaise de pédiatrie affirme que les enfants souffrant de maladies cardiaques ou pulmonaires ont un risque plus élevé de développer des symptômes graves. Même les cas ne présentant aucun symptôme peuvent entraîner des séquelles telles qu'une toux et des difficultés respiratoires.

Ces informations datent du 11 mai 2022.

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426. Vaccination des enfants : doivent-ils être vaccinés ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, il y a plus de deux mois. Dans cette nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce troisième volet, nous allons nous intéresser à la question suivante : « les enfants doivent-ils se faire vacciner ? »

Chaque famille est confrontée à des circonstances différentes et a sa propre façon de penser. Que devez-vous donc prendre en compte lorsque vous décidez de faire vacciner vos enfants ? L'important est de comparer les bénéfices attendus et les risques éventuels de la vaccination. Parmi les avantages, citons la prévention de l'infection et des maladies graves chez les enfants eux-mêmes, la prévention de la transmission du virus à d'autres personnes et la possibilité de se sentir plus à l'aise à l'école ou ailleurs. Les risques comprennent la menace d'effets secondaires, qui sont des réactions indésirables au vaccin.

Selon les experts, d'autres points à prendre en considération sont le fait que l'infection par le coronavirus se propage largement parmi les enfants et que les cas d'enfants infectés développant des symptômes graves sont rares au Japon. Ils expliquent qu'un autre point à prendre en considération est que les vaccins deviennent moins efficaces pour prévenir l'infection par le variant Omicron, qui est devenu prédominant au Japon et dans le monde.

La vaccination contre le coronavirus est gratuite pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, tout comme pour les autres groupes d'âge. Mais contrairement à la vaccination contre la rougeole, la varicelle et l'encéphalite japonaise, elle n'est pas soumise à une disposition légale qui oblige les parents ou tuteurs à faire des efforts pour faire vacciner leurs enfants. Il est important que les familles examinent soigneusement avec leurs enfants ce qu'elles doivent faire.

Ces informations datent du 10 mai 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

425. Vaccination des enfants : comment fonctionnent les vaccins ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, il y a plus de deux mois. Dans cette nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination. Dans ce deuxième volet, nous allons nous intéresser au fonctionnement des vaccins.

Les vaccins offrent une protection contre un virus en déclenchant une réponse du « système immunitaire » de notre organisme, qui attaque les menaces extérieures telles que les virus et les bactéries. Les coronavirus ont des protéines « spike » qui dépassent de leur surface. Les vaccins contre les coronavirus contiennent de l’« ARN messager », une substance qui contient des instructions sur la façon de produire les protéines « spike ». Lorsqu'un vaccin est injecté, les protéines « spike » sont fabriquées à l'intérieur de notre corps en fonction des instructions. Ces protéines font partie du coronavirus et notre « système immunitaire » les reconnaît comme une menace et produit une substance appelée « anticorps », qui sert d'arme pour attaquer le virus. De cette façon, notre organisme apprend à combattre une infection lorsqu'un véritable virus pénètre dans notre corps.

Lorsque vous êtes infecté par le coronavirus sans avoir été vacciné, le « système immunitaire » tente de le combattre en produisant des « anticorps » qui correspondent à la forme du coronavirus qui a pénétré dans l'organisme. Mais ce dernier peut être incapable de produire assez d’« anticorps » rapidement, ou le virus peut être trop puissant pour être combattu. C'est alors que nous développons des symptômes tels que la toux et une fatigue extrême, et que nous tombons parfois gravement malades. La vaccination permet à notre organisme de produire au préalable des « anticorps » qui combattent le virus. En préparant notre organisme à une future attaque virale, nous pouvons éviter l'infection, l'apparition de symptômes et une maladie grave due au virus.

Ces informations datent du 9 mai 2022.

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424. Vaccination des enfants : combien d'entre eux ont déjà été vaccinés ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à vacciner les enfants âgés de 5 à 11 ans, il y a plus de deux mois. Environ 9 % des enfants de cette tranche d'âge ont reçu deux injections. Les enfants ne sont pas susceptibles de développer des symptômes graves dus au virus. Mais il est néanmoins inquiétant de constater que le nombre de cas chez les enfants n'a pas diminué. Les avantages de la vaccination sont-ils supérieurs aux risques, y compris pour les enfants ? Dans cette nouvelle série, nous vous fournissons des informations, y compris de nouvelles données, pour aider les enfants et leurs parents ou tuteurs à décider ensemble s'ils doivent ou non avoir recours à la vaccination.

La vaccination des enfants âgés de 5 à 11 ans a commencé au Japon en février 2022. Le pays a recours au vaccin développé par la société pharmaceutique américaine Pfizer. Deux injections sont administrées aux enfants à trois semaines d'intervalle. Le dosage est trois fois moins fort que celui des vaccins administrés aux adultes.

Au 2 mai 2022, plus de 998 000 enfants âgés de 5 à 11 ans avaient reçu au moins une dose. Cela représente environ 13,5 % des 7 410 000 enfants de cette tranche d'âge dans le pays. Près de 660 000 enfants, soit 8,9 %, ont reçu deux injections.

Certains pays ont commencé à vacciner les enfants plus tôt que le Japon. Aux États-Unis, 28,3 % des enfants avaient été vaccinés deux fois au 20 avril. Au Canada, ce pourcentage était de 40,7 % au 10 avril.

Ces informations datent du 6 mai 2022.

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423. Que sont les souches « BA.2 » et « XE » ? Les mesures basiques de lutte contre les infections restent les mêmes (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux nouveaux variants du coronavirus et aux mesures nécessaires pour prévenir leur infection et leur propagation. Dans le dernier épisode de la série, nous nous intéressons aux mesures quotidiennes de lutte contre les infections.

Outre les variants recombinants et les sous-variants dont nous avons parlé dans notre série, il existe des sous-variants « BA.4 » et « BA.5 » d’Omicron, décelés en Afrique du Sud notamment. Mais les experts n'ont pas encore déterminé leur degré d'infectiosité ou de mortalité. L'Organisation mondiale de la santé prévient que nous sommes toujours confrontés à un risque élevé d'apparition de nouveaux variants du coronavirus issus de la combinaison de plusieurs souches. Les responsables de l'OMS affirment que, pour cette raison, nous devons continuer à effectuer des analyses génétiques du coronavirus et partager les données.

Le professeur Hamada Atsuro, de l'hôpital de l'Université de médecine de Tokyo, affirme que le « BA.4 » et le « BA.5 » sont des sous-variants d’Omicron, comme le « BA.2 ». Il ajoute qu'ils ont tous été produits lorsque le variant Omicron a muté au cours du processus d'infection et de multiplication.

Selon lui, il est important de surveiller chaque souche émergente avant même de savoir si elle est susceptible de constituer une menace importante. D’après lui, bien que les experts soupçonnent que la souche « XE » est probablement plus infectieuse, parmi les variants recombinants, nous ne pouvons pas encore dire si cette souche va déclencher une autre vague majeure d'infection. Selon M. Hamada, nous devons être attentifs à la possibilité qu'un variant d'un type totalement différent apparaisse. Il ajoute que c'est la raison pour laquelle nous devons maintenir le système de surveillance et poursuivre l'analyse génomique du virus.

Le professeur Wada Koji, de l'Université internationale de la santé et des affaires sociales, affirme que les variants du coronavirus que nous avons décelés jusqu'à présent ne présentent pas de mutations qui dépassent notre imagination. Il explique que, même s'il gardera un œil sur les progrès à venir, il ne s'attend pas à un changement majeur dans nos mesures pour faire face à l'infection.

M. Wada indique que la souche « BA.2 » est actuellement la souche prédominante à l'origine des infections et qu'elle pourrait céder la place à la souche « XE ». Il précise toutefois que les changements de souches ne modifieront pas les mesures de lutte contre les infections à suivre dans la vie quotidienne et ne réduiront pas la nécessité d'effectuer le rappel vaccinal contre le Covid-19.

Ces informations datent du 28 avril 2022.

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422. Que sont les souches « BA.2 » et « XE » ? Les variants recombinants du Covid-19 (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux nouveaux variants du coronavirus et aux mesures nécessaires pour prévenir leur infection et leur propagation. Dans cet épisode, nous nous intéressons aux variants qui ont pour origine une combinaison de plusieurs variants.

Dans la partie IV, nous nous sommes intéressés au variant recombinant « XE », une combinaison des sous-variants « BA.1 » et « BA.2 » d'Omicron. Mais le « XE » n'est pas le seul variant recombinant.

Les souches « XD » et « XF » sont toutes deux des combinaisons du variant Delta (dominant lors de la 5e vague qui a frappé le Japon à l'été 2021) et du sous-variant d’Omicron « BA.1 ».

Le « XD » a principalement des caractéristiques du variant Delta mais avec des protéines « spike » de « BA.1 ». Les documents des autorités sanitaires britanniques indiquent que le « XD » a été détecté pour la première fois le 13 décembre 2021. Les documents précisent qu'au 1er avril 2022, 66 cas de « XD » avaient été signalés en France, huit cas au Danemark et un cas en Belgique.

L'Organisation mondiale de la santé a répertorié le « XD » comme un variant sous surveillance. Ces cas sont définis en tant que variants du Covid-19 dont l'impact, comme la gravité des symptômes qu'ils provoquent et l'efficacité des vaccins disponibles contre eux, n'est pas clair. Selon l'OMS, la propagation du « XD » est limitée.

Le « XF » est principalement issu de « BA.1 », y compris les protéines « spike », avec quelques éléments de Delta. Selon les autorités sanitaires britanniques, 39 cas de « XF » ont été découverts en Grande-Bretagne depuis le 7 janvier 2022. Mais elles affirment qu'aucun cas n'a été signalé après le 14 février.

Ces informations datent du 27 avril 2022.

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421. Que sont les souches « BA.2 » et « XE » ? La souche « XE » (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux nouveaux variants du coronavirus et aux mesures nécessaires pour prévenir leur infection et leur propagation. Dans cet épisode, nous nous intéressons au sous-variant d’Omicron « XE ».

Des cas de la souche « XE », une combinaison de plusieurs variants, ont été signalés en Grande-Bretagne et dans d'autres pays.

Le ministère japonais de la Santé a annoncé le 11 avril 2022 qu'il avait détecté le premier cas de la souche « XE » du pays en quarantaine dans un aéroport.

Les virus acquièrent de nouvelles caractéristiques lorsqu'ils répètent de petites mutations, mais de nouveaux variants recombinants apparaissent lorsque différents variants infectent la même personne et combinent leur matériel génétique.

« XE » est un recombinant d'Omicron « BA.1 » et « BA.2 ». La plupart des zones de « XE », y compris les protéines « spike » à la surface du virus, qui jouent un rôle clé lors de l'infection des cellules humaines, sont similaires à « BA.2 », tandis que le reste est similaire à « BA.1 ».

L'Organisation mondiale de la santé affirme que le « XE » est un type d'Omicron. Les autorités sanitaires britanniques ont déclaré dans un rapport que, depuis la première détection de la souche « XE » le 19 janvier 2022, 1179 cas du variant recombinant avaient été signalés dans le pays au 5 avril.

Il y a eu de petits foyers d'infections, mais la souche a représenté moins de 1 % des cas sur lesquels des analyses ont été effectuées dans le pays.

Les autorités sanitaires britanniques ont effectué une analyse à l'aide d'un modèle mathématique basé sur les données au 30 mars, et ont estimé que le taux d'infection de « XE » était 12,6 % plus rapide que celui de « BA.2 ».

Ces informations datent du 26 avril 2022.

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420. Que sont les souches « BA.2 » et « XE » ? Le « BA.2 » prédominant lors de la septième vague ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux nouveaux variants du coronavirus et aux mesures nécessaires pour prévenir leur infection et leur propagation. Dans cet épisode, nous nous intéressons à la future propagation possible du sous-variant d’Omicron « BA.2 » au Japon.

Suzuki Motoi est le chef du Centre de surveillance, d'immunisation et de recherche épidémiologique de l'Institut national des maladies infectieuses. Il a déclaré que le « BA.2 » devrait être la souche dominante lors de la septième vague d'infections. Selon lui, comme le « BA.2 » est considéré comme légèrement plus transmissible que le « BA.1 », il faut se préparer à renforcer les systèmes de soins médicaux en tenant compte de la possibilité qu'une septième vague soit plus importante que la précédente.

Lorsque le variant d’Omicron « BA.1 » a commencé à se propager lors de la sixième vague, la population semblait être devenue moins prudente, car il se disait qu'Omicron présentait un risque de maladie grave moins élevé que le variant Delta. Mais le nombre d'infections lors de la sixième vague a été nettement plus important que lors des vagues précédentes, ce qui a entraîné un nombre plus élevé de décès. On craint que la même chose ne se produise avec le « BA.2 ».

Le professeur Hamada Atsuo, de l'hôpital de l'Université de médecine de Tokyo, a déclaré que la souche « BA.2 » aurait remplacé les autres variants comme source majeure d'infections dans la plupart des pays du monde. Selon lui, elle est à l'origine de plus de 90 % des cas dans certains pays européens. Il a souligné qu'il est important pour le Japon de prendre des mesures de lutte contre les infections un peu plus fortes, en réduisant les contacts de personne à personne, ainsi que de promouvoir le rappel vaccinal. Il a ajouté qu'étant donné que le nombre de nouveaux cas augmente surtout chez les jeunes de 20 ans, des mesures ciblant cette tranche d'âge pourraient être la clé pour réduire la résurgence des infections.

Ces informations datent du 25 avril 2022.

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419. Que sont les souches « BA.2 » et « XE » ? Les caractéristiques de « BA.2 » et l'efficacité des vaccins (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux nouveaux variants du coronavirus et aux mesures nécessaires pour prévenir leur infection et leur propagation. Dans cet épisode, nous nous concentrons sur les caractéristiques du « BA.2 », un sous-variant d'Omicron plus contagieux, et sur l'efficacité des vaccins.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, « BA.2 » est plus infectieux que « BA.1 », qui est devenu la principale souche dans le monde lors de la sixième vague d'infection. Une analyse des données du Danemark montre que la souche « BA.2 » met 15 % moins de temps à se propager que la souche « BA.1 » et que le taux de reproduction effectif, c'est-à-dire le nombre moyen de personnes qu'un seul porteur peut infecter, est probablement supérieur de 26 % à celui de la souche « BA.1 ». En revanche, le risque de développer une maladie grave semble faible. L'OMS cite une analyse réalisée en Grande-Bretagne qui montre qu'il n'y a pas de différence dans les taux d'hospitalisation entre les personnes infectées par « BA.1 » et « BA.2 ». Elle ajoute que les personnes qui ont été infectées par « BA.1 » peuvent encore être infectées par « BA.2 ».

Des recherches menées en Grande-Bretagne ont montré que les personnes infectées par le virus « BA.1 » au moins une semaine après avoir reçu une dose de rappel n'ont pas développé de symptômes dans 71,3 % des cas. Ce chiffre n'augmente que légèrement, passant à 72,2 % pour le « BA.2 ». L'efficacité du vaccin diminue à 45,5 % pour « BA.1 » et 48,4 % pour « BA.2 » au moins 15 semaines après la troisième injection.

Ces informations datent du 22 avril 2022.

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418. Que sont les souches « BA.2 » et « XE » ? « BA.2 » se répand dans le monde entier (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le « BA.2 » est un sous-variant de l'Omicron qui est plus contagieux. Le 11 avril 2022, le Japon a confirmé son premier cas de « XE », une souche différente de l'Omicron, chez une femme arrivée des États-Unis. Voici le premier volet d'une nouvelle série sur les nouveaux variants du coronavirus et les mesures nécessaires pour prévenir leur infection et leur propagation.

Le coronavirus subit des mutations répétées à mesure qu'il se propage dans le monde. Actuellement, la souche dominante est le « BA.2 », un sous-variant d’Omicron qui a muté à partir du « BA.1 ». Une mutation a été découverte dans une partie du matériel génétique des protéines « spike » à la surface du virus. Les protéines « spike » jouent un rôle clé lorsque le virus infecte les cellules humaines.

Le pourcentage de personnes infectées par le « BA.2 » est en augmentation. Les autorités sanitaires britanniques ont déclaré que les personnes infectées par ce sous-variant représentaient 93,9 % des personnes infectées au cours de la semaine du 27 mars 2022. Les centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont estimé que le virus « BA.2 » représentait 72,2 % des personnes infectées au cours de la semaine du 2 avril.

Selon une estimation de l'Institut national des maladies infectieuses du Japon, basée sur des données fournies par des sociétés de tests privées, les infections dues au sous-variant « BA.2 » représentaient environ 30 % des personnes infectées dans le pays à la mi-mars. Toutefois, l'Institut estime que le nombre d'infections passera à 93 % au cours de la première semaine de mai et à près de 100 % au cours de la première semaine de juin.

La transmission communautaire du « BA.1 » a été confirmée pour la première fois au Japon à la fin du mois de décembre 2021. En l'espace de quelques semaines, à la mi-janvier 2022, elle avait pratiquement remplacé celle du variant Delta comme souche d'infection dominante. La transmission communautaire du « BA.2 » a été confirmée pour la première fois à Tokyo à la mi-février. Le rythme auquel elle remplace le « BA.1 » n'est pas aussi rapide que le passage du variant Delta au « BA.1 », mais il est régulier.

Ces informations datent du 21 avril 2022.

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417. Étude de cas de 422 patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. Les résultats de l'étude seront utilisés pour le futur traitement (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le dernier volet de notre série sur les effets à long terme de l'infection, nous nous intéressons au futur traitement des patients.

Les autorités du département de Saitama et l'Association médicale de Saitama ont analysé les patients présentant des symptômes à long terme, dont la plupart ont été infectés avant la recrudescence des cas liée au variant Omicron. Elles ont transformé les résultats de l'analyse en directives pour le diagnostic et le traitement. Les responsables prévoient d'étudier également les patients infectés par Omicron présentant des symptômes à long terme.

Les autorités de Saitama prévoient de porter à plus de 140 le nombre d'établissements médicaux du département pouvant prendre en charge les patients présentant des symptômes à long terme. Elles souhaitent que ces établissements soient répartis de manière homogène dans le département.

Maruki Yuichi, responsable de l'Association médicale de Saitama, s'attend à ce que le nombre de patients présentant des symptômes à long terme, lors de la prochaine vague d'infection, double ou plus par rapport aux niveaux observés lors de la cinquième vague. Il a déclaré que les nouvelles connaissances obtenues en auscultant ces patients seraient ajoutées aux directives. Il espère que cela permettra aux médecins de traiter les patients atteints du coronavirus avec une meilleure compréhension de leur état.

Ces informations datent du 20 avril 2022.

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416. Étude de cas de 422 patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. Des efforts inlassables qui portent leurs fruits (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le quatrième volet de notre série sur les effets à long terme de l'infection, nous vous dévoilons le cas d'une patiente dont l'état s'est amélioré grâce à des efforts soutenus.

La patiente est une étudiante de 16 ans du département de Saitama. Elle a été infectée par le coronavirus en mai 2021, peu après son entrée au lycée. Elle a souffert de graves maux de tête, de difficultés respiratoires et d'une fièvre de près de 39 degrés. Elle s’est rétablie dans un hôtel désigné pour la quarantaine, puis est retournée à l'école. Mais elle a rapidement commencé à souffrir de problèmes tels que des étourdissements, des maux de tête, une fatigue extrême et une altération des sens du goût et de l'odorat. À l'automne, elle ne pouvait plus aller à l'école en raison de vertiges invalidants. Elle devait passer la plupart de son temps au lit. Elle s’est rendue dans quatre établissements médicaux différents, mais ses symptômes ne s'amélioraient pas.

L'étudiante s'est alors rendue dans une clinique d'oto-rhino-laryngologie dotée d'un service spécialisé dans les affections post-Covid. Un médecin lui a proposé de suivre des formations pour réduire ses vertiges et réhabiliter son odorat.

On a demandé à la patiente de fixer un point sur le mur et de déplacer ses yeux vers le haut, le bas, la gauche et la droite selon les ordres, sans bouger la tête ou d'autres parties du corps. Cet entraînement vise à rétablir son sens de l'équilibre. Dans le cadre d'un autre entraînement visant à retrouver son odorat, elle sentait des huiles essentielles aux senteurs de lavande ou de citron tout en regardant des images de plantes. Ceci afin de rétablir la connexion entre l'odeur et sa mémoire. Elle a suivi ces entraînements tous les jours à la maison et son état s'est progressivement rétabli.

Le directeur de la clinique qu'elle a fréquentée, Sakata Hideaki, nous a dit que les patients qui consultent rapidement un médecin et reçoivent un traitement approprié ont tendance à se rétablir relativement bien. Il a ajouté que, cependant, certains patients qui ont attendu de trois à six mois avant de consulter un médecin ont vu leur état s'améliorer lentement. Selon lui, la situation ne permet pas d'être optimiste, car il s'attend à voir davantage de patients post-Covid issus de la sixième vague d'infection.

Ces informations datent du 19 avril 2022.

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415. Étude de cas de 422 patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. Après plus de six mois (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le troisième volet de notre série sur les effets à long terme de l'infection, nous vous expliquons le cas d'un patient qui souffre encore plus de six mois après s'être rétabli de la maladie.

Le patient est un homme de 60 ans qui vit dans le département de Saitama. Il a été infecté par le coronavirus en août 2021. Il a souffert de fatigue, de pneumonie et d'une fièvre de près de 39 degrés. Il s'est rétabli chez lui, mais a perdu l'odorat et le goût, sans pouvoir beaucoup manger. L'homme a perdu plus de dix kilos. Après s'être rétabli, il est retourné travailler sur un chantier de construction. Mais il s'est plaint d'une fatigue persistante et de difficultés à dormir. Il a quitté son emploi en décembre de la même année, incapable de continuer à travailler.

Il ajoute que, lorsqu'il va se coucher, il peut dormir pendant peut-être une heure et qu'ensuite, il ne peut plus s'endormir avant la lumière du jour. Il explique qu'au travail, il semblait n'avoir aucune endurance. Il savait ce qu'il avait à faire, mais son esprit se mettait à divaguer et ses membres cessaient de bouger. Il savait qu'il ne pourrait pas aller au travail dans un tel état.

Un expert des conditions post-coronavirus a expliqué au patient qu'il avait un symptôme appelé brouillard mental, qui comprend le flou et la détérioration de la mémoire et de la concentration. Il prend des médicaments et suit les conseils de son médecin pour sa vie quotidienne, mais son état ne s'est toujours pas amélioré depuis sept mois. Il se plaint toujours de fatigue et de brouillard mental. L'homme explique qu'il ne s'attendait pas à ce que cela dure aussi longtemps. Il est inquiet pour son avenir.

Selon son médecin, Kodaira Makoto, la fatigue et le brouillard mental sont les deux principaux symptômes post-coronavirus qui ont tendance à persister, parfois pendant six mois ou plus. Il a déclaré que les patients souffrant de ces troubles ont besoin d'un soutien continu.

Ces informations datent du 18 avril 2022.

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414. Étude de cas de 422 patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. Les directives des médecins (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le deuxième volet de notre série sur les effets à long terme de l'infection, nous vous présentons des lignes directrices pour le diagnostic et le traitement, compilées par des médecins en première ligne.

Le département de Saitama et l'Association médicale de Saitama ont publié une étude réalisée entre octobre 2021 et janvier 2022, sur des patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. Les médecins, qui ont compilé les analyses, ont énuméré les principaux symptômes post-coronavirus, ainsi que les mesures pouvant être prises par les experts pour améliorer l'état des patients.

Tout d'abord, intéressons-nous aux directives données par les médecins.

1) Les patients ont tendance à souffrir de plusieurs symptômes, notamment de la fatigue et du brouillard mental, un état qui se caractérise par le flou, les trous de mémoire et la perte de concentration.
2) Le rétablissement peut prendre six mois ou plus. Les symptômes peuvent souvent perturber la vie quotidienne du patient.
3) Les médecins doivent aider les patients en convalescence à trouver un équilibre entre repos et activité dans leur vie quotidienne.
4) Les médecins doivent aider les patients à gérer et à vivre avec les symptômes.

Les oto-rhino-laryngologistes ont donné les directives suivantes.

1) Les troubles post-Covid sont généralement plus fréquents chez les adolescents.
2) Les patients souffrent d'un déclin de leur qualité de vie en raison de l'altération de leurs sens de l'odorat et/ou du goût. Le soutien moral et psychologique des médecins joue un rôle important dans la guérison.
3) Les médecins citent l'entraînement olfactif, une méthode visant à améliorer l'odorat en reniflant divers parfums, comme option thérapeutique.

Ces informations datent du 15 avril 2022.

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413. Étude de cas de 422 patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. Quels types de symptômes ont été signalés ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous allons nous intéresser aux effets à long terme du Covid-19.

Le département de Saitama et l'Association médicale de Saitama ont publié une étude réalisée entre octobre 2021 et janvier 2022, sur des patients souffrant des effets à long terme du coronavirus. L'étude a examiné les symptômes de 422 patients externes auscultés par sept hôpitaux du département.

L'étude a révélé que 25,6 % des patients ont signalé des problèmes d'odorat, 16,6 % des problèmes respiratoires, y compris l'essoufflement, 15,6 % une sensation de fatigue et 14,7 % une toux et des mucosités.

Le chiffre était de 9,7 % pour la perte de cheveux. Puis 9 % ont cité une fièvre, un mal de tête ou une gêne à l'arrière de la tête, et 7,1 % ont signalé des anomalies dans la sensibilité au goût.

L'étude a également révélé qu'un certain nombre de patients continuaient à souffrir de symptômes à long terme environ un an après leur diagnostic.

Ces informations datent du 14 avril 2022.

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412. Pourquoi le nombre d'infections de la sixième vague est encore élevé et comment la situation va évoluer ? Qu'est-ce qui peut être fait ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la 6ème vague d'infections caractérisée par la propagation du variant Omicron a atteint son pic. Mais le rythme de diminution des infections est lent et les nouveaux cas restent élevés. Dans le cinquième et dernier volet de notre série sur les raisons qui expliquent que le nombre de cas ne diminue pas rapidement, et sur l'évolution future de la situation, nous allons nous intéresser à ce que nous pouvons faire pour nous préparer à ce qui pourrait arriver par la suite.

Omi Shigeru, qui dirige le groupe consultatif sur le coronavirus pour le gouvernement japonais, a déclaré le 17 mars 2022 que le nombre de nouveaux cas pourrait augmenter après la levée des mesures de quasi-urgence. Selon lui, l'important est de maintenir le nombre de patients gravement malades à un niveau faible et d'éviter de mettre le système de soins médicaux sous pression.

M. Omi a déclaré qu'il était nécessaire d'être vacciné, mais que cela ne suffisait pas. Il a ajouté que le nombre de décès dus au Covid-19 allait augmenter, comme dans certains pays européens, si nous ne respectons pas les procédures de lutte contre les infections. Il a appelé les gens à continuer à porter des masques pour se protéger et protéger les autres, car les cas d'infection via de petites gouttelettes et aérosols sont en augmentation.

Le professeur Wada Koji, de l'Université internationale de la santé et des affaires sociales, a souligné l'importance de recevoir une injection de rappel dès que possible pour se protéger et protéger sa famille et ses amis. Il a appelé tout le monde, y compris les jeunes, à se faire vacciner, car ils courent un plus grand risque d'infection après l'assouplissement des restrictions. Selon lui, le gouvernement devrait indiquer clairement ce qu'il conseillera aux personnes et aux entreprises de faire après la levée des mesures de quasi-urgence.

Takayama Yoshihiro, de l'hôpital Chubu d'Okinawa, a déclaré qu'il y a de fortes chances que nous assistions à la 7ème vague d'infections, car les chiffres des contaminations ont augmenté après les vacances scolaires de printemps en 2021 et en 2020. Il a ajouté que nous devions nous préparer.

Il espère que nous pourrons surmonter la 7ème vague sans imposer de restrictions strictes à la société. À cette fin, il a cité deux points. L'un consiste à prendre des mesures immédiates lorsqu'une personne est trouvée infectée dans un établissement pour personnes âgées afin de prévenir la propagation des infections. L'autre est d'accélérer l'administration des doses de rappel.

Ces informations datent du 1er avril 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

411. Pourquoi le nombre d'infections de la sixième vague est encore élevé et comment la situation va évoluer ? Le sous-variant BA.2 d’Omicron remplacera-t-il le sous-variant original ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la 6ème vague d'infections caractérisée par la propagation du variant Omicron a atteint son pic. Mais le rythme de diminution des infections est lent et les nouveaux cas restent élevés. Dans le quatrième volet de notre série sur les raisons qui expliquent que le nombre de cas ne diminue pas rapidement, et sur l'évolution future de la situation, nous allons examiner si le sous-variant BA.2 d’Omicron peut remplacer le sous-variant original.

Le sous-variant d’Omicron BA.2 est un facteur de préoccupation pour la dernière série d'infections au Japon. La commission d'experts du ministère de la Santé s'est réunie le 15 mars 2022 et a présenté ses prévisions sur la façon dont elle s'attend à ce que le BA.2 se propage dans le pays.

Le professeur Nishiura Hiroshi de l'Université de Kyoto a analysé les données des tests effectués à Tokyo et a estimé que le BA.2 représentera 82 % de toutes les infections au variant Omicron et remplacera le sous-variant original dans la capitale d'ici le 1er avril.

Suzuki Motoi dirige le Centre de surveillance, d'immunisation et de recherche épidémiologique de l'Institut national des maladies infectieuses. Il a analysé des échantillons de résultats de tests de deux institutions privées et a prédit le pourcentage d'infections par le BA.2 dans tout le Japon. Il estime que le sous-variant représentera 70 % de toutes les infections au cours de la première semaine d'avril et 97 % au cours de la première semaine de mai.

On estime que le sous-variant BA.2 est environ 20 % plus transmissible que le BA.1, qui est actuellement le sous-variant dominant. Si le BA.2 commence à remplacer le BA.1, les mesures actuelles pourraient ne pas suffire à contenir les infections.

Ces informations datent du 31 mars 2022.

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410. Pourquoi le nombre d'infections de la sixième vague est encore élevé et comment la situation va évoluer ? Inquiétudes quant à une éventuelle résurgence, sans constatation d'un déclin substantiel (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la 6ème vague d'infections caractérisée par la propagation du variant Omicron a atteint son pic. Mais le rythme de diminution des infections est lent et les nouveaux cas restent élevés. Dans le troisième volet de notre série sur les raisons qui expliquent que le nombre de cas ne diminue pas rapidement, et sur l'évolution future de la situation, nous nous intéressons à la possible résurgence sans voir un déclin substantiel.

Un groupe de recherche dirigé par Hirata Akimasa, professeur à l'Institut de technologie de Nagoya, a réalisé une simulation de la situation future à Tokyo en introduisant diverses données dans un système d'IA. Les données comprennent le déplacement des personnes, la tendance passée de l'infection et l'effet de la vaccination.

L'une des hypothèses était qu'après la fin des mesures de quasi-urgence, le flux de personnes retrouverait le même niveau qu'à la même période en 2021. Dans ce cas, les nouvelles infections quotidiennes à Tokyo devraient diminuer jusqu'à environ 5400 début avril, puis augmenter légèrement et rester stables, pour s'établir à un peu plus de 5600 fin avril.

En supposant que le flux de personnes augmente de 20 % par rapport à 2021, le décompte quotidien devrait augmenter progressivement à partir de début avril pour atteindre plus de 7700 à la mi-avril.

La simulation a également été réalisée en supposant que le flux de personnes augmentera et que les rassemblements autour de repas et de boissons atteindront le niveau des fêtes de fin d'année. Dans ce cas, les nouvelles infections quotidiennes commenceront à augmenter à la fin du mois de mars et atteindront plus de 13 000 à la mi-avril.

Selon les chercheurs, compte tenu de l'effet des doses de rappel, il est peu probable que le nombre de patients gravement malades augmente de façon spectaculaire. Mais ils précisent qu'il pourrait être nécessaire de limiter le nombre de personnes qui dînent ensemble pour freiner la résurgence des infections.

Selon M. Hirata, le flux de personnes et les grands groupes qui dînent ensemble ont tendance à augmenter à cette période de l'année, ce qui pourrait rendre difficile la réduction des infections.

Ces informations datent du 30 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

409. Pourquoi le nombre d'infections de la sixième vague est encore élevé et comment la situation va évoluer ? La lenteur de la baisse peut s’expliquer, entre autres, par l’augmentation des infections chez les enfants (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la 6ème vague d'infections caractérisée par la propagation du variant Omicron a atteint son pic. Mais le rythme de diminution des infections est lent et les nouveaux cas restent élevés. On peut craindre que la situation actuelle ne conduise à une 7ème vague. Dans le deuxième volet de notre série sur les raisons qui expliquent que le nombre de cas ne diminue pas rapidement, et sur l'évolution future de la situation, nous nous intéressons aux infections chez les enfants.

Selon le ministère japonais de la Santé, plus de 65 000 enfants âgés de moins de 10 ans ont été infectés au cours de la semaine allant jusqu'au 15 mars 2022, alors que la 6ème vague d'infections avait déjà atteint son pic. Ce chiffre est élevé par rapport aux 10 380 nouveaux cas recensés parmi les enfants au cours de la semaine allant jusqu'au 31 août 2021, lors de la 5ème vague.

Le pourcentage d'enfants parmi tous les nouveaux cas a également augmenté. Il était d'environ 5 % au début du mois de janvier 2022, mais il est passé à 21 % au cours de la semaine allant jusqu'au 15 mars, dépassant ainsi toutes les autres tranches d'âge, même si le nombre total d'infections a commencé à diminuer à la mi-février.

Le nombre de foyers d'infections dans les établissements pour enfants tels que les crèches a atteint le chiffre record de 229 au cours de la semaine du 14 mars, soit 56 de plus que la semaine précédente. Le nombre de foyers d’infections dans les écoles a également augmenté de 59 pour atteindre 318 au cours de la même période.

Selon les experts, le variant Omicron se propage plus facilement que le variant Delta parmi les enfants dans les lieux où ils passent du temps ensemble, comme les écoles et les jardins d'enfants. Ils notent également que le taux de vaccination des enfants est inférieur à celui des autres générations.

Ces informations datent du 29 mars 2022.

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408. Pourquoi le nombre d'infections de la sixième vague est encore élevé et comment la situation va évoluer ? La lenteur de la baisse peut s’expliquer, entre autres, par le retard pris dans la campagne des rappels et la propagation du virus chez les personnes âgées (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la 6ème vague d'infections caractérisée par la propagation du variant Omicron a atteint son pic. Mais le rythme de diminution des infections est lent et les nouveaux cas restent élevés. On peut craindre que la situation actuelle ne conduise à une 7ème vague. Nous vous proposons une nouvelle série sur les raisons qui expliquent que le nombre de cas ne diminue pas rapidement, et sur l'évolution future de la situation.

Les experts précisent les principales raisons de la lenteur du déclin des infections. La première raison est qu'un retard dans le déploiement de la campagne du rappel vaccinal a entraîné la poursuite des infections chez les personnes âgées. L'autre raison est que le coronavirus s'est propagé chez les enfants, dans le cadre de la plus grande épidémie jamais enregistrée.

Si l'on considère les infections chez les personnes âgées lors de la 5ème vague, plus de 70 % des personnes âgées de 65 ans et plus avaient obtenu leur 2ème dose à la fin du mois de juillet 2021, date à laquelle les infections ont bondi. À cette époque, le coronavirus s'est largement répandu parmi les jeunes générations, mais n'a pas infecté les personnes âgées, ce qui, selon les experts, a entraîné une chute rapide du nombre de cas.

En revanche, au début du mois de janvier 2022, au milieu de la 6ème vague, la protection vaccinale contre le Covid-19 avait été affaiblie en raison du délai écoulé depuis la deuxième injection. En outre, moins de 1 % des personnes âgées de 65 ans et plus ont reçu la dose de rappel.

Le taux de vaccination n'était que de 15 % au 5 février, date à laquelle le nombre de cas le plus élevé a été enregistré. Dans ces circonstances, les infections semblent s'être propagées chez les personnes âgées après s'être développées parmi la jeune génération. Le coronavirus continue de se propager chez les personnes âgées. Le ministère de la Santé indique qu'au cours de la semaine du 14 mars, 341 foyers d’infections ont été confirmés dans les établissements de santé pour personnes âgées du pays.

Ces informations datent du 28 mars 2022.

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407. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Consultez rapidement un médecin si vous présentez des symptômes d'allergies au pollen (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le huitième et dernier volet de notre série, nous allons nous pencher sur l'importance de consulter rapidement un médecin lorsque vous présentez des symptômes suspects d'allergies au pollen.

Si vous présentez soudainement des symptômes d'une éventuelle allergie au pollen, alors que ce n'était pas le cas l'année dernière, il convient d'être prudent et de ne pas supposer qu'il s'agit de symptômes d'allergie. Le site d'informations sur le pollen du ministère de l'Environnement indique que le pollen lié aux cèdres a déjà commencé à se répandre dans tout le Japon.

Selon les prévisions de pollen de l'Association météorologique japonaise pour cette saison, la dispersion du pollen est légèrement plus, voire beaucoup plus importante, que la saison précédente dans de nombreuses régions, principalement dans l'est du Japon.

Si vous éternuez fréquemment ou avez le nez qui coule lorsque vous sortez, les personnes qui vous entourent peuvent être inquiètes, car elles ne peuvent pas dire s'il s'agit de symptômes d'allergie ou du Covid-19.

Si vous avez des symptômes d'allergie au pollen, vous devez vous faire soigner le plus rapidement possible.

Ces informations datent du 25 mars 2022.

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406. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Lorsque vous n'êtes pas sûr que les symptômes soient liés au Covid-19 ou à une allergie (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le septième volet de notre série, nous allons nous pencher sur ce qu'il faut faire lorsque vous avez du mal à déterminer si vos symptômes sont dus à une allergie au pollen ou à une infection au Covid-19.

Kimura Yurika est le médecin à la tête d’une équipe chargée des mesures contre le coronavirus à la Société japonaise d'oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la tête et du cou.

Selon elle, si vous présentez les mêmes symptômes d'allergie que d'habitude, sans autres symptômes distincts, comme une forte fièvre, et si personne dans votre entourage n'est infecté par le Covid-19, il n'y a aucun problème à consulter un médecin pour le traitement habituel de l'allergie.

Elle précise que si vous souffrez habituellement d'éternuements et d'écoulement nasal, mais que vous présentez également des symptômes tels qu'une forte fièvre, un mal de gorge ou des maux de tête cette année, vous devez transmettre l'information à l’établissement de santé avant votre visite.

Elle souhaite que les personnes allergiques au pollen se fassent soigner rapidement cette saison afin de se protéger et de protéger leur entourage.

Ces informations datent du 24 mars 2022.

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405. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Que faire si vous présentez des symptômes tels que des éternuements ou un écoulement nasal ? (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le sixième volet de notre série, nous allons nous pencher sur ce qu'il faut faire lorsque vous commencez à éternuer ou à avoir le nez qui coule.

La Société japonaise d'oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la tête et du cou appelle les personnes souffrant d'allergies au pollen à consulter un médecin plus tôt que d'habitude.

Les médecins affirment qu'un traitement précoce peut réduire les symptômes des allergies au pollen. Ils affirment que des études ont montré que le fait de commencer le traitement avant l'apparition des symptômes, ou lorsque ceux-ci sont encore légers, peut atténuer les symptômes par la suite. Il existe de nombreux médicaments pour traiter les allergies au pollen. Selon les experts, les personnes souffrant d'allergies pourront recevoir le traitement adapté à leurs symptômes et à leur état de santé si elles consultent un oto-rhino-laryngologiste. Si vous présentez des symptômes tels qu'un mal de gorge, des maux de tête ou une fatigue extrême, alors que les symptômes de l'allergie sont atténués par un traitement, vous pouvez soupçonner une infection au coronavirus. De même, vous pouvez être infecté par le coronavirus si vos symptômes supposés d'allergie ne s'améliorent pas après avoir reçu un traitement contre l'allergie au pollen.

Ces informations datent du 23 mars 2022.

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404. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Le risque de propagation involontaire du virus (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le cinquième volet de notre série, nous allons nous intéresser à la possibilité que le virus se propage parce que les personnes ignorent qu’elles sont infectées.

Dans l'avis qu'elle a publié, la Société japonaise d'oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la tête et du cou a énuméré les problèmes auxquels nous sommes confrontés pendant la saison des allergies au pollen, alors que le variant Omicron se propage.

L'un d'entre eux est le risque que les personnes, qui propagent le virus, pensent que leurs symptômes sont dus à une allergie au pollen plutôt qu'à une infection au coronavirus et ne prennent donc pas les mesures préventives nécessaires. Les personnes qui souffrent à la fois d'une allergie au pollen et d'une infection au variant Omicron doivent en particulier faire attention lorsqu'elles éternuent. Selon la société, les éternuements peuvent produire dix fois plus de gouttelettes que la toux.

La société met également en garde contre les risques accrus d'infection si l'allergie n'est pas traitée. En effet, les personnes peuvent se gratter les yeux ou le nez avec des mains contaminées par le virus pour soulager les démangeaisons, qui sont un symptôme d'allergie, et ainsi être infectées via la muqueuse.

Ces informations datent du 22 mars 2022.

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403. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Les problèmes auxquels nous sommes confrontés : l’anxiété liée à l’impossibilité de savoir ce qui nous affecte (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le quatrième volet de notre série, nous allons nous intéresser à l'anxiété qui vient de l'impossibilité de distinguer l’allergie du coronavirus.

Dans l'avis qu'elle a publié, la Société japonaise d'oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la tête et du cou a énuméré les problèmes auxquels nous sommes confrontés pendant la saison des allergies au pollen, alors que le variant Omicron se propage.

Tout d'abord, la société cite l'anxiété que ressentent les personnes qui ne peuvent pas dire si elles souffrent d’une allergie ou du Covid-19. Selon les experts, lorsque vous avez des allergies au pollen, il devient difficile pour vous de savoir si vous êtes infecté par le coronavirus. Il est difficile, même pour un médecin expert, de dire si l'affection d'un patient provient d'une allergie au pollen ou d'une infection à Omicron. Il n'est pas étonnant que le patient lui-même ne puisse pas dire quelle est la cause de ses symptômes.

Lorsque vous avez le nez qui coule, vous pouvez aller à l'école ou au travail, si l’allergie au pollen en est la cause. Mais si l'on soupçonne une infection au variant Omicron, il faut rester chez soi et consulter un médecin. Le fait de ne pas savoir quoi faire rend les gens anxieux.

Ces informations datent du 18 mars 2022.

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402. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Toutes les personnes allergiques au pollen ne peuvent pas être testées pour le coronavirus (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le troisième volet de notre série, nous allons nous intéresser à un avis émis par un groupe de médecins oto-rhino-laryngologistes.

Dans une enquête nationale menée en 2019 par une équipe comprenant la Société japonaise d'immunologie et d'allergologie en oto-rhino-laryngologie, 42,5 % des personnes interrogées ont déclaré souffrir d'une forme d'allergie au pollen, dont 38,8 % d'une allergie au pollen de cèdre. Le résultat suggère que plus d'une personne sur trois au Japon souffre d'une allergie au pollen. Mais il n'est pas facile pour un si grand nombre de personnes de se faire tester pour le Covid-19 lorsqu'elles développent des symptômes comme des éternuements et un écoulement nasal.

Anticipant cette confusion, la Société japonaise d'oto-rhino-laryngologie et de chirurgie de la tête et du cou a publié un avis sur son site internet le 25 janvier 2022, avant le début de la saison des allergies au pollen.

Il indique que les symptômes ressentis par les personnes allergiques au pollen, tels que l'écoulement nasal, les éternuements, le nez bouché, la perte de l'odorat et la fatigue, sont également des symptômes courants du Covid-19, et en particulier du variant Omicron. Selon la Société, il est donc difficile pour les personnes présentant des symptômes d'allergie de déterminer si elles ont été infectées par le coronavirus.

Ces informations datent du 17 mars 2022.

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401. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Les médecins ont du mal à faire la distinction entre les allergies saisonnières et le coronavirus (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Dans le deuxième volet de notre série, nous avons discuté avec un médecin qui ausculte des patients avec de tels symptômes.

Kimura Yurika, médecin à la tête d’une équipe chargée des mesures contre le coronavirus à la Société japonaise d'oto-rhino-laryngologie et de la chirurgie de la tête et du cou, affirme que même les experts médicaux ont du mal à faire la différence entre les allergies saisonnières au pollen et les infections au variant Omicron.

Mme Kimura a décrit le cas d'un patient qui s'est rendu en consultation pour recevoir son médicament habituel contre les allergies au pollen afin de traiter les symptômes d'éternuements et de nez qui coule. Deux jours plus tard, cependant, le patient est revenu avec un mal de gorge et a été diagnostiqué infecté au coronavirus.

Selon Mme Kimura, ce cas lui a fait prendre conscience de la difficulté de distinguer les symptômes du coronavirus aux premiers stades de la maladie. Elle explique que si, techniquement, les allergies au pollen se manifestent par des signes typiques tels que la blancheur de la muqueuse nasale, dans de nombreux cas, ces symptômes ne se manifestent pas aux premiers stades de l'allergie. Mme Kimura a ajouté qu'il est même difficile pour les médecins de faire la distinction entre les allergies au pollen et le Covid-19 sans faire passer un test au patient.

Ces informations datent du 16 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

400. Est-ce une allergie ou une infection au Covid-19 ? Les infections au variant Omicron et les allergies au pollen ont des symptômes similaires (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, la saison des allergies au pollen liées au cèdre et au cyprès hinoki débute dans un contexte d'infections au variant Omicron. Lorsque vous éternuez ou avez le nez qui coule, vous pouvez vous demander si vous souffrez d'allergies au pollen ou d’une infection au Covid-19. Dans notre nouvelle série, nous vous partageons des informations sur ce qu'il faut faire en cas de symptômes, ainsi que sur les éléments dont il faut se méfier et auxquels il faut se préparer.

Les oto-rhino-laryngologistes énumèrent les principaux symptômes des allergies au pollen : éternuements, écoulement nasal, congestion nasale, démangeaisons oculaires, fatigue, troubles de l'odorat, fièvre, maux de gorge, gorge qui gratte, toux, légers maux de tête et démangeaisons des oreilles.

Selon l'Institut national des maladies infectieuses du Japon, les personnes infectées par le variant Omicron du coronavirus présentaient les symptômes suivants : 66,6 % des patients avaient de la fièvre, 41,6 % de la toux, 22,5 % une fatigue générale et 21,1 % des maux de tête. L'institut précise également que 12,9 % présentaient des symptômes respiratoires autres que la toux, 2,7 % ont souffert de nausées ou de vomissements, 2,3 % de diarrhées et 0,8 % de troubles de l'odorat ou du goût.

Une autre enquête de l'institut national montre que 45,1 % des patients souffraient de toux, 32,8 % de fièvre, 32,8 % de maux de gorge, 20,5 % d'écoulement nasal, 1,6 % de troubles de l'odorat et 0,8 % de troubles du goût.

Une autre étude, réalisée par un groupe de chercheurs du Royaume-Uni, rapporte que 60 % des patients symptomatiques infectés par Omicron souffraient d’éternuements.

Bien que les symptômes varient d'un individu à l'autre, les personnes souffrant d'allergies au pollen et celles infectées par le variant Omicron ont tendance à présenter des symptômes similaires, notamment des éternuements et un écoulement nasal.

Ces informations datent du 15 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

399. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : peser le pour et le contre, selon un expert (partie X)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le dixième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous nous intéressons à l’avis d’un expert.

Le professeur Nakayama Tetsuo de l'Université de Kitasato est pédiatre et expert en vaccinations. Il explique qu'il faut comprendre les avantages de la vaccination ainsi que ses inconvénients, tels que les effets indésirables ou ce qui pourrait arriver si un enfant était infecté.

M. Nakayama a cité plusieurs facteurs à prendre en considération. Selon lui, si un enfant est infecté, il devra rester à la maison pendant une longue période, même si les symptômes sont légers, et il aura des difficultés physiques et mentales.

D’après M. Nakayama, les vaccins ne préviennent pas complètement l'infection, mais sont susceptibles de maintenir des symptômes légers. Il ajoute que les vaccins pourraient également empêcher les enfants de ramener le virus à la maison et d'infecter les parents ou les grands-parents qui vivent avec eux.

Selon lui, les vaccins devraient être activement recommandés pour les enfants présentant des problèmes de santé préexistants et susceptibles de tomber gravement malades. Il précise toutefois que les avis sont partagés entre les experts sur la question de savoir si les vaccins devraient être recommandés pour tous.

Toujours selon lui, on pourrait penser que, même si les infections chez les enfants sont en hausse, peu d'entre eux tombent gravement malades et qu'il n'est donc pas nécessaire de les vacciner. Mais il ajoute que l'on ne sait pas à l'avance qui pourrait tomber gravement malade.

M. Nakayama estime que les vaccins ne devraient pas être imposés aux gens. Il juge qu'il est important que les personnes comprennent et décident par eux-mêmes. Il souhaite que les gens prennent connaissance des informations précises et du point de vue scientifique afin de pouvoir se faire leur propre opinion.

Ces informations datent du 14 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

398. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : que pensent les parents et les tuteurs de la vaccination des enfants ? (partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le neuvième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons nous intéresser à l'opinion des parents et des tuteurs sur la vaccination des enfants.

L’arrondissement de Koto à Tokyo a mené une enquête auprès des résidents inscrits à l'application LINE et qui ont des enfants âgés de 5 à 11 ans. Plus de 2000 personnes ont répondu à l'enquête, réalisée entre le 10 et le 13 février 2022.

À la question de savoir s'ils souhaitaient que leurs enfants soient vaccinés, 31,3 % des personnes interrogées ont répondu « oui, dès que possible » et 48,7 % ont répondu « après avoir attendu un certain temps et s'il n'y a pas de problème, oui ». Par ailleurs, 20 % ont répondu qu'ils ne voulaient pas que leurs enfants soient vaccinés.

À la question de savoir s'ils ressentaient de l'anxiété à l'idée de faire vacciner leurs enfants, 39,6 % ont répondu « beaucoup » et 49,7 % ont répondu « un peu », ce qui montre que de nombreuses personnes ont ressenti de l'anxiété en envisageant la vaccination de leurs enfants.

Ces informations datent du 11 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

397. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, la vaccination est efficace pour prévenir les hospitalisations liées au coronavirus chez les enfants et les adolescents (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le huitième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons nous intéresser à l’efficacité des inoculations.

Le 1er mars 2022, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont publié les résultats d'une étude sur l'efficacité du vaccin Pfizer-BioNTech chez les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans. L'étude a été menée entre le début du mois d’avril 2021 et la fin du mois de janvier 2022. Les sujets comprenaient environ 40 000 enfants et adolescents qui avaient été infectés par le Covid-19. Ils avaient également reçu des soins d'urgence ou avaient été hospitalisés dans des établissements médicaux à travers les États-Unis.

Selon l'étude, les hospitalisations ont été évitées chez 74 % des enfants âgés de 5 à 11 ans qui avaient reçu leur deuxième dose. Chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans, les hospitalisations ont été évitées dans une proportion allant de 73 % à 94 %, selon le moment où ils ont été vaccinés.

Les CDC continuent de recommander la vaccination pour ce groupe d'âge. L'agence précise que l'efficacité du vaccin tend à diminuer avec le temps, mais qu'il reste très efficace pour prévenir les hospitalisations.

Ces informations datent du 10 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

396. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : selon un expert, la vaccination peut empêcher les enfants de développer des symptômes graves (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le septième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons voir à quel point la vaccination peut être importante pour les jeunes enfants.

Les autorités sanitaires de l'État américain de New York ont publié une étude qui montre que la capacité du vaccin Pfizer à prévenir les infections a considérablement diminué chez les enfants de 5 à 11 ans, lorsque le variant Omicron est devenu dominant. Le professeur Nakayama Tetsuo de l'Université de Kitasato, un pédiatre expert de la vaccination, indique que la dose administrée aux enfants de 5 à 11 ans représente un tiers de celle administrée aux enfants de 12 ans ou plus. Il note qu'il n'y a normalement pas beaucoup de différence de taille entre les enfants de 11 et 12 ans. Selon lui, plus la dose est faible, moins le vaccin est efficace. Il ajoute qu'il est donc facile de présumer que la durée de l'efficacité du vaccin sera plus courte pour les enfants plus jeunes.

Selon le professeur Nakayama, l'objectif initial de la vaccination est d'empêcher les personnes infectées de tomber gravement malades. A ce sujet, dit-il, le vaccin Pfizer est certainement à l’origine d’effets escomptés, puisque son efficacité contre l'hospitalisation s'est avérée être d'au moins 50 %. Selon lui, il est préférable d'être immunisé par la vaccination que d'être infecté sans aucune protection.

Il ajoute que le choix d'une dose appropriée pour les enfants est une question difficile. Il est nécessaire d'examiner attentivement la réduction de la dose d'un adulte et sur quelle base cette réduction doit être effectuée. D’après lui, l'âge, mais aussi la taille de l'enfant doivent être pris en compte. Il ajoute que l'abaissement de l'âge pour les petites doses pourrait être une option.

Ces informations datent du 9 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

395. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : la protection contre les infections peut diminuer avec le temps (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le sixième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons voir comment la protection contre les infections évolue au fil du temps.

Les autorités sanitaires de l'État américain de New York ont publié le 28 février 2022 une étude sur l'efficacité des vaccins Pfizer dans la prévention des infections et des hospitalisations chez les enfants âgés de 5 à 17 ans.

Le rapport montre que la protection du vaccin contre les infections chez les enfants âgés de 12 à 17 ans est tombée à 51 % fin janvier, contre 66 % à la mi-décembre, lorsque le variant Omicron est devenu dominant.

Mais son efficacité chez les enfants de 5 à 11 ans a connu une baisse plus importante, passant de 68 % à 12 %.

Selon les chercheurs, le déclin chez les jeunes enfants peut être attribué au fait qu'ils ne reçoivent qu'un tiers de la dose des enfants de 12 ans et plus.

Fin janvier, l'efficacité des vaccins Pfizer contre l'hospitalisation était de 73 % pour les enfants de 12 à 17 ans et de 48 % pour les enfants de 5 à 11 ans.

Les chercheurs estiment qu'ils ne disposent pas de suffisamment de données pour fournir une analyse précise, car peu d'enfants développent des symptômes graves.

Bien que les résultats n'aient pas encore été vérifiés par une tierce partie, les experts soulignent la nécessité d'étudier d'autres dosages pour les enfants ainsi que les rappels.

Ces informations datent du 8 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

394. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies affirme que le vaccin est « sûr, efficace et recommandable » (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le cinquième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons nous intéresser à l'évaluation de la vaccination des enfants par les autorités sanitaires américaines.

Les autorités sanitaires recommandent la vaccination lorsque les avantages de l'inoculation l'emportent sur les risques, tels que les éventuels effets indésirables. Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC) recommande la vaccination des enfants âgés de cinq à onze ans contre le Covid-19, en affirmant qu'elle est sûre, efficace et que ses avantages dépassent ses inconvénients. Les autorités sanitaires du Canada et de la France partagent le même avis. En revanche, les autorités britanniques et allemandes estiment que seuls les enfants à haut risque et les enfants vivant avec un membre de leur famille, dont le système immunitaire est affaibli, devraient être vaccinés.

En novembre 2021, le Comité consultatif des CDC sur les pratiques de vaccination a cité les mérites de la vaccination des enfants. Il a déclaré que la vaccination empêche les enfants d'être infectés ou de développer des symptômes graves lorsqu'ils tombent malades, empêche les infections de se propager par l'intermédiaire des enfants, permet aux enfants de se sentir en sécurité pour aller à l'école, etc. Quant aux points négatifs, le comité a cité des effets indésirables à court terme ainsi que de rares effets secondaires graves, dont la myocardite, une inflammation du muscle cardiaque.

Ces informations datent du 7 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

393. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies rapporte des effets secondaires (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le quatrième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons nous intéresser aux effets secondaires rapportés par le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

La vaccination des enfants âgés de cinq à onze ans a commencé en novembre 2021 aux États-Unis. Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies a publié une analyse de 4249 rapports d'événements indésirables chez des enfants ayant reçu des doses jusqu'au 19 décembre. Environ 8,7 millions de vaccins ont été administrés aux enfants de cette tranche d'âge au cours de cette période.

Aux États-Unis, toute personne ayant eu des problèmes après une vaccination peut les signaler comme des effets secondaires possibles. Selon l'analyse des CDC, 4149 cas, soit 97,6 % des déclarations, n'étaient pas graves. Voici les symptômes spécifiques. Des vomissements ont été signalés dans 316 cas, soit 7,6 % du total des cas. De la fièvre a été signalée dans 291 cas, soit 7 %, des maux de tête dans 255 cas, soit 6,2 %, et des évanouissements dans autant de cas. Des vertiges ont été signalés dans 244 cas, soit 5,9 %, et de la fatigue dans 201 cas, soit 4,8 %. Parmi les 100 rapports que le CDC a classés comme événements graves, 29 % concernaient de la fièvre, 21 % des vomissements et 12 % des convulsions.

Onze des enfants vaccinés ont été diagnostiqués avec une myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, mais tous se sont apparemment rétablis. Selon l'analyse, la proportion de personnes atteintes de myocardite est beaucoup plus faible dans ce groupe d'âge que dans celui des 12 ans ou plus.

Deux enfants sont morts après avoir reçu les vaccins. Mais le CDC précise qu'ils avaient tous deux des antécédents médicaux compliqués et étaient de santé fragile avant la vaccination. L'analyse ajoute qu'aucune des données ne suggère une association causale entre le décès et la vaccination.

Ces informations datent du 4 mars 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

392. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : innocuité et essais cliniques (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le troisième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons nous intéresser à l’innocuité des essais cliniques.

Pfizer et BioNTech ont mené un essai clinique sur plus de 2200 enfants âgés de cinq à onze ans aux États-Unis, en Espagne et dans d'autres pays. Certains effets indésirables tels que la douleur, au niveau de la zone d'injection, et la fatigue ont été signalés, mais la plupart des effets étaient légers ou modérés et ils se sont améliorés en deux jours maximum.

Examinons les symptômes spécifiques.

Une douleur au niveau de la zone d'injection a été signalée dans 74 % des cas après la première dose et dans 71 % des cas après la deuxième dose.

De la fatigue a été signalée dans 34 % des cas après la première dose et dans 39 % des cas après la deuxième dose.

Des maux de tête ont été signalés dans 22 % des cas après la première dose et dans 28 % des cas après la deuxième dose.

Une rougeur au niveau de la zone d'injection a été signalée dans 15 % des cas après la première dose et dans 19 % des cas après la deuxième dose.

Un gonflement au niveau de la zone d'injection a été signalé dans 10 % des cas après la première dose et dans 15 % des cas après la deuxième dose.

Des douleurs musculaires ont été signalées dans 9 % des cas après la première dose et dans 12 % des cas après la deuxième dose.

Des frissons ont été signalés dans 5 % des cas après la première dose et dans 10 % des cas après la deuxième dose.

Une fièvre de 38 degrés Celsius ou plus a été signalée dans 3 % des cas après la première dose et dans 7 % des cas après la deuxième dose.

Des antipyrétiques auraient été utilisés dans 14 % des cas après la première dose et dans 20 % des cas après la deuxième dose.

Ces informations datent du 3 mars 2022.

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391. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : les essais cliniques montrent une efficacité de 90,7 % dans la prévention des symptômes (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans le deuxième volet de notre série sur la vaccination des enfants, nous allons nous intéresser à son efficacité.

Pfizer a mené des essais cliniques sur plus de 2200 enfants âgés de cinq à onze ans dans des pays comme les États-Unis et l'Espagne. Le fabricant de médicaments précise que les résultats ont confirmé une efficacité de 90,7 % de son vaccin dans la prévention des infections symptomatiques. Pfizer affirme également que le vaccin est sûr, car les symptômes qui sont apparus chez les enfants après avoir été vaccinés étaient pour la plupart légers ou modérés.

Au cours des essais, plus de 1500 enfants ont reçu 10 microgrammes par dose, soit un tiers de la quantité administrée aux adultes. Les doses ont été administrées en deux fois en respectant trois semaines d'intervalle. Sept cent cinquante enfants ont reçu un placebo, ou des injections factices. Les chercheurs ont confirmé que les niveaux d'anticorps neutralisants chez les enfants inoculés étaient aussi élevés que ceux des personnes âgées de 16 à 25 ans ayant reçu des doses régulières du vaccin. Le nombre d'enfants ayant développé des symptômes du Covid-19 sept jours ou plus après avoir reçu leur deuxième injection était de trois dans le groupe des vaccinés, contre 16 dans le groupe « placebo ». Les chercheurs ont conclu que le vaccin est efficace à 90,7 % pour prévenir les symptômes.

Ces informations datent du 2 mars 2022.

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390. Début de la campagne de vaccination des enfants contre le Covid-19 au Japon : la politique du gouvernement sur la vaccination des enfants (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon a commencé à administrer les vaccins contre le Covid-19 aux enfants âgés de cinq à onze ans à la fin du mois de février 2022. Dans cette série, nous nous intéressons à l'inoculation des enfants, aux potentiels effets secondaires et à la manière dont le programme est mis en œuvre. Dans ce premier volet, nous allons nous pencher sur la politique du gouvernement.

Le gouvernement japonais a officiellement autorisé la vaccination pour les enfants âgés de cinq à onze ans le 21 février. La dose pour cette tranche d'âge correspond à un tiers de la dose administrée aux enfants de 12 ans ou plus. Les enfants reçoivent deux injections à trois semaines d'intervalle. Le gouvernement ne recommande pas les campagnes de vaccinations à grande échelle dans les écoles. Les enfants sont vaccinés dans les sites de vaccination de leur municipalité ou dans les cliniques pédiatriques, individuellement.

À l'heure actuelle, les enfants âgés de cinq à onze ans ne sont pas obligés de se faire vacciner contre le virus, car il n'existe pas suffisamment de données pour vérifier son efficacité contre le variant Omicron. Lorsque les enfants de cette tranche d'âge se font vacciner, le consentement de leurs parents ou tuteurs est requis. Le ministère de la Santé leur demande instamment d'avoir au préalable des discussions approfondies avec les enfants au sujet de la vaccination, sur la base des données relatives à son efficacité et à son innocuité. Une consultation avec le médecin de famille est également recommandée avant de prendre une décision. Le ministère demande aux enfants souffrant de troubles respiratoires ou d'autres affections sous-jacentes de se faire vacciner, car ils courent un risque plus élevé de développer des symptômes graves du coronavirus.

Ces informations datent du 1er mars 2022.

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389. Une équipe de recherche publie ses conclusions sur l'utilisation d'un vaccin différent pour les rappels : le choix de la dose de rappel doit tenir compte à la fois de l'efficacité et des effets secondaires (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Une équipe de recherche du gouvernement japonais a, pour la première fois, publié ses conclusions sur l'efficacité et la sécurité de l'utilisation d'une dose différente pour les rappels, par rapport aux deux vaccins précédents. Dans cette série, nous allons aborder la question du mélange des doses de rappel, lorsqu’elles ne correspondent pas aux vaccins reçus initialement. Dans le troisième volet, nous allons nous intéresser aux points de vue des experts.

Ito Suminobu, professeur à la faculté de médecine de l'université de Juntendo et responsable de l'équipe de recherche, a déclaré que les niveaux d'anticorps obtenus en mélangeant les injections de rappel et en ayant recours à une troisième dose avec Moderna sont plus élevés que ceux obtenus avec trois doses Pfizer. Bien que davantage d'effets secondaires aient été signalés, cela n'a pas eu d'incidence sur le nombre de personnes en arrêt maladie. Il a ajouté que les personnes devraient tenir compte à la fois de l'efficacité et des effets secondaires lorsqu'elles choisissent un vaccin.

Le professeur Hamada Atsuo, de l'hôpital de la faculté de médecine de Tokyo, expert en maladies infectieuses, a déclaré que les États-Unis et les pays d'Europe s'efforcent rapidement de rétablir les conditions de vie et les conditions socio-économiques d’avant la pandémie. Cependant, il a noté que le nombre de nouveaux cas d'infection vient juste d'atteindre un pic au Japon et que seulement un peu plus de 10 % de la population ont reçu des doses de rappel. Selon lui, il est normal que les régions qui ne signalent pas beaucoup de nouvelles infections prennent des mesures pour rétablir leurs niveaux socio-économiques, mais que pour les régions comme Tokyo et Osaka, qui continuent de rapporter un grand nombre de nouveaux cas, les autorités devraient tenir compte de la situation médicale, en particulier du pourcentage de personnes âgées qui ont reçu une troisième injection, avant de décider de lever l’état de quasi-urgence.

Ces informations datent du 28 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

388. Une équipe de recherche publie ses conclusions sur l'utilisation d'un vaccin différent pour les rappels : les effets secondaires (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Une équipe de recherche du gouvernement japonais a, pour la première fois, publié ses conclusions sur l'efficacité et la sécurité de l'utilisation d'une dose différente pour les rappels, par rapport aux deux vaccins précédents. Dans cette série, nous allons aborder la question du mélange des doses de rappel, lorsqu’elles ne correspondent pas aux vaccins reçus initialement. Dans le deuxième volet, nous allons nous intéresser aux effets secondaires potentiels.

Un rapport de l'équipe de recherche du ministère de la Santé présente une liste des effets secondaires que les personnes ont subis après avoir reçu une dose de rappel. Parmi les personnes ayant reçu trois injections Pfizer, 21,4 % ont eu de la fièvre au-delà de 38° Celsius, 69,1 % ont ressenti de la fatigue et 55 % ont souffert de maux de tête. Parmi les personnes ayant reçu deux injections Pfizer et une injection de rappel Moderna, 49,2 % ont eu de la fièvre au-delà de 38° Celsius, 78 % ont ressenti de la fatigue et 69,6 % ont souffert de maux de tête. Dans tous les cas, les effets secondaires les plus graves ont été ressentis au lendemain de l'injection des rappels et ont disparu en deux ou trois jours.

Deux cas suspects d'inflammation du muscle cardiaque ont été signalés parmi les personnes ayant reçu trois injections Pfizer, mais leurs symptômes n'étaient apparemment pas graves. Aucun effet secondaire grave n'a été observé chez les personnes ayant reçu deux injections Pfizer et un rappel Moderna.

Ces informations datent du 25 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

387. Une équipe de recherche publie ses conclusions sur l'utilisation d'un vaccin différent pour les rappels : efficacité du rappel vaccinal (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Une équipe de recherche du gouvernement japonais a, pour la première fois, publié ses conclusions sur l'efficacité et la sécurité de l'utilisation d'une dose différente pour les rappels, par rapport aux deux vaccins précédents. Dans cette série, nous allons aborder la question du mélange des doses de rappel, lorsqu’elles ne correspondent pas aux vaccins reçus initialement. Dans le premier volet, nous allons nous intéresser à l'efficacité d'une telle vaccination.

L'équipe de recherche du ministère de la Santé a analysé les données des employés du secteur de la santé, qui ont été les premiers à recevoir la troisième injection dans le pays. Tous avaient initialement reçu deux doses Pfizer. Pour leur troisième injection, 2826 personnes avaient reçu le vaccin Pfizer, tandis que 773 avaient reçu le vaccin Moderna au 28 janvier 2022.

Les chercheurs ont mesuré le taux d'anticorps de ces personnes contre la souche d’origine et ont examiné leurs effets secondaires. L'équipe a présenté ses résultats lors d'une réunion de la commission d'experts du ministère de la Santé le 18 février.

L'équipe a étudié les niveaux d'anticorps des personnes un mois après leur troisième dose. Elles n'avaient pas d'anticorps provenant d’une infection par le virus. Le taux d'anticorps des personnes ayant reçu le rappel Pfizer était en moyenne 54,1 fois plus élevé que le taux enregistré juste avant leur dose de rappel. Dans le même temps, le niveau d'anticorps était en moyenne 67,9 fois plus élevé chez les personnes ayant reçu le rappel Moderna. Selon les chercheurs, compte tenu des résultats des études menées à l'étranger, il semble que le rappel Moderna soit également plus efficace contre le variant Omicron.

Ces informations datent du 24 février 2022.

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Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Kochi (partie XXII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Kochi.

Des mesures de quasi-urgence sont mises en place dans toute la région. Le département demande à tous les établissements de restauration de réduire leurs horaires d'ouverture.

Les établissements certifiés par les autorités locales dans le cadre des mesures de lutte contre le virus peuvent choisir de servir de l’alcool et de fermer à 21h ou de ne pas en servir et de fermer à 20h.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h sans servir d'alcool.

Les clients qui mangent ou boivent ensemble sont limités à quatre par table, même les familles.

Les établissements de restauration gérés par des petites ou moyennes entreprises, qui servent de l'alcool et ferment à 21h, reçoivent entre 25 000 et 75 000 yens par jour. Ceux qui ferment à 20h sans servir d'alcool sont dédommagés entre 30 000 et 100 000 yens par jour, en fonction de leurs chiffres d’affaires.

Les autorités demandent également à la population de ne pas quitter le département pour des raisons non essentielles.

Ces informations datent du 22 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Wakayama (partie XXI)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Wakayama.

Des mesures de quasi-urgence sont mises en place dans toute la région. Le département demande à tous les établissements de restauration de réduire leurs heures d'ouverture.

Les établissements certifiés par les autorités locales dans le cadre des mesures de lutte contre le virus peuvent choisir de continuer à servir de l'alcool ou non.

Ceux qui choisissent de servir des boissons alcoolisées sont priés de le faire jusqu’à 20h et de fermer à 21h. Les autres établissements certifiés sont invités à fermer à 20h.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h sans servir de boissons alcoolisées.

Les clients qui mangent ou boivent ensemble sont limités à quatre par table.

Les autorités de Wakayama exigent également que des mesures rigoureuses de lutte contre les infections soient prises lors des événements en public.

Les organisateurs d'événements accueillant plus de 1000 spectateurs sont tenus de soumettre leur programme au gouvernement local à l'avance. Si le nombre de spectateurs dépasse 5000, ils doivent en plus soumettre un plan de sécurité détaillé aux autorités deux semaines à l'avance, ainsi qu'un rapport post-événement.

Ces informations datent du 21 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Kagoshima (partie XX)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Kagoshima.

Des mesures de quasi-urgence sont mises en place dans toute la région. Le département a décidé de demander à tous les établissements de restauration de réduire leurs horaires d'ouverture.

Les établissements certifiés dans le cadre des mesures de lutte contre le virus ont deux options. Ils peuvent soit servir de l'alcool et fermer à 21 heures, soit s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20 heures.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20 heures et à ne pas servir d'alcool.

Les établissements qui se conforment aux demandes reçoivent une subvention. Les petites et moyennes entreprises reçoivent jusqu'à 75 000 yens par jour et par point de vente, en fonction de leurs chiffres d’affaires. Ceux qui sont certifiés et ne servent pas d'alcool reçoivent entre 30 000 et 100 000 yens par jour.

Ces informations datent du 18 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Saga et Oita (partie XIX)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Saga et Oita.

Département de Saga :
Des mesures de quasi-urgence sont appliquées dans toute la région.

Le gouvernement local demande à tous les établissements de restauration de réduire leurs heures d'ouverture. Les restaurants et les bars certifiés dans le cadre des mesures de lutte contre le virus peuvent servir de l'alcool et ouvrir jusqu'à 21 heures. Les établissements non certifiés sont invités à ne pas servir d'alcool et à fermer à 20 heures.

Les établissements qui se conforment aux demandes, qu'ils soient certifiés ou non, sont dédommagés entre 30 000 et 100 000 yens par jour en fonction de leurs chiffres d’affaires.

Les représentants du département demandent aux clients de s'abstenir de manger sur une longue période à plusieurs. Selon eux, il ne doit pas y avoir plus de quatre personnes par table et les clients doivent partir dans les deux heures.

Le département conseille également de ne pas se rendre dans les restaurants où les mesures de lutte contre le virus ne sont pas pleinement appliquées.

Département d'Oita :
Le gouvernement local demande aux restaurants et aux bars de toute la région de réduire leurs heures d'ouverture.

Les établissements certifiés dans le cadre des mesures de lutte contre le virus ont deux options. Ils peuvent choisir de servir de l'alcool et de fermer à 21 heures, ou ils peuvent s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20 heures.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20 heures et à ne pas servir d'alcool.

Les établissements de petite et moyenne taille qui se conforment aux demandes reçoivent une subvention de 30 000 yens ou plus par jour, s'ils ferment avant 20 heures sans servir d'alcool. Les établissements certifiés qui ferment à 21 heures et servent de l'alcool reçoivent 25 000 yens ou plus par jour.

Ces informations datent du 17 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Shimane et Okayama (partie XVIII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Shimane et Okayama.

Département de Shimane :
Des mesures de quasi-urgence sont mises en place dans l'ensemble du département.

Le gouvernement local permet aux bars et aux restaurants, certifiés dans le cadre des mesures de lutte contre le virus, de choisir entre deux options. Ils peuvent continuer à servir de l'alcool jusqu'à 20 heures et fermer à 21 heures, ou ne pas servir d'alcool et fermer à 20 heures.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20 heures et à ne pas servir d'alcool.

Les restaurants et les bars gérés par des petites ou moyennes entreprises reçoivent une subvention de 30 000 à 100 000 yens par jour, en fonction de leurs chiffres d’affaires. Cela s'applique aux établissements qui ferment à 20 heures sans servir d'alcool.

Les établissements certifiés qui servent de l'alcool et ferment à 21 heures reçoivent une subvention de 25 000 à 75 000 yens par jour.

Dans ces établissements, les groupes de quatre personnes maximum sont autorisés à s'asseoir à la même table.

Département d'Okayama :
Des mesures de quasi-urgence sont appliquées dans tout le département.

Les restaurants, les karaokés et les salles de mariage non certifiés sont priés de fermer à 20 heures et de ne pas servir d'alcool tout au long de la journée.

Les établissements certifiés sont invités à choisir entre fermer à 21 heures et servir de l'alcool jusqu'à 20 heures, ou fermer à 20 heures sans proposer d'alcool.

Des subventions sont accordées aux restaurants et aux bars à condition qu'ils respectent les exigences.

Dans le cas des établissements gérés par des petites ou moyennes entreprises, les établissements certifiés qui servent de l'alcool et ferment à 21 heures sont dédommagés jusqu'à 75 000 yens par jour, tandis que les autres, certifiés ou non, qui ferment à 20 heures sans servir d'alcool reçoivent jusqu'à 100 000 yens par jour.

Ces informations datent du 16 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Nagano et Shizuoka (partie XVII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Nagano et Shizuoka.

Département de Nagano :
Des mesures de quasi-urgence ont été mises en place dans toute la zone.

Le département demande aux restaurants et autres commerces, y compris les karaokés et les salles de mariage, de réduire leurs heures d'ouverture.

Les établissements certifiés dans le cadre des mesures de lutte contre le virus ont deux options. Ils peuvent s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20 heures, ou ils peuvent servir de l'alcool et fermer à 21 heures.

Les établissements non certifiés sont priés de s'abstenir de servir de l'alcool et de fermer à 20 heures.

Les établissements qui ne servent pas d'alcool et ferment à 20 heures sont dédommagés entre 30 000 et 100 000 yens par jour en fonction de leurs chiffres d’affaires. Les établissements certifiés qui restent ouverts jusqu'à 21 heures ou qui servent de l'alcool reçoivent une subvention plus faible, entre 25 000 et 75 000 yens.

Les groupes de quatre personnes maximum sont autorisés à s'asseoir à la même table.

Département de Shizuoka :
Des mesures de quasi-urgence ont été mises en place dans toute la région.

Le département demande à tous les établissements de restauration de réduire leurs heures d'ouverture.

Les établissements certifiés peuvent choisir de servir de l'alcool ou non. Ceux qui le font sont invités à cesser d’en servir à 20 heures et à fermer à 21 heures. Ceux qui ne le font pas peuvent ouvrir jusqu'à 20 heures.

Les premiers sont dédommagés entre 25 000 et 75 000 yens par jour en fonction de leurs chiffres d’affaires, les seconds entre 30 000 et 100 000 yens.

Les établissements non certifiés sont priés de s'abstenir de servir de l'alcool et de fermer à 20 heures. Ceux qui s’y conforment reçoivent une subvention.

Les groupes de quatre personnes au maximum sont autorisés à s'asseoir à la même table.

Ces informations datent du 15 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Tochigi et Ishikawa (partie XVI)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Tochigi et Ishikawa.

Département de Tochigi :
Des mesures de quasi-urgence sont appliquées à l'ensemble de la région.

Les restaurants et les bars certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus peuvent choisir soit de ne pas servir d'alcool et de fermer à 20 heures, soit de servir de l'alcool jusqu'à 20 heures et de fermer à 21 heures.

Les établissements non certifiés sont invités à ne pas servir d'alcool et à fermer à 20 heures. Le gouvernement local verse une subvention quotidienne pouvant atteindre 100 000 yens à ceux qui se conforment à ces mesures.

Département d’Ishikawa :
Des mesures de quasi-urgence sont appliquées à l'ensemble de la région.

Les restaurants et les bars certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus peuvent choisir soit de ne pas servir d'alcool et de fermer à 20 heures, soit de servir de l'alcool jusqu'à 20 heures et de fermer à 21 heures. Il est demandé aux établissements non certifiés de s’abstenir de servir de l’alcool et de fermer à 20 heures.

Les entreprises qui s’y conforment sont éligibles à des subventions. Pour les établissements gérés par des petites et moyennes structures, ceux qui choisissent de ne pas servir d’alcool sont éligibles à de plus importantes subventions, par rapport à ceux qui continuent de servir de l’alcool. Les établissements certifiés qui servent de l’alcool sont dédommagés jusqu’à 75 000 yens par jour, et ceux qui ne servent pas d’alcool reçoivent jusqu’à 100 000 yens par jour.

Ces informations datent du 14 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Aomori et Yamagata (partie XV)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Aomori et à Yamagata.

Département d’Aomori :
Des mesures de quasi-urgence sont mises en place dans le département pour la première fois.

Le gouvernement local demande aux restaurants de la ville de Hirosaki de limiter leurs heures d'ouverture entre 5 heures et 20 heures. Cette mesure ne s'applique pas aux livraisons ni aux plats à emporter.

En principe, il est demandé aux établissements de ne pas servir d'alcool, mais ceux qui ont été certifiés, dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus, sont autorisés à le faire entre 11 heures et 20 heures.

Les groupes de quatre personnes au maximum sont autorisés à partager la même table.

Les établissements qui se conforment aux demandes sont dédommagés entre 25 000 et 200 000 yens par jour, en fonction de leur chiffre d'affaires, de leur capacité et du fait qu'ils servent ou non de l'alcool.

Département de Yamagata :
Des mesures de quasi-urgence sont mises en place dans neuf municipalités. Il s'agit de Yamagata, Tendo, Yonezawa, Tsuruoka, Sakata, Takahata, Mikawa, Shonai et Yuza.

Les habitants de ces zones sont priés de s'abstenir de toute sortie non essentielle. Lors des sorties au restaurant, les groupes de quatre personnes maximum par table sont autorisés et doivent quitter les lieux dans les deux heures.

Le département demande aux restaurants de réduire leurs heures d'ouverture. Cette mesure ne s'applique pas aux livraisons et aux plats à emporter.

Les établissements certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus peuvent ouvrir entre 5 heures et 21 heures et servir de l'alcool.

Les établissements non certifiés sont priés d’ouvrir entre 5 heures et 20 heures sans servir d'alcool.

Les entreprises qui se conforment à la réglementation peuvent bénéficier d'une subvention. Les entreprises certifiées reçoivent jusqu'à 110 000 yens par jour, et les entreprises non certifiées peuvent recevoir jusqu'à 100 000 yens.

Ces informations datent du 10 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Fukushima et Ibaraki (partie XIV)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Fukushima et à Ibaraki.

Département de Fukushima :
Des mesures de quasi-urgence sont en place dans tout le département. Les restaurants et les bars y sont priés de réduire leurs heures d'ouverture. Les établissements, qui ne sont pas certifiés dans le cadre du respect des mesures complètes de lutte contre le virus, sont priés de fermer à 20 heures et de ne pas servir d'alcool.

Les établissements certifiés ont deux possibilités. Ils peuvent ouvrir entre 5 heures et 21 heures et cesser de servir de l'alcool à 20 heures, ou ils peuvent ouvrir entre 5 heures et 20 heures sans servir d'alcool. Les premiers reçoivent 25 000 yens ou plus par jour, et les seconds, au moins 30 000 yens par jour.

Les groupes de quatre personnes au maximum sont autorisés à partager la même table.

Département d’Ibaraki :
Les mesures de quasi-urgence s'appliquent à l'ensemble de la région. Les restaurants et les bars peuvent choisir de ne pas servir d'alcool et de fermer avant 20 heures, ou de servir de l'alcool et de fermer avant 21 heures.

Les restaurants gérés par des petites ou moyennes entreprises, qui ferment avant 20 heures et ne servent pas d'alcool, reçoivent entre 30 000 et 100 000 yens par jour. Ceux qui choisissent de rester ouverts jusqu'à 21 heures et de servir de l'alcool sont dédommagés entre 25 000 et 75 000 yens par jour.

Pour bénéficier de ces subventions, les établissements doivent être enregistrés dans le système de notification des infections du département, baptisé « Ibaraki’s Amabie-chan ».

Il est demandé aux exploitants de limiter le nombre de clients à quatre par table, indépendamment du statut vaccinal ou des résultats négatifs des tests.

Ces informations datent du 9 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Hokkaido (partie XIII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Hokkaido.

Des mesures de quasi-urgence sont appliquées dans toute la région.

Les restaurants et autres entreprises, y compris les karaokés et les salles de mariage, certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus, ont deux options. Ils peuvent continuer à servir de l'alcool jusqu'à 20 heures et fermer à 21 heures, ou ils peuvent fermer à 20 heures sans servir d'alcool.

Les établissements non certifiés sont invités à ne pas servir d'alcool et à fermer à 20 heures.

Les groupes de quatre personnes maximum sont autorisés à partager la même table.

Il est demandé aux établissements disposant d'un karaoké d’éviter qu’ils soient bondés et de prendre d'autres mesures de lutte contre les infections, telles que la ventilation.

Les petites et moyennes entreprises ou les propriétaires d'entreprises certifiées, qui exploitent des établissements servant de l'alcool et fermant à 21 heures, reçoivent un dédommagement compris entre 25 000 et 75 000 yens par jour et par établissement, en fonction de leurs chiffres d’affaires. Les établissements qui ferment avant 20 heures, ainsi que les établissements non certifiés qui ne servent pas d'alcool, sont dédommagés entre 30 000 et 100 000 yens par jour.

Les exploitants d’établissements importants sont dédommagés jusqu'à 200 000 yens par jour et par point de vente, qu'ils soient certifiés ou non, en fonction de la baisse de leurs chiffres d’affaires.

La fréquentation des événements impliquant des encouragements de la part des spectateurs est plafonnée à 5000 personnes ou à 50 % de la capacité, le chiffre le plus bas étant retenu. Les événements qui n'impliquent pas d’encouragements particuliers peuvent profiter d’une capacité totale ou jusqu'à 5000 personnes, le chiffre le plus bas étant là aussi retenu.

Pour les événements impliquant plus de 5000 participants, les organisateurs qui soumettent des plans de prévention des infections deux semaines à l'avance peuvent accepter jusqu'à 20 000 personnes ou 100 % de la capacité, le chiffre le plus bas étant retenu.

Les manifestations accueillant des spectateurs doivent fermer à 21 heures. Les organisateurs sont également invités à ne pas servir d'alcool après 20 heures.

Ces informations datent du 8 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Fukuoka (partie XII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Fukuoka.

Le gouvernement local a maintenu en place les restrictions qu'il avait imposées le 24 janvier dans toute la zone, même après que le département a été placé en situation de quasi-urgence.

Il est demandé aux restaurants et aux bars de limiter le nombre de clients à quatre par table.

Les établissements certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus ont deux options. Ils peuvent continuer à servir de l'alcool et fermer à 21h, ou s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20h.

Les établissements non certifiés sont invités à ne pas servir d'alcool et à fermer à 20 heures.

Les exploitants d'établissements certifiés, de petite et moyenne taille, fermant à 21 heures sont dédommagés entre 25 000 et 75 000 yens par jour et par point de vente, en fonction des chiffres d’affaires.

Les exploitants d'établissements certifiés et non certifiés, qui ne servent pas d'alcool et ferment à 20 heures, sont dédommagés entre 30 000 et 100 000 yens par jour.

Les exploitants d’établissements importants reçoivent jusqu'à 200 000 yens par jour, en fonction de la baisse de leurs ventes.

La fréquentation des événements à grande échelle est en principe plafonnée à 5000 personnes. Mais cette limite peut être portée à 20 000 si les organisateurs présentent des plans de lutte contre les infections et les font valider par le département.

Il est demandé aux résidents d'éviter les visites non essentielles à destination ou en provenance d'autres départements.

Ces informations datent du 7 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Kyoto (partie XI)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Kyoto.

Des mesures de quasi-urgence sont en place dans toute la région.

Le gouvernement local demande aux restaurants de réduire leurs heures d'ouverture.

Les établissements certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus ont deux options. Ils peuvent continuer à servir de l'alcool jusqu'à 20h30 et fermer à 21h, ou s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20h.

Les établissements non certifiés sont invités à ne pas servir d'alcool et à fermer à 20h.

Des subventions sont accordées aux établissements qui se conforment aux demandes, en fonction du service, ou non, de boissons alcoolisées et de leurs chiffres d’affaires antérieurs.

Les établissements de petite ou moyenne taille certifiés et fermant à 21h reçoivent jusqu'à 75 000 yens par jour. Les établissements qui ne servent pas d'alcool et qui ferment à 20h, ainsi que les restaurants et bars non certifiés qui se conforment aux exigences, reçoivent jusqu'à 100 000 yens par jour, en fonction de leurs chiffres d’affaires.

Les groupes de quatre personnes au maximum sont autorisés à s'asseoir à la même table. Dans les établissements certifiés, les groupes de cinq personnes ou plus peuvent partager une table en fournissant la preuve individuelle d'un résultat négatif au test de dépistage du coronavirus.


Ces informations datent du 4 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Hyogo (partie X)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Hyogo.

Des mesures de quasi-urgence sont en place dans toute la région. Les restaurants et les bars sont priés de réduire leurs heures d'ouverture.

Les établissements certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus ont deux options. Ils peuvent continuer à servir de l'alcool jusqu'à 20h30 et fermer à 21h, ou s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20h.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h et à ne pas servir d'alcool.

S'ils se conforment aux demandes, les établissements certifiés qui servent de l'alcool et ferment à 21h peuvent recevoir de 25 000 à 75 000 yens par jour, en fonction de leurs chiffres d’affaires.

Les restaurants, certifiés ou non, qui ne servent pas d'alcool et ferment avant 20h, peuvent recevoir de 30 000 à 100 000 yens par jour et par établissement.

Ces informations datent du 3 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Osaka (partie IX)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Osaka.

Des mesures de quasi-urgence sont en place dans toute la région.

Le gouvernement local permet aux restaurants et aux bars, certifiés dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus, de choisir entre deux options. Ils peuvent continuer à servir de l'alcool jusqu'à 20h30 et fermer à 21h, ou s'abstenir de servir de l'alcool et fermer à 20h. Cette deuxième option s'accompagne d'une subvention plus importante.

Les établissements non certifiés sont invités à ne pas servir d'alcool et à fermer à 20h.

Dans les établissements certifiés, les groupes de quatre personnes au maximum sont autorisés à s'asseoir à la même table. Les groupes de cinq personnes ou plus peuvent partager une table en fournissant la preuve individuelle d'un résultat négatif au test de dépistage du coronavirus.

Les établissements non certifiés sont priés de ne pas accepter les groupes de cinq personnes ou plus.

En ce qui concerne les événements à grande échelle, les organisateurs qui soumettent à l'avance leur plan de lutte contre les infections sont autorisés à accueillir jusqu'à 20 000 participants par événement. Plus de 20 000 participants sont autorisés si chaque spectateur peut fournir un résultat négatif au test de dépistage du coronavirus.

Ces informations datent du 2 février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Kumamoto et Miyazaki (partie VIII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Kumamoto et Miyazaki.

Département de Kumamoto :
Le département applique ses mesures de quasi-urgence à l'ensemble de la région.
Les restaurants et les bars, certifiés par les municipalités dans le cadre du respect des mesures de lutte contre le virus, peuvent servir des boissons alcoolisées et rester ouverts jusqu'à 21h, ou ouvrir jusqu'à 20h sans jamais servir d'alcool. Les établissements qui choisissent cette dernière option reçoivent un soutien financier plus conséquent.

Ceux qui ne sont pas certifiés sont invités à fermer à 20h et à ne pas servir d'alcool, qu’importe le moment de la journée. Le département verse des subventions aux établissements qui s'y conforment.

Le département continue de demander aux établissements de limiter à quatre le nombre de personnes par table. En revanche, il n'y a pas de limite au nombre par table dans les établissements certifiés lorsque tous les convives ont été testés négatifs.

Département de Miyazaki :
Le département applique des mesures de lutte contre le Covid-19 dans toute la région. Il demande aux restaurants et aux bars de fermer à 20h et de ne pas servir d'alcool, qu’importe le moment de la journée. Les établissements qui se plient à cette demande peuvent bénéficier de dédommagements journaliers allant de 30 000 à 200 000 yens selon la taille de l'entreprise.

Ces informations datent du 1er février 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Kagawa et Nagasaki (partie VII)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Kagawa et Nagasaki.

Département de Kagawa :
Le département a mis en place des mesures de lutte contre le coronavirus dans 16 municipalités, soit toute la région à l'exception de la ville de Naoshima. Les restaurants et les bars, non certifiés par les municipalités, sont priés de fermer à 20h et de ne pas servir d'alcool. Les établissements certifiés ont deux possibilités. Ils peuvent servir des boissons alcoolisées jusqu'à 20h et rester ouverts jusqu'à 21h, ou ouvrir jusqu'à 20h sans servir d'alcool. Les entreprises qui se conforment aux règles peuvent bénéficier d'un soutien financier en fonction de leur taille.

Département de Nagasaki :
Le département applique les mesures de quasi-urgence à l'ensemble de la région. Les restaurants et les bars sont priés de fermer à 20h et de s'abstenir de servir de l'alcool tout au long de la journée. Les petites et moyennes entreprises qui se conforment à la demande reçoivent entre 30 000 et 100 000 yens par jour, en fonction de leurs chiffres d’affaires. Les établissements plus importants reçoivent, en dédommagement, 40 % des pertes subies dans le cadre du respect de la demande. Le plafond est fixé à 200 000 yens par jour.

Ces informations datent du 31 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Gifu et Mie (partie VI)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Gifu et Mie.

Département de Gifu :
Le département demande aux bars et aux restaurants, certifiés ou non, de fermer à 20h et de ne pas servir d'alcool, dans l'ensemble de ses 42 municipalités.

Les établissements concernés qui se conforment à cette demande sont dédommagés de 30 000 à 200 000 yens par jour.

Le département ne suit pas le programme du gouvernement qui utilise les carnets de vaccination contre le Covid-19 ou les résultats négatifs des tests pour assouplir les restrictions sociales.

Département de Mie :
Des mesures de lutte contre le virus sont appliquées dans toutes les municipalités, sauf cinq situées dans le sud, dont Owase et Kumano.

Les restaurants et les bars certifiés, qui suivent des mesures de lutte contre le coronavirus dans les municipalités concernées, ont deux options. L'une est de servir de l'alcool et de fermer à 21h. L'autre est de rester ouvert jusqu'à 20h sans servir d'alcool. Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h sans servir d'alcool.

Les établissements qui se conforment à cette demande reçoivent une compensation en fonction de leur taille. Des subventions plus importantes sont disponibles pour les établissements qui s'abstiennent de servir de l'alcool et qui ferment à 20h.

Ces informations datent du 28 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Aichi (partie V)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Aichi.

Des mesures de lutte contre le virus sont appliquées dans 52 municipalités, à l'exception de la ville de Toei et du village de Toyone.

Les restaurants et les bars certifiés, qui suivent des mesures de lutte contre le coronavirus, peuvent rester ouverts jusqu'à 20h sans servir d'alcool, ou servir de l'alcool jusqu'à 20h et fermer à 21h.

Des subventions plus importantes sont disponibles pour les établissements qui ne servent pas d'alcool.

Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h sans servir d'alcool.

Les personnes qui mangent ou boivent en groupes sont limitées à quatre par table dans tous les établissements.

Pour les événements à grande échelle, notamment les manifestations sportives, jusqu'à 20 000 spectateurs sont autorisés si les plans anti-infection de leurs organisateurs sont confirmés par le gouvernement local. Le plafond est fixé à 5000 personnes pour les autres événements. Mais pour les événements au cours desquels les spectateurs sont censés pousser des cris d’encouragement, le plafond est limité à 50 % de la capacité du lieu.

Les écoles sont invitées à échelonner les horaires ou à faire en sorte que les élèves assistent aux cours à des jours ou des heures alternés, et à proposer des cours en ligne.

Pour les activités périscolaires, il est recommandé de ne pas organiser de matchs d'entraînement.

Les établissements sont également invités à prendre des précautions pour d'autres événements en dehors de l'école, notamment les excursions scolaires.

Ces informations datent du 27 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Gunma et Niigata (partie IV)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Gunma et Niigata.

Département de Gunma :
Le département a appliqué des mesures de quasi-urgence à l'ensemble de la région. Il permet aux restaurants et aux bars certifiés de choisir entre deux options. La première consiste à rester ouverts de 5h à 20h sans servir d'alcool. L'autre est de fermer à 21h et de ne plus servir d'alcool à 20h. Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h et à ne pas servir d'alcool.

Il est demandé à tous les établissements de limiter le nombre de clients à quatre par table. Tous les établissements qui se conforment aux demandes sont soutenus financièrement. Les petits établissements certifiés reçoivent entre 25 000 et 100 000 yens par jour en fonction de leurs chiffres d’affaires. Les petits établissements non certifiés reçoivent entre 30 000 et 100 000 yens. Les entreprises plus importantes reçoivent jusqu'à 200 000 yens.

Département de Niigata :
Avec les mesures de quasi-urgence actuelles, tous les restaurants et les bars du département sont priés de fermer à 20h et de ne pas servir d'alcool. Les établissements certifiés sont autorisés à servir de l'alcool jusqu'à 20h, une heure avant la fermeture, ou à rester ouverts jusqu'à 20h sans servir d'alcool. Il est également demandé à tous les établissements de limiter le nombre de clients à quatre par table.

Ces informations datent du 26 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Kanagawa (partie III)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Kanagawa.

Le département a appliqué des mesures de quasi-urgence à l'ensemble de la région.

Il permet aux restaurants et aux bars certifiés de choisir entre deux options. L'une consiste à fermer à 21h et à ne plus servir d'alcool à 20h. L'autre consiste à rester ouverts jusqu'à 20h sans servir d'alcool. Les établissements non certifiés sont invités à fermer à 20h et à ne pas servir d'alcool.

Il est demandé à tous les établissements de limiter le nombre de clients à quatre par table.

Tous les établissements qui se conforment aux demandes sont soutenus financièrement. S'ils restent ouverts jusqu'à 21h, ils reçoivent de 25 000 à 75 000 yens, en fonction de leur chiffre d'affaires. S'ils restent ouverts jusqu'à 20h, ils reçoivent de 30 000 à 100 000 yens.

Pour les réceptions de mariage dans des établissements certifiés, aucun plafond ne sera imposé au nombre de personnes par table si tous les participants présentent un test négatif le jour de la cérémonie.

La limite supérieure pour les événements à grande échelle est fixée à 20 000 personnes. Mais ce plafond sera levé si les participants sont testés négatifs le jour des événements.

Ces informations datent du 25 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Saitama et Chiba (partie II)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Saitama et Chiba.

Département de Saitama :
Des mesures de quasi-urgence sont appliquées à l'ensemble du département. Les bars et les restaurants, certifiés ou non, sont priés de fermer à 20h et de ne pas servir d'alcool.

Les établissements sont autorisés à ouvrir jusqu'à 21h s'ils se sont inscrits au préalable au programme gouvernemental d'assouplissement des restrictions à l'aide de carnets de vaccination contre le Covid-19 ou de résultats de tests négatifs.

Aucune restriction sur le nombre de clients par groupes n'est imposée à ces établissements s'ils confirment les carnets de vaccination des clients ou les résultats négatifs des tests. Ils peuvent également servir de l'alcool entre 11h et 20h30.

Département de Chiba :
Le département ne demande pas aux restaurants et aux bars certifiés d'arrêter de servir de l'alcool, mais les invite à fermer à 21h. Ceux qui se conforment à la demande peuvent bénéficier d'une aide financière.

Les établissements non certifiés sont priés de ne pas servir d'alcool et de fermer à 20h. Ils ne recevront aucune compensation même s'ils se conforment à la demande.

Le nombre de clients par groupes est limité à quatre dans tous les établissements. Mais pour les réceptions de mariage, cinq personnes ou plus sont autorisées par table si les résultats négatifs des tests de dépistage de tous les invités sont confirmés. Le département demande que ces événements soient annoncés à l'avance.


Ces informations datent du 24 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

Les mesures de quasi-urgence prises par chaque département pour lutter contre le coronavirus : Tokyo (partie I)

Le gouvernement japonais a déclaré un quasi-état d'urgence pour Tokyo et un certain nombre d'autres départements du Japon afin de lutter contre la recrudescence des infections au coronavirus. Notre dernière série revient sur les mesures spécifiques mises en œuvre par chacun des départements dans le cadre de ce quasi-état d'urgence. Aujourd'hui, nous nous intéressons à Tokyo.

Le gouvernement métropolitain de Tokyo a demandé aux bars et aux restaurants de la ville de réduire leurs heures d'ouverture jusqu'au 13 février 2022.

Les établissements concernés certifiés, qui suivent des mesures de lutte contre le virus, peuvent choisir leurs heures d'ouverture avec ou sans service de boissons alcoolisées. Ceux qui servent de l'alcool peuvent rester ouverts de 5h à 21h, dont 9h de service de boissons alcoolisées autorisées jusqu'à 20h. Ceux qui ne servent pas d'alcool doivent fermer à 20h.

Les personnes qui mangent ou boivent en groupe sont limitées à quatre. Mais plus de cinq personnes sont autorisées si elles fournissent toutes un résultat négatif au test de dépistage.

Les établissements non certifiés sont priés de fermer à 20h sans servir d'alcool. Le nombre de clients est limité à quatre par groupes.

Les établissements qui servent de l'alcool et qui ferment à 21h seront dédommagés entre 25 000 et 200 000 yens par jour.

Ceux qui ferment à 20h sans servir d'alcool seront dédommagés entre 30 000 et 200 000 yens par jour.

Il n'est pas demandé aux établissements autres que les restaurants de réduire leurs heures d'ouverture, mais il leur est demandé de suivre les directives établies pour chaque secteur.

Les habitants de Tokyo sont priés de s'abstenir de toute sortie non essentielle ou d'éviter les lieux et les heures de grande affluence lorsqu'ils sortent. Il leur est également demandé de ne pas se rendre fréquemment dans les restaurants qui ne réduisent pas leurs horaires.

Ces informations datent du 21 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

386. Le nombre quotidien de cas de coronavirus au Japon dépasse les 20 000. Ce que nous savons sur le variant Omicron : l’efficacité de la vaccination (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Omicron s'est propagé à un rythme sans précédent. Dans cette série, nous faisons le point sur ce que nous savons sur ce variant, comme sa transmissibilité, le risque de développer une maladie grave et la charge éventuelle sur le système médical. Dans notre quatrième volet, nous allons nous intéresser à l’efficacité des vaccins contre le variant Omicron.

Selon des cas signalés, même les personnes vaccinées deux fois peuvent être infectées par le variant Omicron. Dans son rapport hebdomadaire publié le 11 janvier 2022, l'Organisation mondiale de la santé a mis en garde contre le risque accru de réinfection. Il indique également que la vaccination offre une protection réduite contre l'infection et la maladie symptomatique, ainsi qu'une possible protection réduite contre la maladie grave, dans les cas d'infection par Omicron.

Les autorités sanitaires britanniques ont déclaré, dans leur présentation du 31 décembre 2021, que deux doses de vaccins à ARNm, tels que ceux développés par Pfizer et Moderna, sont efficaces de 65 à 70 % pour prévenir une infection symptomatique par Omicron. Ces résultats ont été obtenus deux à quatre semaines après la deuxième injection. L'efficacité tombe à environ 10 % après 20 semaines.

Les données montrent également qu'une dose de rappel Pfizer ou Moderna chez les personnes ayant reçu deux injections Pfizer est efficace de 65 à 75 % pour prévenir la maladie symptomatique après deux à quatre semaines. L'efficacité tombe toutefois à 55-70 % après cinq à neuf semaines, et à 40-50 % après dix semaines.

En parallèle, l'étude a montré que la vaccination est plus efficace pour réduire le risque de développer des symptômes graves et d'être hospitalisé. Dans le cas des personnes ayant reçu des vaccins Pfizer, Moderna ou AstraZeneca, la double vaccination est efficace à 72 % pour prévenir l'hospitalisation entre deux et 24 semaines après les injections, et à 52 % après 25 semaines. Les données montrent que la double vaccination et une injection de rappel sont efficaces à 88 % pour éviter l'hospitalisation dans les deux semaines suivant le dernier vaccin.

Ces informations datent du 20 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

385. Le nombre quotidien de cas de coronavirus au Japon dépasse les 20 000. Ce que nous savons sur le variant Omicron : nous devons rester prudents malgré la diminution du risque de maladie grave (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Omicron s'est propagé à un rythme sans précédent. Dans cette série, nous faisons le point sur ce que nous savons sur ce variant, comme sa transmissibilité, le risque de développer une maladie grave et la charge éventuelle sur le système médical. Dans notre troisième volet, nous allons à nouveau voir si le variant Omicron est à l’origine de maladies graves.

Les autorités sanitaires britanniques ont déclaré dans leur présentation du 31 décembre 2021 que le risque d'hospitalisation des personnes infectées par Omicron était d'environ un tiers de celui du Delta. Elles ont également indiqué que les personnes, 14 jours ou plus après avoir reçu leur deuxième vaccination, avaient un risque d'être hospitalisées inférieur de 65 % à celui des personnes non vaccinées. Ceux qui ont reçu leur troisième injection plus de 14 jours avant auraient eu 81 % de risque en moins d'être hospitalisés.

Mais nous devons être prudents dans l'interprétation de ces données. Les autorités britanniques ont déclaré que les injections de rappel sont efficaces pour empêcher les patients infectés par Omicron de développer des symptômes graves. Et au Royaume-Uni, 62,3 % de la population avaient reçu sa troisième dose au 10 janvier 2022.

Au Japon, en revanche, seulement 1,1 % de la population avait reçu une injection de rappel au 17 janvier. L'Organisation mondiale de la santé a indiqué que le variant mettait à rude épreuve le système de soins médicaux de chaque pays, malgré un risque d'hospitalisation moindre. Cela s'explique par le fait que le nombre de cas fait augmenter le nombre de maladies graves et de décès.

Ces informations datent du 19 janvier 2022.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

384. Le nombre quotidien de cas de coronavirus au Japon dépasse les 20 000. Ce que nous savons sur le variant Omicron : nous devons rester prudents malgré la diminution du risque de maladie grave (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Omicron s'est propagé à un rythme sans précédent. Dans cette nouvelle série, nous faisons le point sur ce que nous savons sur ce variant, comme sa transmissibilité, le risque de développer une maladie grave et la charge éventuelle sur le système médical. Dans notre deuxième volet, nous allons voir si le variant Omicron provoque des maladies graves.

Il est de plus en plus évident que le variant Omicron est moins dangereux que les autres souches. L'Organisation mondiale de la santé, ou l'OMS, a déclaré dans son rapport hebdomadaire publié le 11 janvier 2022 que, pendant la période où Omicron dominait, les taux d'admission à l'hôpital semblaient être plus faibles et que moins de patients avaient développé une maladie grave.

Le 4 janvier, les responsables de l'OMS ont affirmé que, par rapport aux autres variants, Omicron est plus susceptible d'affecter les voies respiratoires supérieures, notamment le nez et la gorge, mais moins susceptible d'atteindre les poumons et de provoquer une affection grave. Ils ont toutefois prévenu que des études supplémentaires étaient nécessaires pour confirmer ces affirmations.

Au Japon, les données préliminaires compilées à Okinawa fournissent des informations sur la gravité de la maladie causée par diverses souches de coronavirus. Les autorités ont mené des enquêtes sur les patients atteints du Covid-19 dans le département lorsque le nombre de cas a atteint 650, à certains moments de la pandémie.

Ils ont constaté que 84,8 % des patients présentaient des symptômes légers ou inexistants et que 0,6 % présentaient des symptômes graves au 1er avril 2021, date à laquelle la première souche dominait.

Au 18 juillet, pendant la période dominée par le variant Alpha, 72,8 % des patients présentaient des symptômes légers ou inexistants et 0,9 % se trouvaient dans un état grave.

Le 4 janvier 2022, lorsque le variant Omicron est devenu dominant, 92,3 % présentaient des symptômes légers ou inexistants. Aucun patient ne se trouvait dans un état grave. Mais les experts préviennent qu'actuellement, la plupart des patients à Okinawa sont des jeunes et que le nombre de cas graves pourrait augmenter si l'infection se propage chez les personnes âgées.

Ces informations datent du 18 janvier 2022.

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383. Le nombre quotidien de cas de coronavirus au Japon dépasse les 20 000. Ce que nous savons sur le variant Omicron : selon l'OMS, l'Omicron a une « transmissibilité accrue » (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Omicron s'est répandu rapidement à un rythme sans précédent. Des rapports successifs provenant du monde entier soulignent l’importante transmissibilité du variant. Les infections par le variant Omicron sont également en forte hausse au Japon, où plus de 20 000 nouveaux cas quotidiens ont été signalés. Quels sont les risques de transmission, de développement de symptômes graves, et quel sera l'impact sur nos services médicaux ? Dans cette nouvelle série, nous faisons le point sur ce que nous savons sur l'Omicron. Dans notre premier volet, nous nous intéressons à la transmissibilité de ce variant.

L'Organisation mondiale de la santé, ou l'OMS, a souligné, dans son rapport hebdomadaire du 11 janvier 2022, la « transmissibilité accrue » du variant Omicron.

Le rapport mentionne une étude réalisée au Danemark, en décembre 2021, qui a révélé que le taux de transmissions secondaires au sein des foyers était de 31 % pour le variant Omicron, contre 21 % pour le variant Delta.

Selon le Centre américain de contrôle des maladies, la transmissibilité d'Omicron est au maximum trois fois plus élevée que celle du variant Delta.

Aux États-Unis et dans les pays européens, le variant Omicron a rapidement remplacé le variant Delta, devenant ainsi le variant dominant.

En Grande-Bretagne, jusqu'au 30 décembre 2021, environ 95 % des nouveaux cas de coronavirus signalés dans la plupart des régions du pays étaient des cas d’Omicron.

Le Centre américain de contrôle des maladies indique qu'aux États-Unis, jusqu'au 8 janvier 2022, environ 98,3 % des nouvelles infections étaient dues au variant Omicron, ce qui montre qu’il est devenu le variant dominant et a presque remplacé toutes les autres souches de coronavirus.

Ces informations datent du 17 janvier 2022.

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382. Comment savoir si l'on est infecté par le coronavirus : les kits de test antigénique (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon connaît une recrudescence rapide des infections par le variant Omicron du coronavirus, l'hiver étant la haute saison des rhumes. Que faire lorsque l'on présente de légers symptômes de rhume et que l'on veut savoir si l'on est infecté par le Covid-19 ? Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à la façon d’utiliser les kits de test antigénique en cas de symptôme.

Selon des experts, les kits de test antigénique du coronavirus disponibles en pharmacie peuvent être utiles lorsque les symptômes apparaissent pendant la nuit ou qu'il est difficile de décider s'il faut consulter un médecin. Mais l'utilisation de ces kits n'est pas recommandée en l'absence de symptômes, moins précis dans ces conditions.

Lorsque vous avez des symptômes, les kits de test antigénique produisent des résultats fiables si vous les utilisez dans les neuf jours suivant l'apparition des symptômes. Mais dans ce cas, veillez à utiliser des kits portant la mention « diagnostic in vitro » ou IVD. Les experts encouragent les gens à s'en procurer un, au cas où.

Il faut toutefois savoir que les kits de test antigénique peuvent produire des faux négatifs. Il faut consulter un médecin si les symptômes persistent même après un résultat négatif. Otsuka Yoshihito, du centre médical de Kameda, explique que les kits de test antigénique approuvés par le gouvernement sont vendus moins de 2000 yens (20 dollars) l'unité et sont facilement disponibles. Pour lui, c'est une bonne idée de les avoir à la maison. Mais il prévient que les kits de test antigénique peuvent produire de faux négatifs lorsque le virus est encore faible. M. Otsuka nous demande de consulter un médecin en cas d’inquiétude et lorsque les symptômes persistent.

Ces informations datent du 14 janvier 2022.

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381. Comment savoir si l'on est infecté par le coronavirus : que faire en cas de symptômes légers ou d’absence de symptômes ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon connaît une recrudescence rapide des infections par le variant Omicron du coronavirus, l'hiver étant la haute saison des rhumes. Que faire lorsque l'on présente de légers symptômes de rhume et que l'on veut savoir si l'on est infecté par le Covid-19 ? Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux mesures à prendre en cas de symptômes légers ou d'absence de symptômes.

Le gouvernement a informé les autorités locales des zones « nécessitant des mesures particulières de lutte contre les infections », afin qu’elles fournissent un test de dépistage gratuit du coronavirus, même dans les cas où une personne est asymptomatique. Par ailleurs, les autorités locales fournissent déjà des tests gratuits aux personnes qui ne peuvent pas être vaccinées. Ces tests sont toutefois destinés aux personnes qui ne présentent aucun symptôme du coronavirus.

Que faut-il faire lorsqu'une personne présente des symptômes légers ?

La commission d'experts du ministère de la Santé invite instamment les personnes à se rendre dans un établissement médical en cas de fièvre légère, de fatigue ou de tout autre symptôme.

Selon Otsuka Yoshihito, du centre médical de Kameda, membre de la commission d'experts qui a rédigé une directive sur le dépistage du coronavirus, les personnes qui présentent des symptômes de rhume, tels que des maux de gorge, un écoulement nasal, une fièvre, des maux de tête ou une léthargie, doivent subir des tests.

Ces informations datent du 13 janvier 2022.

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380. Comment savoir si l'on est infecté par le coronavirus : les symptômes du variant Omicron (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon connaît une recrudescence rapide des infections par le variant Omicron du coronavirus, l'hiver étant la haute saison des rhumes. Que faire lorsque l'on présente de légers symptômes de rhume et que l'on veut savoir si l'on est infecté par le Covid-19 ? Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux symptômes liés au variant Omicron.

La commission d'experts du ministère de la Santé s'est réunie le 6 janvier 2022. Elle a consulté un rapport sur 50 patients, du département d'Okinawa, chez qui le variant Omicron avait été détecté au 1er janvier.

Selon le rapport, 72 % des patients souffraient d’une fièvre de 37,5 degrés Celsius ou plus, tandis que 58 % avaient de la toux et 50 % ressentaient de la fatigue. Il indique également que 44 % souffraient de maux de gorge, 36 % de congestion ou d’écoulement nasal, 32 % de maux de tête et 24 % de douleurs articulaires. Ensuite, 8 % des personnes diagnostiquées souffraient de nausées ou de vomissements, 6 % avaient des difficultés à respirer et 2 % souffraient de troubles du goût ou de l'odorat. Selon le rapport, seuls 4 % étaient asymptomatiques.

Wakita Takaji, président de la commission d'experts et directeur général de l'Institut national des maladies infectieuses, explique que, si les patients atteints par le Covid-19 présentent souvent des symptômes digestifs ou une perte du goût ou de l'odorat, le rapport d'Okinawa indique que ce n'est pas le cas de l'infection par le variant Omicron. Selon lui, les symptômes de ce variant sont plus proches de ceux d'un rhume ordinaire.

Ces informations datent du 12 janvier 2022.

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379. Comment savoir si l'on est infecté par le coronavirus : les symptômes courants du Covid-19 (partie I).

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Japon connaît une recrudescence rapide des infections par le variant Omicron du coronavirus. L'hiver est la haute saison des rhumes. Les personnes peuvent se sentir anxieuses, lorsqu'elles présentent des symptômes légers de rhume, et se demander si elles sont infectées par le Covid-19. Que faire dans ce cas-là ?

Les symptômes du Covid-19 diffèrent d'une personne à l'autre. L'Organisation mondiale de la santé, l’OMS, cite les symptômes suivants comme étant les plus courants lors d’une infection au coronavirus. Il s'agit de la fièvre, de la toux sèche, de la fatigue et de la perte du goût ou de l'odorat. Parmi les autres symptômes qui peuvent affecter certains patients figurent les maux de gorge, les maux de tête, la diarrhée, les éruptions cutanées ou la décoloration des doigts et des orteils, et les yeux rouges.

Le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies cite également l'essoufflement ou la difficulté à respirer, les douleurs musculaires ou corporelles, la congestion ou l'écoulement nasal, les nausées ou les vomissements et les frissons comme étant des symptômes du coronavirus.

La question est de savoir si les symptômes sont les mêmes avec le variant Omicron.

Un responsable de l'OMS a déclaré le 4 janvier 2022 que de plus en plus d'études indiquent que le variant infecte les voies respiratoires supérieures, contrairement aux autres souches qui affectent les poumons et provoquent de graves pneumonies. Selon lui, l'inflammation causée par Omicron reste principalement au niveau du nez et de la gorge. Cela suggère que les symptômes dominants pourraient différer d'un variant à l'autre.

Ces informations datent du 11 janvier 2022.

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378. Tokyo a signalé une augmentation des infections au coronavirus entre la fin 2021 et le début de la nouvelle année, y compris des infections par le variant Omicron au sein de la communauté. Augmentation des rapports d'infections au variant Omicron (partie II).

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Tokyo a signalé une augmentation des cas d'infections au coronavirus entre la fin 2021 et le début de la nouvelle année. Les cas, qui pourraient être des infections au variant Omicron transmises au sein de la communauté, sont également en augmentation. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à la propagation des cas du variant Omicron transmis au sein de la communauté.

Tokyo a confirmé le premier cas d'infection par Omicron le 16 décembre 2021. Au cours des deux semaines qui se sont écoulées entre cette date et le 28 décembre, le total combiné des infections par Omicron était de 13. En comparaison, le bilan quotidien était de 9 pour la journée du 30 décembre et de 25 le 3 janvier 2022.

Alors qu'il n'y avait qu'un seul cas jusqu'au 28 décembre de ce qui semblait être une transmission au sein de la communauté, le chiffre est passé à 12 pour les 30 décembre et 3 janvier combinés.

Un officiel du gouvernement métropolitain de Tokyo a déclaré qu'il y avait eu une forte augmentation des cas d'Omicron après Noël et qu'il était possible que le variant se propage rapidement entre la fin 2021 et le début de la nouvelle année.

Concernant le système médical, un maximum de 6919 lits d'hôpitaux a été réservé pour les personnes infectées par le coronavirus. Le taux d'occupation au 3 janvier 2022 était de 3,5 %. Les experts du gouvernement métropolitain affirment que dans les conditions actuelles, les établissements médicaux peuvent équilibrer de manière stable le traitement du coronavirus et les soins ordinaires non liés au virus. Toutefois, ils préviennent qu'ils pourraient être confrontés à une pénurie de lits d'hôpitaux en fonction de la propagation du variant Omicron.

Ces informations datent du 7 janvier 2022.

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377. Tokyo a signalé une augmentation des infections au coronavirus entre la fin 2021 et le début de la nouvelle année, y compris des infections par le variant Omicron au sein de la communauté. Le rythme de l'augmentation s'accélère (partie I).

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Tokyo a signalé une augmentation des cas d'infections au coronavirus entre la fin 2021 et le début de la nouvelle année. Les cas, qui pourraient être des infections au variant Omicron transmises au sein de la communauté, sont également en augmentation. Nous allons nous intéresser à la progression du nombre d'infections entre le 29 décembre et le 11 janvier.

Tokyo a confirmé 76 nouveaux cas le 29 décembre 2021, mettant fin au record de 73 jours consécutifs sous la barre des 50 nouvelles infections quotidiennes. Le 30 décembre, le nombre de nouvelles infections était de 64 et le 31 décembre de 78, un record pour le mois. Ces chiffres étaient presque doublés par rapport à la semaine précédente.

Le bilan quotidien a encore augmenté au début de la nouvelle année. Le nombre d'infections confirmées était de 79 le 1er janvier 2022 et de 84 le 2 janvier. Le 3 janvier, le bilan a atteint 103, dépassant la barre des 100 pour la première fois depuis le 8 octobre 2021 (le 11 janvier, le chiffre a atteint 962). Un officiel du gouvernement métropolitain de Tokyo a déclaré que le rythme de la hausse s'accélérait et que les autorités se préparaient à une situation de crise.

Au cours de cette période, le nombre d'infections transmises au sein de la famille a été particulièrement visible. Sur les 484 personnes infectées au cours des six jours précédant le 3 janvier, la voie de transmission de l'infection était connue pour 175 d'entre elles, soit 36,2 %. Parmi elles, 101 étaient des infections transmises au sein de la famille, le plus grand nombre. Ce chiffre représente 57,7 %. Viennent ensuite, avec 12 %, les infections transmises sur le lieu de travail, puis les infections transmises au restaurant (9,1 %) et dans divers établissements (7,4 %).

Ces informations datent du 6 janvier 2022.

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376. Ce que nous savons sur le variant Omicron pour le moment : restons prudents quant à la gravité d'Omicron (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous nous intéressons au variant Omicron, le dernier variant préoccupant du coronavirus. Aujourd'hui, nous allons évoquer sa gravité.

Les symptômes pourraient être moins graves que ceux des variants précédents pour les personnes infectées par Omicron. Mais l'Organisation mondiale de la santé a averti qu'il fallait rester prudent quant à la gravité du variant Omicron.

Des rapports en provenance d'Europe, des États-Unis et de Corée du Sud indiquent que la plupart des patients infectés par le variant ne présentent aucun symptôme ou des symptômes légers. Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, « les premières données suggèrent que l'infection par Omicron pourrait être moins grave que les infections par les variants antérieurs ; cependant, les données fiables sur la gravité clinique restent limitées. Même si la proportion d'infections associées à des conséquences graves est plus faible qu'avec les variants précédents, étant donné l'augmentation probable du nombre d'infections, le nombre absolu de personnes présentant des symptômes graves pourrait être substantiel ».

En outre, il existe un décalage entre le moment où le nombre d'infections est à la hausse et celui où le nombre de cas graves et de décès augmente. L'Organisation mondiale de la santé a déclaré dans son hebdomadaire, publié le 21 décembre 2021, qu'il existait encore peu de données sur la gravité clinique d'Omicron. Selon l’organisation, « les hospitalisations au Royaume-Uni et en Afrique du Sud continuent d'augmenter et, compte tenu de l'augmentation rapide du nombre de cas, il est possible que les systèmes de santé soient mis sous pression ».

Ces informations datent du 28 décembre 2021.

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375. Ce que nous savons sur le variant Omicron pour le moment : les rapports parlent d’une forte transmissibilité (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Omicron est le dernier variant préoccupant du coronavirus. Aux États-Unis et dans les pays européens où ce variant se propage au sein de la communauté, Omicron est en train de remplacer rapidement le variant Delta, en tant que souche dominante. La transmission communautaire du variant Omicron a également été confirmée au Japon. Dans cette nouvelle série, nous allons nous intéresser à ce que nous savons, pour le moment, sur le variant Omicron.

Des rapports provenant du monde entier indiquent qu'Omicron est plus contagieux que les variants précédents. Omicron est en train de devenir rapidement la souche dominante dans des pays comme le Royaume-Uni et les États-Unis, où le variant Delta représentait auparavant la quasi-totalité des cas.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, dans les pays où la transmission d'Omicron est communautaire, le nombre de cas double en 1,5 à 3 jours. Lors d'une conférence de presse le 20 décembre 2021, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré qu'il existait désormais des preuves cohérentes qu'Omicron se propage beaucoup plus rapidement que le variant Delta. Il a également déclaré qu'il était plus probable que les personnes, qui ont été vaccinées ou qui se sont remises du Covid-19, soient infectées ou réinfectées.

Ces informations datent du 27 décembre 2021.

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374. Rappel vaccinal et variant Omicron : selon des études, les trois doses assurent un niveau de protection plus élevé [4] (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Pour notre dernière série, nous avons interrogé des experts sur l'efficacité du rappel vaccinal contre le nouveau variant Omicron. Aujourd'hui, nous vous présentons le septième volet.

La société pharmaceutique américaine Moderna affirme qu'une dose de rappel de son vaccin contre le coronavirus semble être très efficace contre le variant Omicron lors de tests en laboratoire.

Les résultats préliminaires, publiés par la société le 20 décembre 2021, montrent que les personnes ayant reçu deux injections du vaccin présentaient de faibles niveaux d'anticorps neutralisants contre le variant Omicron.

La dose autorisée de 50 microgrammes de l'injection de rappel administrée au Japon et aux États-Unis augmente d’environ 37 fois les niveaux d'anticorps neutralisants contre la souche par rapport aux niveaux d’avant le rappel vaccinal.

Les niveaux d'anticorps étaient environ 83 fois plus élevés que les niveaux antérieurs au rappel lorsque la troisième dose était de 100 microgrammes, soit la même dose que chacune des deux premières injections.

Selon Moderna, la première ligne de défense contre Omicron est la dose de rappel du vaccin actuellement utilisé. La société a déclaré qu'elle continuerait à développer un vaccin spécifique à la souche Omicron, mais que les vaccins contre le variant ne sont pas nécessaires pour l'instant.

Ces informations datent du 24 décembre 2021.

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373. Rappel vaccinal et variant Omicron : selon des études, les trois doses assurent un niveau de protection plus élevé [3] (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Pour notre dernière série, nous avons interrogé des experts sur l'efficacité du rappel vaccinal contre le nouveau variant Omicron. Aujourd'hui, nous nous intéressons à la situation aux États-Unis dans le sixième volet.

Le conseiller médical en chef de la Maison Blanche, Anthony Fauci, a déclaré le 15 décembre 2021 que les injections de rappel des vaccins actuellement disponibles étaient suffisamment efficaces contre le variant Omicron.

M. Fauci a affirmé que la vaccination complète au moyen du vaccin Pfizer-BioNTech ou Moderna est considérablement compromise par le variant en termes de prévention de l'infection et de lutte contre les maladies graves. Il a toutefois ajouté qu'un certain nombre d'études récentes indiquent que les injections de rappel augmentent considérablement le niveau d'anticorps neutralisants et donc la protection contre le variant.

Il a ajouté qu'à ce stade, il ne pense pas qu'il soit nécessaire d'effectuer un rappel spécifique au variant. Pfizer et Moderna ont annoncé qu'ils développaient de nouveaux vaccins ciblant spécifiquement le variant Omicron. M. Fauci a renouvelé son appel à la population américaine pour qu'elle se fasse vacciner et reçoive une dose de rappel des vaccins disponibles.

Ces informations datent du 23 décembre 2021.

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372. Rappel vaccinal et variant Omicron : selon des études, les trois doses assurent un niveau de protection plus élevé [2] (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Pour notre dernière série, nous avons interrogé des experts sur l'efficacité du rappel vaccinal contre le nouveau variant Omicron. Aujourd'hui, nous allons examiner les résultats d'une étude menée en Afrique du Sud dans le cinquième volet.

Une recherche en laboratoire menée par le professeur Alex Sigal, de l'Africa Health Research Institute, sous-entend fortement que le variant Omicron réduit considérablement l'immunité, par les anticorps, induite par le vaccin Pfizer-BioNTech. L'étude, réalisée à partir du plasma sanguin de 12 personnes vaccinées, a révélé une diminution de la capacité des anticorps du vaccin à neutraliser le variant de 40 fois. Selon une estimation récente de l'institut, le vaccin pourrait n'être efficace qu'à hauteur de 22,5 % contre une infection symptomatique par le variant Omicron.

Les résultats de l'étude montrent que, parmi les échantillons de sang de six personnes, qui avaient été infectées et avaient reçu deux doses, cinq présentaient un niveau comparativement élevé d'anticorps neutralisants. Selon le porte-parole de l'institut, il y a de bonnes chances que les personnes puissent augmenter leur niveau d'anticorps grâce à la troisième injection et éviter de développer des symptômes graves.

Ces informations datent du 22 décembre 2021.

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371. Rappel vaccinal et variant Omicron : selon des études, les trois doses assurent un niveau de protection plus élevé [1] (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Pour notre dernière série, nous avons interrogé des experts sur l'efficacité du rappel vaccinal contre le nouveau variant Omicron. Aujourd'hui, nous vous présentons le quatrième volet.

Le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont publié le 8 décembre 2021 les résultats d'études préliminaires sur l'efficacité de leur vaccin contre le variant Omicron. Les résultats montrent qu'une troisième injection du vaccin multiplie les anticorps par 25 par rapport à deux doses, tout en offrant le même niveau de protection contre la souche d’origine. Dans le cadre de ces études, les entreprises ont testé des échantillons de sang prélevés sur des personnes vaccinées un mois après leur troisième injection afin d'examiner les niveaux d'anticorps neutralisants contre le variant Omicron. Selon elles, les niveaux d'anticorps sont comparables à ceux observés chez les personnes trois semaines après avoir reçu les deuxièmes doses contre la souche d’origine. Selon les entreprises, une troisième injection du vaccin devrait fournir un niveau élevé de protection contre le variant Omicron.

Les sociétés affirment également que 80 % des parties de la protéine Spike reconnues par les cellules immunitaires comme une cible ne sont pas affectées par la mutation du variant Omicron. Elles affirment que cela signifie que deux doses peuvent encore induire une protection contre les maladies graves. Elles indiquent que les troisièmes injections sont censées augmenter les niveaux de cellules immunitaires et aider à empêcher les patients atteints du Covid-19 de tomber gravement malades.

Ces informations datent du 21 décembre 2021.

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370. Rappel vaccinal et variant Omicron : les cellules immunitaires qui attaquent le virus peuvent empêcher les patients de tomber gravement malades (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Pour notre dernière série, nous avons interrogé des experts sur l'efficacité du rappel vaccinal contre le nouveau variant Omicron. Aujourd'hui, dans le troisième volet, nous allons nous intéresser aux fonctions des cellules immunitaires.

Selon le professeur Nakayama Tetsuo de l'Université de Kitasato, expert en virus et en vaccinations, bien que le variant Omicron présente 30 mutations au niveau de sa protéine Spike, qui se détache et se lie aux cellules humaines, ces mutations ne concernent que 3 % de l'ensemble de la protéine en elle-même. Il est donc peu probable, selon lui, que les vaccins deviennent totalement inefficaces contre Omicron. Il explique que l'efficacité des vaccins dans la prévention des infections pourrait diminuer dans une certaine mesure, mais leur capacité à empêcher les personnes infectées de tomber gravement malades ne diminuera pas autant.

Selon M. Nakayama, les injections de rappel permettent d'augmenter le taux d'anticorps et de renforcer les capacités des cellules immunitaires qui attaquent le virus. Selon lui, bien que les mutations puissent aider le virus à échapper aux anticorps, la protection fournie par les cellules immunitaires capables de répondre à diverses mutations sera maintenue à un niveau élevé par les troisièmes doses, ce qui entraînera une réduction des cas graves.

Ces informations datent du 20 décembre 2021.

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369. Rappel vaccinal et variant Omicron : la stratégie vaccinale « Prime-Boost » (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Alors que les injections de rappel sont en cours dans le monde, suite à l'émergence de nouveaux variants du coronavirus, nous avons demandé à des experts quelle serait l'efficacité du rappel vaccinal contre le variant Omicron. Voici le deuxième volet de cette série.

Taniguchi Kiyosu est responsable de la recherche clinique à l'hôpital national de Mie et membre de la commission d'experts du gouvernement japonais sur le coronavirus. Selon lui, l'administration d'une troisième dose de vaccin permettra non seulement d'augmenter la quantité d'anticorps, mais jouera également un rôle important dans l'établissement de la mémoire du système immunitaire.

Lorsque la première dose de vaccin, appelée « primo-vaccination », est administrée, l'organisme reconnaît le virus comme l'ennemi cible que le système immunitaire inné doit combattre. La deuxième dose de vaccin est ensuite administrée pour que le système immunitaire établisse sa mémoire de l'ennemi cible. La troisième dose, appelée « rappel vaccinal », vise à renforcer et à faire durer cette mémoire. La stratégie « primo-vaccination + rappel vaccinal » vise donc à instruire le système immunitaire sur l’« ennemi » et à renforcer cette mémoire.

Selon M. Taniguchi, comme cette stratégie d'acquisition d'une immunité suffisante par la vaccination vise à prévenir le développement de symptômes graves, elle devrait également fonctionner contre tout nouveau variant émergent, y compris Omicron. Il a souligné l'importance de faire progresser les mesures pour administrer les doses de rappel.

Ces informations datent du 17 décembre 2021.

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368. Rappel vaccinal et variant Omicron : renforcer les anticorps aide à combattre le nouveau variant (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. On craint de plus en plus que les vaccins contre le coronavirus, actuellement en circulation, soient moins efficaces contre le variant Omicron. Les cas impliquant ce nouveau variant sont en augmentation aux quatre coins du monde. Cette inquiétude survient au moment où le monde entier procède à des injections de rappel pour les personnes qui ont déjà reçu deux doses. Les vaccins utilisés pour les rappels sont les mêmes que ceux utilisés pour les deux premières injections. Ils sont donc adaptés au virus qui prévalait auparavant. Nous avons demandé à des experts pourquoi la troisième dose est toujours nécessaire et quelle sera l'efficacité du rappel vaccinal contre le variant Omicron. Nous vous présentons le premier volet de cette nouvelle série consacrée à ce sujet.

Le variant Omicron présente un certain nombre de mutations de ses protéines spike. Ces dernières jouent un rôle important dans l'infection des cellules hôtes. Les mutations signifient qu'il peut être plus difficile pour les anticorps neutralisants de se lier aux protubérances à la surface et d'empêcher l'infection.

Taniguchi Kiyosu est responsable de la recherche clinique à l'hôpital national de Mie et membre de la commission d'experts du gouvernement japonais sur le coronavirus. Selon lui, il serait utile de procéder à une injection de rappel, même si les vaccins sont moins efficaces contre le variant Omicron. Selon M. Taniguchi, par exemple, même si les mutations du variant ont divisé par quatre l'efficacité des anticorps neutralisants, nous serions toujours en mesure d'obtenir le même niveau de protection si la quantité d'anticorps quadruplait après le renfort de notre système immunitaire par la troisième dose. Il explique qu'en recevant cette troisième injection et en augmentant la quantité totale d'anticorps, nous serons en mesure d'avoir une plus grande quantité d'anticorps qui se lient au variant Omicron.

Ces informations datent du 16 décembre 2021.

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367. Les médicaments seront-ils efficaces contre le variant Omicron ? Les médicaments qui suppriment les réactions immunitaires excessives sont « censés fonctionner contre Omicron » (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des cas de nouvelles infections au variant Omicron sont rapportés dans le monde entier. Les médicaments seront-ils efficaces contre ce dernier variant ? Nous avons interrogé des experts sur l'efficacité de divers médicaments, actuellement utilisés ou en cours de développement, pour traiter les personnes infectées par le variant Omicron. Ce volet est le quatrième de la série sur ce sujet.

La dexaméthasone et le baricitinib suppriment les réactions immunitaires excessives à une quantité accrue de virus. Ils seraient donc efficaces contre le Covid-19, quelles que soient ses mutations.

Le professeur Morishima Tsuneo, de l'Université de médecine d'Aichi, estime qu'il est peu probable que les anticorps ne fonctionnent pas complètement contre le nouveau variant. Mais il explique que nous ne pouvons pas avoir une idée plus précise de l'ampleur de la baisse d'efficacité du médicament contre le variant tant que nous ne l'avons pas confirmée avec les patients sous traitement.

Selon lui, en ce qui concerne les médicaments par voie orale en cours de développement, ils devraient être efficaces contre le variant Omicron, comme ils le sont contre les variants précédents, puisqu’ils empêchent le virus de se multiplier dans les cellules.

D’après M. Morishima, la stratégie actuelle consiste à administrer des médicaments par voie orale, s'ils sont approuvés, et des anticorps à un stade précoce. Il affirme que la stratégie ne sera pas modifiée, même si l'efficacité des médicaments change dans le cas du variant Omicron.

Ces informations datent du 15 décembre 2021.

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366. Les médicaments seront-ils efficaces contre le variant Omicron ? Les médicaments destinés à empêcher la croissance intracellulaire seront-ils aussi efficaces contre le variant Omicron ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des cas de nouvelles infections au variant Omicron sont rapportés dans le monde entier. Les médicaments seront-ils efficaces contre ce dernier variant ? Nous avons interrogé des experts sur l'efficacité de divers médicaments, actuellement utilisés ou en cours de développement, pour traiter les personnes infectées par le variant Omicron. Ce volet est le troisième de la série sur ce sujet.

Parmi les médicaments développés pour traiter les patients atteints du coronavirus, certains visent à empêcher la création d'enzymes nécessaires à la croissance intracellulaire du virus. Le remdesivir, qui a été approuvé par les autorités sanitaires japonaises, est l'un de ces médicaments administrés par perfusion intraveineuse pour traiter les patients présentant des symptômes modérés à graves.

Le développement de médicaments par voie orale, destinés à être pris principalement par des patients présentant des symptômes légers et récupérant à domicile, est également en cours. Il s'agit notamment du molnupiravir, mis au point par la société pharmaceutique américaine Merck, pour lequel l’entreprise a déposé une demande auprès du ministère japonais de la Santé, du paxlovid, mis au point par la société pharmaceutique américaine Pfizer, qui a déposé une demande auprès des autorités de réglementation américaines pour une utilisation d'urgence, et d'un type similaire de médicament par voie orale actuellement développé par la société pharmaceutique japonaise Shionogi.

Selon Morishima Tsuneo, de l'Université de médecine d'Aichi, comme ces traitements ciblent le virus qui a pénétré dans la cellule humaine, les médicaments devraient être tout aussi efficaces contre le variant Omicron.

Ces informations datent du 14 décembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

365. Les médicaments seront-ils efficaces contre le variant Omicron ? Le traitement visant à empêcher l'invasion des cellules humaines pourrait être altéré (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des cas de nouvelles infections au variant Omicron sont rapportés dans le monde entier. Les médicaments seront-ils efficaces contre ce dernier variant ? Nous avons interrogé des experts sur l'efficacité de divers médicaments, actuellement utilisés ou en cours de développement, pour traiter les personnes infectées par le variant Omicron. Ce volet est le deuxième de la série sur ce sujet.

Parmi les médicaments approuvés au Japon, le cocktail d'anticorps et le sotrovimab sont décrits comme des médicaments à base d’anticorps. Ils empêchent l'invasion du coronavirus en ciblant la protéine spike, la protubérance à la surface du virus que ce dernier utilise comme prise pour pénétrer dans les cellules humaines. Ces médicaments sont administrés par perfusion intraveineuse aux patients présentant des symptômes légers afin d'éviter qu'ils ne tombent gravement malades. Selon les experts, le variant Omicron présente quelque 30 mutations de la protéine spike, ce qui pourrait compromettre l'efficacité du traitement visant à empêcher le virus de pénétrer dans les cellules humaines.

Morishima Tsuneo, de l'Université de médecine d'Aichi, explique que le médicament à base d’anticorps cible la protéine spike elle-même. Il pense donc que les dernières mutations auront un impact majeur sur l'efficacité du traitement. En même temps, il ajoute que l'efficacité du traitement pourrait rester la même si les mutations ne coïncident pas avec la protéine spike ciblée.

Le sotrovimab pourrait être efficace contre le variant Omicron, car le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline, qui a développé le médicament, l'a testé sur des virus similaires au variant et il s’est avéré efficace.

Ces informations datent du 13 décembre 2021.

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364. Les médicaments seront-ils efficaces contre le variant Omicron ? Quelles sont les différences entre la perfusion intraveineuse et les pilules ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des cas de nouvelles infections au variant Omicron sont rapportés dans le monde entier. Les médicaments seront-ils efficaces contre ce dernier variant ? Nous avons interrogé des experts sur l'efficacité de divers médicaments, actuellement utilisés ou en cours de développement, pour traiter les personnes infectées par le variant Omicron. Ce volet est le premier d'une nouvelle série sur ce sujet.

Il existe trois types de médicaments pour traiter les personnes infectées par le coronavirus. Il s'agit de médicaments qui empêchent le virus de pénétrer dans les cellules humaines, de médicaments qui empêchent le virus qui a pénétré dans les cellules de se multiplier et de médicaments qui suppriment une réponse immunitaire excessive aux virus qui se sont répliqués.

Morishima Tsuneo, de l'Université de médecine d'Aichi, expert dans le traitement du coronavirus, indique que l'efficacité des perfusions intraveineuses, qui ciblent la « protéine Spike » à la surface du virus, peut varier en fonction de l'emplacement de la protubérance, mais que les pilules, destinées aux patients présentant des symptômes légers et conçues pour empêcher le virus de se multiplier, devraient rester efficaces.

Ces informations datent du 10 décembre 2021.

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363. Début de la campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 au Japon : les municipalités sont-elles prêtes ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. L'administration d'une troisième dose du vaccin contre le coronavirus a commencé le 1er décembre 2021 pour les employés du secteur de la santé dans tout le Japon. Nous vous informons sur la mise en place du rappel vaccinal au Japon dans notre nouvelle série. Aujourd'hui, dans le troisième volet, nous allons nous intéresser à la façon dont les municipalités se préparent à l’administration de la troisième dose.

Les villes et villages de tout le pays sont chargés d'administrer les vaccins à leurs habitants. Ils ont été confrontés à des problèmes lorsque de nombreuses personnes ont eu des difficultés à réserver leurs premiers vaccins, soit parce que les lignes téléphoniques étaient occupées, soit parce que les sites internet étaient inaccessibles en raison d'un trafic en ligne important.

Le 26 novembre 2021, la NHK a demandé aux 23 circonscriptions de Tokyo comment elles prévoyaient de résoudre ce problème lors de l'administration des troisièmes doses. Dix-neuf d’entre elles ont répondu prendre des mesures pour éviter de telles confusions. Six d'entre elles ont dit qu'elles allaient fixer à l'avance la date, l'heure et le lieu des rappels et envoyer un avis à la population. Huit circonscriptions ont déclaré qu'elles allaient augmenter le nombre de lignes téléphoniques pour les réservations et les lieux où les personnes peuvent se rendre pour obtenir de l'aide pour réserver.

L’arrondissement d'Edogawa, à Tokyo, prévoit que les personnes âgées, qui ont reçu leur deuxième injection dans les centres de vaccination de masse de la circonscription, reçoivent leur troisième dose exactement huit mois plus tard, à la même heure et à la même date. Elles seront également vaccinées au même endroit ou à proximité. Ceux qui souhaitent changer de date ou de lieu peuvent le faire en téléphonant ou en se rendant sur le site internet de la circonscription. Les officiels d’Edogawa indiquent qu'ils envisagent d'introduire des mesures similaires pour les personnes d'autres groupes d'âge, si cette tentative impliquant les personnes âgées se déroule bien.

Ces informations datent du 9 décembre 2021.

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362. Début de la campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 au Japon : l'utilisation de différents vaccins est possible pour les troisièmes doses (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. L'administration d'une troisième dose du vaccin contre le coronavirus a commencé le 1er décembre 2021 pour les employés du secteur de la santé dans tout le Japon. Nous vous informons sur la mise en place du rappel vaccinal au Japon dans notre nouvelle série. Aujourd'hui, dans le deuxième volet, nous allons nous intéresser à l'utilisation d'un vaccin différent de celui de l'inoculation initiale.

Le gouvernement a décidé d'autoriser l'utilisation d'un vaccin différent des deux précédentes injections. Les responsables ont pris cette décision, car ils ne sont pas certains qu'un nombre suffisant de vaccins Pfizer soit bientôt disponible pour tous ceux qui ont reçu deux doses Pfizer.

Le ministère de la Santé affirme avoir déjà obtenu des vaccins Pfizer pour environ quatre millions de personnes qui peuvent prétendre à une troisième dose en décembre et janvier. Mais il est probable que le gouvernement ne pourra préparer que 20 millions de doses Pfizer, alors qu'environ 34 millions de personnes seront éligibles à la troisième dose en février et mars. Le ministère de la Santé a ensuite autorisé l'utilisation des vaccins Moderna si leur innocuité et leur efficacité sont confirmées et si le vaccin est approuvé pour la troisième injection.

Le ministère indique qu'il n'est pas encore certain que les vaccins Pfizer seront disponibles pour toutes les personnes qui souhaitent recevoir la troisième dose, huit mois après leur deuxième injection. Le ministère précise que, dans ce cas, l'utilisation du vaccin Moderna devrait être envisagée.

Ces informations datent du 8 décembre 2021.

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361. Début de la campagne de rappel vaccinal contre le Covid-19 au Japon : quand pourrons-nous être vaccinés ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. L'administration d'une troisième dose du vaccin contre le coronavirus a commencé le 1er décembre 2021 pour les employés du secteur de la santé dans tout le Japon. Les personnes âgées de 65 ans et plus pourront recevoir leur troisième dose en janvier 2022. Nous nous intéressons aujourd’hui, dans une nouvelle série, au déploiement de la campagne de rappel vaccinal au Japon.

Le ministère japonais de la Santé avait initialement déclaré qu'en principe, les personnes ayant reçu leur deuxième injection, il y a au moins huit mois, pouvaient bénéficier du rappel. Mais le gouvernement a récemment indiqué qu'il souhaitait raccourcir la période entre le deuxième et le troisième vaccin. La date du rappel vaccinal pour chaque groupe de personnes sera décidée en fonction de la disponibilité des municipalités et de la quantité de vaccins disponible. Les municipalités enverront des coupons de vaccination aux personnes devant recevoir leur troisième dose.

Le ministère de la Santé avait précédemment indiqué qu'en décembre, 1,04 million d’employés du secteur de la santé pourraient recevoir leur troisième injection. À partir de janvier 2022, les personnes âgées de 65 ans et plus et certaines personnes de moins de 65 ans, qui ont reçu leurs deux premières injections de manière anticipée, pourront également recevoir le rappel vaccinal. En mars, l'administration des troisièmes doses commencera sur les lieux de travail et dans les universités.

Le ministère a déclaré que le déploiement du rappel vaccinal se poursuivra au moins jusqu'en septembre 2022.

Ces informations datent du 7 décembre 2021.

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360. Surveiller de près l'augmentation progressive des cas d’infection au coronavirus à Hokkaido : suivre les mesures de base de lutte contre les infections est la clé, selon un expert (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les nouveaux cas au Japon sont actuellement au niveau le plus bas de 2021, mais, dans le département de Hokkaido, dans le nord du pays, le décompte quotidien a augmenté temporairement en novembre. Le coronavirus a tendance à se propager à Hokkaido avant le reste du pays, lorsque les températures sont basses. Les experts estiment qu'il convient de surveiller de près la tendance observée dans cette région du nord, car elle pourrait signaler le début de la sixième vague d'infection dans le pays. Nous vous présentons notre quatrième et dernier volet sur le sujet.

Le professeur Tateda Kazuhiro de l'Université de Toho, qui fait partie de la commission d'experts du gouvernement sur la pandémie, explique qu'en 2020, Hokkaido a été l'un des premiers départements du Japon où la tendance à la hausse des infections a été observée en novembre et en décembre.

Il explique que, lorsque le temps se refroidit, les virus libérés par les personnes ont tendance à flotter dans l'air plus longtemps. Il explique également que les membranes des voies respiratoires ont tendance à se blesser plus facilement par temps sec, ce qui rend les infections virales plus probables. De plus, il ajoute que les personnes ont tendance à rester plus longtemps dans des espaces confinés lorsqu'il fait froid. Ce qui, selon lui, pourrait augmenter le risque d'infection.

D’après M. Tateda, les nouveaux coronavirus existent partout, tout le temps, et ils pourraient se multiplier et se propager au moment où l'on s'y attend le moins. Il ajoute que l'hiver est la haute saison des infections et que nous devons respecter scrupuleusement les mesures de base de lutte contre les infections, telles que le port du masque, la ventilation suffisante des pièces et éviter les espaces fermés, bondés et favorisant le contact physique.

Ces informations datent du 6 décembre 2021.

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359. Surveiller de près l'augmentation progressive des cas d’infection au coronavirus à Hokkaido : pas de signe de recrudescence selon un groupe de travail (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les nouveaux cas au Japon sont actuellement au niveau le plus bas de 2021, mais dans le département de Hokkaido, dans le nord du pays, le décompte quotidien a augmenté temporairement en novembre. Le coronavirus a tendance à se propager à Hokkaido avant le reste du pays, lorsque les températures sont basses. Les experts estiment qu'il convient de surveiller de près la tendance observée dans cette région du nord, car elle pourrait signaler le début de la sixième vague d'infection dans le pays. Nous vous présentons notre troisième volet sur le sujet.

Le groupe de travail sur le Covid-19 à Hokkaido indique que le nombre de cas augmente en raison de foyers d’infections. Il n'y a pas d'infections communautaires et rien n'indique pour l'instant que les infections vont se propager rapidement.

Le groupe de travail a également indiqué que la plupart des nouveaux cas concernaient des personnes non vaccinées.

Les responsables des centres de santé publique de Hokkaido prennent des mesures contre les foyers d’infections en interrogeant les patients et les personnes avec lesquelles ils ont été en contact étroit. Ils tentent de déterminer la source de la transmission pour empêcher que le nombre de cas n'augmente et appellent la population à respecter les mesures basiques de lutte contre les infections.

Le groupe de travail indique que, si le nombre de nouveaux cas continue d'augmenter, il pourrait s'agir du début de la sixième vague, et qu'il continuera donc à surveiller de près la situation.

Ces informations datent du 3 décembre 2021.

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358. Surveiller de près l'augmentation progressive des cas d’infection au coronavirus à Hokkaido : ventiler et éviter certains endroits spécifiques (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les nouveaux cas au Japon sont actuellement au niveau le plus bas de 2021, mais dans le département de Hokkaido, dans le nord du pays, le décompte quotidien a augmenté temporairement en novembre. Le coronavirus a tendance à se propager à Hokkaido avant le reste du pays, lorsque les températures sont basses. Les experts estiment qu'il convient de surveiller de près la tendance observée dans cette région du nord, car elle pourrait signaler le début de la sixième vague d'infection dans le pays. Nous vous présentons notre deuxième volet sur le sujet.

On sait que le coronavirus se propage plus facilement dans les espaces clos où l'air ne circule pas et que le risque d'infection peut être plus élevé en hiver, lorsque les températures sont basses, ce qui contraint les possibilités de ventilation.

On a conclu que le coronavirus est plus contagieux dans les espaces clos après que des personnes ont été infectées dans une zone couverte du festival de la neige de Sapporo en février 2020 et que d'autres cas similaires sont apparus. Les analyses des experts ont montré que de très petites gouttelettes contenant le virus flottent dans l'air pendant un certain temps, dans les espaces fermés, et que les gens peuvent être infectés en les inhalant. Sur la base de cette découverte, il a été conseillé aux personnes de se laver les mains, d'utiliser un désinfectant, de s’abstenir de parler sans masque et d'éviter les espaces fermés, bondés et favorisant le contact physique. Il est également connu que la ventilation réduit le risque d'infection.

Mais lorsque les températures sont plus basses en hiver, les personnes ont tendance à être plus actives à l'intérieur et les occasions d'être en contact les uns avec les autres sont plus nombreuses pendant les vacances de fin d'année et du Nouvel An. Le groupe d'experts du ministère de la Santé estime que le risque d'infection peut augmenter et appelle la population à respecter scrupuleusement les mesures basiques de lutte contre la propagation du virus, telles que la ventilation.

Ces informations datent du 2 décembre 2021.

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357. Surveiller de près l'augmentation progressive des cas d’infection au coronavirus à Hokkaido : l’île du nord du Japon pourrait servir d'indicateur pour la sixième vague (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les nouveaux cas au Japon sont actuellement au niveau le plus bas de 2021, mais dans le département de Hokkaido, dans le nord du pays, le décompte quotidien a augmenté temporairement en novembre. Le coronavirus a tendance à se propager à Hokkaido avant le reste du pays, lorsque les températures sont basses. Les experts estiment qu'il convient de surveiller de près la tendance observée dans cette région du nord, car elle pourrait signaler le début de la sixième vague d'infection dans le pays.

Hokkaido est devenu le premier endroit au Japon à connaître la propagation du coronavirus à la fin du mois de février 2020. Puis les nouveaux cas ont commencé à augmenter à Tokyo à la mi-mars. Une tendance notable a également été observée lors de la troisième vague d'infection lors de l'hiver 2020 : l'infection s'est propagée à Hokkaido deux semaines avant le reste du pays, y compris Tokyo. C'est à la fin du mois d'octobre 2020 qu'Hokkaido a commencé à constater une augmentation du nombre moyen hebdomadaire de nouveaux cas par rapport à la semaine précédente. À Tokyo, il a commencé à augmenter à la mi-novembre avant que la tendance ne devienne évidente environ un mois plus tard. Ce n'est qu'à la mi-novembre que le nombre moyen a commencé à augmenter significativement dans tout le pays. Les nouveaux cas quotidiens sont restés inférieurs à 1000 jusqu'au début du mois de novembre, mais le chiffre a atteint la barre des 2000 fin novembre, puis 4000 fin décembre. Le 8 janvier 2021, le chiffre a presque atteint la barre des 8000.

Selon les experts, le coronavirus semble avoir été contenu cet hiver, dans une certaine mesure, grâce aux progrès de la vaccination. Mais ils mettent en garde contre le risque de contracter le virus en restant longtemps dans des espaces intérieurs fermés. Ils recommandent de surveiller de près la situation du coronavirus à Hokkaido afin de détecter tout signe éventuel de la sixième vague d'infections.

Ces informations datent du 1er décembre 2021.

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356. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : comment éviter une nouvelle recrudescence des cas cet hiver (partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le neuvième et dernier volet de la série d'interviews, au cours desquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon.

Lors des entretiens, tous les experts ont prévenu qu'une sixième vague d'infections allait probablement se produire cet hiver. Beaucoup ont déclaré que l'augmentation des contacts physiques entre les personnes allait être le facteur clé pour prévoir si et quand une résurgence allait se produire.

Omi Shigeru, qui dirige la commission consultative du gouvernement sur les mesures relatives au coronavirus, et Wakita Takaji, président du groupe d'experts rattaché au ministère de la Santé, mettent tous deux en garde la population concernant les précautions à prendre pendant les fêtes de fin d'année et du Nouvel An, au cours desquelles les activités sociales risquent de se multiplier. Ils demandent à chacun de continuer à suivre des mesures basiques de lutte contre les infections, comme le port du masque, et de faire attention aux circonstances à l’origine de situations propices à la propagation du virus : les lieux fermés, la promiscuité et les contacts physiques.

Le professeur Wada Koji, de l'Université internationale de la santé et des affaires sociales, a déclaré qu'il n'était pas facile de prévoir si une nouvelle résurgence allait se produire, car divers facteurs interagissent de manière complexe. Néanmoins, il affirme que les vaccins et le développement de nouveaux traitements contre le coronavirus sont des facteurs qui nous donnent une lueur d'espoir.

Afin d'éviter une nouvelle recrudescence des cas cet hiver, il est important que chacun s'appuie sur les expériences acquises jusqu'à la cinquième vague d'infections et continue à mettre en œuvre diverses mesures de lutte contre les infections.

Ces informations datent du 30 novembre 2021.

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355. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : des simulations à l'aide d'un « mini Tokyo » par Chiba Asako, de la Tokyo Foundation for Policy Research, second volet (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le huitième volet de la série d'interviews, au cours desquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Nous nous sommes entretenus une nouvelle fois avec Chiba Asako, membre postdoctoral de la Tokyo Foundation for Policy Research.

Selon Mme Chiba, la sixième vague d'infections surviendra probablement lorsque l'affaiblissement de l'effet de la vaccination coïncidera avec une augmentation du nombre de personnes qui sortent. Nous lui avons demandé ce qui peut être fait pour faire face à la prochaine vague.

Selon Mme Chiba, l'essentiel est d'utiliser au mieux ce que le gouvernement appelle la combinaison vaccination-test PCR. Il entend utiliser la combinaison des enregistrements des vaccinations contre le coronavirus et des preuves de résultats négatifs aux tests pour assouplir les restrictions sociales. Mme Chiba a effectué une simulation sur son modèle de « mini Tokyo ». Elle a constaté que le nombre de nouveaux cas va probablement continuer de diminuer, même si le nombre de personnes vaccinées ou testées négativement qui sortent revient au niveau pré-pandémique, à condition que la somme totale des personnes non vaccinées, non testées et qui sortent, puisse être maintenue à la moitié du niveau pré-pandémique.

Selon Mme Chiba, il est possible de maîtriser efficacement les infections en limitant uniformément la circulation des personnes. Cependant, lorsqu'il s'agit d'équilibrer les activités économiques et les mesures de lutte contre les infections, un moyen efficace consiste à restreindre les déplacements des personnes présentant un risque élevé d'infection, comme les personnes qui n'ont pas encore été vaccinées. Elle ajoute que le gouvernement devrait discuter plus profondément de la manière dont la combinaison vaccination-test PCR peut être mise en œuvre efficacement.

Ces informations datent du 29 novembre 2021.

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354. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : des simulations à l'aide d'un « mini Tokyo » par Chiba Asako, de la Tokyo Foundation for Policy Research (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le septième volet de la série d'interviews, au cours desquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Nous nous sommes entretenus avec Chiba Asako, membre postdoctoral de la Tokyo Foundation for Policy Research.

Mme Chiba s'inquiète d'une possible résurgence des cas cet hiver. Elle pense que la sixième vague d'infections sera causée par la combinaison de l'affaiblissement de l'effet de la vaccination et de l'augmentation de la circulation des personnes. Mme Chiba tente de trouver comment limiter au maximum cette vague grâce à une simulation calquée sur un « mini Tokyo ». Elle a réalisé une simulation sur la façon dont les infections se propageraient dans une ville hypothétique d'un peu plus de 70 000 habitants. D'après le recensement et d'autres données, la ville est une version miniature de Tokyo, dont les tranches d'âge, la profession et la composition familiale des résidents sont similaires à celles de la capitale japonaise.

Dans sa simulation, elle fixe à quatre le nombre de nouveaux cas quotidiens en octobre 2021, ou plus tard, ce qui correspond à environ 800 cas quotidiens dans le vrai Tokyo. Dans ce scénario, si le flux de personnes est inférieur de 30 % aux niveaux prépandémiques, les calculs montrent que le nombre de nouvelles infections reste stable même lorsque l'effet des vaccins s'estompe. Lorsque davantage de personnes recevront leur troisième dose de vaccin contre le coronavirus, le nombre de cas commencera à diminuer, dans le cadre de ce scénario.

Mais lorsque le flux de personnes n'est inférieur que de 20 % aux niveaux prépandémiques, le nombre de nouveaux cas continue d'augmenter, même si davantage de personnes reçoivent leur troisième dose. Selon Mme Chiba, la simulation a montré qu’une augmentation même faible du flux de personnes peut modifier radicalement la situation en matière d'infection. Selon elle, si l'atmosphère générale actuelle tend à favoriser les rassemblements de fin d'année, il est possible que le nombre de cas augmente. Mais elle ajoute qu'il est probablement difficile de maintenir la circulation des personnes à des niveaux réduits si l'on pense à l'économie.

Ces informations datent du 26 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

353. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : les différences entre les zones urbaines et rurales, par Takayama Yoshihiro de l'hôpital Chubu d'Okinawa (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le sixième volet de la série d'interviews, au cours desquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Voici la deuxième partie de l'intervention de Takayama Yoshihiro de l'hôpital Chubu d'Okinawa.

M. Takayama prévient qu'une résurgence des infections pourrait se produire pendant les prochaines fêtes de fin d'année et du Nouvel An.

Selon lui, quelles que soient les mesures anti-infectieuses que nous prenons, la propagation du virus en province, lors de la période des fêtes, est inévitable dans une certaine mesure. Nombreuses sont les personnes âgées qui se réjouissent à l'idée de passer le Nouvel An avec leurs enfants et petits-enfants, après avoir été dans l’impossibilité de les voir pendant une certaine période. Il est important que les personnes âgées et leurs enfants confirment qu'ils sont vaccinés et prennent d'autres mesures de précaution afin de pouvoir passer du temps ensemble sans inquiétude.

M. Takayama souligne l'importance de renforcer les préparatifs en vue d'une éventuelle sixième vague d'infections.

Il affirme qu'au vu de la situation actuelle des infections aux États-Unis et en Europe, nous devons intensifier les préparatifs en partant du principe qu'une vague encore plus importante pourrait frapper. Selon lui, il n'est pas facile d'augmenter le nombre de lits d'hôpitaux, notamment dans les zones rurales où le nombre de patients atteints d'autres maladies augmente avec l'arrivée de l'hiver. C'est pourquoi il est très important d'augmenter le nombre de structures où les patients peuvent récupérer après leur sortie de l'hôpital, afin de réduire la durée de leur hospitalisation. Si la durée de l'hospitalisation peut être réduite de moitié, cela aura le même effet que de doubler le nombre de lits d'hôpitaux. M. Takayama appelle les gouvernements locaux et les hôpitaux à organiser des consultations afin de s'assurer qu'ils sont pleinement préparés à une éventuelle nouvelle vague d'infections.

Ces informations datent du 25 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPANet sur les différents réseaux sociaux.

352. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : les différences entre les zones urbaines et rurales, par Takayama Yoshihiro de l'hôpital Chubu d'Okinawa (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le cinquième volet de la série d'interviews, au cours desquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Nous nous sommes entretenus avec Takayama Yoshihiro de l'hôpital Chubu d'Okinawa. Il est expert en maladies infectieuses. Il est également membre d'une commission d'experts rattachée au ministère de la Santé.

M. Takayama prend note des différences dans la façon dont le virus se propage entre les zones urbaines et rurales.

Voici ce qu'il nous dit.

Il pense que les zones urbaines et rurales doivent adopter des approches différentes face aux infections virales. Dans les zones urbaines, il existe des zones sensibles où les infections persistent. Si les personnes commencent à avoir des contacts plus fréquents dans ces endroits, une épidémie pourrait se déclencher, comme lorsqu'une mèche est allumée. En revanche, dans la plupart des zones rurales, y compris le département d'Okinawa, les infections ont été en grande partie maîtrisées et aucun cas n'a été signalé dans certaines régions. Les habitants de ces zones doivent se méfier de l'afflux de personnes infectées en provenance des zones urbaines. La clé est de savoir si la combinaison vaccination-test PCR est en place pour les visiteurs en provenance de l'extérieur et si les autorités locales peuvent émettre des demandes afin qu’on ne voyage pas entre les départements, lorsqu'une épidémie se déclare. Les habitants des zones provinciales sont plus méfiants à l'égard des infections et sont enclins à demander des précautions. Toutefois, cela est inutile si leurs messages n'atteignent pas les habitants des zones urbaines. Maintenant que le nombre de cas est relativement faible, moins de personnes prennent ces messages au sérieux. Il est important que les autorités des zones urbaines continuent de rappeler aux personnes qu'elles doivent rester en alerte.

Ces informations datent du 24 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

351. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : Wada Koji, professeur à l'Université internationale de la santé et des affaires sociales (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le quatrième volet de la série d'interviews, au cours desquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Nous nous sommes entretenus avec Wada Koji, professeur à l'Université internationale de la santé et des affaires sociales et expert en santé publique, notamment en matière de maladies infectieuses. Il est membre d'une commission d'experts rattachée au ministère de la Santé.

M. Wada, comme d'autres experts, prévient qu'il faut être prudent à la fin et au début de l'année, lorsque la circulation des personnes augmente.

Il a souligné qu'étant donné les facteurs saisonniers tels que le froid et l'humidité en combinaison avec la circulation des personnes, le virus est plus susceptible de se propager rapidement à la fin de l'année et lors des célébrations du Nouvel An. Il s'agit de la même situation que pour la grippe saisonnière. Il faut donc être particulièrement vigilant.

Selon M. Wada, même les experts ont des difficultés pour faire des prédictions sur une éventuelle sixième vague, car celle-ci dépend d'un certain nombre de facteurs tels que l'avancement du programme de vaccination, l'assouplissement des restrictions sur l'activité sociale et l'influence du temps sur l'efficacité du vaccin. En outre, beaucoup de choses restent encore inconnues.

M. Wada estime toutefois qu'en raison du bon déroulement de la vaccination, contrairement aux vagues précédentes, le risque que des personnes tombent gravement malades devrait diminuer.

Il a déclaré qu'en étudiant les cas survenus à l'étranger, il ne fait aucun doute que la propagation du virus et le risque de développer une forme grave du coronavirus sont susceptibles de toucher principalement la catégorie des personnes non vaccinées. À Tokyo, une personne sur cinq âgée de 40 ans n'a pas été vaccinée. Il a déclaré qu'il était nécessaire d'intensifier la campagne de vaccination pour que les individus et les régions se sentent en sécurité.

Ces informations datent du 22 novembre 2021.

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350. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : prédire les infections futures grâce à l'IA avec le professeur Hirata Akimasa de l'Institut de technologie de Nagoya (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le troisième volet de la série d'interviews, dans lesquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Nous allons nous intéresser aux efforts déployés pour prévoir l'avenir de l'infection grâce à l'intelligence artificielle.

Hirata Akimasa, professeur à l'Institut de technologie de Nagoya, a réalisé une simulation de la situation future à Tokyo en introduisant dans le système de l'IA des données sur les infections passées. Un large éventail de données a été utilisé, notamment l'évolution du nombre de personnes infectées, les températures, l'humidité, le flux de personnes ainsi que la déclaration ou non de l'état d'urgence.

L'hypothèse était que le flux de personnes reviendrait progressivement. L'IA a effectué 27 modèles de simulation dans différentes conditions, telles que la proportion de personnes ayant été vaccinées deux fois et la date de début du rappel vaccinal. Dans tous les modèles, les résultats ont montré que la sixième vague se produirait vers le début du mois de janvier.

M. Hirata a déclaré que, selon les prévisions de l'IA, le pic de la sixième vague se produira début janvier dans toutes les situations. Si l'on tient compte de la période d'incubation du virus, le flux de personnes profitant des vacances pendant la période des fêtes de fin d'année et le nombre de réunions familiales détermineront la propagation du virus.

Dans le même temps, la prédiction de l'IA a montré que, si la troisième dose est administrée rapidement, le nombre de personnes infectées devrait commencer à diminuer à une date relativement proche. Elle a également montré que le nombre de personnes qui tombent gravement malades sera plafonné.

M. Hirata a déclaré qu'il était important de se faire vacciner une troisième fois et que la population dans son ensemble devait maintenir un niveau élevé d'efficacité du vaccin. La vaccination au Japon a été mise en œuvre tôt, ce qui signifie également qu'il est possible que l'efficacité du vaccin diminue rapidement. Il a déclaré qu'à moins que le rappel vaccinal ne commence bientôt, il pourrait être difficile pour le Japon de maintenir l'efficacité du vaccin.

Ces informations datent du 19 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

349. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : Furuse Yuki, épidémiologiste (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui le deuxième volet de la série d'interviews, dans lesquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon. Furuse Yuki, expert en épidémiologie des maladies infectieuses, nous répond à nouveau.

Selon M. Furuse, nous pouvons retarder l'apparition de la sixième vague d'infections si nous réduisons les contacts physiques entre personnes. Sa simulation montre toutefois que, même si nous réduisons les contacts de 40 %, soit à 60 % du niveau prépandémique, la prochaine vague d'infections surviendra probablement dans environ cinq mois. La simulation ne tient pas compte des effets possibles du rappel vaccinal. Selon lui, la troisième dose pourrait atténuer l'impact de la sixième vague.

Il est très difficile de saisir l'ampleur de la baisse des contacts physiques entre les personnes. M. Furuse nous explique que l'essentiel est de sensibiliser les gens à la fin de l'année et au Nouvel An.

Selon M. Furuse, l'hiver est la saison la plus propice à la propagation des maladies respiratoires infectieuses. C'est aussi la saison des fêtes et si les personnes se réunissent et boivent ou voyagent beaucoup, comme avant la pandémie, cela pourrait déclencher une nouvelle phase de l'infection. Il a ajouté que si certains s'inquiètent de voir les gens relâcher progressivement les mesures anti-infectieuses, nombreux sont ceux qui continuent à porter des masques, à organiser moins de soirées alcoolisées et à tenir des réunions en ligne plutôt qu'en présentiel. Selon lui, une grande partie de notre vie est désormais basée sur la « nouvelle normalité » de la pandémie de coronavirus, avec des contacts réduits. Il a ajouté que si nous continuons ainsi, nous pourrons peut-être minimiser l'impact de la prochaine vague d'infections, sans toutefois pouvoir l'écarter totalement, et éviter de mettre trop de pression sur notre système de soins médicaux.

Ces informations datent du 18 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

348. Le point de vue des experts sur la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon : Furuse Yuki, épidémiologiste (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les cas de Covid-19 au Japon sont au niveau le plus bas de l’année 2021. Néanmoins, le gouvernement a publié le 12 novembre un plan pour se préparer à une autre vague possible d'infections au coronavirus. Nous vous proposons une nouvelle série d'interviews, dans lesquelles nous avons demandé à des experts la probabilité et le moment de la prochaine vague d'infections au Japon.

La première personne est Furuse Yuki, expert en épidémiologie des maladies infectieuses et spécialiste de l'analyse à l'aide de modèles mathématiques. M. Furuse, qui est conseiller auprès de la commission de travail sur les foyers de contamination du ministère de la Santé, affirme que la sixième vague nous touchera probablement cet hiver.

L'épidémiologiste a été chargé de simuler des situations d'infection pour la commission d'experts du coronavirus du ministère de la Santé. Pour ce faire, il quantifie les différents facteurs qui contribuent à la propagation du virus et les intègre dans des formules mathématiques pour obtenir les pronostics.

Voici une liste des hypothèses qu'il a utilisées pour la simulation :
1) Les taux de vaccination sont de 90 % chez les personnes âgées de 60 ans ou plus, de 80 % chez les personnes âgées de 40 à 50 ans et de 75 % chez les personnes âgées de 20 à 30 ans.
2) La vaccination complète, qui consiste en deux doses, est efficace à 70 % pour prévenir les infections.
3) Les contacts physiques entre les personnes représenteront environ 80 % du niveau prépandémique (20 % de moins qu'auparavant).

La simulation montre que le nombre de personnes nouvellement infectées, initialement faible, commence à augmenter après un mois et qu'une recrudescence se produit après deux mois.

Ces informations datent du 17 novembre 2021.

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347. Indemnisation des travailleurs dans le cadre des effets à long terme du Covid-19 : qui est éligible ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Un nombre croissant de personnes infectées par le coronavirus sur leur lieu de travail obtiennent une indemnisation. De plus, il existe des cas où les effets à long terme du Covid-19 ont été reconnus comme indemnisables. Aujourd'hui, nous vous présentons le deuxième volet de notre série sur l'indemnisation des travailleurs dans le cadre des effets à long terme du coronavirus.

Les étrangers qui travaillent comme employés au Japon sont couverts par l'assurance contre les accidents du travail du pays, quelle que soit leur nationalité. Il s'agit non seulement des personnes dont le statut de résident permet de travailler, mais aussi des étudiants ayant un emploi à temps partiel. Selon le gouvernement japonais, les personnes sont éligibles à l'indemnisation des travailleurs lorsqu'elles sont infectées par le coronavirus pendant leur travail ou lorsqu'elles sont trop malades pour travailler en raison des effets à long terme du virus.

Le ministère de la Santé demande aux personnes de consulter leur bureau local d'inspection du travail lorsqu'elles sont infectées par le virus ou que leurs symptômes persistent.

Le ministère a constaté qu'à la fin du mois de septembre, 14 567 personnes avaient été reconnues éligibles à l'indemnisation des travailleurs après avoir été infectées par le virus sur leur lieu de travail. Parmi ces personnes, 11 214 étaient des employés des secteurs médicaux ou sociaux, notamment des médecins, des infirmières et des aides-soignants agréés. Ces personnes représentent plus de 70 % du total. Mais il y avait aussi 376 travailleurs dans les transports ou les services postaux, 315 dans le secteur manufacturier et 245 dans le secteur des services, y compris les hôtels et les restaurants. En bref, des travailleurs de secteurs très variés ont été reconnus comme admissibles.

Une organisation à but non lucratif basée à Hyogo aide les travailleurs touchés par le Covid-19 et s'efforce d'améliorer les conditions de travail. Le secrétaire général, Nishiyama Kazuhiro, explique que les personnes souffrant de symptômes persistants après avoir été infectées au travail peuvent à nouveau bénéficier d'une indemnisation. Il ajoute que le gouvernement devrait faire davantage pour le faire savoir.

Ces informations datent du 16 novembre 2021.

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346. Indemnisation des travailleurs dans le cadre des effets à long terme du Covid-19 : l'étude d'un cas masculin (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Un nombre croissant de personnes infectées par le coronavirus sur leur lieu de travail obtiennent une indemnisation. De plus, il existe des cas où les effets à long terme du Covid-19 ont été reconnus comme indemnisables. Aujourd'hui, nous allons nous intéresser à l'indemnisation des travailleurs dans le cadre des effets à long terme du Covid-19.

Un homme d'une quarantaine d'années, qui travaille comme kinésithérapeute dans une maison de retraite de la préfecture de Hyogo, a été reconnu éligible à une indemnisation des travailleurs dans le cadre des effets à long terme du Covid-19. L'homme a attrapé le virus après avoir été en contact étroit avec un résident de la maison de retraite déjà infecté par le Covid-19. Après avoir passé un test PCR en décembre 2020, il a été testé positif au coronavirus et a été reconnu éligible à une indemnisation. L'homme est retourné au travail après avoir récupéré pendant environ deux mois, mais il est à nouveau en arrêt de travail depuis avril 2021, en raison de symptômes de forte fatigue, d'essoufflement et de problèmes liés au goût. Son médecin lui a diagnostiqué les effets à long terme du coronavirus.

Il a fait une nouvelle demande d'indemnisation et, en août 2021, les inspecteurs du travail ont reconnu que le fait d'avoir contracté le coronavirus au travail était la cause de ses symptômes. L'homme est toujours dans l'incapacité de travailler et se concentre sur sa convalescence à la maison avec le soutien de sa femme et de sa fille de 5 ans.

L'homme a déclaré qu'il était soulagé d'avoir obtenu une indemnisation pour ses effets secondaires à long terme. Il a ajouté qu'il se sentait mal depuis qu'il n'était plus en mesure de se lever et de jouer avec sa fille, et qu'il voulait faire tout ce qui était en son pouvoir pour reprendre le travail le plus rapidement possible.

Les effets à long terme du Covid-19 étant soumis à l'indemnisation des travailleurs, le gouvernement appelle les personnes souffrant de conditions similaires à consulter les autorités du travail.

Ces informations datent du 15 novembre 2021.

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345. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : les leçons à retenir de la cinquième vague (partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le neuvième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous allons nous intéresser aux leçons à retenir de la cinquième vague d'infections.

Le professeur Oka Hideaki, de l'Université de médecine de Saitama, affirme que la plupart des patients atteints du Covid-19 lors de la cinquième vague étaient ceux qui n'avaient pas été vaccinés ou qui n'avaient reçu que leur première dose. Il précise toutefois qu'un patient octogénaire hospitalisé a développé des symptômes graves et est décédé à la mi-août alors qu'il avait reçu une deuxième vaccination en juillet. Ce patient souffrait d'un système immunitaire affaibli par un traitement contre le cancer.

Selon M. Oka, le patient est malheureusement tombé gravement malade malgré une double vaccination. Des études menées à l'étranger montrent que les patients dont le système immunitaire est affaibli ne peuvent bénéficier d'une double vaccination. Elles indiquent la possibilité que, pour ces personnes, l'efficacité du vaccin soit diminuée.

M. Oka a ajouté qu'il existe un risque que les patients recevant un immunosuppresseur, comme traitement pour d'autres maladies, ne développent pas suffisamment d'anticorps, même après deux injections.

M. Oka a déclaré qu'ils assemblent des données sur le vaccin contre le coronavirus, et qu'ils savent maintenant que deux doses ne sont pas suffisantes pour protéger les personnes dont le système immunitaire est affaibli, mais que leurs anticorps augmentent avec une troisième injection. Selon lui, maintenant que les vaccins sont devenus courants, en préparation de la prochaine vague, nous devrions réfléchir à la manière dont nous pouvons protéger les personnes qui risquent de tomber gravement malades et remédier à nos points faibles. Il a ajouté que, de cette manière, nous serons en mesure de contenir l'augmentation du nombre de patients gravement malades, ce qui protégera également le système de soins de santé.

Ces informations datent du 12 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

344. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : certaines personnes ne peuvent avoir recours au rappel vaccinal (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le huitième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous avons discuté avec une personne qui souhaite se faire vacciner, mais qui ne peut pas le faire, pour une raison précise.

Ikeda Masahiro est un barman de 49 ans qui travaille dans le quartier de Roppongi , dans l'arrondissement de Minato à Tokyo. Il n'est pas vacciné. Il souffre de dermatite atopique et d'autres symptômes allergiques.

Il est tombé malade après avoir reçu un vaccin contre la grippe il y a neuf ans. Son médecin lui a dit que c'était un choc anaphylactique. M. Ikeda nous a raconté l'expérience horrifiante qu'il a vécue à l'époque. Lorsqu'il s'est levé après la vaccination, pour rentrer chez lui, il était incapable de marcher droit. Il dit avoir senti que quelque chose n'allait pas lorsque son cœur s'est mis à palpiter.

M. Ikeda a expliqué la situation à son médecin traitant au sujet de la vaccination contre le coronavirus. Le médecin lui a répondu qu'il n'y aurait probablement aucun problème, mais que c'était à lui de décider, car il avait déjà subi un choc anaphylactique auparavant.

Le barman souffre également d'asthme, il risque donc de développer des symptômes graves s'il est infecté par le coronavirus. Il dit vouloir se faire vacciner pour lui et pour les clients de son bar, mais il n'arrive pas à se décider.

Il nous a expliqué que, honnêtement, il envie les gens qui peuvent se faire vacciner trois fois. Il a assuré qu'il l'aurait fait s'il était en bonne santé. Il dit se sentir anxieux et en décalage lorsqu'il voit les réglementations être levées une à une et l'autorisation de voyager redonnée avec une preuve de vaccination. Il souhaite d’une part que les gens comprennent qu'il existe des personnes comme lui qui ne peuvent pas se faire vacciner et d’autre part qu'ils discutent de ce qui peut être fait pour elles.

Ces informations datent du 11 novembre 2021.

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343. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : les maisons de retraite attendent beaucoup du rappel vaccinal (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le septième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous allons nous intéresser au point de vue d'une maison de retraite.

Un certain nombre de cas se seraient produits dans des établissements de soins en 2021, dans le cadre d'une percée d'infection chez des personnes vaccinées deux fois, lors de la cinquième vague d'infections du coronavirus de cette année.

En novembre 2020, dans une maison de retraite de l'arrondissement de Setagaya, à Tokyo, qui accueille 90 résidents et emploie plus de 100 personnes en tout, plus de 10 individus, résidents et membres du personnel, ont été testés positifs au virus alors qu'aucun ne présentait de symptômes.

L'établissement a encouragé la vaccination. Entre avril et mai 2021, la plupart des résidents et des personnels ont reçu deux doses. Il a également redoublé d'efforts pour prévenir les infections, si bien que la maison de retraite n'a signalé aucun nouveau cas d'infection. Jusqu'à récemment, l'établissement limitait les contacts avec les visiteurs à une rencontre en ligne ou séparée par une fenêtre.

Depuis le mois d'octobre, les résidents peuvent accepter des visiteurs dans la maison de retraite après avoir suivi certaines mesures préventives.

L'établissement dit avoir de grands espoirs quant à l'efficacité des doses de rappel pour protéger les personnes âgées qui présentent un risque plus élevé de tomber gravement malades. Il affirme qu'une troisième dose est également nécessaire pour qu'il puisse garder les visites dans des conditions presque normales.

Selon Tanaka Misa, responsable de l'établissement Hakusui-no Sato, la vaccination est efficace pour protéger les personnes âgées. Les membres des familles demandent le rappel vaccinal afin de pouvoir continuer à rencontrer les résidents. Mme Tanaka explique qu'en janvier, huit mois se seront écoulés depuis la deuxième dose, et elle espère que les autorités locales prendront rapidement des mesures pour administrer une troisième injection.

Ces informations datent du 10 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

342. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : dans quel ordre de passage et qui sera éligible au Japon ? (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le sixième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous allons nous intéresser à l'ordre de passage ainsi qu'aux personnes éligibles au Japon.

Le ministère japonais de la Santé prévoit de proposer une troisième dose de vaccins contre le coronavirus aux personnes qui ont reçu leurs deux injections et qui en demandent une troisième.

Au Japon, la première série de vaccins a été administrée aux employés du secteur de la santé à partir de février 2021, suivis des personnes âgées en avril. Les personnes souffrant d’une maladie chronique ou fragilisant leur système immunitaire ont ensuite été vaccinées.

Le ministère ne prévoit pas de fixer des priorités pour la troisième injection. Mais il va proposer un rappel vaccinal aux personnes environ huit mois après leur deuxième dose.

Cela signifie que les employés du secteur de la santé pourront bénéficier d'une troisième dose à partir de décembre et les personnes âgées à partir de janvier 2022.

Ils seront suivis par les personnes n'appartenant à aucune des deux catégories.

Le ministère de la Santé demande aux autorités locales de se préparer à administrer les doses de rappel. Il s'agit notamment de discuter des moyens d'accepter les réservations, de sécuriser les lieux et d'envoyer des coupons aux personnes approchant les huit mois depuis la deuxième injection.

Ces informations datent du 9 novembre 2021.

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341. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : qui doit être vacciné en premier ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le cinquième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, un expert nous explique que les personnes souffrant d’une maladie chronique ou fragilisant leur système immunitaire ou présentant d'autres facteurs de risque devraient être les premières à recevoir la troisième dose.

Le professeur Tateda Kazuhiro, de l'Université Toho, est membre de la commission d'experts du gouvernement sur le coronavirus. Il nous a expliqué que les personnes présentant un risque de développer des symptômes graves devraient être prioritaires pour recevoir la dose supplémentaire. Il a ajouté que nous pourrons décider d'administrer le vaccin de rappel aux groupes à faible risque, y compris les jeunes, après la publication des résultats d'autres études.

Selon le professeur, il existe des rapports faisant état de percée d'infection à mesure que le temps passe après la vaccination. Il a ajouté que, selon ces rapports, la vaccination reste efficace pour empêcher les personnes de tomber gravement malades et de décéder. Il a indiqué que, malgré tout, les personnes âgées et les personnes atteintes d’immunodéficience pouvaient développer des symptômes graves, parfois mortels, en cas de percée d'infection.

M. Tateda a également déclaré que le personnel médical, bien que ne faisant pas partie d'un groupe à haut risque, pourrait avoir besoin de la troisième dose afin de ne pas transmettre le virus aux patients à haut risque. Il a ajouté que le gouvernement devrait tenir compte des priorités et garder un œil sur les progrès de la vaccination et les résultats des études menées dans le monde entier avant de décider de la politique de vaccination du Japon.

Ces informations datent du 8 novembre 2021.

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340. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : quel vaccin utiliser ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le quatrième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous allons chercher à savoir si les personnes doivent recevoir des vaccins identiques ou différents.

Il n'a pas encore été déterminé si les personnes doivent avoir recours aux mêmes vaccins pour leur rappel ou s'il est possible de les mélanger. Aux États-Unis et en Grande-Bretagne, des essais cliniques sont en cours. Des personnes s'y voient administrer différentes combinaisons de vaccins contre le coronavirus afin de déterminer quel vaccin renforcera l'immunité des personnes complètement vaccinées lors de la troisième dose.

Au début du mois d'octobre 2021, l'Institut national de la santé aux États-Unis a publié les résultats à mi-parcours de son essai clinique portant sur 458 adultes entièrement vaccinés avec des doses Pfizer-BioNTech, Moderna ou Johnson & Johnson. Les chercheurs leur ont administré des troisièmes injections identiques ou différentes et ont étudié la différence dans leurs taux d'anticorps. Selon eux, quel que soit le vaccin initialement reçu, les taux d'anticorps neutralisants contre le coronavirus chez les personnes ayant reçu un rappel de Pfizer ou de Moderna ont augmenté de 10 à 30 fois en deux semaines. Cela indique que les rappels de ces deux vaccins ont renforcé l'immunité, quelles que soient les doses initialement administrées.

Selon l'Institut national de la santé, l'essai portait sur un petit groupe, mais il n'y a eu aucun problème de sécurité. Il indique qu'il divulguera également les niveaux d'anticorps neutralisants contre le variant Delta.

Ces informations datent du 5 novembre 2021.

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339. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : les vaccins contre le coronavirus restent-ils efficaces même si les anticorps diminuent avec le temps ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le troisième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous allons vérifier si les vaccins restent efficaces au fil du temps, sans dose de rappel.

Selon certains rapports, la protection offerte par les vaccins s'estompe au fil du temps après la deuxième injection, en raison d'une diminution du taux d'anticorps neutralisants. Toutefois, d'autres études montrent que, malgré la diminution des anticorps, les vaccins restent suffisamment efficaces pour empêcher les personnes infectées d'être hospitalisées ou de tomber gravement malades.

Un groupe de chercheurs d'universités américaines a publié les résultats de ses recherches sur l'efficacité des vaccins dans un rapport hebdomadaire des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies, en septembre 2021. Les recherches ont été menées dans 21 hôpitaux de 18 États américains.

L'étude a montré que le vaccin Pfizer-BioNTech était efficace à 91 % entre deux semaines et 120 jours après la deuxième injection, et à 77 % à partir du 121e jour. Elle a également montré que le vaccin Moderna était efficace à 93 % entre deux semaines et 120 jours après la deuxième dose et à 92 % à partir du 121e jour.

Au Japon, comme ailleurs dans le monde, des cas dit de percées d'infection, c'est-à-dire de personnes infectées deux semaines ou plus après avoir été complètement vaccinées, ont été signalés. Toutefois, le taux de personnes tombant gravement malades serait faible.

Au Japon, le Centre national pour la santé et la médecine mondiales a examiné les données de plus de 3400 personnes hospitalisées, à cause du Covid-19, dans plus de 600 établissements médicaux du pays. L'étude a révélé que la proportion de personnes complètement vaccinées nécessitant un traitement en unité de soins intensifs était inférieure à un huitième de celle des personnes non vaccinées, même chez les patients âgés. L'étude a également révélé que le taux de mortalité des patients seniors complètement vaccinés était d'un tiers de celui des patients non vaccinés. Ces résultats indiquent que les vaccins sont efficaces pour réduire le risque de développer des symptômes graves.

Ces informations datent du 4 novembre 2021.

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338. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : l'augmentation des niveaux d'anticorps neutralisants (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans le deuxième volet de notre série sur les troisièmes doses de vaccin contre le coronavirus, nous allons nous intéresser aux niveaux d'anticorps neutralisants rapportés par les fabricants de vaccins.

Concernant les pays qui procèdent ou envisagent de procéder à des injections supplémentaires, des rapports indiquent que l'efficacité des vaccins contre le coronavirus chez les personnes complètement vaccinées diminue probablement avec le temps en raison d'une baisse des niveaux d'anticorps neutralisants qui aident à protéger les personnes contre le virus.

Pfizer, Moderna et AstraZeneca affirment que l'administration d'une injection de rappel améliore encore l'efficacité du vaccin en augmentant la capacité de neutralisation des anticorps.

Lors d'un essai comparatif des niveaux d'anticorps neutralisants contre le variant Delta chez les personnes ayant reçu une troisième dose par rapport à celles ayant reçu deux injections, Pfizer a affirmé avoir constaté que les niveaux d'anticorps chez les personnes âgées de 55 ans et moins, ayant reçu la troisième dose, ont augmenté de plus de cinq fois, et de plus de 11 fois chez les personnes âgées de 65 à 85 ans. L'essai a été mené un mois après la vaccination des deux groupes.

Selon Moderna, les niveaux d'anticorps contre le variant Delta trouvés chez les personnes ayant reçu une dose de rappel deux semaines après la vaccination ont augmenté d'environ 42 fois par rapport aux personnes complètement vaccinées depuis six à huit mois.

AstraZeneca a également signalé une augmentation des niveaux d'anticorps neutralisants après le rappel vaccinal.

Ces informations datent du 2 novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

337. Comment le Japon et d'autres pays gèrent les troisièmes doses : le rappel vaccinal devra-t-il être normalisé ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les États-Unis et d'autres pays, qui ont débuté la vaccination à un stade précoce, commencent à administrer des troisièmes doses. Ils affirment que l'efficacité des vaccins diminue avec le temps. Aujourd'hui, nous vous présentons la première partie de notre série sur le rappel vaccinal.

Les conseillers de l'Organisation mondiale de la santé ont recommandé, le 11 octobre 2021, aux personnes dont le système immunitaire est affaibli de recevoir une troisième dose du vaccin contre le coronavirus, comme Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca.

Selon les experts, les personnes modérément ou gravement immunodéprimées courent un risque élevé de développer un cas grave, même si elles sont complètement vaccinées, la protection conférée par les deux vaccins précédents n'étant pas suffisante.

Le gouvernement américain a annoncé qu'il prévoyait d'administrer des injections supplémentaires aux personnes entièrement vaccinées, un certain temps après leur deuxième dose. Selon le gouvernement, l'efficacité des vaccins contre le coronavirus diminuerait avec le temps.

En septembre, la Food and Drug Administration a délivré une autorisation d'urgence pour un rappel vaccinal du vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus. Les personnes susceptibles de recevoir la troisième dose sont les personnes âgées de 65 ans ou plus, les personnes âgées de 18 ans ou plus présentant un risque élevé de maladie grave et le personnel médical ou toute autre personne présentant un risque élevé d'exposition au virus.

La Food and Drug Administration précise que la dose de rappel sera administrée au moins six mois après la deuxième injection. La campagne de rappel vaccinal est déjà en cours.

Le 14 octobre 2021, le groupe consultatif de la Food and Drug Administration a formulé une recommandation similaire concernant le vaccin Moderna, proposant une troisième dose du vaccin aux personnes âgées de 65 ans ou plus et aux personnes âgées de 18 ans ou plus présentant un risque élevé de maladie grave.

Ces informations datent du 1er novembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

336. Effets à long terme du coronavirus : la prévention par la vaccination (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans ce quatrième et dernier volet, nous nous intéressons à nouveau aux résultats d'une enquête japonaise sur les effets à long terme du coronavirus, également connu sous le nom de Covid long.

Le Centre national pour la santé mondiale et la médecine et d'autres organismes ont interrogé des personnes qui se sont rétablies du Covid-19, depuis février 2020. Le groupe a pu analyser les réponses de 457 personnes âgées de 20 à 79 ans.

Morioka Shinichiro, l'un des chercheurs du centre qui a participé à l'enquête, a déclaré que l'on pensait que les femmes étaient plus susceptibles de souffrir de séquelles, et l'étude a montré qu'elles étaient effectivement plus susceptibles de signaler une perte de cheveux et des problèmes liés au goût et à l'odorat ainsi que de la fatigue. Au stade aigu de la maladie, les hommes âgés en surpoids courent un risque plus élevé de tomber gravement malades à cause du virus. M. Morioka a déclaré qu'il n'était pas évident de savoir pourquoi les femmes étaient plus nombreuses à signaler des effets secondaires tels que ceux influençant le goût et l'odorat.

Il a ajouté que même les femmes jeunes et minces ne devaient pas prendre à la légère l'éventualité de séquelles. En fait, il est très important qu'elles prennent au sérieux les résultats qui montrent que ces personnes sont plus susceptibles de présenter un dysfonctionnement du goût ou de l'odorat. Selon M. Morioka, les problèmes liés au goût ou à l'odorat ont tendance à être plus fréquents chez les jeunes. Ainsi, les séquelles représentent un gros problème à la fois pour ceux qui ne souffrent que de symptômes légers du Covid-19 et pour les jeunes.

En outre, il a été signalé que, par rapport aux personnes non vaccinées, celles qui l'ont été deux fois étaient moins susceptibles de souffrir de symptômes pendant plus de 28 jours. Cela signifie que les vaccins contribuent probablement aussi à prévenir les séquelles, d'où l'importance pour les jeunes de se faire vacciner deux fois. De plus, il est important de continuer à suivre les mesures préventives de base même après avoir été vacciné deux fois, car les risques d'être infecté par le coronavirus et de souffrir de séquelles demeurent.

Ces informations datent du 29 octobre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

335. Effets à long terme du coronavirus : les effets des médicaments antiviraux et les différences entre les sexes (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans ce troisième volet, nous nous intéressons à nouveau aux résultats d'une enquête japonaise sur les effets à long terme du coronavirus, également connu sous le nom de Covid long. Aujourd'hui, nous nous concentrons sur les effets des médicaments utilisés et les différences entre les sexes.

Le Centre national pour la santé mondiale et la médecine et d'autres organismes ont interrogé des personnes qui se sont rétablies du Covid-19, depuis février 2020. Le groupe a pu analyser les réponses de 457 personnes âgées de 20 à 79 ans.

Les chercheurs ont voulu savoir si le type de traitement reçu par ces personnes pendant qu'elles souffraient des symptômes du Covid-19, comme des médicaments antiviraux ou des stéroïdes, avait une incidence sur la durée du Covid. Ils n'ont pas pu trouver de relations évidentes. Ils nous conseillent de se faire vacciner et de suivre les mesures de lutte contre les infections, car nous n'aurons pas à souffrir d'effets à long terme si nous ne sommes pas infectés en premier lieu.

Et voici les résultats de l'enquête sur les différences entre les sexes concernant le Covid long.

Les données montrent que les femmes sont environ 1,9 fois plus susceptibles de souffrir de troubles de l'odorat que les hommes, environ 1,6 fois plus susceptibles de souffrir de troubles du goût, environ deux fois plus susceptibles de ressentir de la fatigue et environ trois fois plus susceptibles de souffrir d'une perte de cheveux. L'enquête a également révélé que plus une personne est jeune et mince, plus elle est susceptible de souffrir de troubles de l'odorat ou du goût, et plus elle est susceptible de souffrir d'effets à long terme, même si elle ne présentait que des symptômes légers du coronavirus.

Ces informations datent du 28 octobre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

334. Effets à long terme du coronavirus : l'essoufflement, la perte de cheveux et la perte de mémoire (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans ce second volet, nous nous intéressons à nouveau aux résultats d'une enquête japonaise sur les effets à long terme du coronavirus, également connu sous le nom de Covid long.

Le Centre national pour la santé mondiale et la médecine et d'autres organismes ont interrogé des personnes qui se sont rétablies du Covid-19, depuis février 2020. Le groupe a pu analyser les réponses de 457 personnes âgées de 20 à 79 ans.

Voici la suite des données de l'enquête, par symptômes.

4. L'essoufflement
Environ 20 % des personnes interrogées ont souffert de ce problème dans le mois qui a suivi l'apparition des symptômes. Environ 5 % en ont encore souffert une centaine de jours après l'apparition des symptômes, 3,9 % après six mois et 1,5 % après un an.

5. La chute de cheveux
Peu de personnes ont vu leurs cheveux tomber au début de l'infection. Environ 10 % ont signalé ce problème quelques mois plus tard. Environ 8 % ont souffert de ce symptôme après 100 jours, 3,1 % après six mois et 0,4 % après un an.

6. La perte de mémoire et autres problèmes
En ce qui concerne les oublis et les trous de mémoire, 11,4 % des personnes interrogées ont constaté ce problème après six mois et 5,5 % après un an. Quant à la baisse de la concentration, 9,8 % ont eu ce problème après six mois et 4,8 % après un an. Certaines personnes ont souffert de dépression : 8,1 % après six mois et 3,3 % après un an.

Ces informations datent du 27 octobre 2021.

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333. Effets à long terme du coronavirus : l'odorat, le goût et la fatigue (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous nous intéressons aux résultats d'une enquête japonaise sur les effets à long terme du coronavirus, également connu sous le nom de Covid long.

Le Centre national pour la santé mondiale et la médecine et d'autres organismes ont interrogé des personnes qui se sont rétablies du Covid-19, depuis février 2020. Le groupe a pu analyser les réponses de 457 personnes âgées de 20 à 79 ans.

Les résultats ont montré que 26,3 % d'entre elles présentaient certains symptômes après six mois, à compter de l'apparition du virus ou du diagnostic, tandis que 8,8 % signalaient encore certains symptômes après 12 mois. Examinons les données par symptômes.

1. Problème lié à la perte d'odorat
Un peu plus de 10 % des personnes interrogées souffraient encore de ce symptôme environ 100 jours après l'apparition du virus ou du diagnostic, 7,7 % en souffraient encore après six mois, plus de 5 % après 200 jours, et 1,1 % après un an.

2. Problème lié à la perte du goût
Environ 5 % des personnes interrogées ont signalé ce souci après 100 jours, 3,5 % après six mois et 0,4 % après un an.

3. La fatigue
Si environ 50 % des personnes interrogées ont déclaré avoir ressenti de la fatigue immédiatement après le début de la maladie, 10 % souffraient encore de ce symptôme après 100 jours, 6,6 % après six mois et 3,1 % après un an.

Ces informations datent du 26 octobre 2021.

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332. Faut-il vacciner les enfants ? Examen des avantages et des risques (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais pourrait envisager d'étendre le programme de vaccination aux enfants des écoles primaires. Dans le sixième volet de notre série sur les enfants et la vaccination, nous nous intéressons aux avantages et aux risques.

La société pharmaceutique américaine Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont confirmé l'innocuité et l'efficacité de leur vaccin destiné aux enfants âgés de 5 à 11 ans et ont demandé à la Food and Drug Administration américaine une autorisation d'utilisation d'urgence. Suite à ces démarches, le Japon pourrait examiner si les enfants de cette tranche d'âge peuvent être ajoutés à son programme de vaccination.

Le professeur Nakayama Tetsuo, de l'Université Kitasato, estime que la différence de tendances entre les États-Unis et le Japon devrait être prise en compte dans les futurs débats sur la vaccination.

M. Nakayama a déclaré qu'aux États-Unis, les autorités cherchent peut-être à vacciner les enfants des écoles primaires, parce que les foyers de contamination augmentent dans les écoles alors que le taux de vaccination général croît lentement. Mais il ajoute qu'au Japon, le taux de vaccination chez les personnes âgées de 20 à 39 ans et chez les parents d'enfants du primaire pourrait augmenter. Les autorités pourraient alors attendre et voir ce qui se passe encore pendant un certain temps.

Alors que les infections continuent, les vaccins sont un moyen important de protéger la population. C'est pourquoi l'idée d'élargir la tranche d'âge des personnes pouvant se faire vacciner, pour prévenir les infections chez les enfants, suscite un intérêt croissant. Il sera crucial pour les autorités de prendre une décision en tenant compte d'un équilibre entre l'efficacité, entre autres avantages, et les risques tels que les effets indésirables. Il faudra également tenir compte de la volonté des parents et des enfants de se faire vacciner.

Ces informations datent du 25 octobre 2021.

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331. Faut-il vacciner les enfants ? Les effets secondaires des vaccins (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais pourrait envisager d'étendre le programme de vaccination aux enfants des écoles primaires. Dans le cinquième volet de notre série sur les enfants et la vaccination, nous nous intéressons aux effets secondaires des vaccins.

Dans un communiqué de presse publié le 20 septembre 2021, la société pharmaceutique américaine Pfizer s'est contentée d'indiquer qu'un essai portant sur des enfants âgés de cinq à onze ans a montré que les effets secondaires observés dans cette tranche d'âge étaient similaires à ceux observés chez les personnes âgées de 16 à 25 ans qui ont reçu les quantités habituelles de doses de vaccin.

Le pédiatre Nakayama Tetsuo, également professeur à l'Université Kitasato, a déclaré penser que les vaccins n'étaient pas dangereux pour les enfants, mais qu'ils provoquaient certains effets secondaires. Il a poursuivi en disant que l'un des effets secondaires possibles est la fièvre, notant que certains enfants sont sensibles aux petites convulsions. M. Nakayama a insisté sur le fait que les parents doivent bien comprendre ces effets avant de faire vacciner leurs enfants, ajoutant qu'il est important que les enfants soient vaccinés par le médecin de famille qui connaît très bien leur état physique.

Le professeur Okada Kenji de l'école d'infirmières et d'infirmiers de Fukuoka, également président de la Société japonaise de vaccinologie, a déclaré que les vaccins devraient être administrés aux enfants présentant des problèmes de santé sous-jacents et aux étudiants se préparant aux examens d'entrée et souhaitant être vaccinés. Il a souligné que la vaccination des enfants de moins de 12 ans ne serait pas une priorité absolue.

Selon M. Okada, si les enfants développent des effets secondaires graves, cela créera des problèmes pour l'avenir. Il a ajouté que lorsqu'il s'agit de vacciner des enfants en bonne santé, il est important de trouver un équilibre entre la gravité des symptômes en cas d'infection, l'efficacité des vaccins et leur sécurité.

Ces informations datent du 22 octobre 2021.

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330. Faut-il vacciner les enfants ? Les avantages de la vaccination des enfants (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais pourrait envisager d'étendre le programme de vaccination aux enfants des écoles primaires. Dans le quatrième volet de notre série sur les enfants et la vaccination, nous nous intéressons aux avantages de la vaccination des enfants.

Compte tenu des effets secondaires des vaccins contre le coronavirus dans une certaine mesure, les avantages de la vaccination des enfants sont considérés comme inférieurs à ceux des adultes, car les jeunes tombent rarement gravement malades à cause du virus.

Quels sont donc les avantages ?

- La prévention des infections et des maladies graves
Les vaccins contre le Covid-19, actuellement utilisés, se sont révélés très efficaces, y compris vis-à-vis du variant Delta, pour prévenir les infections et les maladies graves.

- La réduction de la propagation dans les écoles et les cours privés
Au cours de la cinquième vague d'infections, de nombreuses épidémies de coronavirus se sont produites parmi les enfants scolarisés et ceux qui suivaient des cours privés dans des établissements spécialisés. Les vaccins sont réputés efficaces pour réduire ces foyers d'infections.

- La réduction du risque d'infection au sein de la famille
La vaccination des enfants permet de réduire le risque de propagation de l'infection au sein des membres de la famille qui n'ont pas été vaccinés ou qui ne peuvent pas l'être.

Ces informations datent du 21 octobre 2021.

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329. Faut-il vacciner les enfants ? Peu de cas graves signalés chez les enfants (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais pourrait envisager d'étendre le programme de vaccination aux enfants des écoles primaires. Dans le troisième volet de notre série sur les enfants et la vaccination, nous nous intéressons au ratio d'enfants infectés par le virus qui tombent gravement malades.

On sait déjà que la plupart des enfants ne développent que des symptômes légers et que peu d'entre eux tombent gravement malades, même s'ils sont infectés par le coronavirus. Les données compilées par le ministère japonais de la Santé montrent qu'au 15 septembre 2021, environ 1 625 000 cas de coronavirus avaient été signalés au Japon, dont 14 229 victimes. Cela signifie que le taux de mortalité était d'environ 0,9 %. Sur l'ensemble des cas, les enfants de moins de 10 ans représentaient environ 84 000 cas, tandis que les adolescents étaient au nombre de 163 000 environ. Parmi eux, un patient âgé de 11 à 19 ans est décédé. Une autre série de statistiques du ministère de la Santé montre que, parmi les personnes diagnostiquées infectées par le Covid-19 entre juin et août de l'année dernière, la proportion de cas graves chez les enfants de moins de 10 ans était de 0,09 % et qu'il n'y avait aucun cas de ce type chez les adolescents. Selon les experts, les enfants souffrant de pathologies sous-jacentes pourraient développer des symptômes graves. Cependant, il y a eu peu de cas graves chez les enfants jusqu'à présent.

La commission d'experts du ministère de la Santé indique que les infections se transmettent principalement des adultes aux enfants à la maison et qu'il y a eu relativement peu de cas où des enfants ont transmis le virus à des adultes. Selon les experts, la situation semble différente de celle de la grippe, qui se transmet souvent des enfants aux membres de leur famille après une contamination à l'école.

Ces informations datent du 20 octobre 2021.

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328. Faut-il vacciner les enfants ? Le Japon entame les discussions (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais pourrait envisager d'étendre le programme de vaccination aux enfants des écoles primaires. Dans le deuxième volet de notre série sur les enfants et la vaccination, nous allons nous intéresser à la vaccination des enfants au Japon.

Le 28 mai 2021, le ministère japonais de la Santé a annoncé qu'il allait étendre la vaccination contre le coronavirus aux enfants âgés de 12 à 15 ans, suite à la demande de la société pharmaceutique américaine Pfizer et de son partenaire allemand BioNTech d'étendre la vaccination à cette tranche d'âge. Le 31 mai, les enfants âgés de 12 à 15 ans ont été ajoutés au programme officiel de vaccination du Japon, ce qui a permis de commencer les inoculations pour cette tranche d'âge.

Suite à l'annonce par Pfizer et BioNTech des résultats des essais cliniques qui ont montré la sécurité et l'efficacité du vaccin pour les personnes âgées de 5 à 11 ans, le Japon pourrait envisager d'ajouter les enfants de cette tranche d'âge au programme de vaccination du pays.

Comment devons-nous considérer la vaccination des enfants des écoles primaires ? Nous avons posé la question au pédiatre Nakayama Tetsuo, qui est également professeur à l'Université Kitasato. M. Nakayama a déclaré qu'étant donné qu'aucun vaccin n'était disponible pour les enfants jusqu'à présent, il est important d'avoir un moyen de gérer la propagation du coronavirus, car des infections ont été signalées dans les établissements scolaires, les programmes de garde d'enfants après l'école et les cours privés.

Ces informations datent du 19 octobre 2021.

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327. Faut-il vacciner les enfants ? Les États-Unis envisagent d'abaisser l'âge de la vaccination à 5 ans (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les États-Unis envisagent d'autoriser la vaccination des enfants des écoles primaires. Nous vous proposons aujourd'hui une nouvelle série concernant les questions liées à la vaccination des enfants. Dans ce premier volet, nous nous penchons sur « la vaccination des enfants en Amérique ».

Le 20 septembre 2021, la société pharmaceutique américaine Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont publié les résultats d'un essai clinique sur le vaccin contre le coronavirus, mené aux États-Unis et dans d'autres pays, sur 2268 enfants âgés de 5 à 11 ans. Les enfants ont été inoculés deux fois avec un tiers de la dose destinée aux adultes. Un mois plus tard, les chercheurs ont pu confirmer une forte réponse immunitaire des anticorps neutralisants, qui contiennent l'activité du virus, lors d'un test de détection soumis aux enfants. La réponse immunitaire et les effets secondaires signalés étaient similaires à ceux observés chez les jeunes de 16 à 25 ans ayant reçu une dose normale du vaccin. Le 7 octobre, les firmes ont annoncé qu'elles avaient officiellement demandé à la Food and Drug Administration une autorisation d'utilisation d'urgence de leur vaccin pour les enfants âgés de 5 à 11 ans.

Le vaccin Pfizer était initialement administré aux personnes âgées de plus de 16 ans. En mai, l'âge a été abaissé pour inclure les adolescents de 12 à 15 ans. Les firmes ont annoncé le 31 mars qu'un essai clinique avait confirmé la sécurité et l'efficacité du vaccin pour cette tranche d'âge. Le 9 avril, elles ont demandé à la Food and Drug Administration d'inclure la vaccination pour ce groupe d'âge. Elles ont obtenu une autorisation d'utilisation d'urgence le 10 mai. Le 13 mai, le déploiement du vaccin a commencé pour les personnes âgées de plus de 12 ans.

Ces informations datent du 18 octobre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

326. L'avis des experts sur la forte baisse des nouveaux cas : Wakita Takaji, directeur général de l'Institut national des maladies infectieuses (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le bilan quotidien des nouvelles infections au Japon a chuté depuis la fin août. Aujourd'hui, retrouvons le cinquième volet de notre série d'entretiens avec des experts sur les raisons de cette forte baisse.

M. Wakita, directeur général de l'Institut national des maladies infectieuses, est également à la tête de la commission d'experts du ministère de la Santé sur les infections au coronavirus. Selon lui, si les experts citent la diminution du nombre de personnes le soir dans les quartiers de divertissement et les progrès réalisés dans la campagne de vaccination, comme raisons de la chute des cas, ces facteurs n'expliquent pas suffisamment le rythme rapide de la baisse.

Il affirme que, lors de la dernière vague d'infection, les jeunes personnes infectées n'ont pas transmis le virus aux personnes âgées, notamment grâce à l'effet de la vaccination. Il explique que la propagation des infections parmi la jeune génération a toujours eu tendance à connaître une forte croissance et un fort déclin. Il ajoute qu'il est possible que cette tendance chez les jeunes se soit avérée être la tendance générale de la dernière vague. Il explique que des études et des analyses plus approfondies sont nécessaires, car on n'a pas encore déterminé dans quelle mesure chacun des multiples facteurs a eu un impact sur la baisse des nouveaux cas.

À la question de savoir s'il pense que le coronavirus a encore muté, M. Wakita répond par la négative. Il indique qu'ils ont analysé le génome du coronavirus, mais qu'ils ont constaté peu de différences entre les virus actuels et ceux de l'époque où les infections se propageaient rapidement. Il précise que, pour l'instant, il ne pense pas que le virus soit plus faible qu'avant.

En ce qui concerne les mesures à prendre à partir de maintenant, M. Wakita indique que, dans certaines parties du pays, les infections se propagent parmi les étrangers, qui ont tendance à avoir un taux de vaccination plus faible. Selon lui, il est important que le gouvernement prenne des mesures pour promouvoir la vaccination auprès des personnes vulnérables en termes de santé publique et dans les zones et communautés où les gens ont des difficultés à accéder à la vaccination.

Ces informations datent du 15 octobre 2021.

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325. L'avis des experts sur la forte baisse des nouveaux cas : Nishiura Hiroshi, professeur à l'Université de Kyoto (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le bilan quotidien des nouvelles infections au Japon a chuté depuis la fin août. Aujourd'hui, retrouvons le quatrième volet de notre série d'entretiens avec des experts sur les raisons de cette forte baisse.

Le professeur Nishiura, de l'Université de Kyoto, est membre de la commission d'experts du ministère de la Santé sur les infections au coronavirus. Il précise vouloir expliquer pleinement les raisons de cette baisse lorsqu'il aura reçu les résultats de l'analyse en cours.

M. Nishiura précise toutefois qu'il peut affirmer avec certitude que le taux de reproduction, qui indique le nombre de personnes auxquelles un individu infecté est susceptible de transmettre le virus, a tendance à augmenter après les vacances ou les longs week-ends. Il affirme que des augmentations du taux ont été observées après les vacances, même lorsque certaines parties du pays étaient placées en état d'urgence. Il explique pouvoir affirmer avec certitude que le comportement de chacun pendant les congés, comme rencontrer des personnes que l'on voit rarement, voyager loin de son domicile ou manger au restaurant, contribue à une augmentation des infections secondaires.

Selon lui, une augmentation non réglementée des contacts entre les gens entraînera certainement une autre grande vague d'infections, même suite aux progrès réalisés au Japon grâce à la campagne de vaccination. Il ajoute que nous devons nous préparer à une éventuelle épidémie cet hiver.

Ces informations datent du 14 octobre 2021.

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324. L'avis des experts sur la forte baisse des nouveaux cas : Yamamoto Taro, professeur à l'Institut de médecine tropicale de l'Université de Nagasaki (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le bilan quotidien des nouvelles infections au Japon a chuté depuis la fin août. Aujourd'hui, retrouvons le troisième volet de notre série d'entretiens avec des experts sur les raisons de cette forte baisse.

Le professeur Yamamoto, de l'Institut de médecine tropicale de l'Université de Nagasaki, explique qu'il ne peut pas évaluer avec précision les facteurs à l'origine de cette baisse s'il ne peut pas examiner dans quelle mesure le nombre de cas rapportés quotidiennement par les municipalités locales peut être comparé à la situation réelle.

Toutefois, M. Yamamoto pense que davantage de personnes ont acquis une immunité par la vaccination ou en contractant le virus. Selon lui, si le virus fait partie de la vie quotidienne des gens et si l'on vise une société dans laquelle la maladie est acceptable à un certain niveau en termes humains, sociaux et économiques, des discussions devraient avoir lieu sur le niveau tolérable. Selon lui, le Japon entre dans une nouvelle phase où les critères pour déterminer la situation de l'infection passent du nombre de cas d'infection au nombre de patients gravement malades ou de décès.

En ce qui concerne les actions futures, M. Yamamoto explique que, si le virus mute et devient plus transmissible, en parallèle des mesures et des restrictions rigoureuses pour lutter contre le virus, les gens pourraient se retrouver dans une situation encore plus difficile qu'aujourd'hui. Selon lui, s'il est nécessaire d'un point de vue général de réfléchir à la manière de coexister avec le coronavirus, d'un point de vue personnel, il y aura un risque que les personnes elles-mêmes, ou des membres de leur famille, tombent gravement malades ou décèdent. M. Yamamoto estime donc que des méthodes de traitement et un système de soins de santé doivent être mis en place comme filet de sécurité afin de prévenir au moins les décès.

Ces informations datent du 13 octobre 2021.

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323. L'avis des experts sur la forte baisse des nouveaux cas : Wada Koji, professeur à l'Université internationale de la santé et des affaires sociales (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le bilan quotidien des nouvelles infections au Japon a chuté depuis la fin août. Aujourd'hui, retrouvons le deuxième volet de notre série d'entretiens avec des experts sur les raisons de cette forte baisse.

Le professeur Wada Koji, de l'Université internationale de la santé et des affaires sociales, est membre de la commission d'experts du ministère de la Santé sur la réponse au coronavirus. Selon lui, les raisons possibles de la diminution des cas incluent les progrès de la vaccination et les facteurs saisonniers, c'est-à-dire que la baisse des températures a entraîné une diminution de l'activité dans les espaces intérieurs climatisés, ce qui a permis aux gens de garder plus facilement leurs distances les uns par rapport aux autres. Mais il est assez difficile de quantifier la part de chacun de ces facteurs dans la diminution des cas.

Concernant la situation possible dans les mois à venir, M. Wada indique que l'infection pourrait se propager à nouveau avec la baisse des températures en hiver. Selon lui, les infections devraient d'abord se propager principalement chez les adolescents et les jeunes de 20 ans, une tranche d'âge où le pourcentage de personnes ayant acquis une immunité contre le virus par l'infection ou la vaccination est plus faible. D'après lui, le virus risque ensuite de se propager de la jeune génération aux personnes d'âge moyen et aux personnes âgées non vaccinées, qui peuvent tomber gravement malades à cause du virus. Il ajoute que l'on craint également que le virus ne se propage chez les personnes âgées, dont le taux d'anticorps a baissé en raison du temps écoulé depuis leur vaccination.

En ce qui concerne les mesures préventives, M. Wada indique qu'à l'approche des mois d'hiver, plus le taux de vaccination sera élevé, plus il y aura de chances d'éviter un engorgement du système médical.

Il demande que les personnes qui n'ont pas encore été vaccinées le soient avant la fin du mois d'octobre. Mais il ajoute que les progrès réalisés dans la campagne de vaccination pourraient signifier que, même si le nombre de cas augmente jusqu'à un certain niveau, la pression sur le système médical pourrait ne pas être aussi importante que par le passé.

Il souligne également que des discussions sont nécessaires sur la manière de comprendre le coronavirus et d'élaborer des mesures contre lui.

Ces informations datent du 12 octobre 2021.

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322. L'avis des experts sur la forte baisse des nouveaux cas : Omi Shigeru, président de la commission consultative du gouvernement japonais (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le bilan quotidien des nouvelles infections au Japon a atteint un niveau sans précédent lors de la cinquième vague cet été, dépassant les 25 000 cas à la mi-août. Mais le nombre a ensuite chuté après la fin du mois. Le bilan journalier est resté sous la barre des 1000 cas pendant trois jours consécutifs jusqu'au 5 octobre, soit environ un-25ème du nombre enregistré lors des pics. À partir d'aujourd'hui, des experts nous expliquent les raisons de cette baisse importante.

Le gouvernement a décidé de lever l'état d'urgence le 28 septembre 2021. Omi Shigeru, qui dirige la commission consultative du gouvernement, a donné plusieurs raisons à cette décision lors de la conférence de presse, organisée le même jour.

Tout d'abord, il y a peu de longs week-ends ou de jours fériés prévus, comme les vacances d'été, pendant lesquels les personnes ont tendance à se déplacer en nombre. Les risques de propagation du virus entre les personnes sont donc moindres.

Deuxièmement, le sentiment de crise a été partagé par la population, qui avait entendu parler d'hôpitaux débordés par l'afflux de nouveaux cas et de nombreux patients contraints de rester chez eux.

Troisièmement, la circulation des piétons pendant la nuit, dans les quartiers de divertissement propices aux infections, a diminué.

Quatrièmement, la campagne de vaccination progresse, ce qui permet la réduction des nouveaux cas d'infection chez les personnes âgées, comme chez les jeunes générations.

Enfin, les conditions météorologiques, telles que les températures et les précipitations, considérées comme des facteurs de risque, ont changé.

M. Omi estime que, par temps frais, les gens ont tendance à passer plus de temps à l'extérieur, ce qui réduit les contacts dans les petits espaces, propices aux infections. Il a toutefois précisé que cette hypothèse ne peut être vérifiée scientifiquement. M. Omi a déclaré qu'il continuerait à étudier les facteurs qui ont contribué à la baisse du nombre de nouveaux cas et dans quelle mesure.

Ces informations datent du 11 octobre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

321. Les personnes susceptibles de tomber gravement malades : Les risques par groupes d'âge selon le nouveau baromètre (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Centre national japonais pour la santé et la médecine mondiales et d'autres institutions ont créé un baromètre utilisant des points pour mesurer les risques de symptômes graves des patients atteints du coronavirus. Les patients dont les points sont élevés sont plus susceptibles de tomber gravement malades. Le baromètre peut donc être appliqué pour classer par ordre de priorité les personnes qui doivent être hospitalisées. Aujourd'hui, dans notre second volet, nous allons vérifier par groupes d'âge les risques de développer des symptômes graves selon ce système de baromètre.

Le baromètre classe les personnes en trois groupes d'âge : entre 18 et 39 ans, entre 40 et 64 ans, et 65 ans et plus.

Pour les personnes âgées de 18 à 39 ans, le baromètre accorde un point aux hommes. Les personnes de 30 ans et plus, homme et femme, obtiennent également un point. Les personnes dont l'indice de masse corporelle, ou IMC, est compris entre 23 et 29,9 reçoivent un point, et celles dont l'indice est égal ou supérieur à 30 reçoivent deux points. Cet indice, mesuré en divisant le poids d'une personne en kilogrammes par sa taille en centimètres, est utilisé pour vérifier la surcharge pondérale. Les personnes atteintes d'un cancer reçoivent trois points.

Le baromètre donne également deux points aux patients atteints du Covid-19, de ce groupe d'âge, qui ont une fièvre de 37,5° Celsius ou plus. Deux points sont également attribués aux patients qui émettent des sifflements en respirant. Ceux qui souffrent d'un essoufflement obtiennent un point.

Le baromètre indique que les personnes de ce groupe d'âge, qui ont reçu six points ou plus pendant une période de recrudescence des cas, courent un risque élevé de développer des symptômes graves et doivent donc recevoir un traitement approprié.

Pour les personnes âgées de 40 à 64 ans, le baromètre donne un point aux hommes. Les personnes âgées de 50 à 59 ans obtiennent également un point. Les personnes âgées de 60 à 64 ans reçoivent trois points. Les personnes ayant un IMC de 25 ou plus obtiennent deux points. Les patients diabétiques reçoivent un point.

Quant aux patients atteints du Covid-19 de ce groupe d'âge, le baromètre donne deux points à ceux qui ont une fièvre de 37,5° Celsius ou plus. Les patients souffrant d'essoufflement obtiennent également deux points. Un point est attribué aux patients qui toussent ainsi qu'à ceux qui ressentent une sensation de fatigue.

Le baromètre indique que les personnes qui ont obtenu cinq points ou plus au cours d'un pic de contamination courent un risque élevé de développer des symptômes graves. Elles doivent donc recevoir un traitement approprié.

Quant aux personnes âgées de 65 ans ou plus, le baromètre accorde deux points à celles âgées de 75 ans et plus. Il accorde également deux points aux personnes ayant un IMC de 25 ou plus. Deux points sont également accordés à ceux qui ont des antécédents médicaux d'insuffisances cardiaques. Les patients diabétiques et ceux qui souffrent d'hypertension artérielle obtiennent également deux points. Les patients atteints de maladies cérébrovasculaires reçoivent un point.

Pour les patients atteints du Covid-19 de cette tranche d'âge, le baromètre donne quatre points à ceux qui ont une fièvre de 37,5° Celsius ou plus. Ceux qui souffrent d'un essoufflement obtiennent également quatre points. Les patients qui toussent reçoivent un point.

Le baromètre considère que les personnes de cette tranche d'âge qui ont reçu trois points ou plus présentent un risque élevé de développer des symptômes graves. Elles doivent donc recevoir un traitement approprié à temps et les autorités sanitaires doivent éviter de les négliger.

Ces informations datent du 8 octobre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

320. Les personnes susceptibles de tomber gravement malades : Création d'un nouveau baromètre avec le Centre national pour la santé et la médecine mondiales (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le Centre national japonais pour la santé et la médecine mondiales et d'autres institutions ont créé un baromètre utilisant des points pour mesurer les risques de symptômes graves des patients atteints du coronavirus. Les patients dont les points sont élevés sont plus susceptibles de tomber gravement malades. Le baromètre peut donc être appliqué pour classer par ordre de priorité les personnes qui doivent être hospitalisées. Voici le premier volet d'une série en deux parties sur le baromètre.

Les chercheurs ont étudié les cas d'environ 4500 patients hospitalisés au Japon entre juin et septembre 2020. Ils ont analysé les caractéristiques des patients modérément ou gravement malades qui avaient besoin d'oxygène. Ils ont créé un baromètre à points qui mesure le niveau de gravité de la maladie.

Le baromètre divise les patients en groupes d'âge. Par exemple, dans la tranche d'âge de 40 à 64 ans, si le patient est un homme, il reçoit 1 point. Les personnes, hommes et femmes, dont l'IMC est supérieur à 25 sont considérées comme obèses et reçoivent 2 points. L'IMC est une mesure de l'état physique d'une personne. Un individu atteint de diabète se voit attribuer un point supplémentaire. Une fièvre de plus de 37,5° Celsius ajoute 2 points supplémentaires, l'essoufflement 2 points, la toux 1 point et la fatigue 1 point.

Si l'on compare le baromètre aux données de la troisième vague d'infections, 23 % des patients âgés de 40 à 64 ans, ayant un score combiné de 5, sont tombés gravement malades à cause du virus. Ce chiffre passe à 76 % pour les patients dont les points combinés sont supérieurs à 10.

Selon les chercheurs, les patients dont les points sont supérieurs à 5 font partie du groupe à haut risque pendant les phases de propagation rapide du virus. Ils doivent être surveillés de près et emmenés dans un établissement médical dès que possible.

Yamada Gen, chercheur au Centre national pour la santé et la médecine mondiales, affirme que si une nouvelle épidémie majeure du virus devait se produire et que le nombre de personnes s'isolant chez elles commençait à augmenter, il espère que le baromètre sera utilisé pour trouver efficacement les patients présentant un risque élevé de tomber gravement malades et les aider à recevoir le traitement hospitalier nécessaire. Il a ajouté que le baromètre ne couvre pas toutes les possibilités de risque, mais qu'il pourrait également être appliqué pour juger si vous faites partie de ce groupe.

Ces informations datent du 7 octobre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

319. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Comment gérer le coronavirus à l'avenir ? (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons à la dernière question de l'enquête : comment gérer le coronavirus à l'avenir ?

Selon la majorité des répondants, soit 63,6 %, les gens doivent donner la priorité à la fin de la pandémie en continuant à imposer des restrictions sur les activités. Mais 7,5 % ont déclaré que les personnes devraient donner la priorité aux activités socio-économiques en assouplissant les restrictions. Cela signifie que huit fois plus de personnes interrogées affirment que les gens devraient donner la priorité à la fin de la pandémie même si cela implique de sacrifier certaines activités socio-économiques.

L'enquête révèle que les répondants espèrent sincèrement retrouver une vie quotidienne paisible, bien que des gens de tous les milieux et de tous les âges aient des pensées et des inquiétudes diverses concernant la pandémie, la vaccination et les restrictions imposées au quotidien.

Ces informations datent du 6 octobre 2021.

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318. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Que faire pour que les gens changent de comportement ? (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons aux actions nécessaires à mener, pour que les gens changent de comportement vis-à-vis de la pandémie.

Outre la vaccination, le changement de comportement est considéré comme essentiel pour lutter contre la propagation du virus. L'enquête a demandé quels types d'actions ou de systèmes étaient nécessaires pour inciter les gens à changer de comportement. Il était possible de sélectionner plusieurs réponses.

- La majorité des répondants, soit 69,2 %, ont proposé une compensation financière. - 45 % ont répondu qu'il fallait rendre les mesures de lutte contre le virus obligatoires et pénaliser les contrevenants.
- 43,7 % ont répondu la promotion du télétravail.
- 43,2 % ont répondu que le gouvernement et les experts devaient fournir des explications et des messages convaincants.
- 34,9 % ont répondu que l'enseignement scolaire devait être dispensé en ligne.

L'enquête a également demandé quelles mesures obligatoires assorties de sanctions étaient acceptables.

- 66,5 % ont répondu le port obligatoire du masque.
- 54,4 % ont répondu l'obligation de restreindre les événements et les activités de loisirs.
- 40,3 % ont répondu la vaccination obligatoire.
- 34,8 % ont répondu l'obligation de réduire les heures d'ouverture des restaurants et des bars.
- 24,1 % ont répondu qu'il fallait obtenir une autorisation pour sortir.
- 6,8 % ont déclaré ne vouloir accepter aucune mesure obligatoire.

Ces informations datent du 5 octobre 2021.

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317. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Ce que pensent les gens de la vaccination contre le coronavirus (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons à ce que pensent les gens de la vaccination contre le Covid-19.

Il y a une attente importante autour des vaccins contre le coronavirus, qui constituent une étape décisive pour mettre fin à la quarantaine et aux autres restrictions de lutte contre le virus.

On a demandé aux personnes participant à l'enquête ce qu'elles pensaient du programme de vaccination. 78 % ont répondu qu'il était préférable de se faire vacciner. 19,4 % ont expliqué ne pas se prononcer, tandis que 2,6 % ont affirmé qu'il n'était pas bon de se faire vacciner.

Concernant les opinions positives, près de 70 % des personnes de tous les groupes d'âge ont répondu qu'elles pensaient qu'il était préférable de se faire inoculer le vaccin. Cette tendance positive est plus marquée dans les groupes d'âge plus élevés.

En ce qui concerne les personnes ayant une opinion négative, 7,1 % des adolescents interrogés pensent qu'il est préférable de ne pas se faire vacciner. Cet avis est partagé par 4,6 % des jeunes de 20 ans et 4 % des trentenaires. Ce qui veut dire qu'un plus grand nombre de jeunes souhaite se passer de la vaccination, par rapport aux personnes plus âgées.

Interrogées sur les raisons de leur opinion négative à l'égard des vaccins contre le coronavirus, certaines personnes ont exprimé des inquiétudes quant à la sécurité et aux effets secondaires possibles des vaccins. Une employée âgée d'une vingtaine d'années a déclaré que la sécurité et l'impact possible des vaccins dans plusieurs années restent incertains.

Un étudiant adolescent a répondu qu'il avait peur des effets secondaires possibles ainsi que de la possibilité que les vaccins contiennent des substances étrangères.

De nombreuses personnes interrogées ont également déclaré qu'elles se demandaient encore si elles devaient se faire vacciner. Un employé d'une vingtaine d'années a répondu qu'il ne disposait pas encore d'informations suffisantes, puisque le programme de vaccination venait de débuter. Une femme d'une cinquantaine d'années a déclaré qu'il était difficile de faire une généralisation sur l'opportunité de se faire vacciner.

Ces informations datent du 4 octobre 2021.

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316. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Combien de temps les gens pensent-ils pouvoir continuer comme ça ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : combien de temps les personnes pensent-elles pouvoir continuer à vivre dans ce contexte de restrictions ?

Les habitants du Japon doivent observer de strictes restrictions afin de maîtriser l'infection. Nous leur avons demandé combien de temps encore ils pensaient pouvoir continuer ainsi.

42,5 % ont répondu jusqu'à ce que l'infection soit maîtrisée, 18,6 % jusqu'à la fin de l'année et 18,1 % ont répondu qu'ils n'en avaient aucune idée. Mais 10,7 % ont répondu qu'ils ne pouvaient plus supporter cette situation. Pour 5,9 % et 4,3 % des personnes interrogées, elles peuvent encore attendre respectivement six et 12 mois de plus.

Si près de la moitié des personnes interrogées ont répondu qu'elles respecteraient les restrictions jusqu'à ce que la pandémie de coronavirus soit totalement maîtrisée, plus d'un quart des personnes ont déclaré qu'elles ne pouvaient pas continuer ainsi plus longtemps ou, du moins, jusqu'à la fin de l'année, soit dans quatre mois.

Ces informations datent du 1er octobre 2021.

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315. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Pourquoi les gens font moins attention (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, nous examinons pourquoi certaines personnes ne font plus preuve d'autant de retenue qu'auparavant.

Lorsqu'on leur a demandé s'ils faisaient preuve d'autant de retenue qu'en avril 2020, lors du premier état d'urgence, environ 20 % ont répondu par la négative. Nous leur avons demandé pourquoi. Ils ont été invités à choisir entre plusieurs réponses.

Le plus grand nombre, soit 42,6 %, a déclaré qu'ils étaient devenus las de faire preuve de retenue. Ensuite, 33,6 % ont précisé que c'était parce que davantage de personnes étaient désormais vaccinées et 32,6 % parce qu'ils suivent déjà suffisamment les mesures de lutte contre le Covid-19. Enfin, 31,1 % ont répondu qu'ils ne pouvaient tout simplement pas gagner leur vie autrement.

Ces informations datent du 30 septembre 2021.

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314. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Les changements dans le degré d'observation des règles (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, nous examinons dans quelle mesure leur retenue face à la situation actuelle a changé.

Alors que les infections au coronavirus se poursuivent et que de nombreux individus s'inquiètent pour leur vie, le degré de retenue des personnes face au Covid-19 a-t-il évolué avec le temps ?

Lorsqu'on leur a demandé la façon dont ils observaient les mesures restrictives par rapport au premier état d'urgence déclaré en avril de l'année dernière, 80 % ont répondu qu'ils observaient autant ou plus qu'en 2020.

Le plus grand nombre de personnes, soit 54 %, ont déclaré qu'il n'y avait pas de changement, tandis que 26,6 % ont indiqué qu'elles faisaient preuve de plus de retenue qu'à l'époque et 19,4 % qu'elles n'en faisaient pas autant qu'à l'époque.

Par contre, une proportion plus importante, parmi les jeunes personnes interrogées, a déclaré ne pas faire preuve d'autant de retenue que l'année dernière. Alors que 12,5 % des personnes interrogées dans la soixantaine, 15,5 % dans la cinquantaine et 17,4 % dans la quarantaine ont déclaré ne pas respecter autant les restrictions, 22 % des trentenaires, 28,5 % des jeunes d'une vingtaine d'années et 28,9 % des adolescents ont déclaré ne pas le faire.

Ces informations datent du 29 septembre 2021.

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313. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : Les préoccupations actuelles (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous examinons les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons aux révélations de l'enquête concernant les plus grandes préoccupations actuelles.

Les personnes interrogées ont été invitées à choisir entre plusieurs réponses pour cette question.

Le plus grand nombre de personnes interrogées, soit 61,4 %, ont déclaré s'inquiéter du système de santé, 49,5 % de l'infection à domicile ou de la contamination de leurs enfants, et 33,3 % de la multiplication des mesures d'autodiscipline (y compris la déclaration de l'état d'urgence) par le gouvernement et les autorités locales.

Dans la section des commentaires additionnels liée à cette question, de nombreuses personnes ont fait savoir qu'elles étaient particulièrement inquiètes de se faire contaminer.

Un employé d'une quarantaine d'années a déclaré qu'il s'inquiétait de savoir si le système de santé le traiterait en cas d'infection. Une femme d'une cinquantaine d'années, travaillant à temps partiel, a indiqué qu'elle s'inquiétait de la propagation de la maladie dans les foyers, ou de la progression rapide des symptômes, car, dans de nombreux cas, des personnes infectées s'isolent chez elles, ne pouvant pas être hospitalisées.

D'autres ont fait savoir qu'ils s'inquiétaient pour leur emploi et leurs revenus, ou qu'ils se sentaient émotionnellement stressés par les mesures prolongées.

Un travailleur indépendant d'une quarantaine d'années a déclaré qu'il avait du mal à se maintenir à flot, les versements mensuels de ses revenus ayant chuté en raison de la diminution de son travail.

Ces informations datent du 28 septembre 2021.

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312. Enquête de la NHK sur l'état d'esprit et le comportement des personnes face au Covid-19 : À quel point craignez-vous le coronavirus ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette nouvelle série, nous allons examiner les résultats d'une enquête menée par la NHK début septembre au Japon auprès de 1200 personnes, âgées de 15 à 69 ans, afin d'en savoir plus sur l'état d'esprit et le comportement des gens vis-à-vis du coronavirus. Les résultats mettent en lumière les diverses opinions et angoisses des personnes, ainsi que les différences entre les tranches d'âge, sur des questions telles que les restrictions prolongées des activités et la vaccination.

À la question de savoir à quel point les personnes interrogées craignent le coronavirus, 50,4 % ont répondu avoir très peur, 42,4 % avoir un peu peur et 6,1 % ne pas avoir peur. Le résultat montre que près de 93 % de ces personnes craignent le coronavirus.

Ces informations datent du 27 septembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

311. Les effets à long terme du coronavirus : les problèmes liés à l'odorat en tête de liste (Partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette série porte sur les éventuels effets à long terme du coronavirus.

L'arrondissement de Setagaya à Tokyo a interrogé des habitants de la zone souffrant d'effets à long terme du Covid-19. L'enquête montre que la moitié d'entre eux ont répondu ressentir une certaine fatigue.

Le plus grand nombre de personnes interrogées, environ 54 %, ont signalé des problèmes d'odorat, 50 % ont fait état d'une sensation de fatigue, 45 % ont cité des anomalies au niveau du goût et 34 % se sont plaints d'une toux persistante.

L'enquête a révélé des différences dans les effets à long terme en fonction de l'âge des personnes.

Les moins de 40 ans ont été nombreux à signaler la perte d'odorat comme premier effet à long terme. Quant aux personnes de plus de 40 ans, elles ont signalé en premier la sensation de fatigue.

Selon certaines personnes, les effets à long terme dureraient plus de six mois, notamment les troubles de la mémoire et la chute de cheveux.

L'arrondissement de Setagaya va analyser l'impact des effets à long terme et les futures contre-mesures.

D'après le maire de Setagaya, Hosaka Nobuto, le système de soutien de ces individus reste insuffisant, alors que de nombreuses personnes continuent de souffrir des effets à long terme du coronavirus dans leur travail et leur vie quotidienne. Le maire a indiqué qu'il espérait que la publication de ces données aiderait à demander au gouvernement de créer un système dans lequel le développement de traitements, pour les patients souffrant des effets à long terme du Covid-19, soit réalisé en même temps que les traitements contre le coronavirus.

Ces informations datent du 24 septembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

310. Les effets à long terme du coronavirus : la moitié des personnes ayant été infectées par le coronavirus font état de symptômes durables, selon une enquête (Partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette série porte sur les éventuels effets à long terme du coronavirus.

En avril 2021, l'arrondissement de Setagaya à Tokyo a mené une enquête auprès des habitants de la zone qui se sont rétablis du Covid-19, dans des hôpitaux ou à domicile.

Parmi les 3710 personnes qui ont répondu, environ 1800, soit près de 50 %, ont déclaré ressentir des symptômes persistants. Ce pourcentage est particulièrement élevé chez les personnes âgées de 30 à 50 ans. Plus de la moitié d'entre elles ont déclaré des effets à long terme lors de l'enquête.

Ces informations datent du 22 septembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

309. Les médicaments contre le coronavirus : les traitements déjà existants pouvant être utilisés contre le Covid-19 (Partie XI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux médicaments contre le Covid-19. Notre onzième épisode porte sur les médicaments déjà existants pouvant être utilisés contre le coronavirus.

Le gouvernement japonais a jusqu'à présent approuvé l'utilisation de quatre types de remèdes pour traiter le nouveau coronavirus. De plus, des études cliniques sont en cours concernant des médicaments déjà existants, utilisés pour soigner d'autres maladies, afin de vérifier s'ils sont également efficaces contre le coronavirus.

Il s'agit des médicaments Actemra, Avigan, Alvesco, Futhan et Ivermectin. Actemra est destiné au traitement de la polyarthrite rhumatoïde et Avigan au traitement d'une nouvelle souche de grippe. Alvesco aide à la suppression des symptômes de l'asthme, tandis que Futhan est utilisé pour traiter les maladies à l'origine d'une pancréatite aiguë ou de la formation de caillots sanguins. Ivermectine est connu pour son efficacité contre les maladies infectieuses causées par des parasites.

Ivermectin est disponible sur des sites de vente en ligne. Ce traitement attire l'attention, car il est censé être efficace contre le Covid-19.

Des clients en achètent de leur propre chef.

Mais selon les autorités sanitaires des différents pays, l'Organisation mondiale de la santé et les entreprises pharmaceutiques, l'efficacité du médicament contre le coronavirus n'a pas encore été vérifiée par des tests cliniques.

Selon les experts, les patients ne devraient pas prendre ce médicament par eux-mêmes.

Ces informations datent du 21 septembre 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

308. Les médicaments contre le coronavirus : ceux en cours de développement chez Roche et Shionogi (Partie X)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux médicaments contre le Covid-19. Notre dixième épisode porte sur les médicaments en cours de développement.

L'importante compagnie pharmaceutique suisse Roche tente de déterminer si l'AT-527, un médicament antiviral qu'elle a développé pour traiter les patients atteints d'hépatite C, peut être un outil efficace pour lutter contre le Covid-19. La société mène actuellement la phase finale de l'essai clinique du médicament auprès de patients au Japon et dans d'autres pays. Chugai Pharmaceutical, qui participe au développement du médicament au Japon, dit espérer déposer une demande d'approbation auprès du ministère de la Santé en 2022.

Par ailleurs, l'un des principaux fabricants japonais de médicaments, Shionogi, développe un nouveau médicament antiviral pour lutter contre le coronavirus. L'entreprise a annoncé en juillet qu'elle avait entamé la phase 1 de son essai pour confirmer la sécurité du médicament.

Ces informations datent du 17 septembre 2021.

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307. Les médicaments contre le coronavirus : ceux en cours de développement chez Merck et Pfizer (Partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux médicaments contre le Covid-19. Notre neuvième épisode porte sur les médicaments en cours de développement.

De nombreuses personnes dans le monde s'isolent à domicile après avoir été infectées par le coronavirus. Cela signifie qu'il existe une forte demande pour des médicaments par voie orale que les patients peuvent s'auto-administrer chez eux lorsqu'ils présentent des symptômes légers, afin d'éviter de tomber gravement malades. Des sociétés pharmaceutiques japonaises et internationales travaillent à la mise au point de ce type de médicament.

Le grand fabricant américain de médicaments Merck & Co. développe actuellement un médicament antiviral appelé Molnupiravir. Ce médicament se trouve dans sa phase finale de tests cliniques, qui impliquent des patients au Japon et dans d'autres pays. Selon une filiale japonaise du fabricant, les résultats des tests seront publiés dès la fin du mois de septembre ou en octobre 2021. La société prévoit de demander à la Food and Drug Administration aux États-Unis, d'ici la fin de l'année, une autorisation d'utilisation d'urgence du médicament si les résultats sont prometteurs.

Une autre importante société pharmaceutique américaine, Pfizer, procède actuellement à la phase finale des essais cliniques, à l'étranger, d'un traitement qui nécessite la prise simultanée de deux médicaments antiviraux. La société indique que les résultats provisoires seront probablement publiés entre octobre et décembre 2021. Elle prévoit de demander l'autorisation de la Food and Drug Administration pour une utilisation d'urgence d'ici la fin de l'année au plus tôt. Pfizer indique également que les préparatifs sont en cours pour que des patients au Japon puissent participer aux essais cliniques.

Ces informations datent du 16 septembre 2021.

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306. Les médicaments contre le coronavirus : type de médicament N°3 - réduire la réponse immunitaire excessive (Partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux médicaments contre le Covid-19. Notre huitième épisode porte sur les différents types de traitement.

Les traitements contre le coronavirus autorisés par le gouvernement japonais sont principalement classés en trois types, selon le mécanisme de leur efficacité :
① Les médicaments qui empêchent le virus d'envahir les cellules.
② Les médicaments qui empêchent la multiplication du virus infiltré dans les cellules.
③ Les médicaments qui empêchent une réponse immunitaire excessive envers le virus qui s'est déjà multiplié.

La Dexaméthasone et le Baricitinib appartiennent aux médicaments de la catégorie 3, qui sont conçus pour freiner les réponses immunitaires excessives. Lorsqu'elles sont infectées par un virus, les cellules sécrètent diverses matières inflammatoires pour stimuler les cellules immunitaires. Cependant, à mesure que le virus se multiplie, des quantités excessives de matières inflammatoires peuvent parfois être sécrétées et activer le système immunitaire de l'organisme à des niveaux incontrôlables. Cela peut causer de graves dommages aux poumons et à d'autres parties du corps, ce qui rend le patient gravement malade. À ce stade, des stéroïdes seront très probablement administrés pour supprimer les activités du système immunitaire et réduire l'inflammation. La Dexaméthasone et le Baricitinib sont connus pour être efficaces, principalement pour les personnes présentant des symptômes graves.

Ces informations datent du 15 septembre 2021.

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305. Les médicaments contre le coronavirus : type de médicament N°2 - empêcher la multiplication du virus (Partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux médicaments contre le Covid-19. Notre septième épisode porte sur les différents types de traitement.

Les traitements contre le coronavirus autorisés par le gouvernement japonais sont principalement classés en trois types, selon le mécanisme de leur efficacité :
① Les médicaments qui empêchent le virus d'envahir les cellules.
② Les médicaments qui empêchent la multiplication du virus infiltré dans les cellules.
③ Les médicaments qui empêchent une réponse immunitaire excessive envers le virus qui s'est déjà multiplié.

Le Remdésivir est un médicament de catégorie 2 qui empêche le virus de se multiplier à l'intérieur des cellules. Une fois à l'intérieur de celles-ci, le virus continue de se répliquer, en utilisant la puissance de son hôte. Les médicaments de la catégorie 2, dont le Remdésivir, empêchent le virus de se répliquer en freinant la fonction d'une enzyme impliquée dans la copie virale. Il existe d'autres médicaments administrés par voie orale, actuellement en cours de développement, pour les patients infectés par le coronavirus présentant des symptômes légers. La plupart d'entre eux appartiennent à la catégorie 2. Le mécanisme de copie est commun à tous les virus. Cela a permis à de nombreuses compagnies pharmaceutiques de mettre au point des médicaments contre le coronavirus sur la base de ceux développés pour d'autres virus. Les autorités sanitaires devraient recommander l'utilisation de ces médicaments aux premiers stades de l'infection.

Ces informations datent du 14 septembre 2021.

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304. Les médicaments contre le coronavirus : type de médicament N°1 - la prévention de l'invasion cellulaire (Partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Dans cette série, nous nous intéressons aux médicaments contre le Covid-19. Notre sixième épisode porte sur les différents types de traitement.

Les traitements contre le coronavirus autorisés par le gouvernement japonais sont principalement classés en trois types, selon le mécanisme de leur efficacité :
① Les médicaments qui empêchent le virus d'envahir les cellules.
② Les médicaments qui empêchent la multiplication du virus infiltré dans les cellules.
③ Les médicaments qui empêchent une réponse immunitaire excessive envers le virus qui s'est déjà multiplié.

Le « traitement par cocktail d'anticorps », de catégorie 1, empêche le coronavirus d'envahir les cellules. La protéine spike, qui dépasse de la surface du coronavirus, se lie d'abord à la cellule humaine avant de l'envahir. Le « traitement par cocktail d'anticorps » utilise un anticorps créé artificiellement qui se fixe sur la protéine spike pour empêcher le virus de se lier à la cellule. Ce traitement est recommandé aux premiers stades de la maladie. On s'attend à ce qu'il soit très efficace, car l'anticorps a été conçu pour cibler le virus. Il a également montré des effets secondaires mineurs.

Ces informations datent du 13 septembre 2021.

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303. Les médicaments contre le coronavirus : le Sotrovimab (Partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques du monde entier mènent des études cliniques sur de nouveaux médicaments censés être efficaces contre le nouveau coronavirus. Se pose alors la question de savoir s'ils pourraient déboucher sur un nouveau remède. Dans notre nouvelle série, nous nous intéressons à ces médicaments. Notre cinquième épisode porte sur un nouveau médicament appelé Sotrovimab.

Le gouvernement japonais a approuvé l'utilisation de quatre types de remèdes pour traiter le nouveau coronavirus.

Un nouveau médicament mis au point par des fabricants de produits pharmaceutiques, dont le britannique GlaxoSmithKline, est actuellement examiné par le gouvernement.

Le nouveau médicament, appelé Sotrovimab, est un anticorps neutralisant administré au patient par perfusion intraveineuse. Il est connu pour annihiler la prolifération du virus. Il est appliqué aux patients présentant des symptômes légers à modérés, qui ne nécessitent pas l'administration d'oxygène, mais qui présentent un risque élevé de développer des symptômes graves. Les résultats des tests cliniques réalisés à l'étranger montrent que le traitement réduit jusqu'à 79 % le risque d'hospitalisation ou de décès.

Le 6 septembre 2021, GlaxoSmithKline a soumis au ministère de la Santé une autorisation d'utiliser le médicament au Japon.

Aux États-Unis, le médicament Sotrovimab a reçu une autorisation d'utilisation d'urgence en mai 2021.

Le Sotrovimab devrait recevoir l'autorisation du ministère de la Santé à la fin du mois de septembre 2021. Ce sera le deuxième médicament approuvé au Japon pour les patients présentant des symptômes légers, avec le cocktail d'anticorps Ronapreve.

Ces informations datent du 10 septembre 2021.

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302. Les médicaments contre le coronavirus : les traitements à base de cocktails d'anticorps (Partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques du monde entier mènent des études cliniques sur de nouveaux médicaments censés être efficaces contre le nouveau coronavirus. Se pose alors la question de savoir s'ils pourraient déboucher sur un nouveau remède. Dans notre nouvelle série, nous nous intéressons à ces médicaments. Notre quatrième épisode porte sur un traitement à base d'un cocktail de deux anticorps.

Le gouvernement japonais a approuvé l'utilisation de quatre types de remèdes pour traiter le nouveau coronavirus. Le traitement dit « cocktail d'anticorps » a été approuvé en juillet 2021.

Un patient reçoit deux anticorps en même temps, le Casirivimab et l'Imdevimab, par perfusion intraveineuse. Il s'agit du premier traitement approuvé au Japon pour les patients présentant des symptômes légers et connu pour lutter contre le virus. Les résultats des tests cliniques réalisés à l'étranger montrent que le traitement réduit le risque d'hospitalisation ou de décès d'environ 70 % si les anticorps sont administrés à un patient à un stade précoce de la maladie.

Aux États-Unis, la Food and Drug Administration a autorisé une utilisation d'urgence du traitement en novembre 2020, affirmant qu'il est efficace, dans une certaine mesure, pour empêcher les patients présentant un risque élevé de progression de la maladie de devenir gravement malades. Le cocktail d'anticorps a été utilisé en octobre 2020 pour traiter le président de l'époque, Donald Trump, qui avait été testé positif et hospitalisé.

Le ministère japonais de la Santé avait initialement limité l'administration du cocktail d'anticorps aux patients hospitalisés, affirmant qu'ils devaient être surveillés par des experts médicaux pendant et après le traitement. Cependant, la dernière recrudescence des infections a fait que de nombreux patients n'ont pas pu être admis dans les hôpitaux. Le 13 août 2021, le ministère a révisé ses directives afin que le cocktail d'anticorps puisse être administré aux patients isolés dans des hôtels et des installations médicales temporaires, à condition qu'ils soient suffisamment surveillés.

Le 25 août 2021, le premier ministre Suga Yoshihide a déclaré lors d'une conférence de presse qu'il allait autoriser l'administration du cocktail d'anticorps aux patients en consultation externe également.

Ces informations datent du 9 septembre 2021.

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301. Les médicaments contre le coronavirus : le Baricitinib (Partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques du monde entier mènent des études cliniques sur de nouveaux médicaments censés être efficaces contre le nouveau coronavirus. Se pose alors la question de savoir s'ils pourraient déboucher sur un nouveau remède. Dans notre nouvelle série, nous nous intéressons à ces médicaments. Notre troisième épisode porte sur le Baricitinib .

Le gouvernement japonais a approuvé l'utilisation de quatre médicaments pour traiter le nouveau coronavirus. Parmi eux, le Baricitinib, un médicament anti-inflammatoire connu pour traiter la polyarthrite rhumatoïde, a été approuvé pour une utilisation en avril 2021. Ce médicament se présente sous la forme de comprimés et ne peut être administré en même temps que le Remdésivir qu’aux patients présentant des symptômes modérés ou graves.

Un test clinique international a révélé que lorsque le Baricitinib était administré en association avec le Remdésivir, les patients récupéraient en moyenne un jour plus vite par rapport à un traitement au Remdésivir seul.

Ces informations datent du 8 septembre 2021.

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300. Les médicaments contre le coronavirus : la Dexaméthasone (Partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques du monde entier mènent des études cliniques sur de nouveaux médicaments censés être efficaces contre le nouveau coronavirus. Se pose alors la question de savoir s'ils pourraient déboucher sur un nouveau remède. Dans notre nouvelle série, nous nous intéressons à ces médicaments. Notre deuxième épisode porte sur la Dexaméthasone.

Le gouvernement japonais a approuvé l'utilisation de quatre médicaments pour traiter le nouveau coronavirus. La Dexaméthasone a reçu la recommandation du ministère de la Santé en juillet 2020 comme une option de traitement du virus. La Dexaméthasone, qui fait partie des stéroïdes, est efficace pour atténuer les inflammations et les réactions allergiques. Elle a été utilisée pour traiter la polyarthrite rhumatoïde et les cas graves de pneumonie.

Un essai clinique mené en Grande-Bretagne a prouvé que le médicament réduit le risque de décès chez les patients présentant des symptômes graves du Covid-19. La Dexaméthasone a été largement utilisée en association avec le Remdésivir au Japon. Selon les experts, le traitement est à l'origine d'une forte baisse du taux de mortalité après la première vague du virus au printemps 2020.

Ces informations datent du 7 septembre 2021.

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299. Les médicaments contre le coronavirus : le Remdésivir (Partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des centres de recherche et des entreprises pharmaceutiques du monde entier mènent des études cliniques sur de nouveaux médicaments censés être efficaces contre le nouveau coronavirus. Se pose alors la question de savoir s'ils pourraient déboucher sur un nouveau remède. Dans notre nouvelle série, nous allons nous intéresser à ces médicaments, un par un. Notre premier épisode porte sur le Remdésivir.

Le gouvernement japonais a approuvé l'utilisation de quatre médicaments pour traiter le nouveau coronavirus. Le médicament antiviral Remdésivir a reçu l'Approbation spéciale d'urgence en mai 2020, ce qui en fait le premier, parmi les quatre médicaments, à obtenir l'autorisation du gouvernement.

Le Remdésivir a été développé à l'origine pour traiter les personnes infectées par le virus Ebola. Il est administré par perfusion intraveineuse. L'utilisation du médicament avait été limitée aux patients se trouvant dans en état grave, par exemple, sous respirateur artificiel ou sous assistance extracorporelle ECMO, mais le gouvernement a approuvé son utilisation en janvier 2021 pour les patients présentant des symptômes de niveau moyen et ayant développé une pneumonie.

Ces informations datent du 6 septembre 2021.

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298. Les infections au coronavirus chez les enfants augmentent. Pour la première fois, le gouvernement fixe des règles pour la fermeture des classes (Partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous poursuivons notre série sur les infections au coronavirus chez les enfants en nous intéressant à la directive du ministère de l'Éducation sur les règles appliquées à la fermeture des classes.

Lorsque l'infection au Covid-19 d'un enfant ou d'un membre du personnel scolaire était confirmée, il appartenait jusqu'à présent au conseil d'éducation de prendre la décision de fermer ou non une classe après avoir reçu l'avis des centres de santé publique. Ces derniers devaient auparavant étudier la situation et identifier les personnes en contact étroit avec les individus infectés. Cependant, des inquiétudes ont été exprimées quant aux retards dans le travail des centres de santé publique, soumis à une pression considérable dans les zones visées par l'état d'urgence. Le ministère de la Santé et le ministère de l'Éducation ont discuté de la question et ont établi des critères de jugement spécifiques.

Les critères prévoient des étapes spécifiques pour les écoles lorsqu'une personne infectée a été identifiée. L'établissement concerné doit dresser une liste des personnes qui ont été en contact étroit avec la personne infectée ou qui doivent subir un test de dépistage du virus.

La directive stipule que tous les enfants d'une classe doivent être testés, dans le cas où il est difficile de spécifier précisément ceux qui doivent être dépistés.

La directive indique qu'une classe doit être fermée :

- Lorsque plusieurs enfants de la même classe ont été identifiés comme infectés.

- Lorsqu'un seul enfant a été confirmé infecté, mais que plusieurs autres présentent des symptômes similaires à ceux d'un rhume, ou que plusieurs ont été identifiés comme ayant été en contact étroit, et qu'il y a de fortes chances que le virus se propage dans la classe. La fermeture doit alors durer de cinq à sept jours environ.


En outre, selon la directive, toutes les classes d'une promotion doivent fermer si plusieurs classes y sont obligées et s'il y a une forte probabilité que le virus se soit propagé dans toute l'école. Elle stipule que l'école entière doit fermer temporairement si plusieurs classes le sont.

Ces informations datent du 3 septembre 2021.

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297. Les infections au coronavirus chez les enfants augmentent. Le variant Delta est-il plus susceptible de toucher les enfants ? (Partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous poursuivons notre série sur les infections au coronavirus chez les enfants. La question est de savoir si les enfants sont plus susceptibles d'être infectés à présent au Japon, le variant Delta y étant devenu prédominant.

Des chercheurs de l'Institut national des maladies infectieuses ont analysé les données de toutes les personnes testées positives au Japon depuis avril, par groupes d'âge. Ils ont constaté que le ratio des jeunes, âgés de 18 ans maximum, n'avait pas changé jusqu'en juillet, alors que le variant Delta était déjà prédominant. L'étude a exclu les personnes âgées de 65 ans ou plus, car les infections dans ce groupe d'âge ont diminué grâce à la vaccination. Selon les chercheurs, ces résultats ne permettent pas d'affirmer que le variant est plus nocif pour les enfants.

Nous avons posé la question à Wakita Takaji, directeur de l'institut national et président du groupe d'experts du ministère de la Santé sur les infections au coronavirus. Selon M. Wakita, de plus en plus d'enfants sont testés positifs parce que le nombre total de cas augmente, et que les adultes, qui sont contaminés à l'extérieur, transmettent le virus aux enfants à la maison. Il a ajouté qu'il ne s'attendait pas à ce que la situation devienne la même que pour la grippe saisonnière, pour qui les infections se multiplient à cause de la transmission entre les enfants.

Ces informations datent du 2 septembre 2021.

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296. Les infections au coronavirus chez les enfants augmentent. Une infection à l'école est plus probable chez les enfants plus âgés (Partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous poursuivons notre série sur les infections au coronavirus chez les enfants. Un récent rapport du ministère de la Santé montre que, plus les enfants sont âgés, plus le taux d'infection à l'école est élevé.

Des officiels du ministère ont analysé le cas d'environ 6600 enfants âgés de 3 à 18 ans, testés positifs entre avril et fin juillet, et dont les voies d'infection étaient connues. Ils ont effectué cette analyse en se basant sur les chiffres du système du ministère, qui rassemble les données des personnes testées positives. Les résultats ont été présentés lors d'une réunion du groupe d'experts du ministère le 25 août 2021.

Le rapport montre que, parmi les enfants de 3 à 5 ans, 59,8 % ont été infectés à la maison, 19,8 % dans une garderie ou un établissement des services de protection de l'enfance, et 15,9 % à l'école ou à la maternelle. Parmi les enfants âgés de 6 à 12 ans, 76,6 % ont été infectés à la maison et 14,6 % à l'école. Parmi les enfants de 13 à 15 ans, 60 % ont été infectés à la maison et 33 % à l'école. Et dans le groupe d'âge le plus élevé, de 16 à 18 ans, 45,7 % ont été infectés à l'école, tandis que 39,4 % ont contracté le virus à la maison.

Le rapport note toutefois que les responsables n'ont pu déterminer le mode d'infection des enfants que dans moins de 20 % des cas. Néanmoins, selon le rapport, il existe une tendance apparente selon laquelle plus les enfants sont âgés, plus le pourcentage d'enfants infectés à l'école est élevé.

Ces informations datent du 1er septembre 2021.

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295. Les infections au coronavirus chez les enfants augmentent. Selon les pédiatres, les infections au niveau local doivent être prises en compte pour la fermeture des écoles (Partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous poursuivons notre série sur les infections au coronavirus chez les enfants.

Alors que les infections au Covid-19 augmentent chez les enfants au Japon, la Société japonaise de pédiatrie et l'Association japonaise de pédiatrie ont organisé une réunion en ligne jeudi 26 août pour présenter leurs points de vue sur l'activité scolaire.

Les organismes ont déclaré que le variant delta, hautement contagieux, est devenu dominant et que davantage d'enfants sont infectés. Ils se sont dits très préoccupés par l'augmentation du nombre de cas dans les écoles et ont souligné la nécessité de prendre des mesures rigoureuses de lutte contre le coronavirus dans les établissements, y compris ceux d'enseignement scolaire privés.

Selon eux, toutes les écoles du pays ne sont pas obligées de fermer en même temps au début du nouveau trimestre. Il faut tenir compte de la situation des régions pour fermer des établissements ou faire arriver les enfants à des heures décalées. Les pédiatres demandent aux autorités administratives de présenter, entre autres, des calendriers spécifiques.

Comme certains parents devront s'absenter de leur travail si les écoles primaires ferment, les médecins ont indiqué que le soutien et la compréhension des employeurs seront nécessaires. Ils ont ajouté que la nature de l'infection chez les enfants de plus de 10 ans étant similaire à celle des adultes, des cours à distance devraient être mis en place, en particulier dans les lycées.

Les masques jetables, autres que ceux en tissu, sont importants pour prévenir la transmission du virus. Mais comme il faut en utiliser une grande quantité, les deux groupes de pédiatres ont déclaré que l'idée de les fournir gratuitement aux enfants devrait être envisagée, afin d'alléger la charge financière des foyers.

Selon le président de la Société japonaise de pédiatrie, Oka Akira, il est très important de sécuriser la vie à l'école pour les enfants. Il a ajouté que, si des mesures, telles que la fermeture d'écoles, sont prises, des réponses différentes sont requises pour les écoles primaires, les collèges et les lycées. Des normes distinctes doivent être établies pour chacun d'entre eux.

Ces informations datent du 31 août 2021.

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294. Les infections au coronavirus chez les enfants augmentent. Les mesures contre le coronavirus publiées par l'Institut national des maladies infectieuses du Japon à l'intention des écoles (Partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons une nouvelle série sur les infections au coronavirus chez les enfants.

Alors que les infections au Covid-19 au Japon sont en forte hausse chez les enfants, l'Institut national des maladies infectieuses a publié le 25 août 2021 un rapport résumant les contre-mesures à suivre pour les écoles afin de faire face aux infections. Le rapport est basé sur l'enquête de l'institut sur les cas de foyers de contamination survenus dans les écoles.

En ce qui concerne la propagation du variant Delta, le rapport indique que, si le nombre d'infections semble augmenter chez les enfants de moins de 19 ans, les nombreux cas dans les écoles primaires concernaient des foyers de contamination relativement importants propagés par les enseignants, et non par les enfants.

Le rapport conseille à toutes les écoles, y compris les écoles maternelles et les universités, ainsi que les établissements d'enseignement scolaire privés, de contrôler les activités des élèves en vérifiant la condition physique de chacun d'entre eux. Les écoles doivent prendre des mesures approfondies pour surveiller les élèves, qui ne se sentent pas bien, en vérifiant les absents et en suivant leurs déplacements à la maison. Il est également conseillé à tous les enseignants, qui n'ont pas de problèmes de santé particuliers, de se faire vacciner.

Le rapport demande également aux écoles d'envisager de reporter ou d'annuler les événements scolaires tels que les événements culturels ou sportifs, jugés à haut risque, car de nombreuses personnes s'y rassemblent. Pour les activités des clubs scolaires qui nécessitent un déplacement dans d'autres préfectures, le rapport conseille aux élèves de passer un test PCR dans les trois jours précédant leur départ.

Il demande également aux écoles d'avoir recours aux technologies de l'information et de la communication, notamment en développant les cours en ligne, d'installer des moniteurs de CO2 pour assurer une bonne ventilation des écoles, d'utiliser activement les applications permettant de surveiller la condition physique des élèves et de recourir aux tests antigéniques.

Ces informations datent du 30 août 2021.

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293. Les facteurs communs des foyers d'infection dans les grands magasins

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous allons examiner les facteurs communs observés dans les foyers d'infection survenus dans les grands magasins.

Au Japon, l'Institut national des maladies infectieuses a dépêché des experts dans les grands magasins et les centres commerciaux touchés par le coronavirus pour les aider à étudier les raisons de la propagation des infections parmi leurs employés.

Ces détaillants affirment qu'ils recherchent toujours la cause des foyers d'infection et que chaque établissement renforce les mesures de lutte contre le Covid-19.

Ils ont rédigé un rapport sur les principaux facteurs communs à tous les établissements et ont proposé des mesures pour prévenir les infections.

Le rapport indique que la plupart des employés portent correctement les masques, mais qu'ils doivent améliorer le lavage des mains. Il indique que selon les heures, les clients se pressent au niveau de certains étages.

En outre, le rapport indique que, dans certains cas, la recherche de contacts avec des employés infectés n'a pas été entièrement effectuée et que ces contacts n'ont pas été gérés correctement.

Le rapport explique également que, dans certains cas, les employés se rassemblent dans les réfectoires ou les aires de repos, sans respecter la distanciation sociale.

Il appelle à restreindre le flux de personnes ou le nombre de clients dans les lieux où ils ont tendance à se rassembler. Il conseille également aux commerçants de trouver un moyen de mieux ventiler les locaux en mesurant la concentration de dioxyde de carbone, et demande aux employés de ne pas parler pendant les repas pris dans les réfectoires et les aires de repos.

Ces informations datent du 27 août 2021.

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292. Les cas de consultation d'urgence pour les femmes enceintes isolées à domicile à cause du coronavirus

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. En raison de la recrudescence des cas de coronavirus, un nombre croissant de femmes enceintes sont infectées. Dans la préfecture de Chiba, près de Tokyo, un bébé prématuré est décédé après que la mère, infectée par le coronavirus, a été contrainte d'accoucher à domicile parce qu'aucun hôpital ne l'acceptait. À la suite de ce drame, la Société japonaise d'obstétrique et de gynécologie et l'Association japonaise des obstétriciens et gynécologues ont élaboré des lignes directrices sur les symptômes qui obligent les femmes enceintes à contacter des professionnels de la santé ou à appeler une ambulance. Ces directives peuvent être consultées sur les sites internet des groupes.

Selon ces directives, il est conseillé à une femme enceinte infectée par le Covid-19, qui reste à la maison, de contacter son médecin ou un centre de santé publique local dans les cas suivants :

- Elle éprouve des difficultés à respirer plus de deux fois en une heure.

- Lorsque des activités, comme marcher jusqu'à la salle de bain, la font se sentir essoufflée.

- Son rythme cardiaque s'élève à 110 ou plus par minute ou son rythme respiratoire augmente jusqu'à 20 respirations ou plus par minute.

- Son taux d'oxygène dans le sang se situe entre 93 et 94 % et ne revient pas à la normale dans l'heure qui suit la phase de repos.

Les directives précisent qu'il faut appeler immédiatement une ambulance dans les cas suivants :

- Elle est incapable de parler, de dire même une courte phrase, en raison de son essoufflement.

- Son taux d'oxygène dans le sang chute à 92 % ou moins.

Les obstétriciens et les gynécologues demandent également aux organes administratifs d'aider les femmes enceintes à s'installer dans des hôpitaux qui proposent des services de maternité, même pour les cas qui ne nécessitent pas d'appel d'urgence. Ils demandent également aux organes administratifs de créer un environnement dans lequel les femmes enceintes isolées à domicile peuvent surveiller leur taux d'oxygène dans le sang au quotidien.

Ces informations datent du 26 août 2021.

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291. De quoi faut-il se méfier lorsqu'on vit seul et que l'on doit s'auto-isoler à la maison

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, un nombre record de personnes infectées par le coronavirus s'isolent chez elles en raison du récent pic de cas. Aujourd'hui, nous vous précisons ce à quoi vous devez faire attention lorsque vous vivez seul, que votre test est positif et que vous n'avez d'autre choix que de rester chez vous et de vous isoler.

Nous avons interrogé le professeur Matsumoto Tetsuya de l'Université internationale de médecine et des affaires sociales. Il est expert en mesures contre les maladies infectieuses. Il explique qu'il faut rester en contact étroit avec des amis ou des membres de la famille, afin qu'ils sachent que, sans nouvelle de sa part, l’état du patient s'est aggravé. Il a ajouté que le contact ne doit pas nécessairement être physiquement proche. Selon le professeur, certaines personnes, qui ont développé des symptômes, peuvent faire preuve de patience et rester sur place même lorsqu'elles n'arrivent pas à joindre un centre de santé publique à cause de l'encombrement des lignes. Il a ajouté qu'il y a un risque que la personne ne soit plus en mesure de passer un appel d'urgence pour une ambulance si les conditions s'aggravent. Pour éviter cela, il faut choisir plusieurs personnes à l'avance et leur demander d'être un des contacts en cas d'urgence.

M. Matsumoto a également recommandé aux personnes de faire des réserves de nourriture, d'eau potable et d'antipyrétiques au cas où elles seraient infectées et devraient s'isoler chez elles. Il conseille aux gens qui n'ont pas fait de telles préparations, avant d'être infectés, d'appeler un ami ou un membre de la famille pour lui demander de livrer de la nourriture et d'autres produits de première nécessité afin de les déposer devant l'entrée.

Ces informations datent du 25 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

290. Ce dont il faut se méfier lorsqu'on s'isole à domicile : les moyens de prévenir les infections (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, un nombre record de personnes infectées par le coronavirus s'isolent chez elles suite à la récente flambée des cas. Un groupe d'experts a publié sur Twitter les symptômes d'urgence qui nécessitent une prise en charge immédiate et les mesures à prendre pour éviter de transmettre le virus aux autres membres de la famille pendant la période à domicile. Dans cette série en deux parties, nous allons examiner les moyens de prévenir les transmissions du virus à domicile.

Le groupe volontaire d'experts en santé et en hygiène publiques, participant aux efforts de lutte contre le coronavirus, a dressé une liste de huit points pour éviter de contaminer les membres de la famille à la maison.

1/ Le patient et les autres membres de la famille doivent rester dans des pièces différentes.

2/ Le patient et la personne qui s'occupe de lui doivent tous deux porter un masque.

3/ L'individu chargé des soins doit se limiter à une seule personne dans la mesure du possible.

4/ Le patient et la personne qui s'occupe de lui doivent se laver les mains fréquemment.

5/ Aérer autant que possible pendant la journée.

6/ Nettoyer et désinfecter les surfaces communes fréquemment touchées.

7/ Laver le linge et les vêtements sales.

8/ Fermer hermétiquement les poubelles et les jeter.

Selon le groupe, de plus en plus de patients atteints du coronavirus doivent rester à la maison sans aucun contact avec les centres de santé publique, ni aucune instruction des cliniques sur ce qu'il convient de faire. Le groupe a donc pensé qu'il devait communiquer les informations nécessaires.

Ces informations datent du 24 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

289. Ce dont il faut se méfier lorsqu'on s'isole à domicile : les symptômes d'urgence (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, un nombre record de personnes infectées par le coronavirus s'isolent chez elles suite à la récente flambée des cas. Un groupe d'experts a publié sur Twitter les symptômes d'urgence qui nécessitent une prise en charge immédiate et les mesures à prendre pour éviter de transmettre le virus aux autres membres de la famille pendant la période à domicile. Dans cette série en deux parties, nous allons examiner les précautions à prendre en cas d'isolement à domicile.

Le 17 août 2021, un groupe volontaire d'experts en santé et hygiène publiques, participant aux efforts de lutte contre le coronavirus, a publié sur Twitter une liste de points à suivre lors d'une quarantaine à domicile.

Le groupe a dressé une liste de 13 symptômes d'urgence, comme signes d'alerte pour appeler une ambulance. Les neuf symptômes suivants doivent être vérifiés par les patients eux-mêmes.

1/ Lèvres bleutées
2/ Respiration lourde
3/ Essoufflement soudain
4/ Essoufflement lors d'un mouvement simple
5/ Douleurs thoraciques
6/ Impossibilité de respirer en position allongée
7/ Halètement avec soulèvement des épaules
8/ Respiration sifflante soudaine
9/ Sensation de rythme irrégulier du pouls

Le groupe demande également à la famille ou aux personnes vivant sous le même toit de faire attention aux quatre symptômes suivants.

10/ Visage visiblement pâle
11/ Apparence et comportement différents de d'habitude
12/ Réponse faible à l'appel ou au toucher
13/ Pas de réponse à l'appel ou au toucher

Le groupe indique que dans les lieux où le système médical est soumis à une forte pression, il peut s'écouler plusieurs heures avant que les patients atteints du coronavirus puissent être emmenés à l'hôpital, même s'ils présentent l'un de ces symptômes et appellent une ambulance. Le groupe conseille aux personnes qui craignent que leur état ne s'aggrave d'appeler leur médecin, celui qui a confirmé le diagnostic du coronavirus, le bureau de santé publique local ou une ligne d'assistance téléphonique sur le coronavirus mise en place par les municipalités locales.

Ces informations datent du 23 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

288.Qu'est-ce que le variant Delta ? En quoi est-il différent du variant Lambda ? (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Delta est un variant du coronavirus, hautement contagieux, qui sévit actuellement dans le monde entier. Aujourd'hui, dans le quatrième volet de notre série sur le variant Delta, nous allons examiner comment le variant Delta diffère du variant Lambda, une autre souche du coronavirus.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, le variant Lambda a été confirmé pour la première fois en août 2020 au Pérou, en Amérique du Sud. Elle indique que le variant se propage principalement dans les pays d'Amérique du Sud tels que le Pérou, le Chili et l'Équateur.

Sur le site internet GISAID, qui enregistre les séquences génétiques de toutes les souches du nouveau coronavirus détectées dans le monde, 34 pays ont signalé le variant Lambda au 15 août 2021. Toutefois, si l'on prend en considération les quatre dernières semaines, la plupart des rapports sur le variant proviennent du Chili.

Le variant Lambda présente certaines mutations qui pourraient le rendre plus contagieux que le virus d'origine ou réduire l'efficacité des anticorps neutralisants qui luttent contre le virus.

L'OMS le classe donc dans la catégorie des « variants à suivre ». Mais pour l'instant, le virus Lambda ne s'est pas répandu aussi largement que les variants Delta et Alpha, qui sont considérées comme des « variants préoccupants » par l'organisation. L'Institut national des maladies infectieuses du Japon n'a pas encore classé le Lambda dans ces deux catégories.

On ne sait pas encore dans quelle mesure le variant Lambda est contagieux, ni la gravité de la maladie qu'il pourrait provoquer. L'OMS indique que des études supplémentaires doivent être menées pour déterminer si le variant pourrait affecter les mesures antivirales et affaiblir l'efficacité des vaccins.

Le variant Lambda a en fait été détecté plus tôt que le variant Delta. Mais ce dernier s'est propagé plus rapidement et constitue une menace imminente dans de nombreux pays.

Ces informations datent du 20 août 2021.

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287. Qu'est-ce que le variant Delta ? Efficacité des vaccins (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Delta est un variant du coronavirus, hautement contagieux, qui sévit actuellement dans le monde entier. Aujourd'hui, dans le troisième volet de notre série sur le variant Delta, nous allons examiner l'efficacité des vaccins.

Dans un rapport publié le 27 juillet 2021 par l'Organisation mondiale de la santé, l'OMS indique qu'en ce qui concerne l'efficacité des vaccins, des recherches en laboratoire ont montré que le nombre d'anticorps créés par les vaccins diminue contre le variant Delta.

Mais l'OMS précise que cela ne signifie pas que l'efficacité des vaccins s'en trouve diminuée, car les vaccins actuellement développés se sont révélés très efficaces.

L'OMS indique que dans le cas des vaccins AstraZeneca ou Pfizer, une évaluation comparative des variants Delta et Alpha a montré que si l'efficacité du vaccin dans la prévention des symptômes ou des transmissions du coronavirus était plus faible pour le variant Delta que pour le variant Alpha, aucune différence majeure n'a été constatée entre les deux en termes de prévention des maladies graves.

Ces informations datent du 19 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

286. Qu'est-ce que le variant Delta ? Est-il à l'origine de symptômes plus graves? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Delta est un variant du coronavirus, hautement contagieux, qui sévit actuellement dans le monde entier. Aujourd'hui, dans le deuxième volet de notre série sur le variant Delta, nous allons chercher à savoir s'il provoque des symptômes plus graves que les souches d'origine.

On ne sait pas encore clairement si le variant Delta provoque des maladies plus graves. Toutefois, selon l'Organisation mondiale de la santé, une étude menée au Canada, qui a analysé les données de plus de 200 000 cas de coronavirus, a révélé que le variant Delta augmentait le risque d'hospitalisation de 120 %, d'admission en soins intensifs de 287 % et le risque de décès de 137 % par rapport aux souches d'origine.

Ces informations datent du 18 août 2021.

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285. Qu'est-ce que le variant Delta ? Quel est son degré d'infectiosité ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le variant Delta est un variant du coronavirus, hautement contagieux, qui sévit actuellement dans le monde entier. Aujourd'hui, dans notre premier volet d'une série sur le variant Delta, nous allons nous intéresser à son degré d'infectiosité.

Selon l'Organisation mondiale de la santé, le variant Delta a été signalé pour la première fois en Inde en octobre 2020 et a depuis été confirmé dans le monde entier. Début août 2021, le variant avait été repéré dans plus de 130 pays et régions. L'OMS l'a répertorié parmi les variants « préoccupants », qui sont considérés comme potentiellement les plus dangereux de tous les variants connus.

Le variant Delta est considéré comme plus infectieux que les souches d'origine et que le variant Alpha, identifié pour la première fois en Grande-Bretagne. Selon une étude présentée lors d'une réunion du groupe d'experts du ministère japonais de la Santé le 21 juillet 2021, le variant Delta est 1,87 fois plus contagieux que les souches d'origine et 1,3 fois plus contagieux que le variant Alpha. D'autres études menées au Japon et à l'étranger ont également montré que le variant Delta est environ deux fois plus contagieux que les souches classiques et environ 50 % plus contagieux que le variant Alpha.

L'OMS indique également que des recherches menées par un groupe de scientifiques chinois ont montré que le volume du virus trouvé chez les personnes infectées par le variant Delta est 1200 fois supérieur à celui des personnes atteintes par les souches classiques. Cette découverte pourrait avoir une certaine influence sur la forte infectiosité du variant.

Le 26 juillet 2021, l'Institut national japonais des maladies infectieuses a estimé que le variant Delta était responsable d'environ 80 % des infections au coronavirus à Tokyo et dans les trois préfectures voisines de Saitama, Chiba et Kanagawa à la fin du mois de juillet, et d'environ 40 % dans les préfectures d'Osaka, Kyoto et Hyogo.

Ces informations datent du 17 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

284. Les rappels de vaccins sont-ils nécessaires ? Est-il possible d'utiliser un autre type de vaccin pour le rappel ? (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Certains pays envisagent de fournir des rappels. Cette nouvelle série répond aux interrogations liées à la nécessité et à l'efficacité d'une injection de rappel. Aujourd'hui, nous allons voir s'il est possible d'utiliser un autre type de vaccin pour un rappel.

Le professeur Hamada Atsuo, de l'Université de médecine de Tokyo, affirme qu'il n'existe pas de règle fixe pour déterminer si une troisième injection doit être du même type de vaccin que la première et la deuxième.

Selon le gouvernement britannique, un essai clinique est en cours pour vérifier si une injection supplémentaire, administrée 10 à 12 semaines après la deuxième, renforce le système immunitaire de l'organisme.

Le gouvernement indique que sept types de vaccins sont comparés quant à leur efficacité en tant que dose supplémentaire.

Selon M. Hamada, le mélange des vaccins Pfizer et Moderna ne poserait aucun problème, car il s'agit de vaccins à ARNm. Cependant, il réclame davantage d'études sur l'administration d'une troisième injection, invoquant un manque de données. Il souligne également qu'il est nécessaire d'envisager l'utilisation des vaccins existants ou de nouveaux vaccins répondant aux variants.

Ces informations datent du 16 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

283. Les rappels de vaccins sont-ils nécessaires ? L'avis de la société Moderna (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Certains pays envisagent de fournir des rappels. Cette nouvelle série répond aux interrogations liées à la nécessité et à l'efficacité d'une injection de rappel. Aujourd'hui, nous allons examiner un communiqué de la société américaine de biotechnologie Moderna.

Le 5 août 2021, Moderna a publié des mises à jour sur l'efficacité du vaccin et le développement d'un nouveau pour les variants.

La société indique qu'une troisième injection sera probablement nécessaire pour les personnes vaccinées avec son vaccin contre le coronavirus, principalement en raison du variant Delta, très contagieux.

La société affirme que son vaccin « présente une efficacité durable de 93 % jusqu'à six mois après la deuxième dose ».

Cependant, l'efficacité devrait diminuer et « une dose de rappel sera probablement nécessaire » au cours du second semestre de cette année, notamment en raison de la propagation du variant Delta.

Ces informations datent du 13 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

282. Les rappels de vaccins sont-ils nécessaires ? Un essai clinique montre une augmentation des titres d'anticorps (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Certains pays envisagent de fournir des rappels. Cette nouvelle série répond aux interrogations liées à la nécessité et à l'efficacité d'une injection de rappel. Aujourd'hui, nous allons examiner l'essai clinique d'une troisième injection qui montre une augmentation des titres d'anticorps.

Les fabricants de vaccins ont mené des essais cliniques pour évaluer l'efficacité d'une troisième injection contre le coronavirus. Pfizer a publié les résultats de ses essais cliniques le 28 juillet 2021. Ils suggèrent qu'un rappel multiplie par cinq les niveaux d'anticorps neutralisants contre le variant Delta chez les personnes âgées de 18 à 55 ans, par rapport à une deuxième dose. Chez les personnes âgées de 65 à 85 ans, les résultats montrent que les niveaux d'anticorps sont multipliés par 11.

Le professeur Hamada Atsuo, de l'Université de médecine de Tokyo, affirme que les données proviennent d'une seule société et qu'il convient d'être prudent dans l'examen de ces données. Selon lui, il est possible qu'une troisième injection soit nécessaire pour renforcer l'immunité contre le variant Delta.

Ces informations datent du 12 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

281. Les rappels de vaccins sont-ils nécessaires ? Un rapport d'Israël (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Certains pays envisagent de fournir des rappels. Cette nouvelle série répond aux interrogations liées à la nécessité et à l'efficacité d'une injection de rappel. Aujourd'hui, nous allons examiner un rapport d'Israël qui confirme que l'efficacité d'un vaccin contre le coronavirus a diminué au fil du temps.

Israël a mené la campagne de vaccination contre le Covid-19 la plus rapide au monde. Mais les chercheurs du pays ont récemment signalé que l'efficacité du vaccin dans la prévention des infections symptomatiques a diminué, passant de 94 % en mai 2021 à 64 % en juin, en raison de la propagation du variant Delta. Cela a convaincu certains experts du pays que l'efficacité du vaccin diminue avec le temps. Le gouvernement a commencé à administrer à la population une troisième injection pour renforcer la protection.

Hamada Atsuo, professeur à l'Université de médecine de Tokyo, est un expert des variants de virus. Il affirme que la protection conférée par les vaccins actuellement utilisés contre le coronavirus diminuerait après environ six mois. Selon lui, les vaccins contre la grippe, qui utilisent une technologie différente de celle des vaccins contre le coronavirus, perdraient également de leur efficacité au bout de six mois environ. M. Hamada estime que, compte tenu de ces éléments, il pourrait être judicieux d'administrer une injection supplémentaire à ce moment-là.

Ces informations datent du 11 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

280. Les rappels de vaccins sont-ils nécessaires ? L'efficacité de deux inoculations (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Certains pays envisagent de fournir des rappels. Cette nouvelle série répond aux interrogations liées à la nécessité et à l'efficacité d'une injection de rappel. Aujourd'hui, nous allons examiner l'efficacité d'une double vaccination.

Les trois vaccins approuvés par le Japon, Pfizer-BioNTech, Moderna et AstraZeneca, nécessitent deux vaccinations à quelques semaines d'intervalle. Il a été confirmé que les vaccins Pfizer et Moderna sont efficaces pour prévenir le développement ou la gravité de la maladie, à partir du virus prototypique, dans plus de 90 % des cas. Ce chiffre est d'environ 70 % pour AstraZeneca.

Un rapport publié dans le numéro de juillet 2021 de la revue médicale internationale « New England Journal of Medicine » indique que Pfizer est efficace à 93,7 % contre le variant Alpha et AstraZeneca à 74,5 %. Il précise aussi que Pfizer est efficace à 88 % contre le variant Delta et AstraZeneca à 67 %.

Il ajoute que si les vaccins ont contribué à prévenir les cas graves, ils n'ont pas été aussi efficaces pour prévenir les infections. Cela signifie que même si de nombreuses personnes sont vaccinées, l'immunité collective peut ne pas être atteinte dans certains cas.

Selon le gouvernement britannique, le vaccin Pfizer est efficace à 96 % pour prévenir les hospitalisations dues au variant Delta, 92 % pour celui d'AstraZeneca.

Ces informations datent du 10 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

279. Vaccination et fausses rumeurs (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Alors que de plus en plus de personnes se font vacciner, nombreuses sont celles encore anxieuses ou sceptiques à l'idée de recevoir les doses. Des informations sans fondement et de fausses rumeurs sur les vaccins sont diffusées, notamment sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, dans la dernière partie de notre série sur les fausses rumeurs concernant la vaccination, nous allons nous intéresser aux mesures prises par les fournisseurs d'accès à internet.

Les fournisseurs d'accès à internet mettent en place des mesures pour éviter que les utilisateurs ne soient induits en erreur par de fausses informations ou rumeurs. Yahoo Japan s'efforce de diffuser des informations crédibles pour contrer directement les fausses rumeurs. Sur la page d'accueil du site internet de Yahoo, la colonne des sujets de sa section d'actualités, la plus consultée par les utilisateurs, affiche désormais des articles qui analysent les fausses informations et les rumeurs sur les vaccins, ainsi que des articles résumant des explications médicales ou des commentaires d'experts médicaux.

Lorsqu'on effectue une recherche en ligne, Yahoo affiche en tête de liste les informations publiées par des organismes publics ou les informations fondées sur des preuves scientifiques. Par exemple, en utilisant les mots-clés « décès » ou « effets secondaires » avec le mot « vaccin », les premiers liens affichés sont un article de questions-réponses du site du ministère japonais de la Santé, ainsi qu'un article et une vidéo de Yahoo en collaboration avec plusieurs experts médicaux sur la façon de faire face à un malaise après une vaccination.

Le responsable de Yahoo, Kataoka Hiroshi, explique qu'avec le programme de vaccination qui bat son plein, il y a un intérêt croissant pour les vaccins, comme en témoignent les mots-clés de recherche et le nombre de personnes qui consultent les articles. Selon M. Kataoka, comme il est très difficile pour les personnes de déterminer quelles informations sur les vaccins sont crédibles, il est crucial de résumer minutieusement celles qui sont fiables et de les diffuser pour qu’elles soient faciles à comprendre. Selon M. Kataoka, l'entreprise espère continuer à contribuer à résoudre les inquiétudes, les angoisses et les questions des utilisateurs.

Ces informations datent du 6 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

278. Vaccination et fausses rumeurs : les exemples (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Alors que de plus en plus de personnes se font vacciner, nombreuses sont celles encore anxieuses ou sceptiques à l'idée de recevoir les doses. Des informations sans fondement et de fausses rumeurs sur les vaccins sont diffusées, notamment sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, dans la quatrième partie de notre série sur les fausses rumeurs concernant la vaccination, nous vous présentons quelques exemples de rumeurs qui circulent.

Fausse rumeur numéro 5 : Les vaccins contiennent des puces électroniques

L'une des fausses informations qui se répandent notamment sur les réseaux sociaux est que les vaccins contiennent des puces électroniques pour contrôler les personnes. Les ingrédients des vaccins contre le coronavirus sont divulgués sur les sites internet des entreprises et des autorités sanitaires de divers pays, comme le ministère japonais de la Santé et la Food and Drug Administration américaine. Il est évident que les vaccins ne contiennent pas ce type de puces.

Fausse rumeur numéro 6 : Le vaccin fait de nous un aimant

Une autre fausse rumeur circulant sur les réseaux sociaux est que les vaccins font que les aimants se collent aux personnes inoculées. Le site internet des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies affirme que les vaccins ne contiennent aucune substance magnétique et dément clairement cette affirmation.

Ces informations datent du 5 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

277. Vaccination et fausses rumeurs : les exemples (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Alors que de plus en plus de personnes se font vacciner, nombreuses sont celles encore anxieuses ou sceptiques à l'idée de recevoir les doses. Des informations sans fondement et de fausses rumeurs sur les vaccins sont diffusées, notamment sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, dans la troisième partie de notre série sur les fausses rumeurs concernant la vaccination, nous vous présentons quelques exemples de rumeurs qui circulent.

Fausse rumeur numéro 3 : Les vaccins modifient l'information génétique

Une fausse information très répandue est que les composants des vaccins restent dans notre corps longtemps après l'inoculation et modifient l'information génétique. Le ministère japonais de la Santé indique, sur son site internet, que l'ARNm utilisé dans les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna se désagrège peu après son entrée dans l'organisme et ne peut donc pas se combiner avec notre ADN. Le ministère affirme qu'il est faux de croire que les vaccins peuvent modifier notre information génétique.

Fausse rumeur numéro 4 : La vaccination provoque une infection

Des informations erronées ont également circulé selon lesquelles des personnes âgées auraient été contaminées par le nouveau coronavirus après avoir été vaccinées, les unes après les autres, et seraient mortes dans des maisons de retraite. Les vaccins ne contiennent pas le virus et ne peuvent donc pas provoquer d'infection. Le ministère de la Santé affirme qu'il n'est pas établi que la vaccination entraîne une augmentation des décès dus à certaines maladies.

Le ministère de la Santé appelle également à la prudence face aux rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux, notamment, qui imputent à la vaccination la responsabilité de décès survenus après une injection. Le ministère demande à la population de ne pas interpréter de manière erronée les chiffres de décès post-vaccination communiqués au gouvernement, qui incluent des cas non liés au vaccin.

Ces informations datent du 4 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

276. Vaccination et fausses rumeurs : les exemples (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Alors que de plus en plus de personnes se font vacciner, nombreuses sont celles encore anxieuses ou sceptiques à l'idée de recevoir les doses. Des informations sans fondement et de fausses rumeurs sur les vaccins sont diffusées, notamment sur les réseaux sociaux. Aujourd'hui, dans la deuxième partie de notre série sur les fausses rumeurs concernant la vaccination, nous vous présentons quelques exemples de rumeurs qui circulent.

Fausse rumeur numéro 1 : Les vaccins provoquent l'infertilité

Une fausse information très répandue est que la vaccination entraîne l'infertilité. Cette fausse rumeur prétend que les anticorps formés, via la vaccination, ont un effet négatif sur le placenta. Un expert de la vaccination contre le coronavirus affirme que l'on sait déjà que les anticorps n'attaquent pas la protéine liée au placenta. Par ailleurs, Kono Taro, le ministre en charge de la campagne de vaccination au Japon, a souligné qu'il n'existe aucune preuve scientifique permettant d'affirmer que les vaccins provoquent l'infertilité.

Fausse rumeur numéro 2 : Les vaccins provoquent des fausses couches

Une autre fausse rumeur veut que les vaccins provoquent des fausses couches lorsque les femmes enceintes se font inoculer. Sur son site internet, le ministère japonais de la Santé affirme qu'il n'existe aucune donnée montrant une augmentation des fausses couches chez les femmes vaccinées. Il existe également des données issues d'une étude menée par un groupe de chercheurs des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies. Cette étude, qui portait sur plus de 35 000 femmes ayant été vaccinées contre le coronavirus pendant leur grossesse, a montré que les taux de fausse couche, de mortinatalité, de naissance prématurée et d'insuffisance pondérale à la naissance n'étaient pas différents des taux enregistrés chez les femmes enceintes avant la pandémie.

Ces informations datent du 3 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

275. Vaccination et fausses rumeurs : comment y faire face (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous proposons la première partie d'une série sur la façon de faire face aux fausses rumeurs concernant la vaccination. Alors que de plus en plus de personnes se font vacciner, beaucoup hésitent encore à se faire inoculer le vaccin. Les réseaux sociaux ont facilité la diffusion de désinformations sans fondement et de fausses rumeurs sur la vaccination.

Un symposium en ligne a été organisé le 15 juillet 2021 pour discuter de la manière de traiter cette problématique. Le maître de conférences à l'Université internationale du Japon, Yamaguchi Shinichi, a expliqué comment les fausses rumeurs et les informations sans fondement sur la vaccination sont montées en flèche, le nombre de tweets s'y rapportant ayant été multiplié par huit entre avril et juillet 2021.

M. Yamaguchi a également souligné l'importance de la diffusion unilatérale d'informations correctes. Il a présenté un exemple de la façon dont les messages sur les réseaux sociaux, renonçant aux fausses rumeurs, ont augmenté après que, l’authenticité des sources d'information ayant été examinée, les médias ont publié des articles sur la vérification des faits.

Après ont été présentées les mesures prises par les compagnies internet. Un employé de Twitter a expliqué comment la société a mis en place un système permettant d'apposer des étiquettes sur les messages qui créent des malentendus au sujet du coronavirus, ce qui empêche les utilisateurs de répondre, de retweeter ou d'afficher des « j'aime » sur ces tweets.

Un employé de LINE a ensuite présenté la manière employée par l'entreprise pour que les utilisateurs reçoivent des informations correctes en leur envoyant directement des informations provenant des comptes officiels des autorités centrales et locales.

Dans un message vidéo diffusé lors du symposium, le ministre japonais en charge de la campagne de vaccination, Kono Taro, a déclaré qu'internet était rempli d'informations trompeuses sur la vaccination. M. Kono a ajouté que le gouvernement était extrêmement préoccupé par le procédé utilisé, responsable d’une situation qui avait créé des malentendus et une anxiété excessive à l'égard de la vaccination, en particulier chez les jeunes. Selon le ministre, les sources d'informations erronées ont tendance à utiliser un langage qui suscite l'anxiété chez les gens, en utilisant des phrases telles que « nous avons obtenu des informations confidentielles auprès des entreprises pharmaceutiques ». Le ministre a appelé les personnes à envisager de se faire vacciner sur la base d'informations correctes.

Ces informations datent du 2 août 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

5/ Les épreuves de cyclisme des Jeux olympiques de Tokyo mettent en évidence les défis liés à l'accueil des spectateurs et aux mesures de lutte contre le coronavirus (partie II)

Face à la propagation du coronavirus, le Comité d'organisation des Jeux olympiques demande instamment à la population de s'abstenir de se rendre aux épreuves qui se déroulent sur la voie publique, comme le cyclisme et le marathon.

Mais dans les zones où ces événements se déroulent, la difficulté de mettre en œuvre des mesures de lutte contre le virus - le plus grand défi des Jeux olympiques en cours - a été mise en évidence.

Retrouvez le second et dernier volet de notre série consacrée à certaines des difficultés auxquelles sont confrontés les événements accueillant des spectateurs.

Lors des courses de VTT organisées dans la ville d'Izu, dans la préfecture de Shizuoka, les spectateurs étaient autorisés sur le site. Les athlètes se sont affrontés en faisant plusieurs fois le tour d'un parcours de 4100 mètres. Le long du parcours, un certain nombre d'endroits étaient disponibles pour que les spectateurs puissent les encourager. Parmi eux, le point le plus populaire se trouvait près de la ligne d'arrivée. Une foule s'est rassemblée pour voir les athlètes japonais la franchir. Les spectateurs se sont mis à applaudir, alors qu'ils étaient censés s'abstenir de le faire.

Le Comité d'organisation affirme avoir informé les personnes des directives de lutte contre le coronavirus en s'attendant à ce que les spectateurs les respectent. Mais le comité indique que les officiels ont également supposé que les spectateurs pourraient être excités à l'idée d'assister à l'événement lui-même, et qu'ils se sont donc préparés à les avertir de manière à ne pas gâcher leur joie. Ils ajoutent que, compte tenu de la nature de ce type d'événement, il peut être difficile d'éviter complètement la foule.

Les courses de cyclisme sur route sont conçues à l'origine pour susciter les encouragements des fans sur le bord de la voie lors des courses en ville. C'est le véritable plaisir d'une course sur la voie publique. Pour les athlètes qui participent aux courses de VTT, les spectateurs qui les encouragent sur le bord du parcours sont une source de motivation. De nombreux athlètes qui ont participé aux épreuves olympiques dans la ville d'Izu étaient reconnaissants, affirmant que les acclamations des spectateurs leur donnaient de l'énergie.

La première priorité doit être accordée au respect des mesures anti-infectieuses. Il est nécessaire de mettre en place un événement en l'adaptant aux circonstances actuelles, même si, en même temps, on ne peut éviter l'attrait traditionnel d'un événement auquel les gens sont habitués depuis longtemps. Un site olympique où les fans sont autorisés à se rendre a mis en lumière la difficulté d'équilibrer ces 2 facteurs.

Ces informations datent du 30 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

4/ Les épreuves de cyclisme des Jeux olympiques de Tokyo mettent en évidence les défis liés à l'accueil des spectateurs et aux mesures de lutte contre le coronavirus (partie I)

Face à la propagation du coronavirus, le Comité d'organisation des Jeux olympiques demande instamment à la population de s'abstenir de se rendre aux épreuves qui se déroulent sur la voie publique, comme le cyclisme et le marathon. Les épreuves de cyclisme sont principalement prévues dans la préfecture de Shizuoka, et les trois sites de la préfecture sont ouverts aux spectateurs. Les courses cyclistes sur route sont les premières épreuves de ces Jeux olympiques à se dérouler sur la voie publique. Les mesures de lutte contre le coronavirus sont considérées comme le plus grand défi à relever par les Jeux de Tokyo. Ce volet est le premier d'une série en deux parties qui analyse certaines de ces difficultés.

La course sur route masculine a eu lieu le deuxième jour des Jeux. Les cyclistes se sont affrontés sur un parcours de 244 kilomètres qui partait de la ville de Fuchu, puis traversait les préfectures de Kanagawa et de Yamanashi pour atteindre Shizuoka, l'étape finale. La majeure partie de la course se déroulait sur des routes publiques. Le Comité d'organisation avait demandé au public de rester à l'écart. Cependant, une foule désireuse d'apercevoir les cyclistes s'était déjà rassemblée à l'intersection où se situait la ligne de départ. Le personnel tenait des affiches demandant aux personnes de se retenir, mais les mesures anti-infectieuses les empêchaient d'élever la voix pour se faire entendre. En outre, il était difficile d'empêcher les gens de venir à un événement organisé sur la voie publique. Cela a créé une situation de foule compacte.

Au Fuji International Speedway, lieu d'arrivée, le nombre de spectateurs a été réduit à 10 000, soit moins de la moitié du nombre de spectateurs maximum. Il leur a été demandé de s'abstenir de crier, d'utiliser des cornes de supporters ou de s'étreindre. Cependant, les spectateurs se sont précipités pour voir les cyclistes à l'arrivée, provoquant un attroupement. Les spectateurs ont formé une file d'attente de 500 mètres, et même s’ils portaient des masques et qu'il s'agissait d'un événement en extérieur, la situation était préoccupante.

Le lendemain, le Comité d'organisation a été amené à faire une annonce sur le lieu de l'épreuve féminine demandant aux spectateurs de ne pas s'attrouper. Il a également mis en place des mesures strictes pour limiter le nombre de personnes près de l'arrivée. Ces efforts ont permis d'atténuer les attroupements constatés la veille, même si on pouvait encore observer une certaine affluence.

Ces informations datent du 29 juillet 2021.

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3/ Les Jeux olympiques de Tokyo en pleine pandémie : la signification des JO

Voici aujourd'hui le dernier volet de notre série sur ce que l'on peut attendre de la tenue des Jeux olympiques de Tokyo dans un contexte d'incertitude quant à la situation future de la pandémie de coronavirus. Nous avons interrogé Ozawa Masanao, commentateur à la NHK, sur la signification pour Tokyo d'accueillir les tout premiers Jeux reportés de l'histoire, dans un contexte de recrudescence des cas dans la capitale japonaise.

Le président du Comité olympique japonais, Yamashita Yasuhiro, a commenté les objectifs initiaux fixés par le COJ, à savoir remporter un record de 30 médailles d'or. Le président a déclaré que les conditions préalables avaient changé en raison de la pandémie. Il ne sait pas si ce chiffre a une quelconque pertinence aujourd'hui. M. Yamashita a répondu par la négative à la question de savoir si le COJ visait encore trente médailles d'or. Il a souligné qu'il suffisait aux athlètes de montrer leurs efforts pour réaliser leurs rêves malgré les restrictions imposées par la pandémie.

L'une des principales philosophies des Jeux olympiques est de contribuer au développement harmonieux de l'humanité par le sport. Les Jeux olympiques de Tokyo devraient permettre de revenir à cette philosophie de base. Plus que le nombre ou la couleur des médailles remportées, les athlètes doivent donner le meilleur d'eux-mêmes aux Jeux olympiques ; ils attendent d’y participer depuis un an. Le public devrait les encourager. C'est ce que doivent viser les Jeux de Tokyo organisés pendant cette pandémie. Si les Jeux olympiques sont devenus un événement qui attire l'attention du monde entier, ils ont également été critiqués pour les dépenses massives qu'ils impliquent, pour leur excès de consumérisme et pour leur doctrine selon laquelle le nombre de médailles est le plus important.

Le coronavirus a jeté un nouvel éclairage sur ces questions, en nous confrontant à la question fondamentale et à la raison pour laquelle nous devions organiser les Jeux olympiques et y participer.

Comment transmettre la culture olympique, qui a une histoire de plus de 120 ans ? Nous devons chercher cette réponse tout en essayant d'organiser des Jeux sûrs et sécurisés en assurant des mesures de lutte contre le coronavirus.

Ces informations datent du 28 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

2/ Les Jeux olympiques de Tokyo en pleine pandémie : signification et problèmes

Les Jeux olympiques de Tokyo sont en cours alors que les suites à donner aux infections liées au coronavirus restent floues. Dans ce deuxième volet, nous avons interrogé Ozawa Masanao, commentateur à la NHK, sur la façon dont les infections affectent les athlètes.

En boxe, le dernier tournoi international de qualification a été annulé, et le Comité international olympique a déterminé qui serait éligible, sur la base de classements rapidement établis. Cela a désavantagé les jeunes boxeurs, car les résultats des compétitions internationales passées étaient pris en compte dans les classements. Certains athlètes ont été privés de la possibilité d'essayer de se qualifier pour les Jeux.

En baseball, des poids lourds comme Taïwan et l'Australie se sont retirés des qualifications finales. Les spectateurs n'étant pas autorisés sur de nombreux sites, les athlètes n'ont pas la possibilité d'être encouragés par leurs supporters. Nick Kyrgios, star australienne du tennis, s'est retiré des Jeux, déclarant qu'il ne voulait pas jouer sans spectateurs dans les tribunes.

Depuis plus d'un an, de nombreuses compétitions ont été annulées et les entraînements ont également été limités au Japon et à l'étranger, en raison de la propagation du coronavirus. Cela a créé des inégalités dans la préparation et certaines personnes ont fait remarquer que les Jeux olympiques ne seraient pas équitables.

Certains athlètes pourraient être testés positifs après l'ouverture des Jeux et ne plus pouvoir concourir. Le CIO explique qu'il ne disqualifiera pas ces athlètes, mais les désignera comme « n'ayant pas pris le départ », de sorte que leurs records, jusqu'à ce moment-là, restent valables. Par exemple, si un judoka ou une équipe de football qualifié pour la finale « n'a pas pris le départ », il ou elle gagnera l'argent. Cela signifie que certains athlètes ou équipes peuvent gagner l'or par défaut. Cela peut amener certaines personnes à penser que la valeur d'une médaille sera différente.

Ces informations datent du 27 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

1/ Les Jeux olympiques de Tokyo en pleine pandémie : les mesures de précaution contre le coronavirus

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Tokyo a eu lieu le vendredi 23 juillet 2021, après un an de retard dû à la pandémie de coronavirus. Dans cette nouvelle série en trois volets, nous allons interroger Ozawa Masanao, commentateur à la NHK, sur les problèmes et les significations de l'organisation des premiers Jeux reportés de l'histoire, dans un contexte de recrudescence des cas dans la capitale japonaise.

Le gouvernement japonais n'a cessé de répéter qu'il allait organiser des Jeux « sûrs et sécurisés », mais, dans un sondage réalisé par la NHK en juillet, 65 % des personnes interrogées se sont déclarées peu ou pas du tout satisfaites des explications fournies par le gouvernement ou le Comité d'organisation des Jeux sur la signification du report des JO ou sur les mesures de lutte contre le virus prévues pour l'événement.

Quel type de mesures sont réellement prises ? Le comité organisateur et les autres parties concernées ont décidé d'interdire les spectateurs sur la plupart des sites. En outre, le nombre de personnes liées aux Jeux olympiques venant de l'étranger, y compris les athlètes, les officiels et les membres de la presse, a été réduit à environ 51 000, soit un tiers du chiffre initial.

Les organisateurs proposent également des manuels décrivant les règles à suivre pendant leur séjour au Japon. Un système de bulle sanitaire a été adopté pour isoler les athlètes et les autres personnes concernées par les JO de la population. En dehors de leur hébergement, ils ne peuvent se rendre que sur les sites des Jeux et dans d'autres lieux limités. Ils doivent utiliser les véhicules dédiés aux JO pour se déplacer.

Cependant, le système de bulle sanitaire et les manuels ne seront efficaces que si toutes les personnes concernées respectent les règles en comprenant pourquoi les restrictions sont nécessaires. La plupart des athlètes et autres visiteurs liés aux Jeux olympiques sont au Japon, motivés par une forte détermination à faire de ces Jeux un succès. Mais les organisateurs doivent continuer à fournir des explications méticuleuses sur les règles.

En outre, les organisateurs doivent être prêts à répondre à toute circonstance inattendue en rapport avec les règles des manuels, de manière rapide et flexible afin d'apaiser les inquiétudes du public japonais.

Ces informations datent du 26 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

274. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Les mesures à suivre pour les membres de la presse (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons un nouveau volet sur les mesures relatives au coronavirus prises lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, notamment en ce qui concerne les mesures à suivre pour les membres de la presse.

Le manuel pour les membres de la presse indique qu'ils doivent passer deux tests de dépistage du Covid-19 à des jours différents dans les 96 heures précédant le départ de leur vol pour le Japon. Pendant leurs 14 premiers jours dans l'Archipel, ils ne doivent pas utiliser les transports publics et ne sont autorisés à se rendre que sur les sites des Jeux et autres endroits qu'ils ont indiqués dans leur plan d'activité. Le manuel explique que la fonction GPS de leur smartphone sera utilisée pour enregistrer leurs informations de localisation pendant leur séjour au Japon.

Le manuel indique également la fréquence des tests pour les membres de la presse en fonction de leur rôle. Les diffuseurs et les photographes qui sont en contact étroit avec les athlètes sur le terrain doivent passer des tests quotidiennement. Ceux qui peuvent avoir un certain contact avec les athlètes et les officiels doivent être testés tous les quatre jours, tandis que ceux qui ont peu ou pas de contact avec les athlètes et les officiels doivent être testés tous les sept jours.

Les personnes qui enfreignent ces règles s'exposent à des conséquences telles que le retrait de leur accréditation et des sanctions financières. Ils pourraient également se voir retirer leur permis de séjour au Japon.

Ces informations datent du 21 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

273. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Les mesures à suivre pour les membres de la presse (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons un nouveau volet sur les mesures relatives au coronavirus prises lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, notamment en ce qui concerne les mesures à suivre pour les membres de la presse.

Des médias étrangers viennent au Japon pour couvrir les Jeux. Le Comité d'organisation des Jeux de Tokyo indique qu'en date du 21 juin, plus de 16 000 membres de la presse étaient attendus, parmi quelque 2000 organisations d'environ 200 pays et territoires. Le comité précise également que 70 à 80 % des représentants des médias japonais et étrangers devraient être vaccinés avant les Jeux.

Le manuel pour les membres de la presse indique que, pendant les 14 premiers jours au Japon, ils ne doivent pas utiliser les transports publics et ne sont autorisés à se rendre que sur les sites des Jeux et autres endroits qu'ils ont indiqués dans leur plan d'activité.

Mais certains s'opposent à ces restrictions. Une dizaine de médias aux États-Unis ont envoyé conjointement une lettre de protestation au Comité d'organisation, indiquant que leurs activités seront limitées.

En réponse, le comité déclare que des mesures strictes sont nécessaires compte tenu de la situation actuelle, et que ces mesures sont importantes pour tous les participants aux Jeux et pour la population du Japon. L'organisme affirme également qu'il respectera la liberté de la presse et permettra aux journalistes de couvrir les événements de la manière la plus fluide possible.

Il s'agit d'un défi pour les membres de la presse qui doivent suivre des mesures anti-infectieuses approfondies pendant leurs activités.

Ces informations datent du 20 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

272. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Règles de comportement à adopter dans le village des athlètes

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons un nouveau volet sur les mesures relatives au coronavirus prises lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, notamment en ce qui concerne les règles de comportement à adopter dans le village des athlètes.

Le village olympique et paralympique, où les athlètes peuvent rencontrer d'autres athlètes, indépendamment du pays ou de la région et de la compétition, est le symbole des Jeux olympiques et paralympiques. Néanmoins, des règles de comportement non conventionnelles sont mises en place pour les Jeux de Tokyo afin de prévenir la propagation des infections au coronavirus.

Lors des Jeux précédents, chaque pays décidait de la durée du séjour de sa délégation dans le village des athlètes. Mais aux Jeux de Tokyo, les athlètes sont tenus de limiter leurs séjours dans le village. Les athlètes olympiques sont autorisés à s'enregistrer cinq jours avant leurs compétitions et doivent quitter le village dans les deux jours suivant la fin de leurs épreuves. Les athlètes paralympiques peuvent s'enregistrer sept jours avant leurs compétitions.

Diverses règles ont été fixées dans le village. Il est demandé aux athlètes d'éviter les contacts physiques, tels que les embrassades et les poignées de main, ainsi que les espaces fermés mal ventilés, les attroupements et les situations de contact rapproché.

Selon les manuels de Tokyo 2020, le port du masque est obligatoire pour s'entraîner dans le centre de fitness du village. Les athlètes doivent également respecter une distanciation sociale de deux mètres dans le réfectoire principal et manger seuls autant que possible.

La consommation de boissons alcoolisées dans les chambres individuelles était autorisée lors des précédents événements olympiques et paralympiques. Pour les Jeux de Tokyo, le Comité d'organisation a décidé d'autoriser la consommation d'alcool dans les chambres, mais d'interdire la consommation en groupe dans les espaces publics et dans le parc du village.

Ces informations datent du 19 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

271. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Conséquences disciplinaires en cas de non-respect des règles

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons un nouveau volet sur les mesures relatives au coronavirus prises lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, notamment en ce qui concerne les conséquences auxquelles les athlètes et autres personnes liées aux Jeux peuvent être confrontés en cas de non-respect des règles du Playbook.

Les manuels précisent que le non-respect des règles peut entraîner des conséquences disciplinaires. Le non-respect intentionnel des mesures relatives au port du masque, le fait de se rendre dans des lieux ne figurant pas dans le plan d'activité soumis et le refus de passer les tests de dépistage sont cités comme exemples d'infractions.

Si une infraction est présumée, une enquête sera menée. Si une infraction est confirmée, le Comité d'organisation des Jeux, le Comité international olympique et d'autres organismes compétents délibéreront sur la question. Il peut en résulter des mesures disciplinaires, notamment le retrait de l'accréditation, la disqualification et des sanctions financières.

Selon les manuels, les contrevenants pourraient également faire l'objet de mesures administratives strictes de la part des autorités japonaises, notamment un auto-isolement de 14 jours ou la révocation de leur permis de séjour au Japon.

Ces informations datent du 16 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

270. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Le dépistage du nouveau coronavirus (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons un nouveau volet sur les mesures relatives au coronavirus prises lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, notamment en ce qui concerne le dépistage du coronavirus chez les athlètes.

Les manuels des JO de Tokyo 2020 énoncent les règles destinées à prévenir la propagation du coronavirus, comme le programme détaillé de la campagne de dépistage.

Les manuels précisent qu'en principe, les athlètes, les entraîneurs et les autres membres de l'équipe doivent se soumettre à des tests quotidiens de dépistage du Covid-19, même s'ils ont été testés négatifs à leur arrivée à l'aéroport.

Ils seront d'abord soumis à un test d'antigène salivaire quantitatif, en soumettant des échantillons de salive à 9 heures ou à 18 heures. Si les résultats du test ne sont pas clairs ou sont déclarés positifs, un test PCR salivaire sera effectué à partir du même échantillon.

Le temps de traitement, jusqu'à l'obtention des résultats finaux du test, doit être d'environ 12 heures. Si les résultats du test PCR salivaire ne sont pas clairs ou sont déclarés positifs, la personne doit subir un test PCR de suivi à la clinique « Covid-19 » du village olympique et paralympique à l'aide d'un écouvillon avec prélèvement dans le nez. Si les résultats du test sont négatifs, la personne pourra participer aux Jeux. Les responsables du Comité d'organisation de Tokyo 2020 affirment avoir pris toutes les mesures nécessaires pour minimiser les effets des tests sur les JO.

Les athlètes et les officiels doivent fournir des échantillons de salive pour les tests dans leur chambre sous la supervision de l'officier de liaison « Covid-19 » de chaque équipe. La question est de savoir comment les organisateurs peuvent s'assurer qu'il n'y a pas de délit.

Le Comité d'organisation et le Comité international olympique affirment qu'ils s'assureront que le processus de prélèvement d'échantillons est correctement supervisé et qu'ils envisagent également de procéder à des inspections sans préavis.

Ces informations datent du 15 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

269. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Le dépistage du nouveau coronavirus (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons un nouveau volet sur les mesures relatives au coronavirus prises lors des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, notamment en ce qui concerne le dépistage du coronavirus chez les athlètes.

Les manuels des JO de Tokyo 2020 énoncent les règles destinées à prévenir la propagation du coronavirus, comme le programme détaillé de la campagne de dépistage.

Les manuels expliquent que les athlètes, les entraîneurs et les autres membres de l'équipe, qui se rendent au Japon, doivent effectuer deux tests de dépistage du Covid-19, sur deux jours différents, dans les 96 heures précédant le départ du vol pour le Japon. Au moins un des deux tests doit être effectué dans les 72 heures avant le départ.

Les participants seront invités à effectuer un test PCR ou un test antigénique quantitatif approuvé par le gouvernement japonais à partir d'échantillons de salive ou d'écouvillons prélevés dans le nez.

Ils doivent également passer un test à l'aéroport lors de leur arrivée au Japon. Ils doivent attendre les résultats à l'aéroport. Si les résultats du test sont confirmés positifs, la personne sera emmenée à la clinique « Covid-19 » du village olympique et paralympique pour y subir un nouveau test.

Ces informations datent du 14 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

268. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Les règles relatives aux activités des athlètes (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous proposons la deuxième partie de la série « Ce que le règlement dit des activités des participants aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, une fois arrivés au Japon ».

Les manuels des JO de Tokyo 2020 énoncent les règles destinées à prévenir la propagation du coronavirus, notamment celles concernant les activités des participants pendant leur séjour au Japon.

En principe, les athlètes et les entraîneurs ne sont pas autorisés à utiliser les transports publics pour se déplacer. Ils doivent utiliser les services de véhicules fournis par l'organisation. Dans le cas contraire, ils doivent recourir à des taxis affrétés.

Lorsque les participants organisent eux-mêmes leur hébergement en dehors du village des athlètes, ils ne sont pas autorisés à séjourner en principe dans des logements fournis par des particuliers. Si les solutions d'hébergement choisies par les participants eux-mêmes ne répondent pas aux exigences fixées par le Comité d'organisation, ce dernier demandera aux participants de trouver une autre alternative.

En ce qui concerne les repas, les participants séjournant au village des athlètes doivent manger sur place ou sur les sites des Jeux. Les autres sont tenus de manger sur les sites des JO ou dans les restaurants de leur lieu d'hébergement. Ils peuvent également avoir recours au service en chambre.

Ces informations datent du 13 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

267. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Les règles relatives aux activités des athlètes (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous proposons la première partie de la série « Ce que le règlement dit des activités des participants aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo, une fois arrivés au Japon ».

Les manuels des JO de Tokyo 2020 énoncent les règles destinées à prévenir la propagation du coronavirus, notamment celles concernant les activités des participants pendant leur séjour au Japon.

Les athlètes et les entraîneurs doivent remplir ce que l'on appelle un « plan d'activité » et le soumettre au comité organisateur avant leur arrivée dans le pays. Dans ce document, ils doivent préciser leurs activités pendant les 14 premiers jours au Japon. Ce plan doit inclure l'adresse du logement et les destinations prévues et possibles, ainsi que les noms et les informations des passeports. Les participants sont également tenus de télécharger et d'installer une application destinée à surveiller leur santé ainsi que l'application de confirmation de contact, COCOA. Ils doivent également activer les services d'information sur la localisation et l'historique de la localisation sur leur smartphone.

Les athlètes et les entraîneurs sont tenus de suivre leur plan d'activité après leur arrivée au Japon. S'ils effectuent leurs activités liées aux Jeux pendant les trois premiers jours de leur séjour, ils doivent le faire sous une supervision stricte. Cela peut impliquer la présence d'un superviseur ou l'utilisation de données GPS. Leurs déplacements sont limités à des lieux tels que les installations d'hébergement et les sites d'entraînement ; ils ne sont pas autorisés à se rendre dans d'autres lieux tels que les sites touristiques.

Ces informations datent du 2 juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

266. Mesures contre les infections pour les JO de Tokyo : Tokyo 2020 Playbooks. Les règles appliquées à partir du 1er juillet 2021.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : quel genre de mesures contre les infections sont prises aux Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo ?

Le 15 juin 2021, le Comité international olympique et le Comité d'organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo ont dévoilé la troisième et dernière version des manuels concernant les JO de Tokyo 2020. Ces manuels décrivent les règles anti-coronavirus que tous les participants aux Jeux, y compris les athlètes, doivent suivre. La première version a été publiée en février et la deuxième en avril.

La version finale de ces manuels apporte des détails supplémentaires pour clarifier les différentes procédures et mesures.

Par exemple, la dernière version décrit les procédures de dépistage quotidien du coronavirus pour les athlètes, qui visent à minimiser l'impact sur leur calendrier de compétition. Elle indique également que les mesures aux frontières peuvent être renforcées à l'entrée au Japon en ce qui concerne la gestion des variants préoccupants du coronavirus. En outre, des sanctions financières ont été ajoutées aux conséquences potentielles de la violation des règles du manuel. Les autres conséquences comprennent la disqualification et la révocation du permis de séjour.

Les règles ont commencé à être appliquées le jeudi 1er juillet 2021 et sont susceptibles d'être modifiées.

Ces informations datent du 1er juillet 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

265. Y a-t-il un aliment ou un complément efficace contre le Covid-19 ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : y a-t-il un aliment ou un complément efficace contre le Covid-19 ?

Le 25 juin 2021, l'Agence japonaise de la consommation a publié les résultats d'une enquête menée en avril et en mai sur les produits vendus en ligne qui prétendent être efficaces pour lutter contre le coronavirus. L'agence mène cette enquête depuis l'année dernière.

Les responsables de l'agence ont constaté que la publicité ou les étiquettes de 49 produits présentaient des problèmes.

Un exemple de publicité douteuse affirme que vous pouvez éviter d'être infecté par le virus en prenant un supplément de vitamine D. Un autre indique qu'il a été vérifié qu'un bonbon contenant du tanin de kaki inactive le coronavirus. Un autre encore affirme que le thé chaga, un thé fait à partir d'un type de champignon noir, est une bonne mesure contre le coronavirus.

Selon les officiels, les publicités manquent de preuves solides et pourraient provoquer des malentendus. Ils ont demandé à 43 entreprises vendant ces produits d'améliorer leur étiquetage et leur publicité. Ils publient également des exemples de ces publicités sur leur site internet et appellent les consommateurs à se méfier des allégations trompeuses.

Selon Nishikawa Koichi, responsable à l'agence de la division de l'étiquetage des aliments, il existe de nombreuses études sur les substances que les chercheurs prétendent efficaces contre le Covid-19, mais toutes les études sont faites in vitro. Il a ajouté que personne n'a réellement mangé l'aliment ou pris le complément pour prouver leur efficacité. D'après lui, l'agence souhaite que les consommateurs réagissent calmement et suivent les autres mesures recommandées pour prévenir l'infection.

Ces informations datent du 30 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

264. Les antipyrétiques et les analgésiques qui peuvent être pris après la vaccination. Prudence pour les femmes enceintes et les personnes qui prennent des médicaments (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le ministère japonais de la Santé a fourni pour la première fois des indications sur les médicaments qui peuvent être utilisés lorsque vous présentez des symptômes, comme de la fièvre, après avoir reçu une dose de vaccin contre le coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : quelles sont les personnes qui doivent faire attention à la prise d'antipyrétiques ou d'analgésiques ?

Il faut souvent un ou deux jours pour qu'une personne ressente de la fièvre après avoir été vaccinée contre le coronavirus. Elle peut alors prendre des antipyrétiques ou des analgésiques si nécessaire. Son état sera également à surveiller.

Le ministère indique toutefois que certaines personnes doivent être prudentes, lorsqu’elles prennent des antipyrétiques ou des analgésiques en vente libre. Il s'agit notamment des femmes enceintes ou qui allaitent, des personnes qui prennent d'autres médicaments, des personnes qui ont eu des réactions allergiques ou de l'asthme à cause de médicaments ou d'autres substances, des personnes âgées et des patients traités pour des ulcères d'estomac ou d'autres maladies. Il invite ces personnes à consulter leur médecin ou leur pharmacien.

Selon le ministère, les personnes doivent également consulter des professionnels de la santé si elles présentent des symptômes graves, tels que des douleurs intenses ou une forte fièvre, ou si les symptômes persistent pendant une longue période.

Le ministère précise qu'il ne recommande pas l'utilisation répétée d'antipyrétiques ou d'analgésiques afin de prévenir des symptômes tels que la douleur ou la fièvre après avoir reçu une vaccination.

Ces informations datent du 29 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

263. Les médicaments pouvant être utilisés après le vaccin (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le ministère japonais de la Santé a fourni pour la première fois des indications sur les médicaments qui peuvent être utilisés lorsque vous présentez des symptômes, comme de la fièvre, après avoir reçu une dose de vaccin contre le coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : quels types d'antipyrétiques et d'analgésiques peut-on prendre après une inoculation ?

La fièvre suivant la vaccination survient généralement un ou deux jours après l'inoculation. Vous pouvez la traiter, par exemple, en prenant des médicaments et en surveillant votre état, si nécessaire. Le ministère de la Santé indique que l'acétaminophène, l'ibuprofène et le loxoprofène font partie des médicaments que vous pouvez utiliser après la vaccination. Le ministère n'avait pas communiqué auparavant ces informations. Mais, au début du mois de juin, de nombreux exploitants de pharmacies ont signalé que leurs stocks de médicaments en vente libre à base d'acétaminophène étaient faibles. Le ministère a donc décidé de publier ces nouvelles informations sur son site internet afin de faire savoir qu'il est possible d'utiliser des médicaments en vente libre autres que l'acétaminophène. Le ministère en a également informé les pharmacies et les organisations professionnelles dans tout le Japon.

Le ministère précise toutefois que les femmes enceintes et les personnes présentant d'autres conditions particulières doivent consulter leur médecin ou leur pharmacien, car il peut exister certaines restrictions quant aux composants.

Le ministère a également fourni des informations sur la manière de déterminer si les symptômes sont dus à la vaccination ou au coronavirus. Selon lui, le coronavirus est probablement à l'origine si vous présentez également des symptômes tels que la toux, le mal de gorge, la perte du goût et de l'odorat et l'essoufflement. La fièvre causée par la vaccination n'est généralement pas accompagnée de ces symptômes.

Ces informations datent du 28 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

262. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Qu'est-ce qu'une syncope vasovagale ? Comment peut-on la traiter ?  (partie XII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Le programme a commencé à battre son plein le 21 juin. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous avons interrogé un expert sur la syncope vasovagale, qui peut survenir après l'administration du vaccin.

Il est généralement admis que les vaccinations peuvent provoquer une réaction appelée syncope vasovagale, qui est déclenchée par la douleur de l'injection combinée au stress. Les symptômes comprennent des vertiges et un essoufflement.

Une clinique de l'arrondissement d'Inage, dans la ville de Chiba, a administré le nouveau vaccin contre le coronavirus à environ 5000 individus, principalement des personnes âgées. Kochi Fumio, un médecin de l'établissement, raconte qu'une femme d'une soixantaine d'années s'est sentie mal alors qu'elle était assise dans la salle d'attente après l'injection, en mai. Son pouls a ralenti et sa conscience s'est affaiblie, mais rien n'indiquait qu'elle avait développé des réactions allergiques. M. Kochi a diagnostiqué une syncope vasovagale, un état dans lequel la douleur et le stress provoquent une chute de la pression sanguine, entraînant des symptômes tels que des vertiges. Ils ont immédiatement pris des mesures, notamment en l'allongeant dans un lit.

Son état s'est amélioré en cinq minutes environ. La personne a pu ainsi rentrer chez elle plus tard. Selon M. Kochi, les jeunes sont plus enclins à développer une syncope vasovagale. Il ajoute que les vaccins contre la grippe peuvent également provoquer ces symptômes chez certaines personnes. Mais il affirme qu'ils disparaîtront s'ils sont traités correctement. Il conseille vivement aux personnes vaccinées de rester sur place pendant un certain temps après avoir reçu l'injection afin de surveiller les éventuelles complications. Il ajoute qu'il est utile de dormir suffisamment la veille et de se mettre en bonne condition physique.

Ces informations datent du 25 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

261. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Les experts fondent des espoirs concernant la vaccination des jeunes (partie XI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Le programme a commencé à battre son plein le 21 juin. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous avons interrogé des experts sur l'espoir que le programme encourage la vaccination parmi la jeune génération.

Kutsuna Satoshi du Centre national de médecine et de santé mondiale du Japon s'est occupé d'un certain nombre de patients tombés gravement malades après avoir été infectés par le coronavirus. Selon lui, la propagation de l'infection commence souvent chez les jeunes. Il espère ainsi que davantage de jeunes seront vaccinés dans le cadre du programme et que cela contribuera à ralentir la propagation du virus.

Il a affirmé que les personnes peuvent penser que vacciner les jeunes, qui sont moins susceptibles de développer des symptômes graves, n'est pas une mesure significative, mais les variants du coronavirus qui se propagent actuellement augmentent la possibilité de tomber gravement malade. Il y a aussi l'inquiétude concernant les effets secondaires. M. Kutsuna a demandé aux jeunes d'envisager de se faire vacciner afin de ne pas propager le virus.

Les jeunes sont plus susceptibles de développer une syncope vasovagale, qui est déclenchée par la douleur de l'injection combinée au stress. Le cœur de la personne bat alors plus vite. Elle est essoufflée, a des vertiges ou développe une hyperventilation. C'est le cas pour tous les vaccins et pas seulement pour celui contre le coronavirus.

Selon M. Kutsuna, une étude menée précédemment au centre avait montré qu'une personne sur 200 ou 300 développait une syncope vasovagale après une vaccination.

Selon lui, des mesures peuvent être prises pour prévenir l'apparition de ces symptômes, par exemple en offrant un environnement détendu ou en demandant au patient de s'allonger et d'être à l'aise lorsqu'il reçoit l'inoculation. Selon M. Kutsuna, des préparatifs peuvent être effectués si les gens, qui ont déjà eu de tels symptômes, en informent le personnel médical à l'avance. Il a ajouté que les personnes ne devraient pas hésiter à se faire vacciner pour cette raison, car, avec une réponse appropriée, la réaction peut être contrôlée sans prendre trop de temps.

Ces informations datent du 24 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

260. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Des experts fournissent des lignes directrices pour les organisateurs de campagne de vaccination (partie X)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Le programme a commencé à battre son plein le 21 juin. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous nous intéressons aujourd'hui aux directives compilées par les experts pour ces écoles et entreprises.

Le 21 juin, des experts médicaux de deux organisations universitaires japonaises ont publié sur leurs sites internet des guides de vaccination contre le Covid-19 destinés aux entreprises. Il s'agit de la Japanese Society for Travel and Health et de la Japan Society for Occupational Health.

Ces guides conseillent aux entreprises de se préparer à d'éventuels effets secondaires, notamment l'anaphylaxie, une réaction rare et aiguë. Selon eux, cette réaction allergique est plus fréquente chez les jeunes générations et les organisateurs de la campagne de vaccination devraient disposer de kits de premier secours pour y faire face sur les sites de vaccination.

Les lignes directrices précisent également que la plupart des effets secondaires, y compris la fièvre, disparaissent en un jour ou deux, mais que les effets secondaires après la deuxième injection ont tendance à être plus graves que ceux de la première. Elles conseillent aux entreprises de se prémunir contre d'éventuelles absences après les deuxièmes injections, par exemple, en laissant les employés d'un même groupe de travail se faire vacciner à des dates différentes.

Les autres points de ces guides portent sur la façon de traiter les informations personnelles des employés vaccinés et de s'assurer que chaque individu se fait inoculer de son plein gré.

Le professeur Hamada Atsuo de l'Université de médecine de Tokyo est à la tête de l'équipe qui a élaboré ces directives. M. Hamada nous a expliqué qu'une fois que la vaccination organisée par les écoles et les entreprises se sera répandue, elle sera le moyen clé pour permettre de mettre sous contrôle les infections. Il a toutefois ajouté que les organisateurs devaient être extrêmement prudents quant aux effets secondaires possibles. Il souhaite que les entreprises lisent attentivement les directives avant de mettre en place un programme de vaccination.

Ces informations datent du 23 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

259. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Les employés et les étudiants devront-ils payer pour se faire vacciner dans le cadre du programme ? (partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous nous intéressons aux questions fréquemment posées, concernant les demandes de renseignements reçues par le ministère de la Santé. Aujourd'hui, la question est la suivante : « Les entreprises et les universités peuvent-elles demander aux personnes qui se font vacciner d'en assumer le coût ? »

Selon le ministère de la Santé, les vaccinations contre le coronavirus effectuées par les entreprises et les universités sont des « vaccinations temporaires » au sens de la loi japonaise sur l'immunisation. Par conséquent, les entreprises et les universités ne peuvent pas gérer les coûts aux dépens des personnes qui reçoivent les vaccins. Le ministère indique que les entreprises et les universités sont elles-mêmes responsables de trouver le personnel médical et les sites nécessaires à leur programme de vaccination. Il estime qu'il n'est pas approprié de faire endosser une partie des coûts du programme aux employés et aux autres personnes qui reçoivent les vaccins. En revanche, les entreprises et les universités sont libres d'assumer elles-mêmes une partie des coûts. Si un programme de vaccination doit être mené conjointement par plusieurs entreprises et universités, celles-ci peuvent choisir d'ajuster le partage des coûts.

Ces informations datent du 22 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

258. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Les personnes résidant dans le quartier peuvent-elles également bénéficier des vaccins prévus par le programme ? (partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous nous intéressons aux questions fréquemment posées, concernant les demandes de renseignements reçues par le ministère de la Santé. Aujourd'hui, nous allons voir si les habitants du quartier peuvent également bénéficier de la vaccination dans le cadre de ce programme.

Dans sa FAQ, le ministère souligne qu'il est nécessaire que les administrateurs de vaccins gèrent les informations personnelles des individus vaccinés et prennent des dispositions pour qu'ils puissent également administrer les secondes inoculations. Le ministère conseille donc aux entreprises et aux universités de bien réfléchir avant de décider qui peut être vacciné.

À la question de savoir si l'équipement médical et les médicaments seront fournis par le gouvernement si les personnes développent des effets secondaires, le ministère précise que les entreprises et les universités devront être responsables de la préparation de ces produits. Il leur recommande de consulter les institutions médicales à l'avance, de préparer tout équipement et médicament jugés nécessaires et de gérer correctement les kits de premiers secours afin de pouvoir faire face aux urgences à tout moment.

Le ministère précise également qu'il n'y a aucun problème à commencer les inoculations avant la date prévue, à condition d'être parfaitement préparé.

Ces informations datent du 21 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

257. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Les employés d'origine étrangère peuvent-ils se faire vacciner dans le cadre du programme ? (partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous allons nous intéresser aujourd'hui aux personnes éligibles à ce programme.

Le ministère japonais de la Santé a publié une FAQ sur la vaccination contre le coronavirus à l'intention des entreprises et des universités, sur la base des questions qu'il a reçues de leur part.

En ce qui concerne les personnes éligibles, la FAQ indique que les entreprises sont autorisées à vacciner non seulement leurs propres employés, mais aussi ceux des entreprises qui leur sont liées. Les universités sont également autorisées à vacciner leurs étudiants.

En ce qui concerne les employés d'origine étrangère résidant au Japon, la FAQ précise que les personnes inscrites au registre des résidents de base du Japon peuvent bénéficier du programme.

En ce qui concerne les employés qui n'ont pas encore reçu de coupons pour les vaccinations, la FAQ indique qu'ils sont éligibles au programme même sans eux. Dans ce cas, ils doivent faire confirmer leur adresse, leur nom et leur date de naissance inscrits sur les questionnaires de pré-vaccination en présentant leur carte d'identité. Les questionnaires doivent être conservés dans les entreprises, ou dans les institutions médicales, où les inoculations ont été effectuées jusqu'à ce que les bénéficiaires aient remis les coupons de vaccination, reçus par la suite.

Certaines entreprises ont demandé au ministère si tous leurs employés devaient être vaccinés une fois le programme lancé. Selon la FAQ, les entreprises doivent veiller à respecter la décision de leurs employés de se faire vacciner ou non.

Ces informations datent du 18 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

256. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Fournir des vaccins à tous les types d'emploi (partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous allons nous intéresser aujourd'hui au guide du ministère de la Santé concernant les vaccinations sur le lieu de travail.

Le ministère japonais de la Santé a publié une série de directives, à l'intention des structures, concernant les inoculations complètes qui ont débuté dans les entreprises et les universités le 21 juin.

Ces directives précisent que les vaccins doivent être administrés à tous les employés, quel que soit le type d'emploi, qu'il soit régulier ou non. Dans l'optique de développer des contre-mesures pour éviter les foyers d'infection sur le lieu de travail, le ministère de la Santé appelle les entreprises à prendre des dispositions appropriées pour les inoculations, notamment en donnant la priorité aux personnes présentant un risque plus élevé d'être infectées.

Le guide invite également les structures à confirmer à l'avance l'intention des bénéficiaires afin qu'ils ne soient pas vaccinés contre leur gré. Il précise également que les informations personnelles des individus vaccinés ne seront pas utilisées à d'autres fins.

Le ministère de la Santé conseille à chaque structure participante au programme de vaccination sur le lieu de travail de se préparer à l'avance, notamment en assurant la mise en place d'un secrétariat.

Ces informations datent du 17 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

255. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? L'exigence du nombre minimum pourrait être assouplie (partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous allons nous intéresser aujourd'hui à l'assouplissement éventuel d'une exigence fixée par le gouvernement concernant les inoculations sur le lieu de travail.

Le gouvernement a annoncé que ces vaccinations devraient commencer dans les universités et les entreprises de plus de 1000 employés, par souci d'efficacité.

Le ministre de la Santé, Tamura Norihisa, a déclaré lors d'une réunion de la commission de la Chambre basse, le 11 juin, que cela était dû au fait que les entreprises comptant au moins 1000 employés seraient probablement en mesure de se procurer rapidement du personnel médical pour administrer les vaccins et effectuer les examens de pré-vaccination en faisant appel, par exemple, à leurs médecins du travail.

M. Tamura a cependant ajouté que le gouvernement ne s'en tiendrait pas à l'exigence initiale concernant le nombre minimum de personnes à vacciner une fois que le programme de vaccination serait lancé. Il a affirmé qu'il suivrait de près la situation et que, lorsqu'il semblerait que les opérateurs des lieux de vaccination pourraient faire face à des inoculations à plus petite échelle, il envisagerait d'assouplir cette exigence de 1000 personnes. Selon lui, le gouvernement se prépare à faire face à d'éventuels changements de situation.

Ces informations datent du 16 juin 2021.

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254. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ?  La vaccination dans les petites et moyennes entreprises (partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous allons nous intéresser aujourd'hui au programme de vaccination concernant les petites et moyennes entreprises.

Le gouvernement a établi un plan pour accélérer le programme de vaccination en permettant aux universités et aux entreprises de plus de 1000 employés de commencer les inoculations. En revanche, les petites et moyennes entreprises ont des difficultés à trouver du personnel médical pour administrer les vaccins, même si les structures prévoient de gérer les demandes.

Selon ces entreprises, nombre d'entre elles ne disposent pas d'un médecin du travail à plein temps en poste au bureau. En outre, il sera difficile pour ces structures de coordonner un grand nombre de demandes, comme au-delà des 1000. Les demandes ne progressent donc pas dans ces structures par rapport aux grandes entreprises et aux universités.

Dans ce contexte, l'Association des entrepreneurs de petites entreprises de Tokyo, qui compte plus de 2500 structures, affirme avoir reçu de nombreuses demandes de ses membres pour lancer des programmes conjoints de vaccination. Selon l'association, le plus grand défi auquel sont confrontées ces entreprises est de trouver du personnel médical. Malgré la demande d'assistance de l'association auprès de la société médicale, peu de progrès ont été réalisés.

D'autres questions se posent : comment appréhender avec précision le nombre de candidats pour éviter le gaspillage des vaccins et comment couvrir les coûts des sites de vaccination.

Selon un employé de l'association, les écarts d'accès aux vaccins vont probablement s'accélérer entre les grandes et les petites entreprises. Il a ajouté qu'au lieu d'attendre que les conditions soient remplies, l'association doit agir pour mettre en place les conditions nécessaires à la livraison des vaccins, car les employés des petites entreprises doivent se faire vacciner, nombre d'entre eux travaillant sur le terrain et en dehors du bureau.

Ces informations datent du 15 juin 2021.

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253. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ?  La vaccination dans les universités (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous allons nous intéresser aujourd'hui plus particulièrement au programme de vaccination concernant les universités.

Le ministère de l'Éducation a mis en place une équipe d'intervention composée d'une quarantaine de membres le 4 juin 2021. Elle s'est chargée de demander aux quelque 800 universités du pays si elles souhaitaient participer au programme de vaccination. Les responsables du ministère affirment qu'ils apporteront leur soutien dans le but de lancer le programme dans une vingtaine d'universités avant de l'étendre à d'autres établissements.

L'équipe a reçu d'innombrables demandes de renseignements de la part des universités le 8 juin, date d'ouverture des candidatures pour le programme. Certaines universités ont posé des questions sur la procédure à suivre pour présenter une demande, sur le matériel nécessaire et sur les personnes qui seront soumises au programme. D'autres universités, qui n'ont pas de département de médecine ou de services connexes, mais disposant de locaux pour la vaccination, ont souhaité savoir comment trouver du personnel de santé autorisé à administrer les vaccins.

Selon le ministère de l'Éducation, environ 40 % des universités japonaises disposent de départements de médecine, de soins infirmiers et de soins dentaires. Les responsables du ministère cherchent des moyens de permettre à ces écoles de prêter main forte aux universités voisines. Le ministère espère augmenter les taux de vaccination chez les jeunes en utilisant les universités comme sites de vaccination. Les officiels souhaitent également profiter des vacances d'été. Selon eux, le personnel des écoles maternelles et élémentaires, des collèges et des lycées, ainsi que des écoles pour enfants aux besoins particuliers, peut également se faire vacciner dans les universités avant le début du nouveau trimestre, qui débute en septembre.

Le ministère prévoit de permettre aux personnes devant partir étudier dans des établissements à l'étranger, et ayant besoin d’une vaccination contre le Covid-19, de se faire vacciner dans les universités avant leur départ. Il prévoit également de délivrer à ces personnes des certificats officiels de vaccination en anglais.

Ces informations datent du 14 juin 2021.

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252. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Quand doit-elle commencer ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. Dans le cadre de notre série sur les vaccinations fournies par les entreprises et les universités, nous allons nous intéresser aujourd'hui à la date de début de la campagne de vaccination dans ces lieux.

Le gouvernement japonais prévoit de commencer les vaccinations dans les entreprises et dans les universités à partir du 21 juin. Selon le ministère de la Santé, les municipalités où l'inoculation des personnes âgées se déroule sans problème peuvent commencer la campagne de vaccination dans ces lieux avant cette date. Les institutions médicales qui effectuent les inoculations demanderont aux municipalités de payer ce coût.

Les données relatives aux personnes ayant reçu des vaccins - qui, quand et où - seront saisies dans le système d'enregistrement des vaccinations du gouvernement (Vaccination Record System, VRS). Des tablettes dédiées à cet effet seront fournies aux lieux de vaccination, en plus des doses et autres matériels. Les médecins ou les responsables utiliseront ces tablettes pour saisir des informations, telles que la date des inoculations et le nombre de doses administrées, qui seront communiquées aux municipalités où résident les personnes vaccinées.

Un groupe d'experts du ministère de la Santé a déclaré que, pour enrayer la propagation des infections, il était nécessaire d'accélérer la campagne de vaccination dans tout le Japon, notamment par le biais de la vaccination sur le lieu de travail, afin d'inoculer le plus grand nombre de personnes possible.

Ces informations datent du 11 juin 2021.

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251. En quoi consiste la vaccination prévue par les entreprises et les universités au Japon ? Quelles sont les conditions à remplir ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Au Japon, les demandes d'entreprises et d'universités pour participer à la campagne de vaccination contre le coronavirus ont débuté le 8 juin 2021. La question aujourd'hui est la suivante : Quelles sont les différences entre les vaccinations fournies par ces lieux et celles proposées par les municipalités locales ?

Le gouvernement espère accélérer le rythme de la campagne de vaccination tout en allégeant la charge des municipalités locales grâce à l'implication des entreprises et des universités en tant que lieux de vaccination. Les entreprises et les universités doivent chacune préparer les lieux et le personnel médical, par leurs propres moyens, afin de ne pas entraver les efforts des municipalités locales dans le cadre de la vaccination.

Les municipalités locales utilisent le vaccin développé par Pfizer et BioNTech. En revanche, la vaccination par les entreprises et les universités aura recours au vaccin développé par Moderna. L'une des conditions est que chaque lieu doit pouvoir inoculer environ 1000 personnes. Il doit également permettre que chaque personne puisse être inoculée deux fois.

Avant de commencer la vaccination, les entreprises et les universités doivent recevoir un code pour leur site et signer un contrat. Elles doivent également saisir des informations dans le système « V-SYS », un système développé par le ministère de la Santé pour faciliter le bon déroulement de la campagne de vaccination. Il s'agit notamment des noms des médecins et des superviseurs chargés de s'occuper des vaccins et de la quantité de doses nécessaire. Les vaccins doivent également être conservés dans un congélateur maintenu à - 20° Celsius. Le gouvernement a affirmé qu'il pouvait fournir un certain soutien dans la préparation de ces mesures nécessaires.

Ces informations datent du 10 juin 2021.

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250. Phases d'entraînement préolympiques et mesures anti-infectieuses : pourquoi les camps d'entraînement avant les JO sont nécessaires (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 1er juin, l'équipe australienne de softball est devenue la première équipe étrangère à arriver au Japon, pour sa phase d'entraînement préolympique, depuis que les Jeux de Tokyo ont été reportés d'un an en raison de la pandémie de coronavirus. Nous nous intéressons aujourd'hui, dans le troisième volet de notre série sur les phases d'entraînement préolympiques et les mesures anti-infectieuses, à la raison pour laquelle les camps d'entraînement sont nécessaires.

Les équipes olympiques et paralympiques étrangères séjournent généralement dans le pays hôte pendant un certain temps avant le début des Jeux, afin de se remettre du décalage horaire et de s'habituer à la nourriture et au climat du pays.

En 2016, les athlètes japonais ont quitté le Japon environ deux semaines avant les Jeux olympiques de Rio de Janeiro et se sont installés au Brésil ou aux États-Unis, deux pays au fuseau horaire similaire. Il y a 12 heures de décalage entre le Japon et le Brésil.

Pour les Jeux de Tokyo, 528 municipalités du Japon se sont inscrites comme villes hôtes pour les équipes étrangères. Un certain nombre d'entre elles avaient prévu d'accueillir les équipes pour des camps d'entraînement avant les Jeux. Mais plusieurs équipes ont annulé leurs camps afin de réduire le risque d'infection pendant leur voyage et leur séjour. Le Secrétariat du Cabinet indique que plusieurs centaines d'équipes prévoient toujours d'organiser des camps d'entraînement avant le début des JO. Certains athlètes sont prévus en juin, mais la majorité viendra probablement en juillet.

L'équipe australienne de softball, composée d'environ 30 membres, est arrivée en premier au Japon dans la ville d'Ota, dans la préfecture de Gunma, le 1er juin. Les responsables de la ville d'Ota affirment que tous les membres de l'équipe et du personnel ont été vaccinés avant leur arrivée au Japon. Ils subissent des tests PCR tous les jours. Il est demandé aux athlètes de rester à l'hôtel en dehors des périodes où ils se rendent au stade pour s'entraîner. Les officiels affirment qu'ils mettront en place des mesures anti-infectieuses approfondies et soutiendront l'équipe pendant les 45 jours de leur séjour dans la ville.

Ces informations datent du 9 juin 2021.

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249. Phases d'entraînement préolympiques et mesures anti-infectieuses : les mesures prises par les villes hôtes (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 1er juin, l'équipe australienne de softball est devenue la première équipe étrangère à arriver au Japon, pour sa phase d'entraînement préolympique, depuis que les Jeux de Tokyo ont été reportés d'un an en raison de la pandémie de coronavirus. Nous nous intéressons aujourd'hui, dans le deuxième volet de notre série sur les phases d'entraînement préolympiques et les mesures anti-infectieuses, au type de mesures requises par les municipalités locales qui accueillent les différentes équipes.

Le gouvernement a élaboré des lignes directrices en matière de lutte contre les infections à l'intention des municipalités locales qui accueillent des athlètes olympiques pour un camp d'entraînement en amont des JO de Tokyo. Ces directives indiquent clairement que ces villes sont en partie responsables de l'accueil des délégations étrangères.

Ces directives précisent que, si les villes hôtes sont éloignées des aéroports ou du Village des athlètes, elles doivent prévoir des vols affrétés, des trains à grande vitesse shinkansen ou des moyens de déplacement autres que les transports publics. Il est demandé aux délégations étrangères d'utiliser les gares et les aéroports à des heures et selon des itinéraires différents de ceux de la population.

Lorsque les équipes s'entraînent dans leur ville d'accueil, il leur est demandé de réserver exclusivement leurs lieux d'entraînement et d'éviter de s'entraîner avec les locaux. Concernant leur hébergement, il leur est demandé de réserver des étages ou des bâtiments entiers et d'éviter tout contact avec l'extérieur.

Pour prévenir la propagation des variants, il est demandé aux athlètes et aux responsables locaux, susceptibles d'être en contact avec eux, de se soumettre à un test de dépistage quotidien. Les échanges entre les athlètes et les habitants doivent se faire en ligne, afin qu'ils n'entrent pas en contact direct les uns avec les autres.

Le gouvernement a alloué environ 12,7 milliards de yens, soit quelque 116 millions de dollars, aux préfectures pour couvrir le coût des mesures anti-infectieuses. Mais, selon certaines municipalités locales, la situation est difficile, parce qu'il existe des restrictions strictes sur les échanges et que la charge de la mise en place des mesures est lourde.

Ces informations datent du 8 juin 2021.

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248. Phases d'entraînement préolympiques et mesures anti-infectieuses : la période d'auto-quarantaine pour les athlètes (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le 1er juin, l'équipe australienne de softball est devenue la première équipe étrangère à arriver au Japon, pour sa phase d'entraînement préolympique, depuis que les Jeux de Tokyo ont été reportés d'un an en raison de la pandémie de coronavirus. Dans notre nouvelle série, nous nous intéressons aux mesures anti-infectieuses relatives aux camps d'entraînement préolympiques.

Les personnes concernées par les Jeux olympiques et paralympiques de Tokyo et les épreuves de contrôle doivent subir un test de dépistage du coronavirus avant leur départ pour le Japon et un test antigénique à leur arrivée dans les aéroports japonais également. Il leur est aussi demandé de se mettre en quarantaine pendant 14 jours, à compter du lendemain de leur arrivée.

Toutefois, le gouvernement japonais autorise l'assouplissement des restrictions de quarantaine dans le cas de « circonstances exceptionnelles ». Les athlètes et les entraîneurs peuvent commencer leurs activités, telles que l'entraînement, dès le lendemain de leur arrivée au Japon sous certaines conditions, notamment en se soumettant à des tests de dépistage du coronavirus tous les jours, pendant trois jours, à compter du lendemain de leur arrivée. Les personnes autres que les athlètes et les entraîneurs devront se mettre en quarantaine pendant trois jours avant de débuter leurs activités. Le Comité d'organisation des Jeux de Tokyo précise que, dans ces cas-là, les tests sont effectués le 3e, le 8e et le 14e jour.

Selon le Comité d'organisation, 1649 personnes au total participant aux Jeux de Tokyo et aux événements tests sont arrivées au Japon en provenance de 83 pays et régions, entre le 1er avril et le 16 mai 2021. Environ 85 % d'entre elles, soit 1432 personnes, ont vu leur période de quarantaine écourtée. Un entraîneur participant à un test de plongée et un entraîneur concerné par une compétition internationale d'aviron ont été testés positifs pendant cette période.

Indépendamment des périodes d'auto-isolement, tous les participants ont l'interdiction d'utiliser les transports en commun pendant 14 jours. Il leur est demandé de ne pas quitter leur logement, sauf pour se rendre sur les lieux d'entraînement et de compétition ou sur d'autres lieux de travail.

Le Comité d'organisation précise que les membres de son personnel sont postés sur les lieux d'hébergement. Il affirme qu'aucune violation, telle que des sorties non autorisées, n'a été signalée.

Ces informations datent du 7 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

247. Vaccination : le consentement du médecin et de la personne concernée

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le quatrième volet d'une série concernant les examens médicaux préalables à l'administration de vaccins.

Les personnes qui se font vacciner au Japon sont invitées à remplir un questionnaire de pré-vaccination composé de 14 questions. Nous avons expliqué chaque élément du questionnaire dans les deux volets précédents. C'est sur la base de ce questionnaire et de son examen que le médecin va déterminer si une personne est éligible, ou non, à la vaccination.

Il est possible de prendre sa décision finale, concernant l'inoculation, après le contrôle et les explications du médecin, et après avoir compris les avantages et les effets secondaires de la vaccination.

Le questionnaire est rédigé en japonais. Le ministère de la Santé a préparé des traductions en anglais, en arabe, en chinois, en français et dans d'autres langues. Le ministère vous demande de vous y référer lors du remplissage du questionnaire. Un dépliant explicatif sur le vaccin Pfizer-BioNTech est également disponible en plusieurs langues.

Ces informations datent du 4 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

246. Vaccination : les questions relatives à l'étape de pré-vaccination (partie 2)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le troisième volet d'une série concernant les examens médicaux préalables à l'administration de vaccins.

Les personnes qui se font vacciner au Japon sont invitées à remplir un questionnaire de pré-vaccination composé de 14 questions. Vous devez répondre à toutes les questions, par oui ou par non. Nous allons à présent passer en revue les sept dernières.

Il vous est demandé, dans la huitième question, si vous ressentez quelque chose d'anormal dans une partie de votre corps. Si c'est le cas, on vous demande de préciser votre état.

La neuvième question vous demande si vous avez déjà eu une crise d'épilepsie ou une convulsion.

La dixième question vous demande si vous avez déjà eu des symptômes allergiques graves, comme l'anaphylaxie, causés par des médicaments ou des aliments. Si c'est le cas, on vous demande de nommer le médicament ou l'aliment en question.

À la onzième question, on vous demande si vous avez déjà été malade après avoir reçu un vaccin. Dans ce cas, on vous prie de préciser le type de vaccin et la maladie résultante.

La douzième question cherche à savoir s'il y a une possibilité que vous soyez enceinte, par exemple, si vos règles sont plus tardives que prévu, ou si vous allaitez actuellement.

À la treizième question, on vous demande si vous avez reçu des vaccins au cours des deux dernières semaines. Dans ce cas, on vous prie de nommer le vaccin et de préciser la date à laquelle vous l'avez reçu.

Quant à la numéro 14, on vous demande si vous avez des questions concernant la vaccination à venir.

Ces informations datent du 3 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

245. Vaccination : les questions relatives à l'étape de pré-vaccination (partie 1)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le deuxième volet d'une série concernant les examens médicaux préalables à l'administration de vaccins.

Les personnes qui se font vacciner au Japon sont invitées à remplir un questionnaire de pré-vaccination composé de 14 questions. Vous devez répondre à toutes les questions, par oui ou par non. Nous allons d'abord passer en revue les sept premières.

La première question permet de savoir si vous recevez bien, pour la première fois, une dose du vaccin contre le Covid-19. Si vous avez déjà été vacciné, il vous est demandé de préciser la date des précédentes inoculations.

La deuxième question vous demande si votre lieu de résidence est le même que celui indiqué sur le coupon de vaccination.

La troisième question vous demande si vous avez lu les « Instructions du vaccin contre le Covid-19 » et si vous comprenez les actions et les effets secondaires indésirables du vaccin.

La quatrième question concerne votre appartenance, ou non, à l'un des groupes hautement prioritaires pour la vaccination. Si c'est le cas, il vous est demandé de cocher l'une des cases situées devant le nom des groupes concernés. Il s'agit du personnel médical, des personnes âgées de 65 ans ou plus, des personnes âgées de 60 à 64 ans, des personnes travaillant dans un établissement pour personnes âgées, etc. Il est demandé à la personne souffrant d'une maladie d'écrire le nom de celle-ci.

À la cinquième question, vous devez indiquer, si oui ou non, vous souffrez d'une maladie et si vous recevez un traitement ou des médicaments. Si votre réponse est oui, il vous est demandé de cocher une case devant le nom de la maladie et le type de traitement reçu. Vous devrez écrire le nom de votre maladie et de votre traitement s'ils ne figurent pas dans la liste.

La sixième question permet d'avoir la certitude que votre médecin traitant a bien confirmé que vous pouviez être vacciné ce jour-là.

Quant à la septième question, on vous demande si vous avez eu de la fièvre ou si vous avez été malade au cours du dernier mois. Si vous répondez par l'affirmative, on vous demandera alors d'écrire le nom de la maladie.

Ces informations datent du 2 juin 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

244. Vaccination : examen de pré-vaccination

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le premier volet d'une série concernant les examens médicaux préalables à l'administration de vaccins.

Au Japon, toute personne qui souhaite se faire vacciner doit se soumettre à un examen préliminaire. Vous êtes censé remplir un questionnaire et répondre à des questions concernant votre état de santé actuel et les anciennes maladies. Le médecin responsable examine le questionnaire et décide si vous êtes éligible à la vaccination.

Tout d'abord, vous devez mentionner votre adresse, votre nom, votre numéro de téléphone, votre date de naissance, votre sexe ainsi que votre température, prise avant l'examen. Ensuite, vous devez répondre à une liste de 14 questions, par l'affirmative ou la négative.

Le questionnaire est rédigé en japonais. Cependant, des versions en langues étrangères sont disponibles sur le site internet du ministère de la Santé. Vous pouvez vous y référer pour vous aider lors de l'étape du formulaire.

Ces informations datent du 1er juin 2021.

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243. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Démarrage défavorable.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le huitième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Un ancien haut représentant du ministère de la Santé décrit les efforts déployés par le Japon, pour développer des vaccins contre le coronavirus, comme ayant été perturbés dès le départ. Selon lui, la population japonaise est devenue de plus en plus méfiante à l'égard de la vaccination en général au cours des dernières décennies, en grande partie à cause des risques sanitaires causés par les programmes de vaccination passés. Il explique que certaines entreprises pharmaceutiques japonaises se sont retirées du développement de vaccins en raison des risques élevés de litiges et des problèmes liés à la nécessité de contrôler la température des vaccins et à la brièveté de leur période de conservation. D'après lui, il semble que les fabricants nationaux perdent du terrain par rapport à leurs concurrents en termes de ressources humaines et de capacités technologiques.

À ce jour, quatre entreprises nationales ont commencé les tests cliniques de leurs produits. Certaines d'entre elles espèrent obtenir l'approbation du gouvernement avant la fin de cette année.

Le Japon est confronté à divers problèmes pour se procurer des vaccins.

Cependant, le gouvernement nippon maintient que le Japon n'est pas nécessairement très en retard par rapport aux autres pays, où la situation sanitaire est plus ou moins la même, en comparaison avec le nombre de doses de vaccin sécurisées.

Ces informations datent du 31 mai 2021.

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242. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Différence dans le système de soutien au développement des vaccins.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le septième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Le fossé entre le Japon et les autres pays en matière de développement de vaccins se creuse de plus en plus. Cela peut être attribué au système de soutien accordé par les gouvernements étrangers aux entreprises qui tentent de développer un produit pharmaceutique qui n'est peut-être pas rentable, mais qui est considéré comme important pour le pays.

Kunishima Hiroyuki, professeur à la faculté de médecine de l'Université de St. Marianna, évoque l'exemple de la Grande-Bretagne et de la Suède. Les gouvernements de ces pays ont mis en place un système qui accorde un soutien financier certain aux entreprises développant des antibiotiques qui ne peuvent espérer être vendus massivement. Ces pays disposent d'un cadre qui prévoit un soutien gouvernemental actif pour les soins médicaux liés à la sécurité nationale.

Des experts ont également noté que l'attitude différente du public à l'égard des vaccins constituait un autre problème. Ils ont également exprimé certaines réserves quant à la manière dont les médias traitent l'information.

Sakamoto Haruka, chercheuse à la Graduate School of Medicine de l'Université de Tokyo, affirme que de nombreux Japonais nourrissent fondamentalement un sentiment persistant d'« hésitation à l'égard des vaccins ». Les médias ont également attisé ce sentiment dans leurs reportages. Selon Mme Sakamoto, cela a créé un environnement propice à la prudence d'un grand nombre de personnes concernant la vaccination, par rapport aux pays étrangers.

Ces informations datent du 28 mai 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

241. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Le lent développement des vaccins nationaux.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le sixième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Plusieurs experts avec lesquels nous nous sommes entretenus nous ont expliqué que l'une des raisons de ce retard est que le Japon n'a pas encore développé de vaccin au niveau national.

Le professeur Ishii Ken, de l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo, a déclaré que la lenteur du développement des vaccins est due à une combinaison de facteurs, dont le soutien insuffisant du gouvernement. Selon lui, il s'agit d'un problème profondément enraciné. Le professeur Ishii développe actuellement un vaccin à ARNm contre le coronavirus en collaboration avec une société pharmaceutique japonaise.

Selon M. Ishii, les gouvernements américain et européen ont consacré plusieurs milliers de milliards de yens de budget au développement du vaccin contre le Covid-19 début 2020, tandis que le Japon a déboursé environ dix milliards de yens à la même époque à peu près. Il a ajouté que cela a entraîné un écart important dans l'avancement du développement. Il a précisé qu'aux États-Unis et en Europe, les gouvernements ont apporté un soutien sans faille aux projets de vaccins, en aidant les professionnels à obtenir des installations pour les essais cliniques et des usines pour la production de masse. Il a également déclaré que les autorités réglementaires ont coopéré pour accélérer le processus de sélection en commençant l’évaluation, alors que les vaccins étaient encore en cours de développement. Selon lui, le gouvernement japonais n'avait toutefois pris aucune de ces mesures extraordinaires.

Le professeur Ishii a déclaré que le gouvernement japonais n'avait pas assimilé que le développement d'urgence de vaccins contre les maladies infectieuses avait une importance en termes de sécurité nationale et de diplomatie. D'après lui, le Japon est très en retard par rapport aux États-Unis et à l'Europe en matière de recherche fondamentale sur une épidémie d'infection depuis 20 ans.

Ces informations datent du 27 mai 2021.

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240. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Équilibre entre prudence et précipitation.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le cinquième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Les vaccins étant généralement administrés à un nombre important de personnes, l'octroi de leur autorisation doit être décidé avec prudence. On ne peut pas dire qu'un vaccin doit être rapidement approuvé au Japon, simplement parce qu'il a été autorisé dans d'autres pays. D'un autre côté, certains pensent que la simplification des essais cliniques nationaux devrait être envisagée dans le cas où les essais cliniques à l'étranger comprennent suffisamment de données sur les personnes originaires d'Asie.

La question est de savoir comment procéder, entre prudence et rapidité, dans cette crise. Le gouvernement a déclaré qu'il avait commencé à distribuer les vaccins alors que l'approvisionnement était limité. Mais il affirme que ce problème est en passe d'être résolu depuis le mois de mai et qu'il n'y a pas d'inquiétude majeure concernant les futures inoculations. Il indique que les autorités locales sont chargées de mettre en œuvre un déploiement en douceur et que le gouvernement a l'intention de soutenir ces efforts.

Chaque phase, de l'approbation aux injections en passant par la distribution, s'accompagne de circonstances et de défis antérieurs. Mais une tâche plus importante devient évidente à un stade encore plus précoce du programme de vaccination.

Ces informations datent du 26 mai 2021.

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239. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Les tests cliniques nationaux.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le quatrième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Les données d'un groupe de chercheurs de l'Université d'Oxford en Grande-Bretagne, entre autres, montrent que 63 % des personnes en Israël au 11 mai 2021 avaient reçu au moins une dose du vaccin. Ce taux était de 52 % en Grande-Bretagne, de 46 % aux États-Unis et de 2,91 % au Japon.

Le Japon se classe 131ème parmi les pays et régions couverts par ces données.

La Grande-Bretagne a lancé son programme de vaccination avec le vaccin Pfizer/BioNTech en décembre. Le Japon a commencé le sien environ deux mois plus tard. Quelle est l'origine de cette différence ?

Pfizer a demandé l'autorisation d'utiliser son vaccin au Japon en décembre 2020. Des tests cliniques sur le vaccin avaient déjà été effectués à l'étranger. Mais des tests cliniques supplémentaires ont été effectués sur 160 personnes au Japon afin d'examiner les données relatives à la population japonaise. Le pays a donc dû attendre que les résultats de ces tests supplémentaires soient connus.

Un officiel du ministère japonais de la Santé, impliqué dans le programme de vaccination, nous a expliqué que, si le Japon avait renoncé aux tests cliniques nationaux, les vaccinations auraient été plus rapides. Il a ajouté que les tests cliniques sont l'un des facteurs qui ont retardé le programme de vaccination dans l'Archipel.

Mais le responsable a également noté qu'il n'y avait pas eu suffisamment d'informations sur les effets secondaires du vaccin dans le monde à cette époque. Selon lui, si l'approbation hâtive du vaccin avait provoqué des cas d'effets secondaires graves à un niveau inattendu, cela aurait eu comme conséquence de tout faire échouer.

Il a affirmé que les tests cliniques au Japon étaient également le résultat de discussions au sein de la Diète. D'après lui, il était juste de procéder à des tests supplémentaires au Japon, tout en attendant de voir comment les choses se passeraient dans les autres pays.

Ces informations datent du 25 mai 2021.

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238. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? L'absence de système unifié.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le troisième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Certains experts citent, comme l'une des raisons du problème, l'absence d'un système unifié à l'échelle nationale pour gérer le programme de vaccination. Au Japon, les administrations locales assument la majeure partie du travail, car, contrairement à d'autres pays, il n'existe pas de système centralisé pour suivre les dossiers et les procédures de vaccination des citoyens.

Les autorités locales sélectionnent les personnes, qui peuvent être vaccinées, sur la base du registre des résidents et leur envoient des coupons de vaccination. Les personnes doivent ensuite faire une réservation par téléphone ou par internet, se rendre au lieu de vaccination, remettre le coupon et se faire vacciner.

Nous nous sommes entretenus avec le professeur Saito Akihiko de l'Université de Niigata. Il a été chercheur dans plusieurs institutions américaines et a participé à des projets de vaccination aux États-Unis. Il nous a expliqué que le plus gros problème au Japon est que le gouvernement central a confié tout le travail aux gouvernements locaux. Selon lui, bien que le pays soit maintenant en état d'urgence, le gouvernement a géré le programme de vaccination contre le Covid-19 de la même manière qu'il l'a fait, par exemple, pour les inoculations supplémentaires contre la rubéole. Il a ajouté que le gouvernement central aurait dû, par exemple, simplifier le processus en utilisant le système national d'identification personnelle appelé « My Number », mais qu'il n'a rien préparé de tel.

Des observateurs affirment que le suivi du dossier de vaccination des citoyens au moyen d'un système numérique a permis à certains pays de prendre une longueur d'avance dans l'inoculation du vaccin contre le Covid-19. Les experts ont lancé un appel pour que le Japon se dote d'un système similaire. Le gouvernement doit encore en proposer un.

Ces informations datent du 24 mai 2021.

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237. Les réservations dans les lieux de vaccination à grande échelle débutent au Japon (partie 3)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a commencé, lundi 17 mai 2021, à accepter les réservations dans les lieux de vaccination à grande échelle, qui doivent ouvrir leurs portes à Tokyo et à Osaka le 24 mai. Ils sont destinés aux habitants de Tokyo et de trois préfectures voisines, ainsi qu'à ceux d'Osaka et de deux de ses préfectures limitrophes. Aujourd'hui, dans ce troisième volet, nous allons vous expliquer en quoi les vaccinations à grande échelle organisées par le gouvernement sont différentes des campagnes de vaccination gérées par les autorités locales en termes de procédures à suivre pour se faire vacciner.

Les sites de vaccination mis en place par le gouvernement central à Tokyo et à Osaka fonctionnent selon un système indépendant et sont totalement différents des campagnes de vaccination des gouvernements locaux.

Cela signifie que les personnes éligibles pour la vaccination peuvent se faire inoculer, soit auprès des sites gérés par le gouvernement, soit dans le cadre des programmes des autorités locales. C'est aux personnes de décider.

Mais celles qui ont déjà reçu la première dose par le biais des programmes des autorités locales ne peuvent pas demander de se faire vacciner sur les sites du gouvernement.

Les deux systèmes de réservation ne sont pas liés. Par conséquent, si une personne a fait deux réservations, à la fois pour un centre du gouvernement central et celui du gouvernement local, elle doit annuler l'une d'entre elles.

Des personnes peuvent rencontrer des difficultés dans l'étape de réservation. Dans ce cas, il leur est suggéré de demander à leur famille, à leurs proches ou à leurs amis d'effectuer les démarches en utilisant leur numéro de coupon de vaccination donné par les municipalités où elles habitent. Parallèlement, l'agence de protection des consommateurs met en garde contre les fraudes en matière de vaccination.

Les centres de protection des consommateurs du pays reçoivent un certain nombre de rapports concernant des appels téléphoniques suspects demandant des informations personnelles sur les finances et autres détails. Les personnes qui appellent prétendent fournir des services afin d'aider les personnes dans leurs réservations.

Ces informations datent du 21 mai 2021.

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236. Les réservations dans les lieux de vaccination à grande échelle débutent au Japon (partie 2). Quel est le calendrier de réservation ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a commencé, lundi 17 mai 2021, à accepter les réservations dans les lieux de vaccination à grande échelle, qui doivent ouvrir leurs portes à Tokyo et à Osaka le 24 mai. Ils sont destinés aux habitants de Tokyo et de trois préfectures voisines, ainsi qu'à ceux d'Osaka et de deux de ses préfectures limitrophes. Aujourd'hui, dans ce deuxième volet, nous nous intéressons au calendrier de réservation pour obtenir un créneau de vaccination.

La vaccination dans ces centres à grande échelle se déroulera sur trois mois, du 24 mai à la fin du mois d'août. Le calendrier suivant a été établi pour des réservations jusqu'au 6 juin. Les personnes âgées de 65 ans et plus peuvent faire une réservation.

Afin d'éviter une perturbation causée par un grand nombre de personnes tentant d'accéder au site Internet, les réservations de la première semaine du 17 mai ont été limitées aux personnes âgées résidant dans les 23 arrondissements de Tokyo et dans la ville d'Osaka. La zone sera étendue étape par étape pour inclure les personnes âgées résidant dans le Grand Tokyo et dans la préfecture d'Osaka, à partir du 24 mai. Dès le 31 mai, les personnes âgées des trois préfectures voisines de Tokyo (Saitama, Kanagawa et Chiba), ainsi que des préfectures voisines d'Osaka (Kyoto et Hyogo), pourront également faire une réservation.

Tous les créneaux horaires sont complets pour la période du 24 au 30 mai pour les villes de Tokyo et d'Osaka.

Après cette période, les personnes âgées vivant dans ces régions, mais ne disposant pas d'un certificat de résidence, pourront faire une réservation. Les organisateurs envisagent de confirmer le lieu de résidence en demandant aux personnes de présenter des coupons de vaccination et des courriers indiquant leur adresse.

Les réservations pour la première dose dans les centres à grande échelle, gérés par le gouvernement, ne seront acceptées que sur Internet. La date de la deuxième inoculation sera communiquée sur place une fois la première dose reçue.

Ces informations datent du 20 mai 2021.

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235. Les réservations dans les lieux de vaccination à grande échelle débutent au Japon (partie 1)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a commencé, lundi 17 mai 2021, à accepter les réservations dans les lieux de vaccination à grande échelle, qui doivent ouvrir leurs portes à Tokyo et à Osaka le 24 mai. Ils sont destinés aux habitants de Tokyo et de trois préfectures voisines, ainsi qu'à ceux d'Osaka et de deux de ses préfectures limitrophes. Aujourd'hui, nous vous informons de ce qu'il faut faire pour s'y faire vacciner.

Pour effectuer une réservation, il est nécessaire de présenter un coupon de vaccination, envoyé par sa municipalité. Les réservations ne peuvent être effectuées que via Internet. Une fois sur le site de réservation, il faut saisir sa date et son année de naissance, le numéro de son coupon et d'autres informations. La vaccination des personnes âgées de 65 ans et plus, a débuté en avril dans certaines municipalités. Des administrations locales donnent toutefois la priorité aux personnes présentant un risque plus élevé pour leur santé. Par exemple, certaines administrations locales n'ont envoyé des coupons qu'aux personnes âgées de 75 ans et plus, pour le moment.

Les personnes âgées de 65 à 74 ans, résidant dans ces municipalités, ne peuvent pas réserver pour la campagne de vaccination à grande échelle pour le moment, bien qu'elles soient éligibles. Les officiels du ministère de la Défense, chargés de l'organisation des lieux de vaccination à grande échelle, ont déclaré qu'ils étaient désolés pour ces personnes, mais qu'ils ne pouvaient pas prendre de réservations sans numéro de coupon, le gouvernement ayant besoin de garder une trace des vaccinations.

Le gouvernement prévient également qu'il est possible que des personnes fassent une double réservation, pour se faire inoculer, dans leur clinique locale et dans un lieu de vaccination à grande échelle. Les responsables affirment qu'aucun dispositif de contrôle n'a été mis en place pour éviter que cela ne se produise. Ils appellent les personnes à annuler l'une des réservations dans ce cas-là. Si elles ne le font pas, une précieuse quantité de vaccin pourrait être gaspillée.

Ces informations datent du 19 mai 2021.

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234. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Les questions autour de la distribution équitable.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, retrouvons le deuxième volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

Certains experts ont imputé cette situation à la méthode choisie par le gouvernement pour distribuer les doses aux municipalités locales. Le gouvernement a, en principe, décidé de distribuer les vaccins de manière égale à toutes les préfectures du pays. Cela semble être une méthode équitable pour satisfaire l'opinion publique. Mais selon certains experts, cette décision a également engendré quelques désavantages.

Le professeur de l'Université de Kitasato, Nakayama Tetsuo, explique que, comme la distribution est égale, seul un petit nombre de doses est livré à chaque municipalité. Selon lui, les gouvernements locaux doivent poursuivre leurs campagnes de vaccination tout en ne recevant que de petites quantités de vaccin.

D'après le docteur Nakayama, il s'agit d'une première fois pour les gouvernements locaux. Et s'ils ne savent pas quand et combien de doses vont leur parvenir, il est difficile pour eux de mettre en place des préparatifs, comme la mise à disposition du personnel médical.

D'autres experts ont également déclaré que la priorité devrait être accordée aux zones à haut risque, car la situation des infections diffère selon les régions. Ils estiment que, bien que cela aille à l'encontre de l'idée d'équité, le programme de vaccination pourrait progresser plus efficacement.

Ces informations datent du 18 mai 2021.

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233. Qu'est-ce qui explique le retard pris dans la campagne de vaccination contre le coronavirus au Japon ? Le gouvernement impose-t-il trop de responsabilités aux municipalités locales ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les pays du monde entier poursuivent leurs campagnes de vaccination contre le coronavirus. Certains d'entre eux ont déjà vacciné environ la moitié de leur population, alors qu'au Japon, seul un petit pourcentage a été vacciné. Aujourd'hui, retrouvons le premier volet d'une série concernant les raisons du retard pris par le Japon dans son programme de vaccination contre le coronavirus.

La ville de Kyoto a commencé à vacciner les personnes âgées le 11 mai 2021. Les habitants sont invités à réserver un créneau en téléphonant à leur médecin de famille. Mais cela a provoqué un nombre très important d'appels téléphoniques dans les cliniques. De nombreuses personnes se sont également rendues dans les centres de soins pour faire leur réservation. Une centaine de personnes ont même fait la queue devant une clinique avant son ouverture.

En décembre 2020, le gouvernement japonais a décidé que les municipalités locales devaient être principalement responsables de la vaccination de leurs résidents via un système basé sur la loi. En conséquence, les calendriers de vaccination et les méthodes de réservation diffèrent selon les municipalités, avec des procédures et des méthodes de réservation diverses. Les officiels s'efforcent de trouver les meilleures solutions.

Les municipalités ont également des difficultés à trouver un nombre suffisant de médecins et d'infirmiers. Certaines critiquent le gouvernement, affirmant qu'il oblige les responsables locaux à se débrouiller par eux-mêmes.

Les municipalités ont également souffert d'un manque d'informations sur le calendrier de livraison et la quantité de vaccins alloués. Sans ces informations, les responsables ne peuvent pas lancer les procédures d'organisation des créneaux de vaccination.

Un officiel d'un arrondissement de Tokyo a commenté les problèmes partagés par de nombreuses municipalités. Selon lui, compte tenu de la confusion qui règne autour de la vaccination des personnes âgées, il est difficile d'imaginer comment sera gérée la situation lorsque la vaccination concernera un plus grand nombre de personnes. Il explique que les municipalités devraient prendre certaines mesures, telles que la mise en place de quotas en fonction du nombre final de coupons de vaccination, au lieu d'accepter les réservations selon le principe du premier arrivé, premier servi. Mais selon le responsable, des procédures aussi détaillées ont tendance à ralentir la campagne de vaccination, et il est donc difficile de trouver un équilibre approprié.

Ces informations datent du 17 mai 2021.

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232. Le variant indien (partie 2)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons une nouvelle fois au variant indien.

L'Organisation mondiale de la santé affirme que le variant indien a été détecté dans 49 pays et territoires, à la date du 11 mai 2021. La liste comprend les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, la Russie, la Chine et le Japon.

Selon l'OMS, le variant indien présente les trois mutations clés L452R, P681R et E484Q, ou les deux mutations excluant E484Q.

Selon des chercheurs de l'Institut national japonais des maladies infectieuses et d'autres organismes, un variant du coronavirus présentant la mutation L452R serait environ 20 % plus transmissible que les souches précédentes. Ce variant s'est principalement répandu dans l'État américain de Californie.

Mais ils affirment que l'on ne sait pas si le variant du virus est réellement plus transmissible que les autres souches, ajoutant qu'il est nécessaire de poursuivre les recherches.

Il n'est pas rare que le nouveau coronavirus soit porteur de deux ou plusieurs mutations. La question est de savoir si ces mutations affectent l'infectiosité du virus.

Par exemple, le variant britannique, qui s'est répandu dans certaines régions, notamment dans la région japonaise du Kansai, présente au moins cinq mutations dans la protéine spike.

L'une des mutations, appelée N501Y, rendrait le virus plus infectieux, ce qui suscite des inquiétudes.

Les variants du coronavirus sud-africain et brésilien présentent également plusieurs mutations : la mutation N501Y, ainsi que la mutation E484K, qui pourraient diminuer les niveaux d'immunité.

Ces informations datent du 14 mai 2021.

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231. Le variant indien (partie 1)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Lors d'une conférence de presse organisée le 10 mai 2021, l'Organisation mondiale de la santé a déclaré que des informations montrent que le variant du coronavirus détecté pour la première fois en Inde est hautement transmissible. L'OMS a modifié la classification du virus de « variant d'intérêt » à « variant préoccupant », et va renforcer sa surveillance. Aujourd'hui, nous nous intéressons au variant indien.

L'Inde connaît une hausse explosive des infections au Covid-19 depuis avril. Cette hausse est attribuée à ce variant ainsi qu'aux rassemblements massifs de personnes à l'occasion de fêtes religieuses et de rassemblements politiques et à l'absence de mesures anti-infectieuses suffisantes, comme la distanciation sociale.

Selon l'OMS, le variant indien présente les trois mutations clés L452R, P681R et E484Q ou les deux excluant E484Q.

Les mutations présentent les mêmes changements dans la composition en acides aminés de la protéine dite « spike ». Ces mutations pourraient rendre le virus plus transmissible et entraîner un affaiblissement de l'immunité. D'autres recherches sont actuellement en cours sur le variant.

Les autorités sanitaires britanniques ont déclaré le 7 mai 2021 que, si le variant indien semble avoir le même niveau de transmissibilité que le britannique, elles n'avaient trouvé aucune preuve que le variant provoque des cas plus graves ou qu'il agit sur l'efficacité des vaccins.

Ces informations datent du 13 mai 2021.

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230. Comparaison entre les vaccins Pfizer et Moderna (partie 5)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous nous intéressons actuellement aux différences et aux caractéristiques communes des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna. Aujourd'hui, notre réflexion porte sur leurs effets secondaires potentiels.

Le groupe d'études du ministère japonais de la Santé et du Travail a présenté les données suivantes sur le vaccin Pfizer lors de la réunion du 30 avril 2021 du groupe d'experts du ministère sur les effets secondaires des vaccins. Il indique que, parmi les personnes qui ont reçu la première injection du vaccin, 23,2 % ont ressenti de la fatigue, tandis que ce chiffre était de 69,6 % parmi celles qui ont reçu la deuxième injection. Les données montrent que 21,2 % ont eu des maux de tête après la première injection, et 53,7 % après la seconde. Et 3,3 % des vaccinés ont déclaré avoir eu une fièvre de 37,5° ou plus après la première injection. Ce chiffre était de 38,4 % après la seconde.

Concernant le vaccin Moderna, le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies a publié les résultats de tests cliniques impliquant des personnes âgées entre 18 et 64 ans. Selon lui, 38,5 % d'entre elles ont ressenti de la fatigue après la première injection, 67,6 % après la seconde. Les données montrent que 35,4 % ont eu des maux de tête après la première injection, et 62,8 % après la seconde. Enfin, 0,9 % des vaccinés ont déclaré avoir eu de la fièvre après la première injection contre 17,4 % après la seconde.

Ces informations datent du 12 mai 2021.

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229. Comparaison entre les vaccins Pfizer et Moderna (partie 4)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous nous intéressons actuellement aux différences et aux caractéristiques communes des vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna. Aujourd'hui, notre réflexion porte sur leur efficacité contre les variants du coronavirus.

Les deux vaccins se sont révélés très efficaces contre le variant britannique qui se propage maintenant au Japon et dans de nombreux autres pays.

Selon un article publié par Pfizer et BioNTech, entre autres, une expérience en laboratoire a montré que le vaccin Pfizer-BioNTech était aussi efficace pour neutraliser les variants britannique et brésilien que pour neutraliser les souches précédentes. Les chercheurs affirment que le vaccin protège aussi suffisamment contre le variant sud-africain, bien que moins efficacement.

Pfizer indique que le vaccin s'est révélé très efficace en Israël, où le variant britannique s'est propagé. Les résultats d'un essai clinique en Afrique du Sud montrent également que le vaccin offre une protection suffisante contre le variant détecté pour la première fois dans le pays.

Selon un article publié par Moderna, entre autres, une expérience en laboratoire a montré que le vaccin Moderna fonctionne aussi bien contre le variant britannique que contre les souches précédentes.

Cependant, pour le variant sud-africain, la quantité d'anticorps neutralisants créés par le vaccin a chuté à environ un sixième des niveaux observés avec les souches précédentes, et à environ un tiers pour le variant brésilien. Mais d'après Moderna, les niveaux sont encore suffisants pour protéger contre les variants.

Ces informations datent du 11 mai 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

228. Comparaison entre les vaccins Pfizer et Moderna (partie 3)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous nous intéressons actuellement aux différences et aux caractéristiques communes des vaccins Pfizer et Moderna, tous deux américains. Aujourd'hui, notre réflexion porte sur leur efficacité.

Les vaccins Pfizer et Moderna se sont tous deux révélés très efficaces lors des essais cliniques. Leur efficacité a également été démontrée chez les personnes inoculées.

Selon un article basé sur les résultats des essais cliniques, le vaccin Pfizer réduit de 95 % le risque de développer les symptômes du coronavirus. D'après une étude portant sur les résultats d'un programme de vaccination en Israël, qui se targue d'être l'un des pays où la campagne de vaccination est la plus rapide au monde, le vaccin Pfizer réduit de 94 % le risque de développer des symptômes. Il réduit également de 92 % les risques de symptômes graves et de 92 % les risques d'infection, y compris les infections asymptomatiques.

Le vaccin Moderna réduit le risque de développer des symptômes de 94,1 %, selon une thèse qui inclut les résultats des essais cliniques.

Ces informations datent du 10 mai 2021.

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227. Comparaison entre les vaccins Pfizer et Moderna (partie 2)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Nous nous intéressons actuellement aux différences et aux caractéristiques communes des vaccins. Aujourd'hui, notre réflexion porte sur la manière de stocker les vaccins du géant pharmaceutique américain Pfizer et de Moderna, également américain.

Les deux vaccins sont basés sur une substance qui contient l'information génétique, appelée ARNm. L'ARNm est enveloppé dans une fine couche de lipide dans ces vaccins. Mais, puisque cette substance est instable et pourrait facilement être détruite, les exigences de stockage de ces vaccins sont très strictes.

Au départ, Pfizer affirmait que son vaccin devait être conservé dans des congélateurs à des températures comprises entre moins 90 et moins 60 degrés Celsius. Mais le ministère japonais de la Santé a depuis assoupli cette exigence sur la base des données soumises par Pfizer. Selon le ministère, le vaccin peut être conservé à des températures comprises entre moins 25 et moins 15 degrés pendant un maximum de 14 jours. Lorsqu'il est décongelé avant l'injection, il doit être conservé dans des réfrigérateurs à des températures comprises entre 2 et 8 degrés et doit être utilisé dans les 5 jours.

Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, le vaccin Moderna doit être conservé dans des congélateurs à des températures comprises entre moins 50 et moins 15 degrés. Dans les centres médicaux, il peut être conservé dans des réfrigérateurs, à des températures comprises entre 2 et 8 degrés, pendant 30 jours. Il doit être décongelé, par exemple à température ambiante, avant l'injection. Les flacons non ouverts peuvent être conservés à température ambiante, c'est-à-dire entre 8 et 25 degrés, jusqu'à 24 heures avant l'inoculation.

Ces informations datent du 7 mai 2021.

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226. Comparaison entre les vaccins Pfizer et Moderna (partie 1)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a signé des contrats pour recevoir des vaccins de la société pharmaceutique américaine Pfizer, de la société pharmaceutique américaine Moderna et de la société pharmaceutique britannique AstraZeneca.

Les vaccins développés par Pfizer-BioNTech et Moderna sont basés sur l'ARN messager, un type de matériel génétique. Ils sont appelés « vaccins à ARN messager » ou, plus simplement, « vaccins à ARNm ».

Aujourd'hui, nous allons nous intéresser aux différences et aux caractéristiques communes de ces deux vaccins en nous basant sur les informations du ministère japonais de la Santé, des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ainsi que des sociétés pharmaceutiques elles-mêmes.

Ces deux vaccins sont administrés par injection intramusculaire.

Cette injection est une technique qui permet d'administrer une dose dans les muscles, sous la graisse sous-cutanée. L'aiguille est plantée à angle droit dans la partie supérieure du bras, près de l'épaule.

Au Japon, les injections hypodermiques entre la peau et les muscles sont utilisées pour administrer des vaccins comme ceux de la grippe. L'organisme absorberait les vaccins plus rapidement avec des injections intramusculaires qu'avec des injections hypodermiques.

Le vaccin Pfizer est administré en deux doses, la seconde étant généralement administrée trois semaines après la première.

Le vaccin Moderna est également administré en deux doses, la seconde étant généralement administrée quatre semaines après la première.

Ces informations datent du 6 mai 2021.

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224. Environ 80 % des victimes du Covid-19 sont décédées depuis décembre 2020 au Japon

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Depuis le dimanche 25 avril, un troisième état d'urgence est en vigueur à Tokyo et dans trois autres préfectures du Japon. Cette situation est due à la gravité de la contamination dans le pays. Le nombre de décès dus au Covid-19 au Japon a dépassé la barre des 10 000 lundi 26 avril. Environ 80 % des victimes sont décédées entre décembre 2020 et aujourd'hui. Nous nous sommes entretenus avec un expert au sujet de la raison de ce pic.

Takeda Shinhiro, à la tête de l'ECMOnet, qui étudie le traitement des patients présentant des symptômes graves du coronavirus, a déclaré que malheureusement, lorsque le nombre de personnes infectées par le virus augmente, le nombre de décès augmente également. Le nombre de personnes infectées lors de la troisième vague a été extrêmement élevé par rapport aux précédentes, et le nombre de décès a augmenté proportionnellement. Étant donné qu'il y a un décalage entre le moment où un patient contaminé tombe gravement malade et celui où il décède, on peut supposer que l'impact de la quatrième vague, qui se produit actuellement, se ressentira un peu plus tard.

M. Takeda, qui est lui-même médecin, a déclaré que la qualité des traitements effectués au Japon, à l'aide de respirateurs et de machines ECMO pour le cœur et les poumons, était de niveau mondial. Cependant, la condition préalable est que les professionnels de la santé soient capables de gérer la situation. Selon lui, les données recueillies dans différents pays montrent clairement que le taux de survie diminue lorsque la situation médicale est surchargée. La propagation des variants du coronavirus semble être à l'origine de l'augmentation du nombre de personnes relativement jeunes, âgées de 40 à 50 ans, qui tombent gravement malades. Il est à craindre, de plus en plus, que le nombre de décès augmente, en particulier dans la région du Kansai, dans l'ouest du Japon, où la situation médicale est sous pression. Il est de la plus haute importance de réduire le nombre de personnes infectées afin de maintenir le niveau du traitement médical au Japon.

Ces informations datent du 28 avril 2021.

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223. Quels types de personnes sont les victimes du Covid-19 au Japon ? Quand sont survenus les décès ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Depuis le dimanche 25 avril, un troisième état d'urgence est en vigueur à Tokyo et dans trois autres préfectures du Japon. Cette situation est due à la gravité de la contamination dans le pays. Le nombre de décès dus au Covid-19 au Japon a dépassé la barre des 10 000 lundi 26 avril. Environ 80 % des victimes sont décédées entre décembre 2020 et aujourd'hui. Notre question est de savoir quels groupes d'âge ont été touchés par l'infection et quand.

Une octogénaire de la préfecture de Kanagawa est décédée d'une infection au coronavirus le 13 février 2020. Il s'agissait du premier décès dû au Covid-19 au Japon. Le nombre de victimes a dépassé la barre des 100 le 8 avril, des 500 le 2 mai et des 1000 le 28 juillet de l'année dernière. Le nombre cumulé de victimes dépassait les 2 000 au 24 novembre 2020.

Depuis, des dizaines de décès ont été signalés chaque jour. Le 19 janvier 2021, le nombre de victimes quotidiennes a dépassé la centaine pour la première fois. Le 23 janvier, le nombre total de décès a atteint les 5000. Il a fallu près d'un an depuis la confirmation du premier décès pour que le bilan dépasse la barre des 5000 morts. Mais il n'a fallu que trois mois pour que ce chiffre double.

Près de 80 % des victimes, soit 7825 personnes, sont décédées entre décembre 2020 et le 25 avril 2021. Le nombre de décès a augmenté rapidement en raison de l'augmentation du nombre de cas lors de la troisième vague d'infection.

L'Institut national de recherche sur la population et la sécurité sociale a compilé des données sur les groupes d'âge des victimes, en se basant sur les chiffres publiés par les gouvernements locaux au 19 avril 2021. Il n'y a eu aucune victime parmi les personnes âgées de 19 ans ou moins. Les personnes d'une vingtaine d'années représentaient 0,04 % du nombre de victimes, celles d'une trentaine d'années, 0,17 %, celles d'une quarantaine d'années, 0,72 %, celles d'une cinquantaine d'années, 2,30 %, et celles d'une soixantaine d'années, 7,33 %.

Selon les données, les septuagénaires représentaient 23,29 % des victimes, les octogénaires 43,10 % et les personnes âgées de 90 ans et plus 23,07 %. Cela signifie qu'environ deux tiers de toutes les victimes du coronavirus au Japon étaient des personnes âgées de 80 ans et plus.

Ces informations datent du 27 avril 2021.

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222. Quels seront les effets d'un état d'urgence d'une durée de deux semaines ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. L'état d'urgence est entré en vigueur dimanche 25 avril dans les préfectures de Tokyo, Osaka, Hyogo et Kyoto. C'est la troisième fois que le gouvernement déclare l'état d'urgence. Lors des deux premières fois, l'état d'urgence avait été instauré pour une durée de sept à dix semaines. Cette fois-ci, il est en vigueur pour un peu plus de deux semaines, jusqu'au 11 mai précisément. Nous avons interrogé des experts sur cette courte durée.

Omi Shigeru est à la tête du groupe d'experts du gouvernement sur le coronavirus. Il a déclaré lors d'une émission sur la NHK le 25 avril que le but de cet état d'urgence est de raccourcir la période pendant laquelle les services de santé sont sous pression. Il a ajouté que la société médicale et les municipalités d'Osaka font de leur mieux, mais que de tels efforts localement nécessitent le soutien du pays tout entier.

Selon M. Omi, des efforts sont en cours pour augmenter le nombre de lits d'hôpitaux. Mais puisqu'il est limité, il faut donc réduire le nombre de cas.

Le président de l'Association médicale japonaise, Nakagawa Toshio, a déclaré qu'en règle générale, l'état d'urgence doit être déclaré le plus tôt possible et levé lentement et avec précaution.

Le ministre de la Revitalisation économique, Nishimura Yasutoshi, est chargé de la réponse du pays au coronavirus. Il a indiqué le 25 avril à la presse qu'il prévoyait d'évaluer la situation des infections en amont du 11 mai, date à laquelle l'état d'urgence doit prendre fin. Il a déclaré que le groupe d'experts du gouvernement a noté que si des mesures approfondies sont prises, les résultats suivront toujours.

M. Nishimura a déclaré qu'afin d'endiguer les infections des variants transmissibles, les déplacements des personnes doivent être encore plus restreints que lors de l'état d'urgence en vigueur au printemps 2020. Il a demandé à nouveau aux personnes de s'abstenir de faire des sorties non essentielles.

Ces informations datent du 26 avril 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

221. Les deux premiers états d'urgence décrétés à Tokyo (Vaccin, partie L)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous allons revenir sur les restrictions en vigueur lors des deux précédents états d'urgence déclarés à Tokyo.

Le premier état d'urgence a été décrété à Tokyo d'avril à mai de l'année dernière. Il a été demandé à un nombre important d'établissements, susceptibles d'attirer du monde, de fermer pendant cette période. Il s'agissait notamment des karaokés, des salles de concert, des salles de sport, des parcs d'attractions et des cinémas.

Les zones commerciales de grande taille, telles que les grands magasins et les centres commerciaux, ont été priées de fermer à l'exception des sections concernant les articles essentiels. Les écoles ont également été invitées à fermer leurs portes et les organisateurs d'événements ont été priés d'annuler ou de reporter leurs manifestations.

Les débits de boissons et les restaurants ont été invités à coopérer en limitant leurs heures d'ouverture à 20h et en cessant de servir des boissons alcoolisées dès 19h.

Le deuxième état d'urgence, en vigueur de janvier à mars 2021, ne comprenait pas de demande de fermeture à destination des commerces. En revanche, il a été demandé aux établissements tels que les restaurants, les bars et les karaokés de fermer à 20h et d'arrêter de servir de l'alcool dès 19h. Des événements pouvaient être mis en place, mais les organisateurs devaient limiter le nombre de participants à la moitié de la capacité de l'établissement ou à 5 000 personnes maximum. Les infrastructures de loisirs ont été priées de fermer leurs portes à 20h.

Indépendamment de ces demandes à destination des entreprises, les autorités locales ont vivement conseillé aux habitants de Tokyo de rester chez eux lors du premier état d'urgence. Quant au deuxième, il a été demandé aux résidents de s'abstenir de toute sortie non essentielle, en particulier après 20h. Dans les deux cas, les habitants ont été invités à rester chez eux autant que possible, sauf pour les besoins essentiels tels que les visites à l'hôpital et les achats de première nécessité.

Ces informations datent du 23 avril 2021.

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220. Le développement des vaccins et les essais cliniques (Vaccin, partie XLIX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dernier volet, d'une série de trois, sur le développement des vaccins et sur les essais cliniques. Nous nous intéressons une nouvelle fois aux tests cliniques menés au Japon.

En plus des firmes locales, des sociétés pharmaceutiques étrangères, qui développent des vaccins, effectuent également des essais cliniques au Japon.

Parmi les trois sociétés pharmaceutiques européennes et américaines avec lesquelles le gouvernement nippon a signé un accord pour obtenir des vaccins, la firme américaine Pfizer a fourni des données sur les résultats des tests cliniques qu'elle a effectués à l'étranger ainsi que sur les essais cliniques à petite échelle menés au Japon. Elle a obtenu l'autorisation en février 2021 pour son « vaccin à ARNm », actuellement utilisé.

La société pharmaceutique britannique AstraZeneca a soumis son « vaccin à vecteur viral » pour approbation en février 2021. Ce dernier commencera à être utilisé au Japon après l'examen des données et l'octroi de l'autorisation.

Au Japon, Takeda Pharmaceutical a mené des tests cliniques dans le pays avec le « vaccin ARNm » de l'américain Moderna. Une demande d'autorisation a été déposée en mars de cette année.

Takeda Pharmaceutical effectue aussi des tests cliniques sur le plan national pour le « vaccin à protéine recombinante » de la société biotechnologique américaine Novavax.

Des tests cliniques sont également menés au Japon pour le « vaccin à vecteur viral » de l'entreprise américaine Johnson & Johnson.

Ces informations datent du 22 avril 2021.

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219. Le développement des vaccins et les essais cliniques (Vaccin, partie XLVIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le deuxième volet, d'une série de trois, sur le développement des vaccins et sur les essais cliniques. Nous nous intéressons aux tests cliniques menés au Japon.

AnGes, une bio-entreprise de la préfecture d'Osaka, mène des essais cliniques sur environ 500 personnes avec son vaccin ADN, un type de vaccin génique. L'ADN synthétisé est injecté pour aider à créer des anticorps dans le corps afin de lutter contre le coronavirus.

Shionogi, une société pharmaceutique située à Osaka, mène des essais cliniques sur 214 personnes avec ce que l'on appelle un vaccin à base de protéines recombinantes.

Fin mars, la société pharmaceutique Daiichi Sankyo a débuté les essais cliniques de son vaccin à ARNm sur 152 personnes. KM Biologics, un fabricant de vaccins situé dans la préfecture de Kumamoto, a également commencé à tester son vaccin « inactivé » sur 210 personnes.

En outre, la bio-entreprise ID Pharma développe un vaccin à vecteur viral dans le but de lancer un essai clinique.

Toutefois, le nombre de patients infectés par le Covid-19 au Japon est faible par rapport aux pays occidentaux ; les risques d'infection des participants aux essais cliniques sont donc relativement faibles. Les experts soulignent qu'il est difficile de confirmer l'efficacité des vaccins.

Selon l'Agence des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux (PMDA), qui contrôle les produits pharmaceutiques au Japon, l'une des options serait que les fabricants de vaccins procèdent à des essais à grande échelle à l'étranger après avoir effectué des essais préliminaires sur un petit groupe d'individus dans l'Archipel.

Ces informations datent du 21 avril 2021.

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218. Le développement des vaccins et les essais cliniques (Vaccin, partie XLVII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le premier volet, d'une série de trois, sur le développement des vaccins et sur les essais cliniques. La première question est la suivante : « Combien de vaccins contre le Covid-19, et de quel type, sont actuellement développés dans le monde ? »

L'Organisation mondiale de la santé indique qu'au 9 avril 2021, 87 essais cliniques des vaccins contre le Covid-19 étaient en cours dans le monde, et 186 autres projets de développement se trouvaient en phase de pré-essai.

Sur les 87 essais en cours, 28 utilisent des vaccins à base de protéines recombinantes. Avec ce type de vaccin, les chercheurs produisent artificiellement des parties de la protéine du coronavirus par recombinaison génétique et l'administrent aux personnes pour provoquer la création d'anticorps.

Dix-neuf essais portent sur des vaccins à « vecteur viral », qui sont produits en insérant une partie des gènes du coronavirus dans un autre virus inoffensif grâce à la technologie du génie génétique. Dans 12 autres essais sont administrés des vaccins « inactivés » utilisant un coronavirus traité et détoxifié.

D'autres essais consistent à injecter des vaccins utilisant des gènes du coronavirus synthétisés artificiellement. On dénombre 12 essais portant sur des vaccins à ARN et 10 utilisant des vaccins à ADN.

Ces informations datent du 20 avril 2021.

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217. Les points qui nécessitent une attention particulière lors de la vaccination (Vaccin, partie XLVI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dernier volet, d'une série de trois, sur les points qui nécessitent une attention particulière lors de la vaccination.

Kutsuna Satoshi du Centre national pour la santé mondiale et la médecine au Japon est spécialisé dans le traitement des maladies infectieuses. Il a rencontré de nouveaux patients infectés par le coronavirus. Il indique que certains effets secondaires, comme une grande fatigue, peuvent survenir après la vaccination. Il nous recommande de laisser notre emploi du temps libre au lendemain de la vaccination si nous voulons être sûrs. Concernant le jour de la vaccination, M. Kutsuna affirme que, même s'il est possible de prendre un bain, il vaut mieux s'abstenir de boire de l'alcool ou de faire vigoureusement de l'exercice.

Les vaccins contre le coronavirus provoqueraient plus fréquemment des effets secondaires que d'autres types de vaccins comme ceux contre la grippe. Mais les vaccins contre le Covid-19 nous empêchent de développer des symptômes ou de tomber gravement malade. Qui plus est, certaines études ont mis en avant qu'ils pourraient également être efficaces contre l'infection même. M. Kutsuna insiste sur le fait que les vaccins valent la peine d'être inoculés, car ils sont également censés protéger les personnes souffrant de maladies préexistantes contre la transmission du virus par les membres de leur famille. D'après lui, il est évident que les avantages l'emportent sur les risques. Il nous invite à réfléchir à la vaccination, non seulement pour nous-mêmes, mais aussi pour les personnes qui nous entourent.

Ces informations datent du 19 avril 2021.

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216. Les points qui nécessitent une attention particulière lors de la vaccination (Vaccin, partie XLV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le deuxième volet, d'une série de trois, sur les points qui nécessitent une attention particulière lors de la vaccination.

Selon le ministère japonais de la Santé, les personnes qui se font vacciner doivent apporter des coupons émis par les bureaux municipaux, ainsi qu'un document permettant de les identifier, comme un permis de conduire ou une carte d'assurance maladie. Il est également demandé aux personnes de s'habiller de manière à pouvoir exposer facilement leur épaule, zone de la vaccination.

Il est également demandé aux personnes de rester sur le lieu de la vaccination plus de 15 minutes après. Les individus ayant déjà présenté une réaction allergique grave, un choc anaphylactique ou un évanouissement sont priés de rester sur le site pendant plus de 30 minutes. Ils doivent immédiatement contacter un médecin s'ils ressentent quelque chose d'anormal.

Le ministère de la Santé demande aussi à la population de continuer à suivre les mesures de précaution de base après la vaccination, comme le port du masque et le lavage minutieux des mains, et d'éviter les espaces clos, les lieux bondés et les contacts étroits.

Ces informations datent du 16 avril 2021.

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215. Les points qui nécessitent une attention particulière lors de la vaccination (Vaccin, partie XLIV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le premier volet, d'une série de trois, sur les points qui nécessitent une attention particulière lors de la vaccination.

La campagne de vaccination des personnes âgées contre le Covid-19 a débuté au Japon. Mais certaines personnes doivent faire l'objet d'une attention particulière, tout comme celles qui ne peuvent pas être vaccinées. Il y a également certaines étapes à suivre avant et après l'inoculation.

Le ministère japonais de la Santé indique que les personnes suivantes doivent être particulièrement prudentes lorsqu'elles se font vacciner. Il s'agit des personnes souffrant de troubles de la coagulation, des personnes prenant des anticoagulants, des personnes recevant un traitement pour des maladies liées au cœur, au sang, aux reins ou au foie, ou une maladie associée à l'immunité. Les personnes qui ont vécu des crises de convulsions ou celles qui ont développé des allergies à des médicaments ou à des aliments doivent également être prudentes avant de se faire vacciner.

De plus, le ministère indique que les personnes suivantes ne doivent pas être vaccinées. Il s'agit de personnes dont la température est égale ou supérieure à 37,5 degrés Celsius et qui ont manifestement de la fièvre. Les personnes traitées pour une maladie grave ou celles qui ont déjà présenté une intolérance à une substance appelée polyéthylène glycol ne doivent pas non plus être vaccinées.

Ces informations datent du 15 avril 2021.

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214. Les éventuels effets secondaires de la vaccination chez les personnes âgées (Vaccin, partie XLIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La campagne de vaccination contre le Covid-19 pour les personnes âgées a débuté lundi 12 avril au Japon. Aujourd'hui, nous vous présentons les éventuels effets secondaires de la vaccination chez les seniors.

Selon une étude récente menée par des chercheurs japonais, les personnes âgées sont moins susceptibles de souffrir de fièvre, ou d'autres effets secondaires, que les personnes d'autres groupes d'âge.

Une équipe de chercheurs du ministère de la Santé a mené une enquête de suivi auprès d'environ 19 000 employés du secteur médical vaccinés depuis février avec le vaccin Pfizer.

L'enquête montre qu'après avoir reçu la première dose du vaccin, 25,2 % des personnes âgées d'une vingtaine d'années ont ressenti de la fatigue, alors que 12,4 % des personnes âgées de 65 ans ou plus en ont ressenti. Quant aux autres effets secondaires, 23,3 % des personnes d'une vingtaine d'années ont eu des maux de tête, contre 11,9 % pour les personnes âgées. 5,7 % des jeunes ont ressenti de la fièvre, contre seulement 0,2 % des seniors.

Parmi 16 000 personnes ayant reçu deux doses du vaccin, 76,8 % des personnes âgées de 20 ans et plus ont ressenti de la fatigue, contre 38 % des personnes âgées de 65 ans et plus. 51 % des jeunes âgés d'une vingtaine d'années ont ressenti de la fièvre contre seulement 9,4 % des personnes âgées. Quant aux maux de tête, 62,7 % de ces jeunes ont subi cet effet secondaire, contre 20,5 % des personnes âgées. L'enquête a également révélé que les femmes avaient tendance à avoir des effets secondaires plus souvent que les hommes.

Le professeur Ito Suminobu, de la faculté de médecine de l'Université de Juntendo, dirige l'équipe de chercheurs. Bien qu'ils n'aient pas encore déterminé pourquoi il y a moins d'effets secondaires chez les personnes âgées, M. Ito pense que le niveau d'immunité joue un rôle. Il a ajouté que les personnes vaccinées subissent des effets secondaires à une certaine fréquence, quel que soit leur âge. Il conseille ainsi aux personnes de rester calmes et de prendre les mesures nécessaires.

Ces informations datent du 14 avril 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

213. Combien de temps faut-il pour que le vaccin soit efficace après l'inoculation ? (Vaccin, partie XLII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dernier volet, d'une série de trois, concernant la durée nécessaire pour qu'un vaccin contre le coronavirus soit efficace après son inoculation.

Selon le professeur Nakayama Tetsuo, virologue à l'Université de Kitasato, les vaccins à ARNm, comme celui développé par Pfizer et BioNTech, permettent aux cellules de fabriquer des protéines. Il faut un certain temps pour qu'une réponse immunitaire soit déclenchée dans l'organisme par ces protéines.

Selon lui, il faut au moins 10 à 14 jours, à partir de la première dose, pour que le système immunitaire commence à faire effet. Avant cela, il n'y a pas de réponse immunitaire, donc pratiquement aucune protection contre l'infection. L'effet d'un vaccin est progressif. Une semaine environ après la deuxième dose, un anticorps neutralisant est développé pour assurer une forte immunité contre l'infection et lutter contre les symptômes graves.

Toutefois, M. Nakayama précise que le fait de recevoir deux doses du vaccin ne permet pas de prévenir les infections à 100 %. Il met donc en garde contre les sorties fréquentes et invite les personnes à continuer à suivre les mesures anti-infectieuses, même après avoir été vaccinées.

Ces informations datent du 13 avril 2021.

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212. Combien de temps faut-il pour que le vaccin soit efficace après l'inoculation ? (Vaccin, partie XLI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le deuxième volet, d'une série de trois, concernant la durée nécessaire pour qu'un vaccin contre le coronavirus soit efficace après son inoculation.

Les vaccins, qui ne se limitent pas à ceux développés contre le Covid-19, sont efficaces pour susciter l'immunoréaction des personnes. Mais il faut un certain temps pour que le vaccin devienne efficace après une inoculation.

La société pharmaceutique américaine Pfizer et son partenaire allemand BioNTech ont publié les résultats d'un essai clinique de leur vaccin contre le Covid-19 mené en 2020. Les entreprises ont mis en place deux groupes pour cet essai : un groupe a reçu le placebo et un autre le vaccin. L'essai a permis l'analyse des différences d'évolution des infections entre ces deux groupes.

Suite à la première injection, le nombre de nouvelles infections était le même pendant un certain temps au sein des deux groupes. Mais environ douze jours après l'inoculation, le nombre de nouveaux cas a continué d'augmenter dans le groupe ayant reçu le placebo, tandis que le nombre de nouvelles infections dans le groupe « vacciné » est devenu modéré, se stabilisant par la suite.

Selon cette analyse, le vaccin avait un taux d'efficacité de 52,4 % entre la première et la deuxième dose. Ce taux est passé ensuite à 94,8 % sept jours après la deuxième inoculation.

Ces informations datent du 12 avril 2021.

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211. Combien de temps faut-il pour que le vaccin soit efficace après l'inoculation ? (Vaccin, partie XL)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le premier volet, d'une série de trois, concernant la durée nécessaire pour qu'un vaccin contre le coronavirus soit efficace après son inoculation.

Une équipe de recherche du ministère japonais de la Santé a reçu le rapport d'un établissement médical indiquant qu'une employée, âgée d'une vingtaine d'années, a été infectée après avoir reçu le vaccin Pfizer fin février 2021. Le rapport est arrivé six jours après qu'elle eut reçu la première dose. Selon les autorités, il est fort probable qu'elle ait été infectée après l'inoculation. Elle a ensuite quitté l'hôpital suite à sa guérison.

Le groupe de recherche affirme qu'il n'y a pas une augmentation immédiate des anticorps après la vaccination. Il estime qu'il faut environ 14 jours pour atteindre un certain niveau d'immunité à la suite de la première dose. Le groupe appelle les personnes à continuer à suivre les mesures de prévention même après la vaccination. En mars dernier, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont indiqué que les personnes vaccinées présentaient toujours un faible risque d'infection et qu'elles devaient toujours porter un masque dans les lieux publics.

Ces informations datent du 9 avril 2021.

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210. Vaccinations pour les personnes souffrant de rhume des foins et d'allergies alimentaires (Vaccin, partie XXXIX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-neuvième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Les personnes souffrant de rhume des foins ou d'allergies alimentaires peuvent-elles se faire vacciner ? »

Le ministère japonais de la Santé a envoyé aux autorités municipales une directive concernant les examens de pré-vaccination. Elle précise que les personnes souffrant de rhinite allergique (rhume des foins), de dermatite atopique, d'asthme bronchique ou d'allergies alimentaires peuvent se faire vacciner. Mais elle recommande la prudence pour les personnes dont les réactions allergiques surviennent peu de temps après l'exposition à l'allergène, ajoutant que ces personnes doivent être surveillées pendant 30 minutes après l'inoculation.

La directive conseille également aux médecins de vérifier si la personne a des antécédents de réactions allergiques graves aux médicaments et aux aliments. Les personnes qui ont développé des réactions graves aux composants des vaccins ne devraient pas en recevoir. En particulier, il convient de noter que certaines personnes peuvent ignorer qu'elles sont allergiques au polyéthylène glycol, un composant du vaccin développé par Pfizer, utilisé dans divers produits tels que les médicaments, les détergents et les cosmétiques. Les médecins sont invités à examiner attentivement si la personne ne serait pas allergique à cette substance.

Le ministère a informé les administrations municipales que les personnes ayant développé une anaphylaxie, après la première injection, ne doivent pas recevoir la seconde dose.

Ces informations datent du 8 avril 2021.

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209. L'efficacité du vaccin Sinopharm (Vaccin, partie XXXVIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-huitième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité de celui mis au point par Sinopharm.

En Chine, la société pharmaceutique nationale Sinopharm développe des vaccins « inactivés », dans lesquels le virus est inactivé pendant le processus de développement du vaccin. Selon le site Internet de Sinopharm, le programme de vaccination est mené en Chine et dans d'autres pays, et se trouve aux dernières étapes de son essai clinique. Il a montré un taux d'efficacité de 86 % aux Émirats arabes unis et de 79,34 % en Chine.

Ces informations datent du 7 avril 2021.

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208. L'efficacité du vaccin russe Sputnik V (Vaccin, partie XXXVII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-septième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité du vaccin russe Sputnik V.

Le Centre national d'épidémiologie et de microbiologie Gamaleya a annoncé les résultats de l'essai clinique du vaccin Sputnik V, fabriqué dans le pays. Selon lui, les symptômes du Covid-19 ont été confirmés, parmi 19 866 individus participants, chez 16 personnes sur les 14 964 ayant reçu le vaccin et chez 62 personnes sur les 4902 ayant reçu un placebo. Le centre affirme que le vaccin a un taux d'efficacité de 91,6 %.

Le centre précise que les 20 personnes, ayant développé des symptômes graves, ont toutes reçu des placebos. Toujours selon lui, le vaccin est efficace à 100 % pour prévenir les symptômes graves au 21e jour après l'inoculation. Le programme de vaccination Sputnik V est administré en Russie et dans d'autres pays.

Ces informations datent du 6 avril 2021.

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207. L'efficacité du vaccin Novavax (Vaccin, partie XXXVI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-sixième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité de celui mis au point par Novavax.

La société américaine de biotechnologie a annoncé les résultats d'un essai clinique réalisé en Grande-Bretagne. D'après elle, les symptômes du Covid-19 ont été confirmés chez six personnes ayant reçu le vaccin et 56 ayant reçu un placebo, parmi plus de 15 000 participants. La société affirme que le vaccin a un taux d'efficacité de 89,3 %.

Ces informations datent du 5 avril 2021.

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206. Le nouveau dispositif de lutte contre le coronavirus en situation de pré-urgence au Japon

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais a décidé d'appliquer un nouveau dispositif anti-coronavirus aux préfectures d'Osaka, de Hyogo et de Miyagi à partir du 5 avril 2021. La question aujourd'hui est la suivante : « Quel type de mesures sera adopté dans le cadre de ce dispositif et en quoi ces mesures différeront-elles de celles prises lors de la déclaration de l'état d'urgence ? »

Le nouveau dispositif est basé sur une loi révisée concernant les mesures spéciales contre le virus, entrée en vigueur le 13 février 2021. Elle permet d'adopter des mesures intensives contre le virus, même en l'absence d'état d'urgence, ce dernier concernant des préfectures entières. Le nouveau régime permet aux gouverneurs des préfectures désignées par le gouvernement de cibler des municipalités spécifiques.

Dans le cadre du nouveau dispositif, tout comme dans le cadre de l'état d'urgence, les gouverneurs peuvent demander aux entreprises de réduire leurs heures d'ouverture et, si elles n'obtempèrent pas, leur ordonner de le faire. Les autorités peuvent divulguer le nom des entreprises récalcitrantes.

Elles peuvent également procéder à des inspections in-situ si nécessaire. Toutefois, dans le cadre du nouveau régime, les autorités ne peuvent pas demander la fermeture temporaire d'entreprises, alors possible en cas d'état d'urgence.
Les sociétés qui refusent de se conformer à un ordre ou de procéder à une inspection, sans raison valable, sont passibles d'une amende pouvant atteindre 200 000 yens, soit environ 1800 dollars, dans le cadre de ce nouveau dispositif. En cas d'état d'urgence, les contrevenants s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 300 000 yens, soit environ 2700 dollars.

Ces informations datent du 2 avril 2021.

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205. L'efficacité du vaccin Johnson & Johnson (Vaccin, partie XXXV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-cinquième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité de celui mis au point par Johnson & Johnson.

Selon un rapport intermédiaire sur ses essais cliniques, le principal laboratoire pharmaceutique américain indique que sur 43 783 personnes, 468 ont développé des symptômes du Covid-19.

Le vaccin de Johnson & Johnson est un vaccin à dose unique. La société affirme que le vaccin est efficace à 66 % pour prévenir les symptômes, de modérés à graves, 28 jours après l'inoculation. Elle affirme également que le vaccin a un taux d'efficacité de 85 % dans la prévention des symptômes graves.

Ces informations datent du 1er avril 2021.

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204. L'efficacité du vaccin AstraZeneca (Vaccin, partie XXXIV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-quatrième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité de celui mis au point par AstraZeneca.

La société pharmaceutique britannique affirme que son vaccin est efficace à 76 % pour prévenir les symptômes du Covid-19. AstraZeneca a annoncé le 25 mars 2021 la confirmation de l'existence de symptômes chez 190 des 32 449 personnes qui ont participé à la phase finale des essais cliniques aux États-Unis, au Chili et au Pérou. La société a comparé les données des participants qui ont reçu des vaccins ou des placebos.

AstraZeneca a baissé le taux d'efficacité de trois points de pourcentage après qu'une agence de santé américaine a exhorté la firme à publier des données actualisées. Selon l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses aux États-Unis, l'analyse intermédiaire d'AstraZeneca pourrait avoir inclus des informations obsolètes qui « ont pu donner une vision incomplète des données sur l'efficacité ».

AstraZeneca affirme qu'il y a eu huit cas graves, mais qu'ils sont tous survenus dans le groupe ayant reçu un placebo. Par conséquent, selon la société, le vaccin est efficace à 100 % pour prévenir les maladies graves ou critiques.

Ces informations datent du 31 mars 2021.

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203. L'efficacité du vaccin Moderna (Vaccin, partie XXXIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-troisième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité de celui mis au point par Moderna.

Selon les résultats divulgués par la société américaine de biotechnologie Moderna, 30 420 personnes ont participé à la phase finale de l'essai clinique de son vaccin contre le coronavirus. Ces résultats indiquent que 15 210 participants ont reçu le vaccin et que 11 d'entre eux ont présenté des symptômes du Covid-19. Parallèlement, 15 210 personnes ont reçu des placebos et 185 d'entre elles ont présenté des symptômes par la suite. L'entreprise affirme que le taux d'efficacité de son vaccin est donc de 94,1 %.

Ces informations datent du 30 mars 2021.

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202. L'efficacité du vaccin Pfizer (Vaccin, partie XXXII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-deuxième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons examiner l'efficacité de celui mis au point par la société pharmaceutique américaine Pfizer et son partenaire allemand BioNTech.

Selon un document concernant les résultats des essais cliniques de ce vaccin, 43 448 personnes ont participé à la phase finale du test.

L'efficacité du vaccin a été évaluée en comparant un groupe de personnes ayant reçu une dose et un autre groupe ayant reçu un placebo, ou un faux vaccin.

Lorsqu’on analyse le cas des 18 198 personnes vaccinées sur les 21 720 qui n'avaient pas été infectées auparavant par le Covid-19, on constate que huit ont développé des symptômes du virus après les essais.

Parmi les 18 325 personnes sur les 21 728 qui ont reçu un placebo, 162 ont développé des symptômes.

Cela signifie que le vaccin a été efficace à 95 % dans la prévention des symptômes du nouveau coronavirus.

Ces informations datent du 29 mars 2021.

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201. L'efficacité des vaccins (partie 1) (Vaccin, partie XXXI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trente-et-unième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Dans cette nouvelle sous-partie, nous allons examiner, un à un, certains vaccins ainsi que leur efficacité.

De nombreux fabricants de vaccins contre le coronavirus ont dévoilé les résultats de leurs tests cliniques pour montrer l'efficacité de leurs produits. L'efficacité d'un vaccin est évaluée en comparant des personnes vaccinées avec une dose de ce vaccin et un autre groupe ayant reçu un placebo, ou un faux vaccin. Si la proportion de personnes qui développent des symptômes du coronavirus est plus faible dans le groupe « vacciné » que dans le groupe « placebo », le vaccin est alors considéré comme efficace pour lutter contre la maladie.

Le vaccin développé conjointement par le géant pharmaceutique américain Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, ainsi que celui mis au point par un autre fabricant américain de médicaments, Moderna, ont obtenu un taux d'efficacité de plus de 90 % lors des tests cliniques effectués auprès de dizaines de milliers de personnes. Le ministère japonais de la Santé a signé des contrats pour ces deux vaccins notamment.

Que signifie un taux d'efficacité de plus de 90 % ? Supposons que 100 personnes aient développé des symptômes quelque temps après avoir reçu un placebo et que moins de 10 personnes, parmi les individus vaccinés, en aient développé au même moment. Si l'on compare ces deux chiffres, on constate que le vaccin a contribué à inhiber l'incidence du Covid-19 chez plus de 90 % des personnes.

Mais il faut savoir que les personnes vaccinées peuvent encore être infectées par le virus. Il est donc nécessaire de continuer à prendre des précautions telles que le port du masque et d'éviter les espaces clos, les lieux bondés et les contacts étroits, et ce, même après la mise en œuvre complète du programme de vaccination.

Ces informations datent du 26 mars 2021.

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200. Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants (partie 6) (Vaccin, partie XXX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le trentième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Cette sixième partie thématique s'intéresse aux caractéristiques des variants et à l'efficacité des vaccins.

Wada Koji, expert en santé publique et professeur à l'Université internationale de la santé et des affaires sociales, évoque la situation actuelle des infections aux variants au Japon.

M. Wada explique qu'il y a beaucoup de choses que nous ignorons encore sur les infections au Japon. Mais, étant donné la situation à l'étranger, nous devons garder en tête qu'il est difficile de contenir la propagation de ces variants et que ces derniers deviendront aussi la principale cause d'infections dans le pays.

Il précise que les infections causées par ces variants pourraient augmenter la vitesse de propagation des contaminations ainsi que le nombre de cas.

Selon M. Wada, les mesures à suivre individuellement pour prévenir l'infection aux variants restent inchangées par rapport à celles prises pour lutter contre la souche d'origine. Mais il souligne également que les personnes chargées des mesures anti-infectieuses pourraient être remplacées dans de nombreuses organisations au début de la nouvelle année fiscale, rendant difficile l'adoption de mesures continues et cohérentes dans certains cas.

Il précise que de tels cas ont été observés à la même période en 2020. Il appelle à une mise en œuvre plus rapide des mesures qui ont été prises jusqu'à présent, notamment dans les établissements de soins pour personnes âgées, les institutions médicales et les administrations municipales.

M. Wada affirme qu'il est également important de renforcer la surveillance de la propagation des variants. D'après lui, le gouvernement devrait mettre en place des règles permettant de détecter les variants à partir d'échantillons testés par des institutions privées.

Ces informations datent du 25 mars 2021.

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199. Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants (partie 5) (Vaccin, partie XXIX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-neuvième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Cette cinquième partie, à propos de l'efficacité des vaccins contre les variants, compare les nouveaux types de variants.

Au Japon, une personne en provenance des Philippines a été confirmée infectée le 25 février 2021 par un variant différent de ceux qui circulent en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud ou au Brésil. Ce variant présente une mutation appelée N501Y ainsi que la mutation appelée E484K, une mutation qui aide le virus à échapper à l'action des anticorps.

Selon l'Institut national japonais sur les maladies infectieuses, le variant, précédemment signalé aux Philippines, peut être plus infectieux que la souche d'origine. A l'instar des autres types de variants qui se propagent dans le monde, celui-ci peut aussi constituer une menace importante.

Le Japon a également détecté près de 400 cas d'un autre type de variant avec la mutation E484K à la date du 3 mars 2021. Ce variant ne présente pas la mutation N501Y, ce qui signifie qu'il n'est pas susceptible d'être plus transmissible que la souche d'origine. Mais les chercheurs affirment que certaines mutations de ce variant pourraient se produire au Japon.

L'Institut national sur les maladies infectieuses a désigné ce variant comme « un variant d'intérêt ». Les chercheurs l'étudient de manière plus approfondie par le biais d'analyses génétiques notamment.

Ces informations datent du 24 mars 2021.

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198. Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants (partie 4) (Vaccin, partie XXVIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-huitième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question, la quatrième à propos de l'efficacité des vaccins contre les variants, est la suivante : « Que savons-nous du variant brésilien ? »

Ce variant a été détecté pour la première fois au Japon le 6 janvier 2021 sur un voyageur en provenance du Brésil. Ce variant serait apparu à Manaus, dans le nord du Brésil, le 4 décembre 2020. En janvier de cette année, 91 % des cas d'infections signalés à Manaus auraient comme origine ce variant.

L'Organisation mondiale de la santé indique que ce variant est « plus transmissible que les variants précédents » et que 32 pays et territoires en ont signalé des cas, à la date du 9 mars 2021. L'OMS précise que la gravité de ce variant a un « impact limité ».

L'organisme affirme que des réinfections de ce variant ont été signalées. Cela s'explique par le fait que ce variant, ainsi que celui qui a été détecté pour la première fois en Afrique du Sud, présentent des mutations appelées E484K, qui peuvent échapper à l'action des anticorps.

Selon l'OMS, l'impact potentiel sur les vaccins est en cours de vérification.

Ces informations datent du 23 mars 2021.

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197. Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants (partie 3) (Vaccin, partie XXVII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-septième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question, la troisième à propos de l'efficacité des vaccins contre les variants, est la suivante : « Que savons-nous du variant sud-africain ? »

Le variant sud-africain serait apparu au début du mois d'août 2020. Lors du séquençage effectué par les autorités sanitaires sud-africaines à la mi-novembre, le variant était à l'origine de la plupart des cas de coronavirus. Selon l'Organisation mondiale de la santé, le variant sud-africain est 50 % plus contagieux que les variants en circulation avant lui. Il a été détecté dans 58 pays, territoires et régions à la date du 9 mars 2021. Toutefois, l'OMS indique que rien ne permet de penser que ce variant provoque des symptômes plus graves chez les personnes infectées.

Le variant sud-africain est porteur d'une mutation appelée E484K, qui permet au virus d'échapper aux anticorps produits par notre organisme, ce qui suggère un risque plus élevé de réinfection. Certaines études montrent également que les anticorps neutralisants introduits par les vaccins sont moins efficaces contre le variant sud-africain. Selon les fabricants de vaccins, leurs produits restent suffisamment efficaces contre le variant, bien qu'ils continuent d'en étudier l'efficacité.

Ces informations datent du 22 mars 2021.

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196. Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants (partie 2) (Vaccin, partie XXVI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-sixième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question, la deuxième à propos de l'efficacité des vaccins contre les variants, est la suivante : « Que savons-nous du variant britannique ? »

Le variant a été signalé pour la première fois en Grande-Bretagne au début du mois de décembre 2020. Mais une analyse rétroactive du virus a révélé que des patients avaient été infectés par cette souche mutante dès le 20 septembre.

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies, plusieurs études ont montré que ce variant est de 36 à 75 % plus contagieux que les variants précédents.

La Grande-Bretagne a enregistré entre 10 000 et 20 000 nouveaux cas par jour au début du mois de décembre. Mais le chiffre est passé au-dessus de la barre des 50 000 à la fin de ce même mois. En janvier, le chiffre a dépassé les 60 000 cas certains jours. Les chercheurs pensent que cette recrudescence est due en grande partie à la propagation du variant.

L'Organisation mondiale de la santé indique que ce variant a été confirmé dans 111 pays et territoires du monde à la date du 9 mars 2021.

Le gouvernement britannique soupçonne que ce variant pourrait être responsable de l'augmentation des hospitalisations et d'un risque plus élevé de décès, par rapport aux virus « classiques ». Les chercheurs mènent des études pour vérifier cette théorie. La bonne nouvelle est que ce variant n'aurait pas d'impact majeur sur l'efficacité des vaccins.

Ces informations datent du 19 mars 2021.

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195. Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants (partie 1) (Vaccin, partie XXV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-cinquième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question, la première à propos de l'efficacité des vaccins contre les variants, est la suivante : « Contre quels variants du virus devons-nous être particulièrement vigilants ? »

De nouveaux variants du coronavirus ont été confirmés dans plus de 100 pays et territoires dans le monde. Dans le cadre du nouveau coronavirus, des mutations se produisent tous les mois dans deux zones environ de son information génétique. Cependant, ces changements n'ont aucun impact en général sur la capacité infectieuse et la pathogénicité du virus.

Mais des mutations peuvent rendre certains variants plus transmissibles ou résistants au système immunitaire. L'Organisation mondiale de la santé et les gouvernements du monde entier les ont classés comme « les variants les plus inquiétants » et ont renforcé leur surveillance.

Trois variants les ont mis en état d'alerte : ceux apparus en Grande-Bretagne, en Afrique du Sud et au Brésil. Ils ont en commun une mutation appelée N501Y. Selon les chercheurs, elle entraînerait la modification d'une projection sur leur surface, ce qui les aiderait à pénétrer dans les cellules humaines. Les variants peuvent ainsi se propager plus facilement entre les personnes.

À partir du prochain épisode, nous allons évoquer les caractéristiques de chaque variant et l'efficacité des vaccins contre ces derniers.

Ces informations datent du 18 mars 2021.

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194. Qu'est-ce que l'immunité collective ? (Vaccin, partie XXIV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-quatrième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Qu'est-ce que l'immunité collective ? »

Lorsqu'un certain nombre de personnes, au sein d'une population, développent une immunité contre un virus ou un germe, l'infection ne se propage plus parmi les individus, même si une personne est infectée. C'est ce qui donne lieu à un état connu sous le nom d'« immunité collective ». Il convient de noter que, selon le type de maladie infectieuse, le pourcentage de personnes à vacciner pour atteindre l'immunité collective diffère. Les experts précisent également qu'il existe des cas où un vaccin permet d'éviter qu'une personne tombe gravement malade, mais n'est pas efficace pour juguler sa propagation. Cela signifie que l'immunité collective ne peut pas être atteinte, et ce, même si de nombreuses personnes sont vaccinées. Ils affirment qu'il est encore trop tôt pour savoir si l'immunité collective peut être obtenue par la vaccination dans le cas du coronavirus.

Ces informations datent du 17 mars 2021.

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193. Comment se protéger des fraudes et des escroqueries venant de personnes qui tirent profit de la campagne de vaccination ? (Vaccin, partie XXIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-troisième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : "Comment se protéger des fraudes et des escroqueries venant de personnes qui tirent profit de la campagne de vaccination ?"

L'Agence japonaise de la consommation affirme avoir récolté des témoignages de personnes ayant reçu des appels téléphoniques douteux ou des e-mails suspects concernant la vaccination contre le Covid-19. Dans un premier cas, une personne a reçu un appel téléphonique d'un individu se faisant passer pour un fonctionnaire du gouvernement local, lui demandant de transférer immédiatement la somme de 100 000 yens sur un compte bancaire spécifique afin de se faire vacciner. Selon la personne au bout du fil, l'argent serait ensuite remboursé.

Dans un deuxième cas, communiqué par le Centre national de la consommation, une personne a reçu un SMS au nom d'un ministre d'État, l'invitant à accéder à un URL spécial afin de profiter d'une vaccination prioritaire.

Selon les responsables de l'agence, les autorités locales ne demanderont jamais d'effectuer un paiement ou de donner des informations personnelles par téléphone ou par courrier électronique dans le cadre de la vaccination contre le Covid-19. D'après une enquête de l'agence, 80 % des personnes qui ont été victimes de fraudes liées au coronavirus, ou qui ont eu des problèmes à ce sujet, ont déclaré qu'elles pensaient ne pas en être victimes, car elles avaient pris toutes les précautions nécessaires pour éviter les escroqueries.

Le Centre national de la consommation propose un service gratuit de consultation téléphonique aux personnes qui ont reçu des appels téléphoniques ou des courriels douteux de personnes susceptibles de tirer profit de la campagne de vaccination en cours. La consultation est en langue japonaise uniquement.

Le numéro de cette ligne d'assistance est le 0120-797-188. Le service est disponible de 10h à 16h en semaine et le week-end.

Ces informations datent du 16 mars 2021.

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192. Est-il possible d'être infecté après avoir été vacciné contre le coronavirus ? (Vaccin, partie XXII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-deuxième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous allons chercher à savoir s'il est possible d'être infecté après avoir été vacciné contre le coronavirus.

Il est impossible d'être infecté par le coronavirus à partir du type de vaccin utilisé au Japon, dit « vaccin génétique ».

Le vaccin contient des gènes de l'ADN appelés « ARNm », qui comprennent des informations génétiques provenant de la « protéine spike » à la surface du virus. L'« ARNm » sert de modèle à l'intérieur de la cellule humaine pour produire les protéines de pointe.

L'ARNm est considéré comme très sûr, car il manque de stabilité et, lorsqu'il est injecté sous forme de vaccin, il se dissout rapidement et ne reste pas dans l'organisme. Il est également considéré comme sûr, parce qu'il ne pénètre pas au cœur de la cellule qui contient le gène humain.

Il est rare qu'une vaccination provoque une maladie dans le cadre d'un vaccin vivant atténué, tel que celui contre la polio. Ce type de vaccin utilise un virus vivant affaibli.

Tous les vaccins contre le coronavirus, actuellement utilisés, sont exempts de ce risque, car aucun d'entre eux n'est un vaccin vivant.

Ces informations datent du 15 mars 2021.

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191. L'injection intramusculaire est-elle plus douloureuse ? (Vaccin, partie XXI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingt-et-unième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est de savoir si l'injection dans les muscles, qui est le mode d'administration des vaccins contre le coronavirus, provoque une forte douleur.

La plupart des vaccins contre le coronavirus sont conçus pour être administrés par injection intramusculaire. Mais les experts soulignent que ce n'est pas parce que le vaccin est administré en profondeur dans les muscles qu'il est nécessairement plus douloureux. Lors d'injections intramusculaires, les doses sont administrées dans le muscle, sous la graisse sous-cutanée. L'aiguille est insérée à un angle de 90° dans la partie supérieure du bras.

Au Japon, l'injection sous-cutanée, c'est-à-dire dans la couche située entre la peau et le muscle, est plus répandue pour les vaccins, notamment ceux contre la grippe. Mais l'injection intramusculaire permettrait aux vaccins d'être assimilés plus rapidement.

Okada Kenji, professeur de l'école d'infirmiers de Fukuoka et président de la société japonaise de vaccinologie, indique qu'en dehors du Japon, l'injection intramusculaire est couramment utilisée pour les vaccinations basiques. Il précise que les injections intramusculaires ne sont pas plus douloureuses que les injections sous-cutanées. Il ajoute que cela dépend des substances contenues dans le vaccin. Il souligne également que la perception de la douleur est très différente selon les individus.

Mais le professeur Okada indique également que, selon des rapports émanant d'autres pays, les vaccins contre le coronavirus provoquent une douleur plus intense au point d'injection que les autres vaccins. Selon lui, les professionnels de la santé doivent donner des explications détaillées pour préparer les personnes à l'injection, tandis que les individus, prêts à se faire vacciner, sont invités à essayer de détourner leur attention de la piqûre et à se concentrer sur autre chose.

Ces informations datent du 12 mars 2021.

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190. Dois-je me faire vacciner contre le coronavirus? (Vaccin, partie XX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le vingtième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Nous avons demandé à un autre expert de répondre à la question suivante : « Je me demande si je dois me faire vacciner contre le coronavirus. Que devrais-je faire ? »

Okabe Nobuhiko est le directeur général de l'Institut de santé publique de la ville de Kawasaki. Il est également membre du groupe consultatif du gouvernement japonais, chargé de répondre à la situation liée au coronavirus. Il affirme que, jusqu'à présent, il ne semble pas y avoir d'effets secondaires extrêmement inquiétants par rapport aux vaccins, du moins si l'on se réfère aux données des essais cliniques et aux informations provenant des pays où les programmes de vaccination sont déjà en cours.

Il précise que, par rapport aux vaccins contre la grippe et d'autres maladies, les vaccins contre le coronavirus peuvent provoquer une douleur plus importante au moment de l'injection et un gonflement de la zone de piqûre plus durable. Mais il ajoute que les données recueillies jusqu'à présent montrent que, dans la plupart des cas, les symptômes disparaissent au bout d'un certain temps. Toutefois, M. Okabe explique qu'il faudrait mettre en place un système permettant aux personnes de consulter des professionnels ou de se faire soigner en cas d'inquiétude.

M. Okabe affirme que, si quelqu'un lui demande s'il va se faire vacciner, sa réponse sera affirmative. Selon lui, lorsqu'on est infecté par le coronavirus, on peut ne ressentir que des symptômes légers, mais on peut également tomber gravement malade. Pour lui, si l'on compare le risque de tomber gravement malade à cause du coronavirus et le risque de développer des effets secondaires graves à cause des vaccins, les avantages de la vaccination, pour prévenir les symptômes, sont supérieurs aux risques d'effets secondaires.

Mais il ajoute que certaines personnes ne peuvent se faire vacciner même si elles le souhaitent, en raison de leurs prédispositions. D'autres personnes refusent de se faire vacciner quoi qu'il arrive. D'après lui, les décisions individuelles doivent être respectées.

Ces informations datent du 8 mars 2021.

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189. Dois-je me faire vacciner contre le coronavirus ? (Vaccin, partie XIX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dix-neuvième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Je me demande si je dois me faire vacciner contre le coronavirus. Que devrais-je faire ? »

Il existe de nombreuses informations sur les vaccins contre le coronavirus, ce qui amène les gens à se demander s'ils doivent se faire vacciner. Le professeur Ishii Ken, de l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo, est un chercheur de premier plan dans le domaine des vaccins. Il a travaillé avec la Food and Drug Administration américaine lors de l'examen des essais cliniques pour les vaccins. Voici ce qu'il pense des vaccins dont l'utilisation est prévue au Japon. Selon lui, la transparence est de mise en ce qui concerne les données sur l'efficacité et l'innocuité de tous les vaccins.

Il explique qu'il ne semble pas y avoir de problème avec eux. Il ajoute qu'il était préoccupé par le développement rapide des vaccins. Mais après avoir vu le nombre de participants aux essais cliniques ainsi que leur précision, il en a conclu qu'il n'y avait aucun problème. Il précise qu'il ne peut pas complètement exclure la possibilité d'effets secondaires à long terme des vaccins, et qu’on ne sait pas avec certitude si des effets indésirables pourraient apparaître dans les années qui suivent une vaccination. Mais, selon lui, à l'exception de ces risques éventuels qui pourraient apparaître au fil des ans, tout est clair. Il ajoute que les avantages d'une vaccination l'emportent sur les risques de contracter le virus et de développer des symptômes graves.

Selon M. Ishii, maintenant que les vaccins sont prêts, la population est confrontée à la question de la vaccination. D'un point de vue scientifique, les personnes appartenant au groupe à haut risque, comme les 65 ans et plus, devraient être inoculées. Il recommande également que les membres des familles qui comptent des personnes âgées ou des personnes souffrant de problèmes de santé soient vaccinés afin de les protéger. Selon lui, le risque d'infection sera toujours présent si les personnes choisissent de ne pas se faire vacciner. Il explique que c'est à nous de décider si l'on doit se faire vacciner ou non, mais cette décision doit être prise en tenant compte des membres de sa famille et de son entourage.

Ces informations datent du 5 mars 2021.

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188.  Est-il encore nécessaire de suivre des mesures contre le virus après avoir été vacciné ? (Vaccin, partie XVIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dix-huitième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Est-il toujours nécessaire de porter un masque, d'éviter les endroits confinés et bondés ou de suivre d'autres mesures contre le virus, même après avoir été vacciné ? »

Les experts affirment que les personnes doivent continuer à suivre de telles mesures, pour le moment, jusqu'à ce que l'efficacité de la vaccination soit confirmée. Le vaccin, utilisé au Japon, a été confirmé comme étant efficace à 95 % pour la suppression des symptômes lors des tests cliniques. Mais cela ne signifie pas que les vaccins puissent empêcher l'apparition de symptômes.

On ignore également si le vaccin peut empêcher les personnes de contracter le virus. Après une inoculation, vous pouvez toujours être infecté, même si vous êtes protégé contre l'apparition de symptômes. C'est pourquoi, sans suivre les mesures contre le virus, vous pourriez toujours courir le risque de le propager autour de vous.

La vaccination a seulement débuté dans le monde il y a peu de temps. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) affirment que davantage de données seront nécessaires pour confirmer si l'effet des vaccins peut durer longtemps.

Le CDC et d'autres experts indiquent qu'après avoir été vaccinées, les personnes devraient continuer à porter des masques, à utiliser un désinfectant, à éviter les lieux clos et bondés et à suivre d'autres mesures contre le virus, pour le moment.

Ces informations datent du 4 mars 2021.

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187. La prise d'un antipyrétique après la vaccination est-elle possible ? (Vaccin, partie XVII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dix-septième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est de savoir s'il est possible de prendre un antipyrétique ou un médicament contre la douleur en cas de fièvre ou de douleurs suite à la vaccination.

Certaines personnes développent de la fièvre ou ressentent des douleurs après avoir été vaccinées contre le coronavirus. Dans de nombreux cas, cela se produit un jour ou deux après l'inoculation. Ces symptômes ne durent généralement que quelques jours. Le site internet du ministère de la Santé indique que les personnes qui développent ces symptômes « devraient prendre des médicaments antipyrétiques ou des antidouleurs appropriés et voir comment les choses évoluent pendant quelques jours ».

Toutefois, si la fièvre persiste pendant plus de deux jours, il est préférable de prendre des mesures pour se rendre dans un établissement médical ou pour consulter un médecin. L'une ou l'autre de ces mesures doit également être prise en cas d'apparition d'autres affections graves ou de symptômes pas encore signalés.

Selon Nakayama Tetsuo, professeur spécialement nommé à l'Université de Kitasato et expert en vaccins, les symptômes tels que la fièvre et la douleur se produisent lorsque la fonction immunitaire est active. Selon lui, la prise d'un antipyrétique ou d'un analgésique n'aura pas d'impact sur l'immunité.

M. Nakayama a déclaré que, si une personne développe une forte fièvre de plus de 38,5 degrés ou éprouve de fortes douleurs, il est probablement préférable de prendre un antipyrétique ou un médicament pour soulager la souffrance.

Cependant, les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) invitent à la prudence sur la question de savoir s'il faut prendre un antipyrétique ou un médicament pour combattre la douleur avant la vaccination. Le CDC a déclaré que de telles mesures ne sont « pas recommandées », car on ne sait pas exactement comment elles pourraient affecter la vaccination elle-même.

Ces informations datent du 3 mars 2021.

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186. Les femmes enceintes devraient-elles être vaccinées ? (Vaccin, partie XVI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le seizième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Les femmes enceintes devraient-elles être vaccinées ? »

La Société japonaise pour les maladies infectieuses en obstétrique et gynécologie et la Société japonaise d'obstétrique et de gynécologie ont publié, en janvier 2021, un communiqué sur la façon dont la nouvelle vaccination contre le coronavirus affectera probablement les femmes enceintes.

Selon le communiqué, aucun événement indésirable mortel n'a été signalé au cours des essais cliniques. Mais la politique en matière de vaccination diffère d'un pays à l'autre. Alors que les États-Unis affirment que les femmes enceintes ne devraient pas être exclues du programme de vaccination, le Royaume-Uni ne le recommande pas en raison du manque de données suffisantes.

Les deux institutions médicales japonaises expliquent qu'en ce qui concerne la vaccination des femmes enceintes, l'innocuité des vaccins, leurs effets secondaires à moyen et long terme et l'existence d'éventuels effets indésirables sur le fœtus et le nouveau-né ne sont pas encore établis. Elles affirment qu'elles n'excluent pas ces femmes du programme de vaccination, mais qu'en cas d'inoculation, des experts médicaux doivent leur fournir des explications suffisantes et vérifier l'état du fœtus avant de les vacciner.

Elles recommandent également aux femmes qui souhaitent avoir des enfants de se faire vacciner, si possible, avant de tomber enceintes. Elles les invitent à consulter au préalable leur obstétricien et gynécologue.

Ces informations datent du 2 mars 2021.

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185. Doit-on se faire vacciner si l'on a déjà été contaminé par le Covid-19 ? (Vaccin, partie XV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le quinzième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Doit-on se faire vacciner si l'on a déjà été contaminé par le Covid-19 ? »

Dans le cadre de ce programme, nous avons déjà signalé que l'Organisation mondiale de la santé recommande la vaccination dans de tels cas. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies (CDC) demandent également aux patients guéris de se faire vacciner.

Sur son site internet, le CDC fait référence aux vaccins de type ARNm développés par Pfizer et Moderna, vaccins administrés aux États-Unis. Il explique que les données des essais cliniques montrent que les vaccins sont sûrs pour les personnes qui ont été infectées par le coronavirus dans le passé.

On peut y lire : « Vous devriez vous faire vacciner, que vous ayez déjà été infecté ou non par le Covid-19. Les experts ne savent pas encore combien de temps une personne est protégée contre une nouvelle contamination après son rétablissement ». Le site précise que le niveau d'immunité naturelle acquise par l'infection diffère selon les individus.

Le CDC ajoute : « Si vous avez été traité pour le Covid-19 avec des anticorps monoclonaux ou du plasma convalescent, vous devriez attendre 90 jours avant de recevoir un vaccin contre le coronavirus ». Il indique qu'il est préférable d'en parler à son médecin.

Ces informations datent du 1er mars 2021.

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184.  Une inoculation peut-elle déclencher une anaphylaxie ? (Vaccin, partie XIV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le quatorzième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Une inoculation peut-elle déclencher une anaphylaxie ? »

Des cas d'anaphylaxie, suite à une inoculation, ont été signalés aux États-Unis et dans d'autres pays, là où les programmes de vaccination ont débuté plus tôt.

Un rapport des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies indique que 21 cas d'anaphylaxie ont été détectés après l'administration de près de 1,9 million de premières doses du vaccin Pfizer-BioNTech, les 14 et 23 décembre 2020.

Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont également signalé que dix cas d'anaphylaxie ont été détectés après l'inoculation d'environ 4 millions de premières doses du vaccin Moderna, le 21 décembre 2020 et le 10 janvier 2021.

Selon eux, la plupart des cas d'anaphylaxie sont survenus chez des personnes ayant des antécédents allergiques. Toutes les personnes, pour lesquelles des informations de suivi étaient disponibles, se sont rétablies.

Ils affirment que la réaction anaphylactique se produit rarement après la vaccination, mais qu'elle peut mettre la vie en danger et nécessite un traitement immédiat.

Toujours selon eux, les sites de vaccination devraient disposer des équipements et du personnel appropriés pour garantir que toute personne suspectée d'anaphylaxie puisse être immédiatement traitée avec une injection d'épinéphrine, par exemple. Ils ajoutent que toutes les personnes vaccinées doivent recevoir, comme consigne, de se faire soigner immédiatement si elles présentent des signes ou des symptômes de réaction allergique, après avoir quitté le site de vaccination.

L'anaphylaxie est une réaction allergique grave. Mais les médecins affirment qu'elle est rarement mortelle si elle est traitée immédiatement, comme avec une injection d'épinéphrine.

Le ministère japonais de la Santé explique, sur son site internet, que les sites de vaccination et les établissements médicaux sont en possession des médicaments et des autres éléments nécessaires pour pouvoir réagir immédiatement à une anaphylaxie consécutive à la vaccination.

Ces informations datent du 26 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

183. Existe-t-il des mesures de réparation en cas d'effets secondaires ? (Vaccin, partie XIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le treizième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Existe-t-il des mesures de réparation en cas d'effets secondaires ? »

Le gouvernement japonais a mis en place un système pour aider les personnes qui développent des effets secondaires.

La loi sur la vaccination du pays protège les personnes vaccinées contre le coronavirus. Ainsi, le gouvernement couvre les frais médicaux ou verse des pensions d'invalidité à toute personne qui subit des effets indésirables.

Ces informations datent du 25 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

182. Y a-t-il des effets secondaires ? Y a-t-il déjà eu des décès ? (Vaccin, partie XII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le douzième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. Les questions sont les suivantes : "Y a-t-il des effets secondaires ? Y a-t-il déjà eu des décès ?"

Des effets secondaires peuvent se produire avec n'importe quel vaccin. Certains ont également été signalés avec les vaccins contre le coronavirus. Selon les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies, les réactions les plus fréquentes, signalées avec les vaccins mis au point par la société pharmaceutique américaine Pfizer et son partenaire allemand BioNTech, ainsi que par la société américaine Moderna, sont des douleurs et des gonflements, des rougeurs, des frissons, un caractère maussade et des maux de tête. Ces réactions apparaissent généralement un jour ou deux après la vaccination et disparaissent souvent en quelques jours. Ont été également signalés des symptômes, bien que rares, pouvant affecter la vie quotidienne.

Selon un rapport concernant le vaccin Pfizer-BioNTech, basé sur les communiqués de presse et les tests cliniques de l'entreprise, les symptômes les plus importants sont les suivants : 3,8 %, de la fatigue et 2 %, des maux de tête. Deux personnes inoculées sont décédées parmi les 40 000 qui ont participé à l'essai clinique. Mais quatre autres personnes, à qui l'on a injecté un placebo, semblable au vaccin, sont également décédées. Le rapport indique donc que ces décès ne sont probablement pas liés au vaccin.

Ces informations datent du 24 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

181. Quels sont les effets secondaires des vaccins développés par Pfizer et BioNTech ? (Vaccin, partie XI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le onzième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : « Quels sont les effets secondaires des vaccins développés par Pfizer et BioNTech ? »

Un comité consultatif américain sur l'immunisation a compilé des données sur les effets secondaires signalés en lien avec les vaccins développés par Pfizer et BioNTech. Une étude, menée auprès des quelque 997 000 personnes à qui le vaccin a été administré, a montré qu'après la première dose, 67,7 % ont fait état de douleurs dans la zone où a été réalisée l'injection, 28,6 % de fatigue, 25,6 % de maux de tête, 17,2 % de douleurs musculaires, 7,4 % de fièvre, 7,1 % de douleurs articulaires, 7 % de frissons, 7 % de nausées et 6,8 % de gonflements. Des réactions allergiques graves, à la suite de l'inoculation, ont également été signalées.

Une étude, menée auprès des 9 943 247 inoculations du vaccin Pfizer-BioNTech, administrées jusqu'au 18 janvier 2021, a révélé 50 cas d'anaphylaxie, une réaction allergique grave. Cela confirme un taux de 1,0057 cas d'anaphylaxie pour 200 000 doses administrées. L'anaphylaxie est survenue chez des personnes entre 26 et 63 ans, l'âge médian étant de 38,5 ans. Les femmes représentaient 94 % des cas. L'anaphylaxie a commencé dans les 15 minutes suivant l'injection dans 74 % des cas, et dans les 30 minutes dans 90 % des cas. Quatre-vingts pour cent des cas ont été signalés chez des personnes ayant des antécédents de réactions allergiques, notamment à des médicaments et à des aliments.

Ces informations datent du 22 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

180. A quoi faut-il faire attention avant et après la vaccination ? (Vaccin, partie X)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le dixième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : A quoi faut-il faire attention avant et après la vaccination ?

Dans certains cas, il peut être conseillé aux personnes qui ne se sentent pas bien de ne pas recevoir de dose. Le ministère de la Santé conseille vivement aux personnes qui ont une fièvre de 37,5 degrés Celsius et plus, ou qui ne se sentent pas bien, de ne pas se faire vacciner. Quant aux personnes souffrant de maladies et aux individus sous traitement médical, le ministère recommande de demander conseil au médecin lors de l'examen de pré-vaccination.

Le ministère demande également que les personnes tout juste vaccinées restent sur place pendant au moins 15 minutes après l'injection pour s'assurer qu'elles ne développent pas de réaction allergique. Le ministère ajoute que, si un patient remarque quelque chose d'anormal, il doit alors contacter un médecin. Il est possible de prendre un bain après la vaccination, mais il faut alors faire attention à ne pas frotter la zone de l'injection. Vous devez vous abstenir de faire des exercices énergiques le jour de la vaccination.

Le professeur Nakayama Tetsuo de l'Université de Kitasato, spécialiste des vaccins, affirme que l'on peut prendre un bain ou même boire de l'alcool, en quantité modérée (une consommation excessive est hors de question, bien sûr).

Cependant, nous devons garder à l'esprit que nous pouvons nous sentir étourdis ou souffrir d'hyperventilation par crainte des vaccins. Cela pourrait rendre les autres patients anxieux si cela se produit sur le lieu des vaccinations de groupes. Le directeur général de l'Institut de santé publique de la ville de Kawasaki, Okabe Nobuhiko, qui est également membre du panel gouvernemental sur le coronavirus, déclare qu'il est nécessaire de mettre en place un système permettant de consulter les personnes qui s'inquiètent de la vaccination.

Ces informations datent du 19 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

179. Quel est l'objectif du vaccin ? (Vaccin, partie IX)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le neuvième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : le vaccin a-t-il pour objectif de nous protéger du virus ou celui d'empêcher les personnes infectées par le virus de tomber gravement malades ?

On considère que les vaccins contre le nouveau coronavirus aident avant tout à empêcher que les patients ne développent des symptômes ou ne tombent gravement malades, plutôt qu’à les protéger contre le virus lui-même.

Les experts affirment qu'en général, les vaccins contribuent à prévenir l'infection elle-même, empêchent les patients de développer des symptômes ou de tomber gravement malades, et permettent d'atteindre une immunité dite collective.

Il est difficile de vérifier si un vaccin en particulier est efficace pour prévenir une infection. Cela est dû au fait que de nombreuses personnes contaminées sont asymptomatiques. Il faut également procéder à une analyse détaillée des cellules afin de découvrir si le virus a pénétré dans le corps humain. L'Agence des produits pharmaceutiques et des dispositifs médicaux, ou PMDA, évalue les médicaments au Japon.

Selon elle, lorsqu'il s'agit d'évaluer les vaccins contre le nouveau coronavirus, des études cliniques sont nécessaires, en principe, pour savoir si les vaccins sont efficaces pour empêcher les personnes infectées par le virus de développer des symptômes.

Des tests cliniques effectués aux États-Unis et en Europe ont confirmé non seulement l'efficacité des vaccins pour prévenir l'apparition de symptômes chez les patients, mais aussi leur efficacité pour les protéger contre l'apparition de symptômes graves. La PMDA, dans ses critères sélectionnés pour évaluer les vaccins contre le coronavirus, inclut également leur efficacité pour empêcher les patients de devenir gravement malades.

Atteindre l'immunité collective est également l'un des effets attendus de la vaccination contre le coronavirus. Selon l'Organisation mondiale de la santé, ou OMS, pour que le monde arrive à l'immunité collective, plus de 70 % de sa population doit être vaccinée. Selon l'OMS, compte tenu de la situation, il semble difficile de l'atteindre d'ici la fin de l'année.

Ces informations datent du 18 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

178. Qu'est-ce qu'un vaccin à ARNm ? (Vaccin, partie VIII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le huitième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : qu'est-ce qu'un vaccin à ARNm ?

Un vaccin "génique", qui contient des éléments du matériel génétique du nouveau coronavirus, a été commercialisé. Le 17 février 2021, le Japon a débuté son programme de vaccination contre le Covid-19 grâce au vaccin développé conjointement par l'Américain Pfizer et l'Allemand BioNTech. Ce vaccin et celui développé par Moderna, aux États-Unis, sont tous deux des "vaccins à ARNm" contenant du matériel génétique.

Le vaccin fonctionne en injectant, dans le corps humain, de l'ARNm, qui comprend l'information génétique du péplomère à la surface du virus. L'ARNm sert de modèle à l'intérieur de la cellule humaine pour produire du péplomère.

Le système immunitaire de l'organisme se met au travail en créant de nombreux anticorps pour lutter contre ces spicules. Ces anticorps organisent immédiatement une attaque lorsqu'un véritable virus pénètre dans le corps.

Cependant, l'ARNm manque de stabilité. Lorsqu'il est injecté sous forme de vaccin, il se dissout rapidement et ne reste pas dans l'organisme.

En outre, le vaccin à ARNm serait très sûr, car il ne pénètre pas dans le noyau de la cellule qui contient le gène humain.

Ces informations datent du 17 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

177. Les conditions médicales préexistantes prioritaires au sein du programme de vaccination contre le Covid-19 au Japon. (Vaccin, partie VII)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le septième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : quelles conditions médicales préexistantes seront prioritaires au sein du programme de vaccination contre le Covid-19 au Japon ?

Le ministère japonais de la Santé a établi une liste de conditions médicales. Elle comprend les maladies cardiaques et rénales chroniques, les troubles respiratoires ou encore les maladies entraînant une déficience immunitaire comme le cancer et l'apnée du sommeil. Les personnes, qui sont hospitalisées ou qui consultent régulièrement un médecin pour de telles maladies, seront prioritaires.

Les autorités n'exigeront pas des patients qu'ils présentent une attestation de leur état de santé. Ils devront simplement remplir un questionnaire.

Les personnes ayant un indice de masse corporelle, ou IMC, de 30 et plus seront également prioritaires. Le nombre d'adultes, appartenant à cette catégorie ou présentant des conditions préexistantes, est estimé à environ 8,2 millions de personnes au Japon.

Ces informations datent du 16 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

176. Quelles seront les premières personnes à être vaccinées ? (Vaccin, partie VI)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le sixième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : quelles seront les premières personnes à être vaccinées ?

Le ministère japonais de la Santé affirme que les vaccins seront administrés par ordre de priorité, à commencer par le personnel médical. Suivront les personnes âgées de 65 ans et plus, les employés des centres pour personnes âgées et les individus souffrant de problèmes de santé.

Concernant le personnel des établissements pour personnes âgées, le ministère prévoit de les autoriser, sous certaines conditions, à se faire vacciner en même temps que les personnes âgées, par exemple, lorsque des médecins s'y rendent pour la campagne de vaccination. Le ministère affirme que cette mesure vise à prévenir les foyers d'infections dans les établissements.

Les conditions comprennent la présence d'un médecin pour surveiller quotidiennement l'état de santé des personnes âgées de l'établissement tout juste vaccinées, à la place du personnel de l'établissement, également vacciné.

Les vaccins seront administrés uniquement aux personnes qui souhaitent être vaccinées. Chez certaines personnes âgées, il peut être difficile de confirmer ce choix. Dans ce cas, le ministère demande que la décision soit prise avec l'aide de la famille et des médecins.

Ces informations datent du 15 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

175. Comment se déroule la vaccination sur les sites dédiés ? (Vaccin, partie V)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le cinquième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : Comment se déroule la vaccination sur les sites dédiés ?

En ce qui concerne la campagne de vaccination à grande échelle, il faudra d'abord présenter, à la réception, le coupon envoyé à son domicile par la municipalité, et confirmer son identité grâce à son permis de conduire ou sa carte d'assurance, entre autres.

Il faudra ensuite remplir un questionnaire sur son état de santé et ses antécédents médicaux, puis se faire examiner par un médecin pour s'assurer que l'on peut être vacciné.

Une fois cette dernière étape confirmée, la personne peut se faire vacciner. L'inoculation devrait durer environ deux minutes.

Après la vaccination, la personne recevra un certificat indiquant la date de l'inoculation et le nom du vaccin reçu. Ce certificat est nécessaire pour recevoir la deuxième dose du vaccin.

Il est important de savoir que la personne tout juste vaccinée ne pourra pas rentrer immédiatement chez elle. Le ministère de la Santé demande aux individus vaccinés de rester sur place, pendant au moins 15 minutes, dans une zone spécifique aménagée pour observer leur état.

Selon les essais cliniques réalisés à l'étranger, certaines personnes inoculées par le vaccin, qui sera fourni au Japon, ont fait état de symptômes de maux de tête ou de fatigue après avoir reçu la dose. De rares cas de réactions anaphylactiques, impliquant des réactions allergiques graves au vaccin, ont également été signalés aux États-Unis et dans d'autres régions du monde.

Des postes de secours seront installés sur les lieux afin de venir en aide aux personnes qui pourraient se sentir malades à la suite de la vaccination.

Ces informations datent du 5 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

174. Où et comment seront administrés les vaccins contre le nouveau coronavirus au Japon ? (Vaccin, partie IV)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le quatrième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : Où et comment seront administrés les vaccins contre le nouveau coronavirus au Japon ?

Les autorités municipales sont censées administrer les vaccins selon les directives du gouvernement. Les personnes souhaitant se faire vacciner doivent le faire dans la municipalité où est enregistrée leur résidence. À titre exceptionnel, les individus qui vivent loin de leur domicile, en raison de leur travail, ou qui sont hospitalisés, seront autorisés à se faire vacciner dans d'autres municipalités.

Les autorités municipales enverront par courrier les coupons nécessaires à la vaccination. Une fois en possession de l'un de ces coupons, il est donc possible de se faire vacciner gratuitement. Toutefois, il est nécessaire de prendre rendez-vous à l'avance, par téléphone par exemple. Les centres dédiés à la vaccination se trouveront dans des établissements médicaux, des salles communautaires et des gymnases.

Ces informations datent du 4 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

173. Quelle est la durée de l'immunité contre le coronavirus à la suite d'une vaccination ? (Vaccin, partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le troisième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est la suivante : quelle est la durée de l'immunité contre le coronavirus à la suite d'une vaccination ?

De multiples vaccins contre le nouveau coronavirus ont été ou sont en cours de développement au Japon et à l'étranger. Mais il est encore tôt pour connaître la durée de leur efficacité, les tests cliniques et les campagnes de vaccination à l'étranger étant à peine lancés.

Le ministère japonais de la Santé affirme que les vaccins sont probablement efficaces contre les variants du nouveau coronavirus. Selon des officiels du ministère, les virus mutent constamment et ces changements mineurs ne risquent pas d'annihiler l'efficacité des vaccins.

Des résultats de tests montrent que les personnes inoculées avec des vaccins actuellement disponibles, dont celui de Pfizer, ont développé des anticorps qui ont également agi contre les variants du coronavirus. Les officiels affirment qu'ils confirmeront l'efficacité et l'innocuité des vaccins, y compris dans le cadre de souches mutées, à la suite des tests actuellement en cours au Japon.

Ces informations datent du 3 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

172. Pourquoi la vaccination est-elle nécessaire ? (Vaccin, partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le deuxième volet d'une série sur la vaccination et les vaccins. La question est de savoir si la vaccination est nécessaire.

La vaccination vise à immuniser les individus ou à renforcer leur système immunitaire. Elle est censée empêcher les personnes de développer des symptômes ou de tomber gravement malades. De plus, elle doit permettre de juguler la propagation de la maladie au sein de la population.

Selon le ministère japonais de la Santé, les résultats des essais cliniques, réalisés à l'étranger, ont montré que les vaccins contre le nouveau coronavirus étaient efficaces pour prévenir les graves infections et les symptômes tels que la fièvre.

Si la vaccination d'un maximum de personnes peut contribuer à réduire le nombre de patients gravement malades et de victimes, la charge qui pèse sur le système de santé sera alors allégée.

Ces informations datent du 2 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

171. La vaccination pour les étrangers résidant au Japon (Vaccin, partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les étrangers vivant au Japon sont inclus dans le programme de vaccination du pays et peuvent recevoir les doses financées par le gouvernement. Cette semaine, nous poursuivons notre série sur les vaccins, afin d'aider les quelque trois millions d'étrangers résidant au Japon à se faire vacciner facilement.
La question porte aujourd'hui sur la vaccination à destination des étrangers qui résident au Japon.

Les étrangers, qui habitent au Japon, peuvent se faire vacciner contre le coronavirus dans la municipalité où ils sont enregistrés en tant que résidents.

Le programme de vaccination au Japon va débuter le 17 février 2021. Les inoculations commenceront avec le personnel médical, pour être progressivement mises à disposition des personnes âgées, puis des personnes souffrant de problèmes de santé.

La vaccination des personnes âgées devrait débuter en avril.

En ce qui concerne le lieu de la vaccination, les sites dédiés seront en principe installés au sein de la municipalité où les personnes sont enregistrées.

Le gouvernement prévoit d'envoyer, directement à domicile, les coupons nécessaires pour se faire vacciner. La vaccination est gratuite.

Ces informations datent du 15 février 2021.

Elles sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

170. Comment postuler au programme de fonds de soutien du gouvernement pour les travailleurs

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le second volet d'une série en deux parties sur le fonds de soutien du gouvernement pour les travailleurs contraints de prendre un congé en raison de la pandémie de coronavirus. La question d'aujourd'hui est de savoir comment postuler au programme et où s'adresser pour obtenir des renseignements.

Ce programme s'adresse aux employés des petites et moyennes entreprises qui ont été contraints de prendre un congé, pendant une certaine période depuis le mois d'avril 2020, en raison de la pandémie et dont les indemnités légales ne sont pas versées par leur employeur. Les stagiaires techniques, qui travaillent dans ces entreprises, sont également éligibles.

Les travailleurs peuvent ainsi recevoir 80 % du salaire qu'ils gagnaient avant la prise de congé. Ce programme est plafonné à 11 000 yens par jour. Le programme de soutien est valable jusqu'à la fin du mois suivant la levée de l'état d'urgence. Il faut donc se référer à la date actée de la fin de l'état d'urgence. Si, par exemple, elle est fixée au mois de mars, le programme sera disponible jusqu'à la fin du mois d'avril.

Au 21 janvier 2021, le gouvernement avait déjà accepté près de 810 000 demandes et décidé de verser un total de plus de 63,6 milliards de yens. Les employés et les entreprises peuvent demander cette aide, par courrier ou en ligne.

Le site internet du ministère du Travail contient des informations à ce sujet en japonais, en anglais, en portugais, en espagnol et en chinois. Le site internet de l'Organisation pour la formation de stagiaires techniques contient, quant à lui, des informations en chinois, en vietnamien, en tagalog, en indonésien, en thaïlandais, en anglais, en cambodgien et en birman.

Le ministère du Travail dispose d'un service téléphonique gratuit pour répondre aux questions sur le programme, uniquement en japonais. Le numéro est le 0120-221-276. Il est joignable de 8h30 à 20h00 du lundi au vendredi et de 8h30 à 17h15 les week-ends et jours fériés.

Ces informations datent du 29 janvier 2021.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

Le site internet du ministère du Travail : https://www.mhlw.go.jp/stf/kyugyoshienkin.html#otoiawasesaki
(En japonais, anglais, portugais, espagnol et chinois)
*Vous allez quitter le site de NHK WORLD-JAPAN.

Le site internet de l'Organisation pour la formation de stagiaires techniques : https://www.otit.go.jp/CoV2_jissyu_seikatsu/
(En japonais, chinois, vietnamien, tagalog, indonésien, thaïlandais, anglais, cambodgien, birman)
*Vous allez quitter le site de NHK WORLD-JAPAN.

169. Extension du programme de fonds de soutien du gouvernement pour les travailleurs

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le premier volet d'une série en deux parties sur le fonds de soutien du gouvernement pour les travailleurs contraints de prendre un congé en raison de la pandémie de coronavirus.

Selon le ministère nippon du Travail, les personnes qui ont pris un congé en raison de la pandémie, et auxquelles leurs employeurs ne verseraient pas les indemnités légales, ont droit à cette prestation jusqu'au 28 février 2021. Mais les officiels précisent, à présent, que le programme de soutien est prolongé et qu'il est valable jusqu'à la fin du mois suivant la levée de l'état d'urgence. Il faut donc se référer à la date actée de la fin de l'état d'urgence. Si, par exemple, elle est fixée au mois de mars, le programme sera disponible jusqu'à la fin du mois d'avril.

La loi japonaise sur les normes du travail stipule que les entreprises doivent payer au moins 60 % du salaire lorsqu'elles demandent à leurs employés de prendre des congés pour des raisons qui leur sont propres. Toutefois, certaines entreprises refusent de payer en invoquant des raisons commerciales notamment. Le ministère appelle les travailleurs à prendre part au programme de soutien dans ces cas-là.

Le programme s'adresse aux employés des petites et moyennes entreprises, qui ont été contraints de prendre un congé pendant une certaine période depuis le mois d'avril 2020. Ils peuvent recevoir 80 % du salaire qu'ils gagnaient avant la prise de congé. Ce programme est plafonné à 11 000 yens par jour.

Les travailleurs et les entreprises peuvent avoir recours à cette aide. Les officiels du ministère encouragent les travailleurs à déposer une demande même lorsque leur employeur n'est pas coopératif.

Ces informations datent du 28 janvier 2021.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

168. L'inoculation du vaccin de Pfizer contre le coronavirus, chez les enfants de 15 ans et moins, est-elle conseillée ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. La question est la suivante : l'inoculation du vaccin de Pfizer contre le coronavirus, chez les enfants de 15 ans et moins, est-elle conseillée ?

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

Elle a expliqué que le comité, en général, ne recommande pas le vaccin pour les enfants de moins de 16 ans, l'OMS ne disposant pas de données. Elle a précisé que les essais cliniques ont, jusqu'à présent, exclu les personnes de moins de 16 ans, mais que les recherches se poursuivent pour examiner l'efficacité du vaccin pour les enfants âgés de 12 à 16 ans. Plus d'informations seront donc communiquées à l'avenir.

Mais selon elle, les personnes en charge de la vaccination, après consultation des familles, peuvent choisir de faire vacciner les enfants qui souffrent de graves maladies préexistantes ou qui risquent de subir des conséquences négatives très graves d'une infection au nouveau coronavirus. Elle a toutefois souligné que ces personnes ne recommandent pas la vaccination des enfants âgés de moins de 16 ans, en général.

Ces informations datent du 27 janvier 2021.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

167. Combien de temps l'immunité, acquise grâce au vaccin, dure-t-elle ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. La question est la suivante : combien de temps l'immunité, acquise grâce au vaccin, dure-t-elle ?

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

Selon elle, les essais cliniques ont débuté au printemps. Nous n'en sommes encore qu'aux premiers jours de l'utilisation de ces vaccins. Elle explique qu'il est possible de connaître la durée de l'immunité en continuant de suivre les personnes qui prennent part à ces essais cliniques. L'OMS ne connaît donc pas encore la réponse.

Selon elle, l'OMS espère que l'immunité sera durable. Elle ajoute que l'organisation s'intéresse également aux personnes qui ont été naturellement infectées par le nouveau coronavirus. Elle affirme que cela donnera une indication sur la durée de l'immunité naturelle contre l'infection et que cela s'appliquera peut-être également à l'immunité acquise grâce au vaccin. Elle a insisté sur le fait qu'il était encore trop tôt pour dire à ce stade combien de temps l'immunité durera.

Ces informations datent du 26 janvier 2021.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

166. Est-il problématique de recevoir des vaccins différents entre la première et la seconde vaccination ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. La question est la suivante : est-il problématique de recevoir des vaccins différents entre la première et la seconde vaccination ?

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

Elle a affirmé que plusieurs vaccins étaient déjà utilisés dans certains pays. Elle a avoué que l'OMS ne disposait d'aucune donnée sur le mélange et l'association de différents vaccins. Mais elle a ajouté que, si un individu reçoit, par exemple, le vaccin de Pfizer lors de la première vaccination, il devrait recevoir la seconde dose avec le même vaccin. Elle a ajouté que l'OMS était consciente de la situation dans certains pays, où des vaccins différents sont utilisés entre la première et la seconde dose. Selon elle, cette question relève du domaine très important de la recherche. L'OMS donnera ainsi la priorité à ce type de recherche afin de proposer ses recommandations.

Ces informations datent du 25 janvier 2021.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

165. La date limite de dépôt des demandes pour les programmes de subventions, destinés aux petites et moyennes entreprises, reportée au 15 février 2021

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Découvrons aujourd'hui les programmes de subventions du gouvernement pour aider les petites et moyennes entreprises à maintenir leurs activités et à payer leur loyer dans le contexte de la pandémie. Le 15 janvier 2021, le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie a déclaré que les entreprises seront autorisées à déposer des demandes de subventions jusqu'au 15 février, si elles le notifient avant la fin du mois de janvier. La date limite initiale de dépôt des demandes était auparavant fixée au 15 janvier.

Le "Programme de subventions pour soutenir les entreprises" du gouvernement fournit jusqu'à 2 millions de yens d'aide aux petites et moyennes entreprises dont les revenus ont considérablement diminué en raison du coronavirus. Le "Programme de subventions pour venir en aide au loyer des entreprises" offre des fonds pour aider ces entreprises à payer leur loyer.

Le ministère affirme qu'il n'étend pas les programmes de subventions en tant que tels. Mais il précise avoir pris la décision de prolonger la période de demande jusqu'au 15 février, en prenant en considération les entreprises qui pourraient rencontrer des difficultés à préparer les documents nécessaires en raison de la deuxième déclaration d'état d'urgence. Cependant, les entreprises doivent d'abord notifier brièvement, avant le 31 janvier, les raisons de déposer leur demande pendant cette période additionnelle.

Ces informations datent du 22 janvier 2021.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

164. Les personnes, qui se sont rétablies après une infection, doivent-elles être vaccinées ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. La question, aujourd'hui, est la suivante : « Les personnes, qui se sont rétablies après une infection, doivent-elles être vaccinées ? »

Alejandro Cravioto, qui dirige le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination à l'OMS, s'est exprimé lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

Selon lui, c'est l'une des principales recommandations de l'OMS. Les personnes, qui ont été infectées par le nouveau coronavirus, diagnostiquées par un test PCR ou un test antigène, ne doivent pas être exclues de la phase de vaccination. M. Cravioto a indiqué qu'on ne savait pas combien de temps dure l'effet naturel de protection d'une personne, contre cette nouvelle infection. Il a précisé qu'un document, publié le 6 janvier dernier, estimait que les personnes étaient naturellement protégées jusqu'à 8 mois, mais que ces données n'étaient pas suffisantes pour exclure ces individus de la phase de vaccination.

Il a ajouté, d'autre part, que si une personne déjà infectée souhaite attendre un peu et laisser les autres personnes à risques se faire vacciner en premier, il faut que cela soit sa propre décision.

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée également lors de cette même conférence de presse en ligne.

Selon elle, le monde commence à peine à mettre au point un vaccin et chaque pays tente de le rendre disponible auprès des individus les plus prioritaires. Il est peu probable qu'une personne rétablie du nouveau coronavirus soit réinfectée dans les six mois. Mais Mme O'Brien a précisé que l'OMS ne suggérait pas l'exclusion ou le report de la vaccination pour ces personnes-là.

Ces informations datent du 21 janvier 2021.

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163. Les personnes atteintes de maladies préexistantes doivent-elles être vaccinées ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. La question, aujourd'hui, est la suivante : « Les personnes atteintes de maladies préexistantes doivent-elles être vaccinées ? »

Alejandro Cravioto, qui dirige le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination à l'OMS, s'est exprimé lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

M. Cravioto a déclaré que la nécessité de vacciner les personnes dépendait du type de leurs conditions préexistantes. Selon lui, il est clair que toute personne ayant eu une réaction allergique grave à un vaccin ne doit pas le recevoir. Il a cependant ajouté que si une personne est allergique à un aliment ou à d'autres produits, elle peut recevoir le vaccin. Il a précisé qu'il était recommandé de se faire vacciner dans un lieu permettant le traitement efficace et immédiat en cas de réaction allergique grave.

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée également lors de cette même conférence de presse en ligne.

Selon Mme O'Brien, les personnes souffrant notamment de maladies cardiaques, de maladies pulmonaires, de diabète ou encore d'obésité, sont celles qui courent le plus grand risque d'être gravement infectées par le nouveau coronavirus. Selon elle, ces personnes font partie du groupe que l'OMS souhaite faire vacciner.

Le directeur de l'OMS a déclaré qu'ils n'avaient pas encore de données sur les problèmes potentiels causés par la vaccination chez les femmes enceintes.

Mme O'Brien a toutefois souligné qu'il n'y avait aucune raison de croire que les vaccins puissent être nocifs pour une femme enceinte et le bébé qu'elle porte. Selon elle, ils recommandent aux femmes enceintes, faisant partie du groupe prioritaire ou travaillant dans le domaine de la santé, d'avoir une conversation avec leur médecin afin de discuter du risque encouru face au nouveau coronavirus. Si ce risque s'avère important, elles peuvent se faire vacciner.

D'après elle, les personnes infectées par le VIH devraient se faire vacciner, tout comme les personnes présentant des conditions favorisant les maladies graves en cas d'infection au coronavirus.

Ces informations datent du 20 janvier 2021.

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162. La vaccination est-elle efficace contre les nouveaux variants ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. La question, aujourd'hui, est la suivante : « La vaccination est-elle efficace contre les nouveaux variants ? »

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

Selon Mme O'Brien, lorsque les vaccins ont été développés et testés, ils ont été évalués auprès d'un certain nombre de souches différentes de virus.

Elle a expliqué que les virus changeaient fréquemment et que cela était habituel. Elle a précisé que la question était de savoir si le virus changeait de façon à affecter, soit la maladie elle-même, soit les traitements et, dans ce cas, si ce changement se répercutait sur les vaccins.

Le directeur de l'OMS a affirmé être au courant des quelques variants qui apparaissent dans le monde entier et dont la transmission est préoccupante. L'évaluation de l'impact éventuel sur les vaccins existants est en cours.

Mme O'Brien a cependant affirmé, avec une assez grande confiance, qu'il fallait procéder à la vaccination le plus rapidement possible. Elle a ajouté que le type de modifications observé dans ces variants ne changera probablement pas l'efficacité des vaccins.

Ces informations datent du 19 janvier 2021.

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161. Quelle vision globale avons-nous sur la situation actuelle ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous nous intéressons au point de vue de l'Organisation mondiale de la santé au sujet des vaccinations. Alors que les inoculations ont débuté dans le monde entier, « quelle vision globale avons-nous sur la situation actuelle ? »

La docteure Kate O'Brien, directrice du département immunisation et vaccins à l'OMS, s'est exprimée lors d'une conférence de presse en ligne le 7 janvier 2021.

Elle a déclaré : « Les choses changent tous les jours. Nous en sommes maintenant au point où il existe un certain nombre de vaccins qui ont démontré leur efficacité réelle ».

Elle a affirmé : « Certains d'entre eux ont été autorisés dans plusieurs pays différents. Les vaccins sont maintenant disponibles, en particulier dans les pays à revenu élevé » et ils devraient aussi être bientôt disponibles dans les pays pauvres et à faibles revenus.

Mme O'Brien a précisé qu'il existait au moins trois vaccins, évalués par des régulateurs, qui ont les plus hauts standards d'examen des données sur les vaccins. Elle a ajouté que ces régulateurs examinent les données au niveau de la sécurité, de l'efficacité et de la qualité de fabrication. Selon elle, les trois vaccins, développés par AstraZeneca, Moderna et Pfizer, ont été autorisés par au moins une des plus hautes autorités.

Mme O'Brien a indiqué qu'il existait également des vaccins, dont les résultats d'efficacité ont été rendus publics, qui sont toujours en train d'être examinés. Elle a précisé que ces vaccins étaient des vaccins provenant de Chine, tels que Sinopharm et Sinovac, et de Russie, en cours de développement par l'Institut Gamaleya.

Selon Mme O'Brien, le plus important est que « les essais cliniques sur l'homme ont permis de mettre au point un très grand nombre de vaccins ». Elle a ajouté : « Nous allons continuer d'observer un environnement assez dynamique au cours des semaines et des mois à venir ».

Elle a affirmé que les autorités de réglementation « allaient vérifier si ces données sont suffisantes pour autoriser l'utilisation des vaccins auprès de la population dans sa globalité ».

Ces informations datent du 18 janvier 2021.

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160. Que se passera-t-il à la fin de l'état d'urgence, le 7 février ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans le cadre de la série sur le second état d'urgence, la question est la suivante : "Le gouvernement explique que l'état d'urgence est en place jusqu'au 7 février. Que se passera-t-il ensuite? "

Omi Shigeru, le chef du groupe consultatif du gouvernement sur la réponse au coronavirus, a évoqué la question lors d'une session du comité du cabinet de la Chambre haute jeudi. Il a déclaré que, si le nombre d'infections diminue comme prévu avant le 7 février, les mesures mises en œuvre dans le cadre de l'état d'urgence pourront être progressivement assouplies. Mais il ajoute que si le nombre de nouveaux cas reste stable ou augmente légèrement, ou ne diminue qu'à un rythme très modéré, cela signifiera que les mesures actuelles de l'état d'urgence sont insuffisantes et que des mesures plus fortes sont nécessaires.

Il a déclaré que les experts allaient surveiller la situation en matière d'infection afin d'évaluer l'efficacité des mesures actuelles. Il a ajouté que cette évaluation pourrait être utilisée afin de décider de plus fortes mesures spécifiques à prendre. Il a indiqué qu'il était possible de demander aux entreprises de suspendre temporairement leurs activités. M. Omi a affirmé qu'en analysant la situation des infections, le groupe consultatif se fondera sur un scénario selon lequel l'état d'urgence actuel ne produit pas les résultats escomptés, afin de discuter des mesures supplémentaires nécessaires.

Ces informations datent du 15 janvier 2021.

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159 : Quels comportements devrions-nous adopter au niveau des vaccinations habituelles et des autres examens médicaux en cette période d'état d'urgence ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans le cadre de la série sur le second état d'urgence, la question est la suivante : "Quels comportements devrions-nous adopter au niveau des vaccinations habituelles et des autres examens médicaux en cette période d'état d'urgence ?"

Le ministère de la Santé met en garde, notamment sur sa page internet, contre le refus de se rendre dans des établissements médicaux, refus qui pourrait être à l'origine d'une augmentation des risques pour la santé. Le fait de ne pas vacciner les bébés et les jeunes enfants, aux âges légalement prescrits, pourrait les exposer à des risques plus élevés de contamination à des maladies infectieuses graves.

En outre, le ministère demande aux parents de se rendre aux examens de santé habituels de leurs enfants, car ils sont de précieuses occasions qui permettent de recevoir les conseils d'experts au sujet de la croissance de leurs enfants. Le ministère le recommande également aux citoyens qui effectuent régulièrement un dépistage pour le cancer. La personne peut être asymptomatique aux prémices de la maladie.

Selon le ministère, les mesures anti-infectieuses nécessaires pour la désinfection et la ventilation sont en place dans les établissements médicaux et les lieux d'examens. Ainsi, il conseille aux personnes, malgré la pandémie actuelle, de rechercher l'aide médicale appropriée en consultation avec les médecins à domicile, notamment, plutôt que de s'abstenir d'utiliser ce service.

Ces informations datent du 14 janvier 2021.

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158. Pourquoi le nombre de personnes à l'extérieur ne diminue pas autant qu'en 2020, lors du premier état d'urgence ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans le cadre de la série sur le second état d'urgence, la question est la suivante : "La presse rapporte que le nombre de personnes à l'extérieur n'a pas autant diminué que lors du premier état d'urgence. Quelle est la raison à cela ?"

Le dimanche 10 janvier était le premier dimanche depuis le début du second état d'urgence. Les données montrent que le nombre de personnes se rendant dans les principaux quartiers commerciaux de Tokyo, la nuit, a diminué par rapport au mois dernier. Ce nombre est, par contre, nettement plus élevé en comparaison avec le premier état d'urgence en 2020.

Selon Wada Koji, professeur d'hygiène au niveau communautaire à l'International University of Health and Welfare, pour contenir la propagation du virus, il faut réduire au maximum les interactions entre les personnes. Mais il semble que la population interprète le message de l'état d'urgence actuel comme une demande de s'abstenir de sortir après 20 heures. M. Wada ajoute qu'il est possible que l'état d'urgence soit prolongé si les déplacements et les interactions ne diminuent pas.

En outre, M. Wada a déclaré qu'il était important de fixer des objectifs clairs comme, par exemple, à quel point les interactions entre les individus doivent être diminuées. Selon lui, le gouvernement et les autorités locales doivent surveiller la situation pendant environ deux à trois semaines, pour ensuite l'évaluer. Si la propagation du virus n'est pas contenue, ils devront fournir une explication pour convaincre la population de la nécessité de faire des efforts afin de réduire les interactions entre les personnes. Il pense que de nombreux citoyens suivent déjà des mesures pour éviter la contamination, mais, pour que l'état d'urgence actuel fonctionne efficacement, chaque individu doit se rappeler la première déclaration, en 2020, afin de repenser ses efforts.

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157. Quelles sont les causes de la récente recrudescence des cas d'infection au nouveau coronavirus au Japon ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans le cadre de la série sur le second état d'urgence, la question est la suivante : "Quelles sont les causes de la récente recrudescence des cas d'infection au nouveau coronavirus au Japon ?"

Le professeur Oshitani Hitoshi, de l'Université du Tohoku, est membre de la commission consultative d'experts du gouvernement. Il a déclaré à la mi-janvier, lors d'une conférence de presse, que la récente recrudescence du nombre de nouveaux cas n'est pas naturelle et que les experts doivent analyser les données en détail afin de découvrir ce qui a mené à cette augmentation soudaine, le nombre de nouveaux cas à Tokyo ayant dépassé les 2 000 début janvier.

M. Oshitani a affirmé que les derniers chiffres qui montrent, par exemple, une augmentation soudaine du nombre de nouveaux cas à Tokyo, le 31 décembre 2020, sont inhabituels d'un point de vue épidémiologique.

Selon lui, il est étrange que les cas quotidiens à Tokyo, sous la barre des 1000 à la fin du mois de décembre, aient grimpé à plus de 2000 en une dizaine de jours.

Les nouvelles infections, qui touchent les individus entre 18 et 39 ans, sont en augmentation, non seulement à Tokyo, mais aussi à Osaka. M. Oshitani a déclaré que cela était en partie dû au fait que de nombreuses personnes sont sorties pendant les vacances de fin d'année et du Nouvel An. Il a ajouté que les résultats des tests, effectués pendant les vacances, pourraient avoir été rapportés en une seule fois après les vacances.

Le professeur a évoqué une autre raison. Selon lui, les jeunes, qui hésitaient à se faire dépister, ont changé d'avis à la suite de l'annonce du décès d'un parlementaire fin 2020, ainsi que de plusieurs personnes, mises en quarantaine à domicile.

Selon M. Oshitani, les experts doivent se pencher sur cette recrudescence et analyser les raisons qui se cachent derrière elle.

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156. Dans quelle mesure le dernier état d'urgence sera-t-il efficace ? (déclaration de l'état d'urgence, partie 5)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Dans quelle mesure le dernier état d'urgence sera-t-il efficace, sa principale spécificité étant de demander aux restaurants et aux bars de réduire leurs heures d'ouverture?"

L'un des sujets de litige est de savoir comment assurer l'efficacité de ces demandes, émises par les gouverneurs, à destination des établissements de restauration. Le gouvernement prévoit de rendre publics les noms des entreprises qui ne respectent pas ces demandes, ainsi que d'étendre le programme de soutien financier à celles qui s'y conforment.

Les révisions prévues de la loi sur ces mesures spéciales comprennent la proposition d'une aide financière aux entreprises qui se conforment à ces demandes, ainsi que des sanctions pour celles qui refusent de les respecter. Les officiels espèrent que ces révisions seront adoptées rapidement lors de la session ordinaire à la Diète, qui doit se tenir d'ici la fin du mois de janvier 2021.

Ces informations datent du 8 janvier 2021.

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155. Que signifie l'état d'urgence au Japon ? (partie 4)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Une commission d'experts du gouvernement japonais a compilé des propositions d'urgence en début de janvier. Elle souligne la nécessité de réduire les risques d'infection dans les bars et les restaurants.

La commission a fondé sa proposition sur un rapport publié par une équipe de scientifiques de l'Université de Stanford et d'autres publiés dans la revue scientifique Nature en novembre dernier.

À l'aide d'un modèle mathématique, l'équipe a évalué les données recueillies dans les téléphones portables, auprès d'environ 98 millions de personnes dans les grandes villes américaines, entre mars et mai de l'année dernière. L'objectif était d'examiner les lieux où le virus est le plus susceptible de se propager.

L'équipe a vérifié quels magasins présentaient le risque le plus élevé à leur réouverture, à la suite d'une fermeture temporaire. L'équipe a constaté que le risque était le plus élevé dans les restaurants, suivis par les salles de sport, les cafés et les hôtels.

Selon l'équipe, par rapport à d'autres sites, le risque est plus élevé dans les restaurants, car ils accueillent de nombreux clients, susceptibles de rester longtemps.

Dans le rapport, les chercheurs ont également évoqué la manière, pour les restaurants, d'améliorer leur environnement afin de prévenir la contamination lors de leur réouverture. Selon la commission, les restaurants, notamment, peuvent réduire le nombre d'infections de 80 % en limitant le nombre de clients autorisés à la fois, à 20 % de leur capacité.

L'équipe souligne qu'il est plus efficace de limiter le nombre de personnes dans les magasins que de fixer une restriction uniforme à leurs déplacements.

Le groupe d'experts du gouvernement déclare que, sur la base du rapport ainsi que d'autres évaluations des foyers d'infection survenus au Japon, il a conclu que les bars et les restaurants sont les principaux domaines sur lesquels le gouvernement doit concentrer ses mesures anti-infectieuses.

Cela ne signifie pas que d'autres sites peuvent être exemptés de ces mesures. On considère que le risque d'infection augmente là où les personnes se réunissent et mangent. Pendant les repas, les gens qui mangent doivent enlever leur masque facial et sont plus susceptibles d'avoir des conversations. Lorsqu'on leur sert de l'alcool, ils peuvent parler plus fort ou devenir négligents quant aux mesures de prévention contre le virus.

Ainsi, en ce qui concerne le nouveau coronavirus, le masque est considéré comme le plus vital afin de réduire le risque de propagation du virus dans les bars, les restaurants et les autres lieux de restauration.

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154. Comment l'état d'urgence va-t-il affecter les établissements scolaires et les examens d'entrée ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le gouvernement japonais envisage de déclarer l'état d'urgence à Tokyo et dans trois préfectures voisines, alors que les étudiants retournent en cours, après les vacances d'hiver, et que la saison des examens d'entrée commence. La question est de savoir comment l'état d'urgence va affecter les établissements scolaires et les examens. Le ministre de l'Education, Hagiuda Koichi, a tenu une conférence de presse en début de mois pour expliquer les mesures à prendre.

Selon lui, le ministère n'envisage pas de demander la fermeture générale des écoles primaires, des collèges et des lycées. Il a indiqué que le taux d'infection et de cas graves, parmi les élèves, est relativement faible, jusqu'à présent, et qu'il n'y a pas de situation de propagation des infections entre les écoles et la communauté. D'après lui, la fermeture des établissements scolaires doit être évitée du point de vue de son impact sur les études des enfants et sur leur santé mentale et physique.

Quant aux universités, il a demandé qu'elles proposent un mélange de cours en présentiel et en ligne. Mais il a insisté sur le renforcement des mesures visant à prévenir les infections lors des activités des clubs scolaires. Il a demandé que les écoles, en particulier les lycées, envisagent de limiter temporairement les activités des clubs présentant un risque élevé de transmission.

Le ministre de l'Education a déclaré que les examens d'entrée à l'université débuteraient le 16 janvier comme prévu, en suivant les mesures pour prévenir les infections. Plus de 530 000 personnes dans tout le Japon doivent passer ces examens. Il a également appelé les commissions locales du secteur de l'éducation à procéder, comme prévu, aux examens d'entrée dans les écoles primaires, les collèges et les lycées.

Ces informations datent du 6 janvier 2021.

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153. Que signifie l'état d'urgence au Japon ? (partie 2)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Le premier ministre japonais, Suga Yoshihide, a indiqué début janvier que le gouvernement envisageait de déclarer l'état d'urgence pour Tokyo et les trois préfectures voisines, Saitama, Chiba et Kanagawa. Aujourd'hui, la question est la suivante : "La première déclaration de l'état d'urgence a-t-elle été efficace ?"

Le gouvernement a déclaré le premier état d'urgence le 7 avril 2020 pour les préfectures de Tokyo, Kanagawa, Saitama, Chiba, Osaka, Hyogo et Fukuoka, en se basant sur une loi spéciale en réponse au coronavirus. L'état d'urgence a ensuite été étendu à l'ensemble du pays le 16 avril.

Au cours de cette période, le gouvernement, sur la base des conseils de la commission d'experts, a demandé aux citoyens de réduire leurs interactions avec autrui d'au moins 70%, voire 80%, si possible.

Les gouverneurs des préfectures concernées ont pu demander aux citoyens de s'abstenir de sortir, sauf en cas d'absolue nécessité, et de coopérer pour empêcher la propagation des infections. Les gouverneurs ont également pu demander de limiter la fréquentation des établissements qui concentrent un grand nombre de personnes.

Dans les régions touchées par le virus, les citoyens ont été invités à recourir au télétravail autant que possible. Ils ont été vivement encouragés à s'abstenir de quitter leur domicile, sauf pour les courses du quotidien ou pour consulter un médecin.

Cela a mené à la fermeture temporaire des bars, des restaurants, des théâtres, des cinémas, des grands magasins, des hôtels, des musées et bibliothèques, ainsi qu'à l'annulation et au report de différents événements. Les écoles, à travers le pays, étaient déjà fermées depuis mars. La majorité d'entre elles sont restées fermées après la déclaration.

Grâce à ces mesures, le nombre de visiteurs, dans le centre de Tokyo, a été réduit de plus de 60% en semaine et d'environ 80% le week-end, par rapport à janvier de la même année.

Le nombre de nouveaux cas d'infection au Japon atteignait les 700 cas quotidiens environ à la mi-avril, avant de commencer à diminuer. Les zones couvertes par la déclaration ont été progressivement réduites. L'état d'urgence a finalement été levé à Hokkaido et Tokyo, et dans trois préfectures voisines, le 25 mai. Vingt et un nouveaux cas ont été confirmés ce jour-là.

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152. Que signifie l'état d'urgence au Japon ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les gouverneurs de Tokyo et de trois préfectures voisines ont demandé au gouvernement, en début de janvier, d'envisager de déclarer rapidement un second état d'urgence. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Que signifie cette mesure au Japon?"

Une déclaration d'état d'urgence est une mesure qui se base sur une loi spéciale afin de répondre à la pandémie de coronavirus. Le premier ministre peut en faire la déclaration si le virus se propage rapidement à travers le pays et se répercute sur la vie des citoyens et sur l'économie. La durée et les régions couvertes par cette mesure d'urgence doivent être désignées.

Les gouverneurs des préfectures concernées peuvent demander aux citoyens de s'abstenir de sortir et de coopérer pour lutter contre la propagation des infections. Cela exclut les sorties dites essentielles.

Les gouverneurs peuvent demander ou ordonner la fermeture des écoles ainsi qu'une ouverture limitée des établissements, comme les grands magasins, lieux de grands rassemblements. Ils ont également le pouvoir d'utiliser des terrains et des bâtiments pour y abriter des installations médicales temporaires, sans le consentement des propriétaires, si cela est nécessaire.

En cas d'urgence, ils peuvent demander ou ordonner aux entreprises de transport de livrer des produits ou équipements médicaux, voire de se les approprier si nécessaire.

En avril 2020, l'ancien premier ministre Abe Shinzo a déclaré l'état d'urgence dans sept préfectures. Il s'agissait de Tokyo, Kanagawa, Saitama, Chiba, Osaka, Hyogo et Fukuoka. L'état d'urgence a ensuite été étendu à l'ensemble du pays.

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151. Les enfants doivent-ils éviter de sortir ou de jouer avec des amis ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "Les enfants doivent-ils éviter de sortir ou de jouer avec des amis ?"

Les experts expliquent qu'il n'est pas nécessaire pour les enfants de s'abstenir de sortir ou de jouer avec des amis, tant qu'ils suivent les mesures de prévention contre les infections. Le jeu est très important pour le développement mental et physique de l'enfant. Si les mesures visant à réduire la contamination sont correctement suivies, il est tout à fait possible pour eux de sortir ou de jouer avec des amis.

Lors de la programmation d'une sortie pendant les vacances scolaires, pensez à vérifier la situation infectieuse dans votre commune, idem pour la destination choisie. Assurez-vous également que les autorités de ces deux endroits n'ont pas demandé aux citoyens de restreindre leurs déplacements.

Jouer à l'extérieur présenterait un risque d'infection plus faible, par rapport aux jeux en intérieur. Mais il faut alors faire attention aux points suivants.
- Les enfants doivent s'abstenir de jouer à l'extérieur lorsqu'ils présentent des symptômes de type rhume, tels qu'un mal de gorge, une toux ou de la fièvre.
- Les enfants doivent se laver les mains après avoir saisi des objets fréquemment touchés par de nombreuses personnes.
- Les enfants doivent également se laver les mains avant de manger ou de boire.
- Les enfants doivent éviter de se mettre face à face lorsqu'ils mangent.

Jouer à l'intérieur présente un risque plus élevé, les règles suivantes doivent donc être respectées.
- Assurez-vous qu'il n'y a pas d'individu visiblement infecté à proximité.
- Assurez-vous qu'il n'y a pas de personnes âgées ou de personnes souffrant de problème de santé à proximité.
- Assurez-vous que les enfants, ainsi que leur famille, ne présentent aucun symptôme de rhume.
- Privilégiez le jeu en petits groupes.
- Assurez-vous que les enfants ont l'approbation de leurs parents pour jouer.
- Les enfants doivent se laver les mains après avoir saisi des objets fréquemment touchés par de nombreuses personnes.
- Les enfants doivent également se laver les mains avant de manger ou de boire.
- Les enfants doivent éviter de se mettre face à face lorsqu'ils mangent.
- Assurez-vous d'aérer l'endroit au moins une fois par heure.

Si vous vivez dans une région dans laquelle il est demandé aux habitants de ne pas sortir, les enfants doivent observer les mesures suivantes.
- Jouer uniquement avec les frères et sœurs et les membres de la famille du même foyer.
- Lorsque vous sortez, évitez tout contact avec des personnes étrangères.

Ces informations datent du 25 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

150. Les parents doivent-ils garder leurs enfants à la maison au lieu de les laisser aller à l'école, à la maternelle ou à la garderie ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "Les parents doivent-ils garder leurs enfants à la maison au lieu de les laisser aller à l'école, à la maternelle ou à la garderie ?"

Les experts affirment qu'il n'y a aucune raison de s'éloigner volontairement des écoles, des maternelles ou des garderies, à moins que l'enfant ne se sente mal ou qu'il n'ait été en contact étroit avec une personne testée positive au coronavirus.

Dans les régions qui n'ont pas connu d'épidémies importantes, de nombreux enfants infectés ont contracté le virus via des adultes vivant sous le même toit, comme des parents. Mais des cas de transmission du virus, dans des endroits où les enfants passent du temps ensemble, ont également été signalés. Ainsi, les écoles, les maternelles et les garderies pourraient fermer quelque temps si un enfant est confirmé contaminé.

Différentes réponses seront nécessaires selon les circonstances de l'épidémie, veuillez donc suivre les instructions des autorités locales. Si quelqu'un est infecté à la maison, les enfants seront considérés comme des cas de contacts étroits. Ils doivent donc rester au domicile.

En outre, le ministère japonais de la Santé recommande aux enfants de s'abstenir d'aller à l'école, à la maternelle et à la garderie en cas de fièvre légère ou d'autres symptômes de type rhume. Il est important que tout le monde suive ces conseils.

Les enfants infectés de moins de cinq ans, qui présentent des symptômes, propageraient une quantité relativement importante du virus. De nombreux enfants infectés resteraient aussi asymptomatiques et le virus continuerait d'être présent dans les selles pendant une longue période. Les adultes, qui passent du temps avec des enfants, doivent prendre des mesures rigoureuses comme se laver fréquemment les mains et porter un masque.

Ces informations datent du 24 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

149. Que doivent faire les parents lorsque leurs enfants ne peuvent pas porter de masque ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "Que doivent faire les parents lorsque leurs enfants ne peuvent pas porter de masque ?"

Les experts affirment que si le port du masque est efficace, du point de vue de la protection contre l'exposition directe aux gouttelettes projetées par des patients infectés, dispersées par les éternuements ou la toux, il n'est pas réaliste de les faire porter par des enfants de moins de deux ans.

En ce qui concerne les enfants âgés de quatre à cinq ans, tout dépend de l'individu. Il est possible, pour ces enfants, de porter des masques. Mais les parents doivent leur apprendre à bien les porter et à les enlever correctement.

Les experts précisent que de nombreux enfants ont contracté le coronavirus via leurs parents, à l'intérieur du domicile. Afin d'éviter que les enfants ne soient infectés, il est essentiel que les parents prennent des mesures anti-infectieuses pour ne pas contracter le virus eux-mêmes. Si un membre de la famille est infecté, il est important de maintenir une distance de plus de deux mètres avec cette personne.

Les experts soulignent que le lavage des mains et la désinfection des objets sont également importants, car les enfants peuvent être infectés en se touchant la bouche, le nez ou les yeux avec des jouets et des livres contaminés par le virus.

Ces informations datent du 23 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

148. Les mères doivent-elles arrêter d'allaiter leurs bébés en cas d'infection ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "Les mères doivent-elles arrêter d'allaiter leurs bébés lorsqu'elles se trouvent infectées? "

Les experts affirment qu'une mère ne doit pas abandonner complètement l'allaitement, même en cas de test positif. Ils précisent qu'elle peut choisir de continuer à allaiter son bébé en fonction de sa condition et de ses préférences.

Lorsque la mère est infectée, il y a un risque qu'elle transmette le virus à son bébé par contact ou en toussant. Il existe un rapport selon lequel des gènes du coronavirus ont été trouvés dans le lait maternel. Mais on ne sait pas encore si le lait contient des composants infectieux. Le lait maternel présente de nombreux avantages pour les bébés et il n'est pas conseillé d'arrêter l'allaitement par peur des infections.

Il existe deux méthodes permettant aux mères contaminées de continuer à allaiter : l'allaitement au sein et l'allaitement au biberon avec le lait maternel extrait.

Avant d'allaiter au sein un bébé, la mère doit se laver soigneusement les mains, les désinfecter et porter un masque.

La mère doit également s'assurer de se laver les mains et de désinfecter son sein et son tire-lait avant d'extraire le lait. Une personne non infectée doit ensuite mettre le lait dans un biberon et nourrir le bébé.

Ces informations datent du 22 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

147. Doit-on reporter l'hospitalisation d'un enfant pour des tests ou une intervention chirurgicale ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "Doit-on reporter l'hospitalisation de notre enfant pour des tests ou une intervention chirurgicale pour des maladies autres que le nouveau coronavirus?"

Les experts affirment qu'il faut donner la priorité aux tests et aux traitements de la maladie d'un enfant et être attentif à son état de santé avant son admission.

Les hôpitaux japonais traitent séparément les patients infectés par le coronavirus et les autres personnes. Bien que cela doive être confirmé auprès de l'hôpital, dans lequel votre enfant doit être admis, vous pouvez normalement être assuré que votre enfant sera en sécurité au sein de l'établissement.

Les infections au nouveau coronavirus devraient se poursuivre, vous devez donc prioriser le traitement et les tests dans le cadre de la maladie de votre enfant. Si la date d'hospitalisation est déjà fixée, vous devez faire particulièrement attention à l'état de santé de votre enfant deux semaines avant son admission et éviter les comportements susceptibles d'augmenter le risque d'infection. Des restrictions peuvent être imposées à l'hospitalisation des enfants s'ils ne se sentent pas bien ou s'ils ont été en contact avec des personnes présentant les symptômes d'un rhume.

Ces informations datent du 21 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

146. Dans quels cas les enfants doivent-ils être hospitalisés s'ils contractent le coronavirus?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "Les enfants doivent-ils être hospitalisés s'ils contractent le coronavirus? Les parents sont-ils autorisés à leur rendre visite ou à rester avec eux pendant l'hospitalisation ? "

La réponse des experts se base sur la situation au Japon. Ils expliquent que lorsque les enfants contractent le coronavirus, la plupart des cas impliquent des symptômes bénins et ne nécessitent pas d'hospitalisation, d'un point de vue médical. Il existe cependant des situations dans lesquelles les enfants doivent être hospitalisés, conformément à la loi.
Si l'enfant contracte le virus via ses parents, à l'intérieur de la maison, les parents et les enfants peuvent être hospitalisés simultanément. Si un parent n'a pas été infecté par le virus, les enfants peuvent être hospitalisés seuls en raison de la quarantaine.

En ce qui concerne la possibilité pour les parents de s'occuper de leurs enfants pendant une hospitalisation, elle sera déterminée, au cas par cas, en fonction de plusieurs facteurs, tels que l'âge de l'enfant et la situation à l'hôpital.

S'il est conseillé à un enfant de rester à la maison ou dans un établissement désigné, pendant sa convalescence, les parents doivent consulter le centre de santé publique et poursuivre les contrôles de santé, par téléphone, même après la guérison de l'enfant.

Les critères, concernant les symptômes bénins, doivent être déterminés par un expert médical, comme, par exemple, si l'enfant garde son énergie et respire sans aucune difficulté.

Si un enfant se sent malade et doit être hospitalisé, il est fort probable que les parents aient contracté aussi le virus ou soient considérés comme des contacts étroits. Dans cette situation, le parent peut ne pas être autorisé à passer à l'hôpital ou à voir son enfant.

Les experts conseillent aux parents de consulter le médecin pour savoir comment agir, car cela peut différer en fonction de plusieurs facteurs, notamment celui de la situation spécifique du parent, celui de la situation à l'hôpital et celui de la situation régionale des infections.

Ces informations datent du 18 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

145. Les examens et les vaccinations des nourrissons doivent-ils être retardés?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question, posée par un parent, est la suivante : "Les examens et les vaccinations des nourrissons doivent-ils être retardés? "

Les experts expliquent que les contrôles réguliers pour les nourrissons, au Japon, visent à la détection précoce des maladies et des problèmes qui peuvent affecter les enfants d'un certain âge. Cela permet de garantir aux enfants de recevoir le traitement dont ils ont besoin, dès que possible. Il est également extrêmement important de vacciner les enfants avant qu'ils ne contractent des maladies infectieuses. Il est aussi important de prendre des mesures contre le coronavirus. Mais les experts précisent que si nous évitons d’emmener les enfants à l’hôpital, cela pourrait les exposer à d’autres maladies graves pourtant évitables. Les experts affirment qu'ils continuent de voir une certaine augmentation du nombre de nouveaux cas. Si les parents s'abstiennent d'amener leurs enfants pour effectuer un contrôle et un vaccin, à chaque fois que cela se produit, cela pourrait être très problématique.

Le ministère de la Santé affirme que certaines municipalités ont changé leur façon de gérer les contrôles des nourrissons au vu de la situation infectieuse dans la région. Il existe également des cas concernant la disponibilité des vaccins au-delà de la période initialement fixée, afin que les enfants, qui ont raté une vaccination, puissent l'effectuer plus tard. Les experts demandent aux parents de contacter le bureau de santé publique pour obtenir des informations.

Que ce soit en groupe ou individuellement, les enfants et leurs parents doivent prendre des mesures, pour lutter contre l'infection au coronavirus, lorsqu'ils se rendent aux examens ou aux vaccinations. Ils doivent s'assurer qu'ils n'ont pas développé de fièvre ou de symptômes, tels que la toux, avant de quitter le domicile. Le lavage des mains et le port du masque sont une obligation pour les adultes qui accompagnent les enfants. Aussi, évitez autant que possible d'emmener les frères, les sœurs ou les grands-parents avec vous. Selon des chercheurs, le nouveau coronavirus pourrait se répandre via les matières fécales. Veuillez ne pas changer les couches dans les établissements médicaux.

Ces informations datent du 17 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

144. Les enfants devraient-ils s'abstenir de rendre visite à des personnes dans les hôpitaux?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question, posée par un parent, est la suivante : "Les enfants devraient-ils s'abstenir de rendre visite à des personnes dans les hôpitaux?"

Les experts expliquent que chaque hôpital a ses propres lignes directrices concernant les visites. Il est donc conseillé de vérifier à l'avance. Si la visite est autorisée, les enfants doivent prendre leur température à la maison et s'assurer qu'ils ne souffrent pas de symptômes comme une toux, un écoulement nasal, une diarrhée ou des vomissements.

Ils doivent également s'assurer de suivre les mesures de prévention de base contre les infections, comme se laver les mains et porter un masque avant de rendre visite à un patient.

Ces informations datent du 16 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

143. Dans quels cas devons-nous amener les enfants rapidement à l'hôpital ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : " Devons-nous amener les enfants chez le médecin immédiatement si nous soupçonnons des symptômes résultant d'une possible infection au nouveau coronavirus ?"

Les experts affirment qu'au 1er août 2020, le nombre d'enfants infectés au Japon était en augmentation. Ils précisent que dans la plupart des cas, ces enfants ont contracté le virus via les adultes, à la maison, ou à l'extérieur lors des activités de groupe.

Selon le ministère de la Santé, les personnes restées à proximité de quelqu'un qui a été testé positif par la suite ont également de fortes chances d'être infectées. On les appelle des contacts étroits. Les responsables locaux de la santé publique examinent chaque cas et déterminent si la personne doit être considérée comme un contact étroit.

Les experts conseillent aux adultes de contacter d'abord le centre de santé publique local, lorsque des enfants développent des symptômes ou semblent avoir été en contact étroit avec une personne infectée.

Ils déconseillent d'amener les enfants potentiellement infectés dans des cliniques ou aux urgences, car ils risquent de ne pas pouvoir y subir de tests pour confirmer l'infection.

La façon d'administrer des tests PCR diffère selon la zone de résidence, il est donc conseillé aux personnes de surveiller les informations publiées par les centres locaux de santé publique.

Certains hôpitaux mettent en place une entrée et un calendrier différents pour les patients qui présentent des symptômes pouvant être liés à une infection, afin d'éviter que d'autres patients ne soient exposés au virus. Il est conseillé aux visiteurs de se renseigner auprès de l'hôpital en amont.

Lorsque les enfants ont de la fièvre pendant un certain temps, sans cause précise, ont des difficultés à respirer, ou s'ils ne peuvent pas manger, boire ou se détendre, il y a de fortes chances qu'ils souffrent d'une maladie, sinon du nouveau coronavirus. Les experts conseillent aux personnes en charge de contacter rapidement des médecins spécialistes.

Ces informations datent du 15 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

142. À quoi devons-nous faire attention en cas de soucis de santé chez l'enfant ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur la manière d'empêcher les enfants de contracter le nouveau coronavirus à l'approche des vacances d'hiver.

Aujourd'hui, la question est la suivante : "À quoi devons-nous faire particulièrement attention lorsque les enfants souffrent d'asthme ou d'autres soucis de santé ?"

Les experts expliquent qu'en général, lorsque les enfants ont des problèmes de santé, ils peuvent devenir très malades à cause des infections virales respiratoires. Cependant, un petit pourcentage seulement de patients atteints du coronavirus souffrent d'asthme. Les risques potentiels, en cas de soucis de santé, et la façon d'y répondre, diffèrent selon la maladie. Il est donc conseillé aux personnes de consulter leur médecin. Il est également important que les membres de la famille et les autres personnes, qui ont des problèmes de santé, fassent attention pour éviter d'être infectées.

Ces informations datent du 14 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

141. Comment empêcher ses enfants d'être infectés par le coronavirus ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Comment empêcher ses enfants d'être infectés par le coronavirus lors des vacances d'hiver ?"

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur les cas d'enfants devenant gravement malades après une infection par le Covid-19.

Selon les experts, il y a eu moins de cas de maladies graves chez les enfants que chez les adultes. Cependant, comme les adultes, les enfants peuvent développer des problèmes respiratoires. Les enfants de moins de 2 ans ont tendance à développer des symptômes graves et doivent être surveillés attentivement.

En Europe et aux États-Unis, on dénombre des cas d'enfants, d'environ 10 ans, souffrant de problèmes cardiaques après quelques jours de fièvre, suivis de douleurs abdominales, de diarrhées et d'éruptions cutanées. Jusqu'à présent, peu de cas de ce type ont été signalés au Japon.

Ces informations datent du 11 décembre 2020.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

140. Comment empêcher ses enfants d'être infectés par le coronavirus ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Comment empêcher ses enfants d'être infectés par le coronavirus lors des vacances d'hiver ?"

Nous avons interrogé des spécialistes de la Société japonaise de pédiatrie et du Centre national pour la santé et le développement de l'enfant sur les symptômes que ces derniers peuvent développer lorsqu'ils sont infectés par le virus.

Les experts expliquent avoir découvert que les enfants sont aussi vulnérables au virus que les adultes, bien que leurs cas aient été moins nombreux à la date du 1er août 2020.

De nombreux enfants au Japon ont été infectés par le virus chez eux. Ils ont développé de la fièvre et une toux sèche.
Mais un nombre relativement peu élevé a développé des symptômes liés aux voies respiratoires supérieures, comme un nez qui coule et une congestion nasale.

Les enfants ont de la fièvre pendant un certain temps, comme les adultes. Des cas de pneumonie ont été rapportés chez certains enfants.

Des enfants ont également souffert de vomissements, de maux d'estomac, de diarrhées et d'autres symptômes liés au système digestif.

La perte de l'odorat ou du goût, souvent observée chez les adultes, a concerné un petit nombre d’enfants seulement.

Il est donc conseillé aux parents de rester à l'affût de tels troubles chez leurs enfants. Certains adolescents, capables d'exprimer leurs malaises, ont signalé de tels symptômes.

Les experts soulignent que des enfants infectés peuvent rester asymptomatiques.

Ils conseillent aux parents d'observer attentivement leurs enfants, car ils sont souvent incapables d'expliquer précisément leur état de santé.

Ces informations datent du 10 décembre 2020.

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139.  Les masques affectent-ils le développement des enfants ? (partie III)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Est-il vrai que les masques affectent le développement des enfants?"

Comme nous l’avons évoqué dans les deux premières parties, le port d'un masque n'est pas seulement gênant, parce que le visage ne peut être vu, mais il pourrait également avoir une influence sur le développement du cerveau d'un enfant.

Selon la professeure à l'École supérieure de pédagogie et à la Faculté de pédagogie de l'Université de Kyoto, Myowa Masako, l'utilisation du langage corporel, comme outil de communication, peut offrir un moyen efficace de surmonter ce problème. Elle suggère d'être plus expressif physiquement lorsqu'on est heureux ou triste pour compenser l'incapacité de voir l'expression du visage.

La croissance d'un enfant n'attend pas. Les membres de la famille doivent exprimer explicitement leurs sentiments et s'assurer de combler les failles psychologiques avec l'enfant.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

138. Les masques affectent-ils le développement des enfants ? (partie II)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Est-il vrai que les masques affectent le développement des enfants?"

Dans les écoles primaires au Japon, on remarque des effets néfastes sur les enfants qui portent des masques toute la journée.

Dans une école, une bagarre a éclaté entre deux élèves de première année, pendant une récréation. Un des enfants s'est excusé après avoir accidentellement frappé un de ses camarades avec la main. Or la voix de l'enfant, étouffée par le masque, n'a pas été entendue par le second et le combat a commencé. Les enseignants indiquent voir de plus en plus de problèmes de communication chez les enfants, ces derniers temps.

Professeure à l'École supérieure de pédagogie et à la Faculté de pédagogie de l'Université de Kyoto, Myowa Masako est spécialisée dans le cerveau humain et le développement psychologique. Selon elle, les enfants de quatre à dix ans développent la faculté de se mettre à la place de quelqu'un d'autre. Ils développent la capacité d'imaginer ce que les autres pensent et la faculté de bien se comporter en communiquant les uns avec les autres.

La professeure a affirmé que, normalement, les enfants vivent de nombreuses expériences à l'école afin de se mettre à la place de quelqu'un d'autre. Elle aimerait discuter avec les enseignants des pratiques à adopter pour que les enfants puissent vivre de telles expériences, en classe, dans les circonstances actuelles.

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137. Les masques affectent-ils le développement des enfants ? (partie I)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Est-il vrai que les masques affectent le développement des enfants?"

Les masques font désormais partie intégrante de notre nouveau style de vie. Cependant, de nombreuses personnes peuvent avoir du mal à interpréter les expressions faciales et se sentir ainsi gênées. Au-delà de la gêne causée par un visage recouvert, les masques peuvent également affecter le développement du cerveau des enfants.

De nombreux employés de crèches, qui portent des masques au travail, expliquent qu'il est difficile d'établir une relation de confiance, car ils ne peuvent pas montrer leur bouche aux enfants. Par exemple, ils précisent que même s'ils félicitent les enfants en disant « bon travail ! » ou « bien joué ! », leur intention n'est pas totalement exprimée.

Professeure à l'École supérieure de pédagogie et à la Faculté de pédagogie de l'Université de Kyoto, Myowa Masako est spécialisée dans le cerveau humain et le développement psychologique. Selon elle, les adultes doivent particulièrement faire attention à la façon d'interagir avec les nourrissons, depuis leur naissance jusqu'à l'âge d'environ un an.

À cet âge, les bébés regardent les visages des différentes personnes, ainsi que leurs mouvements, et étudient les expressions faciales. Quand ils le font, les yeux, le nez et la bouche sont alors importants.

Les bébés sont capables de reconnaître un visage lorsque ces trois parties sont visibles. Puis, au fil des mois, les nourrissons apprennent à distinguer les visages et leurs différentes expressions, telles que la joie ou la colère.

Cette capacité à distinguer les visages et ses expressions est à la base du fondement de la capacité de compréhension des sentiments chez les autres.

Selon la professeure, seuls les adultes sont capables de communiquer en utilisant uniquement les yeux. Elle précise que les enfants utilisent diverses informations de l'expression d'une personne pour devenir progressivement capables de la lire et de la comprendre. Elle indique qu'il est très probable que de telles expériences puissent être perdues à cause de la pandémie.

Selon Myowa Masako, même si les personnes continuent de porter des masques, les bébés devraient avoir plus d'occasions de voir leurs visages. Elle conseille aux membres de la famille d'essayer de montrer leur visage plus régulièrement aux bébés à la maison.

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136. Comment éviter la propagation du virus à la maison ? (partie 5)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment éviter la propagation du virus à la maison ?"

Nous avons demandé au Dr Terashima Takeshi, de l'Association japonaise des maladies infectieuses, comment empêcher l'introduction du virus dans la maison.

M. Terashima nous a expliqué que la clé était de diviser sa maison en plusieurs zones, en fonction des niveaux de danger.

Il a proposé de diviser la maison en trois zones. La « zone de mise en garde », présentant le risque le plus élevé, comprend le hall d'entrée. La « zone partagée » est la zone partagée entre les membres de la famille qui manipulent des objets communs à tous. L'« Espace personnel » désigne les chambres à coucher par exemple.

L'« Espace personnel » concerne donc des zones de la maison dédiées à la détente.

Selon M.Terashima, il faut éviter à tout prix que le virus s'introduise dans cette zone.

Les smartphones sont souvent négligés. Lorsque nous touchons notre téléphone à l'extérieur, nous pouvons être infectés par le virus via son écran. Après une journée, on peut donc inconsciemment introduire le virus dans sa chambre à coucher. Il est donc important de nettoyer régulièrement ses appareils à écran tactile.

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135. Comment éviter la propagation du virus à la maison ? (partie 4)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment empêcher la transmission du virus dans sa maison après la contamination de l'un des membres de sa famille?"

Nous avons demandé au Dr Terashima Takeshi, de l'Association japonaise des maladies infectieuses, comment empêcher l'introduction du virus dans la maison.

La « zone partagée » est la zone partagée entre les membres de la famille qui manipulent des objets communs à tous. Elle comprend, par exemple, les toilettes et le salon. M. Terashima recommande de ne pas partager les serviettes par exemple. Les objets que tout le monde touche, comme les interrupteurs et les télécommandes, doivent être désinfectés fréquemment.

M. Terashima a également indiqué que nous pouvons empêcher la propagation du virus en modifiant la façon dont nous nous positionnons et servons la nourriture. Il a précisé que nous devrions éviter de nous asseoir face à face, à table, lors du dîner. Si possible, il est conseillé de s'asseoir en diagonale, à table, pour éviter de nous approcher trop près les uns des autres. M. Terashima demande de faire attention lorsque l'on mange dans les mêmes grandes assiettes. Il a déclaré que cela devait être évité car le partage de couverts, tels que les baguettes, augmente le risque d'infection. Il recommande de diviser la nourriture en portions individuelles afin que chacun puisse manger dans son assiette.

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134. Comment éviter la propagation du virus à la maison ? (partie 3)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment empêcher la transmission du virus dans sa maison après la contamination de l'un des membres de sa famille?"

Nous avons demandé au Dr Terashima Takeshi, de l'Association japonaise des maladies infectieuses, comment empêcher l'introduction du virus dans la maison.

M. Terashima nous a expliqué que la clé était de diviser sa maison en plusieurs zones, en fonction des niveaux de danger.

Il a proposé de diviser la maison en trois zones. La « zone de mise en garde », présentant le risque le plus élevé, comprend le hall d'entrée. La « zone partagée » est la zone partagée entre les membres de la famille qui manipulent des objets communs à tous. L'« Espace personnel » désigne les chambres à coucher par exemple.

Lorsqu'une personne rentre à la maison, elle doit s'arrêter à l'entrée, dans la « zone de prudence », accrocher son manteau au mur et jeter son masque dans une poubelle.
Selon M. Terashima, les personnes devraient éviter d'apporter leurs manteaux et masques, qui peuvent être contaminés par le virus, dans leur maison, et de les laisser à l'entrée.

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133. Comment éviter la propagation du virus à la maison ? (partie 2)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment empêcher la transmission du virus dans sa maison après la contamination de l'un des membres de sa famille?"

Nous vous avons présenté les points à surveiller lorsqu'un membre de son foyer est contaminé. Cela comprend le fait de laisser la personne infectée dans une pièce séparée.

Mais parfois, il est difficile d'attribuer une pièce entière à une personne infectée lorsque l'on vit dans un petit appartement.

Nous avons interrogé Nishizuka Itaru, responsable des centres de santé publics du quartier Sumida à Tokyo. M. Nishizuka a déclaré qu'il fallait essayer de rester à environ un mètre de distance de la personne infectée et de réduire les conversations, en face à face, pour éviter de propager des gouttelettes. Il a également conseillé de ventiler souvent les pièces et d'utiliser un humidificateur, si nécessaire, pour créer un environnement empêchant la propagation du coronavirus.

M. Nishizuka a ajouté qu'il valait mieux discuter, au préalable, avec sa famille, des mesures à prendre en cas de test positif, comme, par exemple, qui peut s'occuper des enfants lorsque les parents sont infectés ou qui peut prendre en charge les membres âgés de la famille lorsque les tuteurs sont contaminés.

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132. Comment éviter la propagation du virus à la maison ? (partie 1)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment empêcher la transmission du virus dans sa maison après la contamination de l'un des membres de sa famille?"

Le 19 novembre 2020, lorsque le nombre quotidien de nouveaux cas d'infection à Tokyo est passé au-dessus de la barre des 500, pour la première fois, la gouverneure de Tokyo, Koike Yuriko, a appelé les citoyens à prendre des mesures chez eux. Elle a déclaré que depuis août, la principale source d'infection se trouvait dans les maisons. Une fois que le virus y pénètre, il devient très difficile de l'empêcher de se propager.

Selon le directeur d'un centre de santé publique à Tokyo, dans de nombreux cas, les adultes qui sortent souvent ramènent le virus à la maison et infectent ensuite les enfants ou les personnes âgées.

Des experts en mesures de prévention des infections ont fourni des conseils à ce sujet.

Ils expliquent que la personne malade doit rester dans une pièce séparée, si possible, et qu'elle doit, ainsi que le soignant, porter un masque.

Ils conseillent à tout le monde de se laver les mains fréquemment et de prendre les repas dans des assiettes séparées.

Ils ajoutent qu'il est important de désinfecter les zones fréquemment touchées et de ventiler régulièrement les pièces.

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131. Est-il nécessaire de ventiler son intérieur toutes les 30 minutes en plein hiver ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Est-il nécessaire de ventiler son intérieur toutes les 30 minutes en plein hiver ?"

Le ministère de la Santé recommande d'ouvrir les fenêtres, toutes les 30 minutes, pour la ventilation. Mais le faire par temps froid ou lorsqu'il neige, en hiver, peut ne pas être agréable. Le professeur Hayashi Motoya, de l'Université de Hokkaido, nous donne quelques conseils sur la façon de ventiler notre intérieur tout en restant au chaud.

"Gardez vos fenêtres légèrement ouvertes tout en laissant le climatiseur allumé. De cette façon, vous pouvez garder vos pièces constamment ventilées sans provoquer de baisse de la température ambiante. De plus, certains bâtiments sont équipés d'un système de ventilation automatique 24h / 24. Il permet l'aération de l'air, à l'intérieur des bâtiments, sans avoir besoin d'ouvrir les fenêtres."

"Mais vous devez garder à l'esprit que l'humidité dans la pièce diminuera si vous gardez les fenêtres ouvertes. Il est important de maintenir un certain niveau d'humidité étant donné que les virus se transmettent plus facilement dans un environnement sec. Nous n'avons pas encore pris connaissance de l'impact de l'humidité sur le comportement du nouveau coronavirus. Mais d'une manière générale, une faible humidité affaiblit la fonction de la membrane muqueuse de la gorge. Je vous recommande donc d'utiliser des humidificateurs pour maintenir le niveau d'humidité approprié."

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

130. Comment ventiler son intérieur pendant l'hiver ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment ventiler l'air intérieur sans attraper froid ?"

Nous avons posé la question au professeur Hayashi Motoya de l'Université de Hokkaido, qui a élaboré des propositions de méthodes de ventilation pour une organisation du ministère de la Santé. Voici ce qu'il nous dit.

"Il fait forcément froid si vous laissez entrer l'air extérieur directement dans les espaces de vie, tels que les salles de classe dans les écoles ou les chambres dans les maisons individuelles. Mais il existe une méthode de ventilation simple, en deux étapes, qui vous évite cette situation désagréable. Tout d'abord, laissez entrer l'air frais de l'extérieur vers des pièces ou des couloirs inhabités. Ensuite, ouvrez les portes des pièces de vie menant à ces zones. Cela devrait laisser l'air circuler entre ces pièces, ce qui permettra l'aération de votre espace de vie, sans attraper froid."

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129. Pourquoi le virus se propage-t-il rapidement à Hokkaido ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Pourquoi le virus se propage-t-il rapidement à Hokkaido, dans le nord du Japon ?"

Tateda Kazuhiro, le directeur de l'Association japonaise des maladies infectieuses et également professeur à l'Université de Toho, a déclaré: "Il y a plusieurs raisons qui expliquent cette augmentation. Les personnes restent à l'intérieur en raison du froid, ce qui signifie qu'elles passent plus de temps dans des espaces fermés, bondés et propices au contact rapproché. Comme la pandémie dure depuis longtemps, on relâche également sa garde. En outre, les cas de grippe et de rhume augmentent lorsque les températures chutent, et certaines recherches suggèrent qu'il en va de même pour le nouveau coronavirus. Cela signifie que nous devons garder à l'esprit qu’une infection est plus susceptible de se propager en hiver. Il faut prendre les mesures appropriées pour se protéger."

Il a ajouté: "Nous devrions également envisager la possibilité que l'infection, dans des régions autres que celle de Hokkaido, où la situation semble être actuellement stable, puisse réapparaître avec la chute des températures. Nous devons nous souvenir d'éviter les lieux fermés et bondés et de nous assurer de bien nous laver les mains et de porter un masque. Il est également important de ventiler régulièrement les pièces. Cependant, je comprends qu'il soit difficile de ventiler les pièces dans des régions très froides. Dans ces endroits, j'espère que les personnes vont réagir en suivant différentes mesures préventives."

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

128. Comment éviter la propagation du virus lors des visites aux temples et sanctuaires au Nouvel An au Japon ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : " J'ai entendu dire que de nombreuses personnes, au Japon, se rendent dans les sanctuaires et les temples au Nouvel An. Comment peut-on prévenir la propagation de l'infection?"

Une commission gouvernementale d'experts sur le coronavirus a discuté, le 12 novembre 2020, des mesures pour les visites aux sanctuaires et aux temples au Nouvel An. Lors de la réunion, le Secrétariat du Cabinet a présenté les mesures retenues sur la base des recommandations des experts.

Il conseille aux visiteurs de suivre soigneusement les mesures de prévention de base telles que le port du masque et la désinfection des mains.

Il indique que des mesures doivent être prises pour informer les visiteurs de l'état de la foule dans les sanctuaires et les temples pour les inciter à décaler leur venue. Du personnel doit être placé dans les temples et les sanctuaires pour s'assurer qu'une certaine distance est respectée entre les visiteurs. Ces derniers doivent être invités à s'abstenir de parler fort, de manger et de boire dans l'enceinte, et ramener plutôt la nourriture à la maison.

Il appelle également à prendre des mesures pour éviter qu'un lieu ne devienne bondé, pour éviter les situations de contact rapproché et pour éviter les espaces confinés autour des sanctuaires et des temples. Cela comprend la dispersion des visiteurs vers plusieurs gares et la communication de l'état de congestion dans les sanctuaires et les temples.

Lors d'une conférence de presse, le chef de la commission, Omi Shigeru, a déclaré qu'il n'y avait pas de grand risque d'infection lors d'une visite paisible dans les sanctuaires et les temples, en extérieur. Selon lui, les personnes doivent être conscientes que se réunir avec des amis et la famille, avant et après la visite, pour discuter, manger ou boire de l'alcool, présente un risque plus élevé. Il a également demandé à la population de célébrer le Nouvel An à partir du 4 janvier, si possible, pour éviter la foule.

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127. Les cinq situations à haut risque, partie 2

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Quelles sont les cinq situations à haut risque souvent mentionnées dans les reportages?"

La commission du gouvernement japonais sur la pandémie de coronavirus a récemment mis en garde contre cinq situations à haut risque, vecteurs de foyers de contamination.

Voici la liste de ces situations :
- Des rencontres qui impliquent de la consommation d'alcool
- Un grand nombre d'individus qui mangent et boivent ensemble pendant de longues heures
- Se parler sans porter de masque
- Plusieurs personnes qui vivent dans un espace confiné
- Les relations sociales et les pauses cigarettes sur le lieu de travail

Concernant des personnes vivant dans un espace confiné.

Jusqu'à présent, il y a eu des cas de suspicion d'infections dans les dortoirs et les toilettes, ce qui montre que les personnes qui partagent un espace confiné, pendant de longues heures, créent des conditions qui entraînent un risque plus élevé d'infection.

A propos des relations sociales et des pauses cigarettes sur le lieu de travail.

Il y a eu des cas d'infections suspectées dans les zones destinées à la pause, les fumoirs et les vestiaires. Lorsque l'on fait une pause pendant ses heures de travail, on a tendance à se relâcher, et le fait de changer d'environnement entraîne également un risque plus élevé d'infection.

La commission du gouvernement sur le coronavirus demande à la population de suivre les mesures préventives lors de ces rencontres. Lors de rassemblements impliquant de l'alcool, la commission exhorte les personnes à rester en petit nombre, et ce, pendant une courte durée. Il est conseillé de se réunir avec des personnes, avec lesquelles on passe habituellement son temps, tout en évitant de boire tard le soir et en privilégiant une consommation modérée.

De plus, au sujet de la disposition des sièges dans ces rassemblements, le panel conseille aux personnes de s'asseoir en diagonale et d'éviter de s'asseoir directement en face ou à côté. Le comité recommande également à la population de porter des masques lors de ces rassemblements et de prendre garde à l'utilisation des visières ou autres protections en plastique qui seraient moins efficaces pour éviter la propagation de l'infection.

Le chef de la commission du gouvernement, Omi Shigeru, a déclaré que les données, jusqu'à présent, montrent que changer nos habitudes est extrêmement important pour éviter la propagation du virus. M. Omi a conseillé au gouvernement de diffuser le message, de façon compréhensible, afin qu'il soit communiqué au plus grand nombre.

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126. Les cinq situations à haut risque, partie 1

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Quelles sont les cinq situations à haut risque souvent mentionnées dans les reportages?"

La commission du gouvernement japonais sur la pandémie de coronavirus a récemment mis en garde contre cinq situations à haut risque, vecteurs de foyers de contamination.

Voici la liste de ces situations :
- Des rencontres qui impliquent de la consommation d'alcool
- Un grand nombre d'individus qui mangent et boivent ensemble pendant de longues heures
- Se parler sans porter de masque
- Plusieurs personnes qui vivent dans un espace confiné
- Les relations sociales et les pauses cigarettes sur le lieu de travail


Premièrement, à propos des rassemblements impliquant de la consommation d'alcool.

Nous avons tendance à nous exciter et à parler fort en buvant. Souvent, dans ces rassemblements, de nombreuses personnes peuvent rester enfermées ensemble un long moment. De plus, il n'est pas rare de partager les verres et les baguettes dans de telles circonstances. Ces conditions entraînent un risque plus élevé d'infection.

Ensuite, à propos des personnes qui mangent et boivent ensemble pendant de longues heures.

Le risque d'infection est généralement plus élevé dans les bars et les boîtes de nuit par rapport aux repas pris rapidement. On a tendance à parler plus fort et à produire plus de gouttelettes quand on est cinq, ou plus, autour de la table.

Et se parler sans porter de masque, à proximité, augmente le risque d'infection en raison des gouttelettes et des micro-gouttelettes projetées. Les personnes sont également invitées à faire attention à l'intérieur des voitures ou des bus, lorsqu'elles se déplacent.

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123. Pourquoi l'Australie ne subit-elle pas de double épidémie cet hiver ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Pourquoi l'Australie ne subit-elle pas, cet hiver, une double épidémie : celle de la grippe et celle du nouveau coronavirus ? "

L'hiver, dans l'hémisphère sud, dure de juin à août. Fin mai, le gouvernement australien a obtenu 18 millions de doses d'un vaccin antigrippal, soit cinq millions de plus que l'an dernier. Les responsables ont appelé la population à se faire vacciner pour éviter que les services de santé ne soient submergés par cette double épidémie.

La Nouvelle-Galles du Sud, où se trouve Sydney, la plus grande ville, s'est retrouvée en état d'alerte maximum, vis-à-vis de la grippe, dans les maisons de retraite. De fait, le personnel et les visiteurs, comme les membres de la famille, ont dû se faire vacciner.

Grâce à ces efforts, le pays n'a signalé aucun décès dû à la grippe entre le mois de mai et le 20 septembre. Le nombre de personnes infectées pendant cette période était seulement de 7,3 % par rapport au chiffre de l'année dernière. On dénombre 36 décès à cause de la grippe entre le début de l'année et le 20 septembre. Cela représente 5,1 % du chiffre par rapport à la même période l'année dernière.

Le médecin Jeremy McAnulty, de New South Wales Health, a déclaré que le taux de vaccination contre la grippe était très élevé cet hiver, en raison de l'inquiétude liée à la double épidémie. Il pense que cela a joué un rôle important.

Il a indiqué que les mesures de prévention des infections au coronavirus, telles que la distanciation sociale, les restrictions sur les grands événements et une plus grande sensibilisation au lavage et à la désinfection des mains, étaient extrêmement efficaces pour freiner la propagation de la grippe.

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122. Les mesures contre une éventuelle épidémie simultanée de Covid-19 et de grippe

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Comment les institutions médicales japonaises vont-elles faire face à une éventuelle épidémie simultanée de coronavirus et de grippe ?"

Le Covid-19 et la grippe saisonnière ont des symptômes communs, comme la fièvre et la toux. Il est donc à craindre que certaines cliniques aient des difficultés à répondre à la demande en cas de double épidémie. Pour aider les cliniques à se préparer à une éventuelle flambée simultanée, l'Association japonaise des maladies infectieuses a élaboré des lignes directrices à propos du diagnostic de ces maladies.

Elles expliquent que dans les régions, où il y a une épidémie de coronavirus, les patients devraient, en principe, être testés à la fois pour le virus de la grippe et celui du coronavirus, afin de ne pas négliger ce dernier.

Ces lignes directrices proposent des conseils fondés sur une échelle à quatre niveaux afin d'évaluer la situation infectieuse dans la région. Elles précisent qu'au niveau un, quand aucun cas de coronavirus n'est signalé dans la préfecture, le dépistage du virus est fondamentalement inutile, sauf pour les personnes qui se sont rendues dans des zones infectées au cours des deux dernières semaines.

Elles indiquent qu'au niveau quatre, lorsqu'un cas d'infection au coronavirus intraçable est signalé dans la zone au cours des deux dernières semaines, les tests pour le coronavirus sont conseillés pour tous les patients ayant de la fièvre.

En ce qui concerne les enfants, les lignes directrices recommandent fortement leur vaccination contre la grippe, cet hiver, car ils sont enclins à l'attraper et à la propager. Elles indiquent également qu'il est important que les enfants soient testés à la fois pour la grippe et pour le coronavirus, en même temps. Mais elles précisent que, lorsqu'un test pour le coronavirus ne peut pas être effectué immédiatement, les patients peuvent d'abord être testés et traités pour la grippe, puis être testés pour le coronavirus environ deux jours plus tard, si leur état ne s'améliore pas.

L'association explique qu'elle souhaite que les médecins au Japon utilisent ces lignes directrices pour la prochaine saison d'hiver. Elle indique que les lignes directrices seront mises à jour une fois de nouvelles informations obtenues.

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121. Quelles différences entre les vaccins antigrippaux et les vaccins contre le coronavirus ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Quelles sont les différences entre les vaccins développés par Pfizer et d'autres institutions et les vaccins contre la grippe ?"

Il est reconnu qu'il est difficile de développer des vaccins contre les virus qui causent une infection au niveau du système respiratoire. Les vaccins antigrippaux seraient, en effet, les seuls vaccins de ce type à avoir été mis en service. Des sources, comme le ministère de la Santé, affirment que les vaccins contre la grippe ne peuvent pas nous protéger de l'infection elle-même. Mais on s'attend à ce qu'ils réduisent le risque de développer des symptômes, dans une certaine mesure. Et si des symptômes apparaissent, les vaccins sont censés être capables d'empêcher leur aggravation.

Des études au Japon montreraient que, chez les personnes âgées de 65 ans ou plus, les vaccins contre la grippe sont efficaces pour prévenir les symptômes, dans 34 à 55 % des cas, et empêcher le décès de la personne infectée dans 82 % des cas. De plus, certaines études montreraient également que, chez les enfants de moins de 6 ans, les vaccins empêchent le développement des symptômes dans environ 60 % des cas.

D'un autre côté, dans la plupart des cas, le développement de vaccins contre le coronavirus utilise une technologie complètement différente de celle utilisée dans les vaccins conventionnels contre la grippe. Nous ne savons pas encore quel taux d'efficacité proposeront ces nouveaux vaccins.

Les vaccins contre la grippe sont fabriqués à partir de virus existants. Ils sont cultivés, puis affaiblis à l'aide de produits chimiques afin de ne pas provoquer d'infection. Le vaccin développé par Pfizer utilise un gène appelé ARNm, qui contient des informations sur le nouveau coronavirus. Une fois à l'intérieur du corps, cela fonctionne comme un plan directeur pour la production d'une partie du virus, ce qui relance le système immunitaire.

Nakayama Tetsuo, professeur à l'Université de Kitasato, est spécialiste en développement de vaccins. Il explique que, dans le cas du vaccin Pfizer, l'ARNm a été encapsulé dans des particules lipidiques. Il précise que cela pourrait stimuler la production d'anticorps.

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120. Quels sont les risques encourus par les femmes enceintes en cas d'infection ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "Quels sont les risques encourus par les femmes enceintes en cas d'infection ?"

Une étude, menée jusqu'à la fin du mois de juin, par l'Association japonaise des obstétriciens et gynécologues, association composée de médecins de ce domaine médical, a montré que le pourcentage de femmes infectées par le coronavirus, qui tombaient gravement malades, augmentait pour les patientes en fin de grossesse. Les médecins expliquent que, si les risques de détérioration de l'état de santé n'augmentent pas de façon spectaculaire pour les femmes enceintes infectées, celles qui se trouvent au dernier stade de leur grossesse doivent rester prudentes.

L'association a examiné 58 femmes qui ont développé des symptômes, comme de la fièvre. Les scanners ont montré que certaines d'entre elles avaient développé une pneumonie. Les médecins ont constaté que sur les 39 femmes enceintes depuis moins de 29 semaines, 4 souffraient d'une pneumonie, soit 10 % du total.

Mais parmi les 19 femmes enceintes de 29 semaines ou plus, 10 étaient atteintes de pneumonie, soit 53 % du total.

De plus, 3 des femmes, à moins de 29 semaines de grossesse, ont reçu une oxygénothérapie, soit 8 % du total. Mais parmi les femmes se trouvant au dernier stade de leur grossesse, 7 d'entre elles ont reçu ce même traitement, soit 37 % du total. Les données montrent que l'état de santé des femmes, au dernier stade de leur grossesse, a tendance à se détériorer.

De nombreuses femmes enceintes infectées par le virus se sont rétablies sans présenter de symptômes persistants. L'association affirme qu'une touriste étrangère est décédée après avoir présenté des symptômes, peu après son arrivée au Japon.

L'association précise qu'aucun nouveau-né n'a été infecté.

Le professeur de l'Université Showa, Sekizawa Akihiko, qui était en charge de l'enquête, a déclaré que peu de femmes enceintes avaient contracté le virus, ce qui montre que beaucoup ont réussi à suivre les mesures préventives. Il explique que les résultats montrent que les femmes enceintes ne courent pas un risque exceptionnellement élevé de tomber gravement malades. Mais il ajoute aussi qu'elles doivent faire très attention, car les femmes prêtes à accoucher ont tendance à développer des symptômes plus graves.

La Société japonaise pour les maladies infectieuses en obstétrique et gynécologie a publié sur son site internet, dédié aux femmes enceintes et à celles qui souhaitent avoir un bébé, un article sur la prévention de l'infection par le coronavirus.

Selon le site internet, au Japon, l'évolution de la maladie, après infection, est identique chez les femmes enceintes et celles qui le ne sont pas. Cependant, il est noté qu'il y avait eu des cas de femmes enceintes présentant des symptômes graves et développant une pneumonie.

Satoshi Hayakawa, professeur au département de médecine de l'Université Nihon, qui a rassemblé les points clés de l'enquête, affirme que les poumons des femmes, au dernier stade de leur grossesse, ont tendance à subir une pression à mesure que le fœtus grandit et que, si elles développent une pneumonie, les symptômes pourraient être graves. M. Hayakawa explique que les résultats de l'enquête confirment ce qu'ils avaient prévu. Il a ajouté qu'il y avait eu peu de cas, au niveau national, de femmes enceintes tombant gravement malades et qu'il n'y avait pas lieu d'avoir peur. M. Hayakawa a affirmé, cependant, que des précautions devaient être prises pour éviter une infection virale.

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119. À quelle fréquence les effets secondaires se produisent-ils ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Notre question aujourd'hui est la suivante : "À quelle fréquence les effets secondaires se produisent-ils ?"

Des cas d'effets secondaires sur le long terme, qui persistent pendant des mois, ont été signalés au Japon et dans le monde après que des patients sont sortis négatifs de l'hôpital. De nombreuses personnes développeraient de la fièvre, ressentiraient de la fatigue ou présenteraient des fonctions respiratoires ou une mobilité diminuées, à un tel point que leur vie quotidienne en est affectée.

La NHK a interrogé des institutions médicales, spécialisées dans le traitement des maladies infectieuses, et les hôpitaux universitaires de Tokyo, sur l'état des patients atteints de coronavirus après la fin de leur traitement. 18 des 46 établissements, en dehors des hôpitaux n'ayant jamais reçu de patients infectés par le Covid-19, ont répondu.

Ils ont déclaré qu'à la fin du mois de mai, 1 370 personnes avaient été testées négatives et avaient été renvoyées à leur domicile ou transférées dans d'autres hôpitaux, après une amélioration de leurs symptômes. Au moins 98 personnes ont eu des problèmes de santé rendant difficile leur vie quotidienne. Ils représentaient environ 7% des personnes ayant quitté les hôpitaux.

Quarante-sept personnes ont eu leurs fonctions respiratoires réduites en raison des effets persistants de la pneumonie notamment. Six cas ont eu recours à des appareils nécessaires à l'inhalation d'oxygène à domicile.

Quarante-six personnes ont perdu de la force musculaire ou ont ressenti un affaiblissement de leur mobilité en raison de leurs longs séjours à l'hôpital. Vingt-sept personnes ont eu des capacités cognitives diminuées, en raison de la vieillesse et d'autres facteurs.

Les sondés ont rapporté que certaines personnes développaient une anormalité au niveau de l'odorat et un dysfonctionnement cérébral plus élevé.

De nombreuses personnes, souffrant de ces effets secondaires, avaient été traitées avec des respirateurs artificiels ou des appareils ECMO pour maintenir leurs fonctions respiratoires et cardio.

Un sondé a noté que, dans certains cas, même après que les patients ont été testés négatifs, ils avaient besoin d'un niveau plus élevé de soins infirmiers et que de telles hospitalisations pouvaient malheureusement submerger les établissements de santé. D'après ce sondé, une stratégie de sortie, prenant en compte les problèmes des personnes âgées, était nécessaire.

Un autre a déclaré qu'il fallait sensibiliser le public aux divers problèmes qui persistent après une guérison.

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118. Les symptômes persistants du Covid-19

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui concerne les types de recherches en cours au Japon au sujet des symptômes persistants à la suite d'une première guérison du Covid-19.

Il y a eu un certain nombre d'exemples, au Japon et à l'étranger, de cas de patients, infectés par le coronavirus, qui, après avoir guéri, souffrent de fièvre et de fatigue pendant encore plusieurs mois, ainsi que de difficultés respiratoires et d'une diminution de leur condition physique dans la vie de tous les jours.

Depuis septembre, la Japanese Respiratory Society a commencé à examiner et à mener des recherches, principalement sur la détérioration des fonctions pulmonaires des patients infectés par le coronavirus. Elle demande à ses médecins membres, qui travaillent dans des établissements médicaux à travers le Japon, de signaler les cas.

Yokoyama Akihito, président de la société, a déclaré qu'il y avait eu de nombreux exemples, à l'étranger, de patients dont les fonctions pulmonaires ne se sont pas complètement rétablies, même après avoir été testés négatifs à la suite d'une infection. Selon lui, il y a eu également plusieurs rapports similaires au Japon. Il est encore difficile d'y voir clair, comme, par exemple, pour ce qui est du pourcentage de personnes infectées par le virus qui souffrent de séquelles. Mais M. Yokoyama rassemble des données pour les étudier et ainsi les appliquer pour de futurs cas.

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117. Est-il vrai que certaines personnes souffrent de symptômes persistants ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Est-il vrai que certaines personnes souffrent de symptômes persistants, même après avoir guéri du Covid-19 ?"

Une équipe de chercheurs du Centre national pour la santé mondiale et la médecine a mené une enquête de suivi auprès de patients atteints du coronavirus, qui se sont rétablis et qui ont quitté l'hôpital. Ils ont constaté que certaines personnes avaient perdu leurs cheveux. Certains se sont plaints d'essoufflement et de perte de goût ou d'odorat, même après quatre mois. L'équipe affirme qu'elle va continuer ses recherches afin de clarifier les facteurs de risque de symptômes persistants.

La perte de cheveux est également signalée chez les survivants du virus Ebola et de la dengue. Le médecin Morioka Shinichiro, membre de l'équipe, explique qu'il est également possible que la perte de cheveux ait été déclenchée par un stress psychologique causé par un traitement prolongé.

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116. Réinfection et vaccin, quelles mesures prendre ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Depuis la semaine dernière, nous vous proposons une série sur ce phénomène. Selon des experts, il est difficile d'empêcher complètement la réinfection, car, même en cas de vaccin, il est possible de contracter le virus. Dans le dernier volet de la série, nous évoquons les mesures vis-à-vis de la réinfection.

De grands moyens sont mis en œuvre pour rendre les vaccins disponibles prochainement, mais les experts préviennent qu'il ne faut pas baisser la garde pour autant. Ils nous demandent de continuer de suivre les mesures de base, comme le lavage minutieux des mains, ou encore d'éviter les endroits bondés, les lieux de contact étroit et les espaces confinés et fermés, et de maintenir la distance sociale.

Les journalistes de la NHK, qui couvrent la pandémie, précisent qu'il y a encore beaucoup de choses inconnues au sujet du virus. Ils expliquent que nous devrions suivre de près les développements dans tous les domaines. Mais ils soulignent que, tout de même, il est très important pour nous de toujours respecter les gestes barrières.

115. Réinfection et vaccin, que faire à ce sujet ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Aujourd'hui, nous continuons notre série sur la réinfection et les vaccins en évoquant la façon de gérer ce virus qui ne montre aucun signe de disparition.

Selon Matsuura Yoshiharu, professeur à l'Université d'Osaka et président de la Société japonaise de virologie, il faut s'imaginer que la réinfection est possible, en se basant sur le coronavirus à l'origine du rhume, qui cause des infections répétées. Le professeur Matsuura souligne qu'un virus, qui ne provoque pas de réinfection, est assez rare. Il a également noté que les virus ne peuvent pas survivre s'ils causent la mort de leur hôte. L'histoire, entre les hommes et les virus, montre que, plus les infections se répètent, plus les symptômes deviennent légers. Selon le professeur, il ne faut pas avoir peur du virus à l'excès.

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114. Réinfection et vaccins

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Après avoir fait état d'un vaccin par pulvérisation nasale, en cours de développement, nous allons aujourd'hui vous parler d'un autre type de vaccin prometteur.

Nous avons consulté le professeur Sasaki Hitoshi, de l'Université de Nagasaki, qui travaille sur le développement d'un vaccin qui induit la production d'anticorps au niveau de la membrane muqueuse des poumons. Lorsque les virus s'accrochent à la muqueuse pulmonaire, ils peuvent provoquer une pneumonie. Le vaccin vise à éviter l'infection virale au point d'entrée.

Le vaccin se compose de minuscules particules d'un ARN du nouveau coronavirus, synthétisé artificiellement. Il est inhalé par la bouche pour atteindre directement la membrane muqueuse des poumons. Les chercheurs pensent que le vaccin pourrait être plus efficace, car il induit la production d'anticorps dans la zone où les virus agissent.

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113. Réinfection et vaccins, existe-t-il d'autres types de vaccins efficaces ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Après avoir fait état de cas de réinfection, même dans le cadre du développement et de l'utilisation d'un vaccin, nous allons répondre aujourd'hui à la question suivante : "Existe-t-il d'autres types de vaccins efficaces ?"

De nombreux vaccins sont conçus pour créer des anticorps dans le sang. Mais des recherches et des développements sont également en cours sur des vaccins aidant le corps à empêcher les infections.

Le professeur Katayama Kazuhiko, de l'Université de Kitasato, travaille sur un nouveau type de vaccin à pulvérisation nasale. Si l’on applique cette inoculation au niveau du nez, M. Katayama pense que des anticorps peuvent être créés au sein des voies respiratoires supérieures afin de bloquer le virus à l'entrée du corps. Il précise qu'il a l'intention de poursuivre ses recherches au cours des prochaines années.

Le professeur Katayama explique que, si des anticorps d'immunoglobine A peuvent être fabriqués dans les muqueuses du nez, une infection pourrait être stoppée avant que le virus ne se multiplie en grand nombre et ne puisse atteindre les poumons.

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112. Réinfection et vaccins, quelle efficacité pour les vaccins ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Aujourd'hui, nous allons évoquer la relation entre les incidences des réinfections et l'efficacité des vaccins en cours de développement.

Il est important d'examiner les réinfections, car elles peuvent influencer le développement de vaccins. Ces derniers ont pour objectif de fournir une immunité contre les maladies infectieuses en administrant un état affaibli du virus et en stimulant le corps pour l'aider à créer des anticorps. Cependant, on peut se poser des questions quant à l'efficacité des vaccins si des individus infectés, qui ont déjà produit des anticorps, sont à nouveau infectés.

Le professeur Nakayama Tetsuo, virologue à l'Université de Kitasato, met en garde la population contre le fait de penser que les vaccins ne fonctionnent pas, simplement parce que des personnes ont été réinfectées. M. Nakayama explique que, si les réinfections sont possibles, même après le développement et l'administration des vaccins, il y a des avantages à se faire vacciner.

M. Nakayama précise que les vaccinations ne visent pas seulement à prévenir de façon infaillible les infections, mais qu'elles ont aussi d'autres effets, notamment celui d'empêcher les patients de développer des symptômes graves.

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111. Peut-on empêcher les réinfections ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Dans ce nouveau volet, nous allons voir s'il est possible d'empêcher les réinfections.

Nous avons posé la question au professeur Katayama Kazuhiko de l'Université de Kitasato, qui nous a expliqué qu'il était difficile d'éviter les réinfections.

Le coronavirus pénètre dans un corps, via les muqueuses des voies respiratoires supérieures, c'est-à-dire le nez et la gorge. Ensuite, un anticorps appelé immunoglobuline A, ou IgA, se forme sur la muqueuse afin de combattre le virus.

M. Katayama a précisé, cependant, que le niveau d'IgA a tendance à baisser pendant une période relativement courte après que la personne a été infectée et a produit l'anticorps. C'est pourquoi il a affirmé que nous avions peu de chance d'arrêter le coronavirus entre la première et la deuxième infection.

M. Katayama prévoit de lancer un projet de recherches pour déterminer la quantité d'IgA produite dans les voies respiratoires supérieures d'un patient infecté, ainsi que leur durée. Le projet pourrait aider à répondre à la question concernant la fréquence de la réinfection.

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110. Les symptômes des cas de réinfection sont-ils légers ou non ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Peut-être beaucoup de gens se demandent-ils si cela arrive vraiment et si les vaccins sont efficaces. Dans notre deuxième épisode aujourd'hui, nous allons vérifier si "les symptômes des cas de réinfection sont légers ou non".

Dans le cas de nombreux virus, autres que le coronavirus, les symptômes sont légers, voire inexistants, lors d'une réinfection.

Prenons le cas du virus respiratoire syncytial (VRS) qui provoque des symptômes de type rhume, mais qui peut être plus dangereux lorsqu'il infecte de jeunes enfants, entraînant dans certains cas une pneumonie, par exemple.

Le professeur Nakayama Tetsuo, virologue à l'Université de Kitasato, a étudié les anticorps de 91 enfants infectés par le VRS. Le corps crée des anticorps, lorsqu'une infection virale se produit, afin de tenter d'expulser le virus. Lorsqu'une quantité suffisante d'anticorps est produite, l'infection peut donc normalement être évitée.

Une étude a révélé que, lorsqu'un enfant d'un an est infecté, seule une petite quantité d'anticorps est produite. La quantité d'anticorps augmenterait après un nombre répété d'infections.

Selon l'étude, à mesure que la quantité d'anticorps dans le corps augmentait, les symptômes devenaient plus légers. Dans de nombreux cas, la personne infectée n'avait que le nez qui coulait.

Cependant, dans le cas de la dengue, une deuxième infection pourrait provoquer un symptôme plus grave. La dengue est une maladie transmise par les moustiques, qui peut provoquer de fortes fièvres et de graves maux de tête.

Alors, quid du nouveau coronavirus ? Selon M. Nakayama, il est possible que certaines personnes ne présentent aucun symptôme et ne sachent même pas qu'elles ont de nouveau été infectées par le coronavirus. Il a précisé que la situation devait être surveillée attentivement, car les symptômes d'une réinfection ne sont pas encore tout à fait connus.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

109. Des cas de réinfection possibles ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Des cas de réinfection - soit des personnes contractant le nouveau coronavirus pour la deuxième fois - sont signalés dans le monde entier. Peut-être beaucoup de gens se demandent-ils si cela arrive vraiment et si les vaccins sont efficaces. Dans notre premier épisode aujourd'hui, nous allons examiner ces cas.

Des chercheurs de l'Université de Hong Kong ont été les premiers à signaler un cas de réinfection en août dernier. Ils ont confirmé qu'un homme de 33 ans avait été infecté, pour la première fois, à la fin du mois de mars, puis s'était rétabli. Mais cette personne a contracté le virus une deuxième fois, plus de quatre mois plus tard.

Les chercheurs ont expliqué que la séquence génétique des virus, détectés dans les deux infections, différait partiellement. Il s'agissait donc de la première réinfection scientifiquement prouvée au monde.

Après le rapport des chercheurs de l'Université de Hong Kong, d'autres équipes, notamment aux États-Unis et en Inde, ont fait des annonces similaires.

La revue scientifique "Nature" a publié un article sur les réinfections.

Nous avons demandé au virologue Nakayama Tetsuo, professeur à l'Université de Kitasato, si des personnes pouvaient vraiment être réinfectées par le nouveau coronavirus.

Il a expliqué que les réinfections se produisent avec d'autres virus, les personnes peuvent donc également être réinfectées par le nouveau coronavirus.

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108. Go To Eat, doit-on se préoccuper des infections ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le nouveau volet de notre série au sujet du Go To Eat, la campagne du gouvernement conçue pour encourager les personnes à prendre des repas au restaurant et ainsi soutenir le secteur de la restauration. Depuis le 1er octobre, les clients peuvent gagner des points lorsqu'ils effectuent des réservations via les sites internet dédiés. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Bien qu'il soit intéressant de se rendre au restaurant pour profiter de réductions, doit-on se préoccuper des infections?"

Les établissements, qui participent à la campagne, sont tenus de prendre des mesures de prévention, comme, par exemple, la mise en place de désinfectants pour les mains aux entrées et dans les toilettes.

Et les espaces intérieurs doivent être bien ventilés grâce à des équipements appropriés, l’ouverture régulière des portes et des fenêtres et le fonctionnement continu de la ventilation.

Les tables et les sièges doivent être placés de manière à ce que chaque groupe soit espacé d'au moins un mètre, voire deux mètres si possible. Sinon, des panneaux en plastique ou des cloisons similaires doivent être placés entre les tables. Les sièges au comptoir doivent être espacés afin de maintenir une distance appropriée entre chaque client ou groupe.

Si différents groupes partagent une même table, ils ne doivent pas être positionnés face à face.

Des officiels du ministère japonais de l'Agriculture mènent des inspections ponctuelles pour vérifier si ces mesures sont correctement mises en place. Ils expliquent que les contrevenants peuvent être exclus de la campagne. Si une infection se propage, le programme peut être annulé par la préfecture.

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107. Go To Eat, comment fonctionne le système de bons repas ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le nouveau volet de notre série au sujet du Go To Eat, la campagne du gouvernement conçue pour encourager les personnes à prendre des repas au restaurant et ainsi soutenir le secteur de la restauration. Depuis le 1er octobre, les clients peuvent gagner des points lorsqu'ils effectuent des réservations via les sites internet dédiés. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Comment fonctionne le système de bons pour les repas?"

Dans le cadre de cette campagne, 33 des 47 préfectures japonaises avaient initialement décidé de distribuer des bons pour les repas. Le 1er octobre, les 14 préfectures restantes ont également décidé de le faire.

La préfecture de Niigata a commencé la campagne de bons pour les repas, le 5 octobre, suivie de la préfecture de Yamanashi, le 12 octobre et de la préfecture d'Osaka, le 14 octobre. La plupart des autres préfectures vont débuter la campagne au cours du mois de novembre.

Les coupons repas émis par les préfectures respectives peuvent être utilisés dans les restaurants enregistrés. Ils peuvent être achetés dans les supérettes et autres établissements, selon la région, ainsi qu'en ligne. Les coupons valent 25 % de plus que leur prix de vente. Par exemple, un coupon d'une valeur de 12 500 yens peut être acheté en échange de 10 000 yens.

La prudence est de mise, car certaines préfectures ne proposent ces bons qu'aux résidents.

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106. Go To Eat, comment gagner des points ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le nouveau volet de notre série au sujet du Go To Eat, la campagne du gouvernement conçue pour encourager les personnes à prendre des repas au restaurant et ainsi soutenir le secteur de la restauration. Les questions d'aujourd'hui sont les suivantes : "Comment peut-on réserver en ligne ?" et "Quand et comment gagner des points ?"

Les clients peuvent gagner des points, depuis le 1er octobre, lorsqu'ils effectuent des réservations via les sites dédiés. Pour gagner des points, les réservations doivent être effectuées dans les restaurants qui font partie du programme. Les points sont attribués environ une semaine après la visite au restaurant. Les points valent 500 yens (environ 4,7 dollars) par personne pour le déjeuner et 1000 yens (environ 9,4 dollars) pour le dîner. Ils peuvent être échangés lorsqu'une nouvelle réservation est effectuée sur le même site dédié.

Le nombre maximum de réservations pouvant être effectuées en une seule fois est de 10 personnes. Les points gagnés sont identiques au nombre de réservations effectuées et seront fournis à la personne qui effectue la réservation. Les points peuvent être collectés un nombre illimité de fois jusqu'à la fin du mois de janvier 2021. Il est à noter que la date limite d'utilisation de ces points a été fixée à la fin du mois de mars.

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105. Qu'est-ce que la campagne Go To Eat ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, nous vous présentons le nouveau volet de notre série au sujet du Go To Eat, la campagne du gouvernement conçue pour encourager les personnes à prendre des repas  au restaurant et ainsi soutenir le secteur de la restauration. À partir du 1er octobre, les clients peuvent gagner des points lorsqu'ils effectuent des réservations sur des sites internet dédiés. Dans cet épisode, nous allons évoquer les grandes lignes du programme.

La campagne Go To Eat comprend deux parties. La première partie consiste à gagner des points en réservant en ligne. Lorsque les réservations sont effectuées via des sites internet dédiés, les clients gagnent des points qu'ils peuvent utiliser pour d'autres repas, plus tard.

La deuxième partie consiste à acheter à l'avance des bons émis par les préfectures. Certaines préfectures limitent la vente de ces bons à leurs résidents.

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104. Quels sont les frais d'annulation de la campagne Go To Travel ?

Initiative gouvernementale dont l’objectif est d’encourager le tourisme, Go To Travel fait partie des mesures visant à stimuler la consommation et l'économie japonaise durement touchée par la pandémie de coronavirus. La question du jour est la suivante : "Quels sont les frais d'annulation de cette campagne?"

Si une augmentation des infections touche une région en particulier, le gouvernement pourrait envisager de consulter des experts et d'exclure ainsi cette zone de la campagne.

Les responsables expliquent que dans de tels cas, des mesures seront prises pour que les frais d'annulation ne soient pas facturés. Les entreprises seront invitées à ne pas demander de frais et le gouvernement les indemnisera alors pour toute perte, grâce à des fonds prévus à cet effet.

Par exemple, si des hôtels ou autres établissements d'hébergement ont engagé des frais pour s'approvisionner en nourriture, ou si les agences de voyages ont payé des frais de gestion pour réserver des billets d'avion, ils seront remboursés du montant réel.

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103. Les effets de l'intégration de Tokyo dans la campagne Go To Travel

Initiative gouvernementale dont l’objectif est d’encourager le tourisme, Go To Travel fait partie des mesures visant à stimuler la consommation et l'économie japonaise durement touchée par la pandémie de coronavirus. Tokyo a été intégrée à la campagne le 1er octobre. Nous vous proposons aujourd'hui d'y regarder de plus près.

Selon un calcul, l'ajout de Tokyo va augmenter les dépenses personnelles d'environ 7,3 milliards de dollars. Les quelque 14 millions d'habitants de la capitale, qui représentent plus de 10 % de la population totale du Japon, peuvent à présent visiter les sites touristiques du pays.

L'année dernière, 49,63 millions de personnes au total, en excluant les voyageurs étrangers, ont séjourné dans des hôtels et autres hébergements à Tokyo. Ce chiffre représentait 10 % de tous les clients à travers le pays. Le nombre de visiteurs dans la capitale devrait donc augmenter.

Si le nombre de touristes augmente, on peut s'attendre à retrouver plus de monde dans les hôtels, les infrastructures touristiques et également dans les restaurants. Les touristes devraient aussi utiliser les transports.

L'Institut de recherches Nomura estime que l'ajout de Tokyo à la campagne Go To Travel augmentera les dépenses personnelles d'environ 7,3 milliards de dollars, soit 17,8 % des quelque 40 milliards de dollars, que toute la campagne devrait générer.

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102. Comment obtenir les coupons de la campagne Go To Travel ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Initiative gouvernementale visant à encourager le tourisme, Go To Travel fait partie des mesures visant à stimuler la consommation et l'économie japonaise, durement touchées par la pandémie de coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui d'aborder la question de son utilisation.
Dans notre troisième volet, nous allons expliquer comment obtenir ces coupons à utiliser dans les magasins et autres infrastructures.

Les voyageurs, qui achètent des séjours organisés via une agence de voyage, peuvent recevoir leurs coupons sur place.

Les personnes qui ont réservé un hébergement ou un séjour en ligne peuvent, soit recevoir des coupons papier à l'hôtel directement, soit obtenir des coupons au format électronique via un URL qui accompagne la confirmation de réservation, puis en remplissant un formulaire sur le site internet.

Si vous avez effectué une réservation dans une auberge ou un hôtel, vous pouvez recevoir des coupons papier lors de l'enregistrement dans l'établissement.

Les types de coupons et la façon dont ils sont émis peuvent varier selon les agences de voyages. Veuillez vérifier lors de votre réservation.

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101. Utilisation des coupons dans le cadre de la campagne Go To Travel

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Initiative gouvernementale visant à encourager le tourisme, Go To Travel fait partie des mesures visant à stimuler la consommation et l'économie japonaise, durement touchées par la pandémie de coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui d'aborder la question de son utilisation.
Nous expliquerons les caractéristiques des coupons que les participants obtiennent et qui peuvent être utilisés dans les magasins et autres infrastructures.

Depuis le 1er octobre, les voyageurs peuvent utiliser ces coupons dans les infrastructures touristiques, les magasins, les restaurants et les transports. Les coupons sont valables pour une utilisation en cours de voyage. Par exemple, dans le cas d'une seule nuit, le voyageur peut utiliser ses coupons le jour de son arrivée à l'hôtel ainsi que le jour suivant.

Les voyageurs ne peuvent utiliser ces coupons que dans la préfecture où ils séjournent ainsi que dans l'une des préfectures voisines. Lorsque vous voyagez à Hokkaido, par exemple, vous pouvez également utiliser vos coupons à Aomori et si vous allez à Okinawa, vous pouvez également les utiliser à Kagoshima.

Les magasins et les différentes infrastructures, qui acceptent les paiements dans le cadre de cette campagne, le feront savoir aux clients en apposant des autocollants ou des affiches.

Les coupons existent sous la forme de billets papier ou électroniques, via votre smartphone. Chaque billet vaut 1000 yens, soit environ 9,4 dollars. La monnaie n'est, par contre, pas rendue aux clients.

Nous vous expliquerons dans le Coronavirus Q&A suivant  comment les obtenir.

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100. Aperçu général de la campagne Go To Travel

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.

Initiative gouvernementale visant à encourager le tourisme, Go To Travel fait partie des mesures visant à stimuler la consommation et l'économie japonaise, durement touchées par la pandémie de coronavirus. Nous vous proposons aujourd'hui d'aborder la question de son utilisation.
Tokyo a été initialement exclue de cette initiative en raison du niveau d'infection comparativement élevé par rapport aux autres préfectures du pays. Mais les voyages au départ et à destination de Tokyo ont été ajoutés à la campagne le 1er octobre. Les voyageurs internationaux ne peuvent pas en profiter, mais les étrangers habitant au Japon, oui.
Aujourd'hui, dans notre premier volet, nous vous proposons un aperçu général.

Dans le cadre du programme Go To Travel, le gouvernement donne jusqu'à 20 000 yens, soit environ 190 dollars, par nuit passée dans un hôtel, et jusqu'à 10 000 yens, soit environ 94 dollars, pour une excursion d'une journée.

Les utilisateurs peuvent bénéficier d'une réduction de 35% sur le prix payé dans les auberges, les hôtels ou aux agents de voyages, acceptant la campagne, et ainsi obtenir des coupons, d'une valeur de 15% du prix payé, à utiliser dans les magasins et les installations touristiques de la région. Par exemple, si un voyageur séjourne dans une auberge pour une facture de 40 000 yens, la personne n'aura qu'à payer 26 000 yens, grâce à la réduction de 35%. Le client peut également obtenir des coupons d'une valeur de 15% du prix, soit 6000 yens.

Les agences de voyages ont commencé à vendre des séjours organisés à destination et au départ de Tokyo, avec la réduction, depuis le 18 septembre. Les personnes qui ont réservé leur voyage avant cette date devront demander à leur agent de voyages, ou à leur hôtel, d'être inclus dans la campagne.

Demain, nous vous expliquerons le fonctionnement des coupons fournis dans le cadre de cette initiative.

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99. Comment désinfecter son smartphone ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons aborder la question de la désinfection de nos smartphones.

Nous avons interrogé Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon. Elle explique qu'il est possible de les nettoyer avec un désinfectant à base d'alcool.

En l'absence de désinfectant à base d'alcool, Mme Sakamoto précise qu'il est possible d'utiliser un détergent à usage domestique. Il suffit de diluer cinq à dix millilitres de détergent dans un litre d'eau. Trempez alors un torchon dans la solution, essorez-le bien et essuyez ensuite votre smartphone à l’aide de celu-ci.

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98. Peut-on être infecté chez le dentiste ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons aborder la question des infections chez le dentiste.

La Japan Dental Association affirme que les cliniques dentaires ont mis en place diverses mesures préventives, afin que les personnes qui n'ont ni fièvre, ni toux ni autres symptômes, puissent être examinées normalement.

Les personnes qui présentent des symptômes peuvent être invitées à s'abstenir de se faire examiner.

Mais l'association explique que certains cas peuvent être urgents, ou même dangereux pour la santé s'ils ne sont pas traités, et confirme que les personnes doivent alors consulter leur dentiste.

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97. Les voyages en avion et en train sont-il sûrs ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons aborder la question de la sécurité lors des voyages en avion ou en train à grande vitesse.

Il est vrai que l'intérieur des rames et des cabines d'avion n'est pas aussi bien ventilé que l'espace extérieur. Mais la plupart des passagers à bord ne crient pas et ne se disputent pas.

Nous avons interrogé Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon. Selon elle, il ne faut pas trop s'inquiéter d'être infecté à bord tant que les passagers restent calmes et respectent la distanciation sociale.

Mais Mme Sakamoto ajoute que, même si les voyages sont plutôt sûrs, on peut être confronté à un risque élevé d'infection en cas de fête dans l'espace confiné d'une auberge ou d'un hôtel lors d'un séjour. Un tel comportement peut mener à une infection de masse. Il faut donc faire très attention pour les éviter.

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96. Peut-on être infecté à la piscine ou aux bains publics ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons aborder la question de la possibilité d'être infecté à la piscine ou aux bains publics.

Nous avons interrogé Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon. Selon Mme Sakamoto, il ne faut pas s'inquiéter d'être infecté par l'eau de la piscine ou du bain. Si l'eau était contaminée par le virus, ce dernier serait fortement dilué. Elle précise que nager dans une piscine ou prendre un bain présente peu de risques.

Elle ajoute, cependant, qu'il y a un risque d'infection si l'on touche des objets et des surfaces dans les vestiaires de l'établissement. Elle conseille aux personnes de ne pas se toucher le visage, la bouche, le nez et les yeux avec leurs mains avant de se les laver soigneusement.

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95. Est-il prudent de manger des légumes crus ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons nous demander s'il est bon, ou non, de manger des légumes crus vendus aux supermarchés.

Nous avons interrogé Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon. Selon elle, il y a peu de chance, pour le moment, que l'on soit infecté par les aliments que l'on mange.

D'après des chercheurs, des individus auraient été infectés par le coronavirus sur un marché en Chine à cause de la vente d'animaux vivants. Mais Mme Sakamoto précise que cela ne signifie pas qu'ils ont été infectés en mangeant de la nourriture achetée au marché.

Elle explique qu'il ne faut pas s'inquiéter tant que l'on mange des produits alimentaires vendus dans des supermarchés dans des conditions d'hygiène appropriées. Il faut simplement les laver, comme d'habitude, puis les manger.

94. Doit-on limiter l'utilisation des espaces extérieurs ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous nous intéressons à la restriction, ou non, de l'utilisation des espaces ouverts.

Nous avons interrogé Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon. Elle explique que le risque d'infection est relativement faible à l'extérieur, car, contrairement à un environnement intérieur fermé, il y a un flux d'air constant.

Cependant, Sakamoto Fumie ajoute que, même lorsque l'on est à l'extérieur, le risque d'infection augmente si l'on parle avec quelqu'un se tenant à proximité. Autrement, il n'y a pas vraiment besoin de s'inquiéter.

Elle conseille également à chacun de respecter la distanciation sociale lors des rencontres à l'extérieur, comme, par exemple, pour le hanami, la contemplation des cerisiers en fleurs. Elle précise qu'une personne se sentant malade doit s'abstenir d'assister à de telles fêtes, pour éviter encore plus le risque d'infection.

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93. Que faire lorsqu'un membre de sa famille est infecté ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons aborder la question suivante : "Que faire lorsqu'un membre de sa famille est infecté ?"

Un groupe d'experts en maladies infectieuses, dont le professeur de l'Université de médecine du Tohoku, Kaku Mitsuo, a publié un manuel énumérant les mesures spécifiques pour prévenir les infections.

Selon le manuel, un seul membre de la famille doit s'occuper de la personne infectée. La personne en charge devra porter des gants, un masque et se laver fréquemment les mains. Elle devra prendre sa propre température deux fois par jour et faire attention en cas de symptômes.

Pour empêcher le virus de se propager, les repas ne doivent pas être pris sur des plateaux de service et les ustensiles de cuisine ne doivent pas être partagés. Les assiettes doivent être plongées dans un désinfectant pendant au moins cinq minutes, puis lavées. Les vêtements et la literie, qui peuvent comporter des liquides organiques, doivent être trempés dans de l'eau chaude à 80 degrés Celsius pendant au moins dix minutes, avant d'être lavés.

Le manuel explique qu'il est important d'aérer les pièces en ouvrant les fenêtres, 5 à 10 minutes, toutes les deux heures au maximum.

Selon M. Kaku, de nombreuses personnes peuvent ne pas savoir quoi faire si elles ou des membres de leur famille présentent des symptômes. Il espère donc que le manuel sera utile pour réduire le risque d'infection et aider les personnes à se sentir en sécurité dans leur vie quotidienne.

92. comment se laver les mains correctement ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, dans notre série sur la sécurité dans notre vie quotidienne, nous allons aborder la question suivante : "Comment se laver les mains correctement ?"

Le coronavirus, tout comme la grippe et d'autres virus du rhume, se propage via des gouttelettes respiratoires, à cause de la toux et des éternuements. Les mesures préventives recommandées par l'Organisation mondiale de la santé contre le coronavirus comprennent le lavage des mains et le fait de se couvrir la bouche et le nez lors d'une toux ou d'un éternuement. Ce sont également des précautions générales à prendre contre les maladies infectieuses.

Lorsque vous vous nettoyez les mains, vous devez utiliser du savon et de l'eau courante, en prenant soin de le faire pendant au moins 20 secondes pour bien frotter, y compris entre les doigts et sous les ongles. Lorsqu'il n'y a ni savon ni eau courante, il est également efficace d'utiliser de l'alcool et d'autres désinfectants pour les mains. Les virus, qui infectent les mains, pénètrent dans votre corps par les yeux, la bouche et le nez. Il est impératif de ne pas se toucher le visage avant de s'être lavé soigneusement les mains.

Nous avons posé la question au professeur de l'Université Toho, Kobayashi Intetsu, spécialisé dans le contrôle des infections. Voici ce qu'il nous dit.

« D'abord, utilisez beaucoup de savon et frottez-vous soigneusement les doigts. Lavez vos mains jusqu'aux poignets. Si vous utilisez la bonne quantité de savon, vous devriez avoir encore de la mousse après avoir frotté toutes les zones de vos mains.

Vous pouvez utiliser de l'eau courante, froide ou chaude, pour vous rincer les mains. Il est préférable de se sécher les mains avec une serviette en papier et d'éteindre l'eau sans toucher directement le robinet.

Lorsque vous ne pouvez pas vous nettoyer les mains avec du savon et de l'eau, utilisez des désinfectants pour les mains à base d'alcool. La quantité de désinfectant que vous utilisez est importante. "

Selon lui, il est important que le désinfectant soit encore humide lorsque l'on se nettoie les mains. Une pression complète sur la pompe du désinfectant assure d'en avoir suffisamment pour le faire correctement.

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91. Que faire lorsqu'un locataire d'une copropriété est testé positif ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Cette semaine, nous vous expliquons comment rester en sécurité pendant la pandémie. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Que faut-il faire lorsqu'un des locataires d'un immeuble en copropriété, dans lequel on habite, est testé positif au coronavirus ?"

Cette situation s'est produite dans un immeuble en copropriété de la ville d'Asahikawa, à Hokkaido. Le conseil de copropriété a demandé à Mizushima Yoshihiro, vice-président de Zenkanren, comment désinfecter le bâtiment. Zenkanren est une organisation à but non lucratif et une fédération nationale d'associations de gestion de copropriétés.

M. Mizushima s'est rendu dans un centre de santé publique local pour demander qu'on envoie du personnel pour désinfecter le bâtiment. Mais le centre a rejeté la demande, expliquant que la copropriété était une propriété privée et qu'il ne pouvait pas s'en charger.

C'est donc aux résidents de l'immeuble de s'occuper de ce travail. Nous avons demandé au personnel du centre de santé publique d'Asahikawa quelles étaient les étapes à suivre pour désinfecter un bâtiment par ses propres moyens.

Tout d'abord, il est fortement conseillé de désinfecter les objets se trouvant dans les zones communes, ces objets étant régulièrement touchés par les habitants. Cela comprend notamment les boutons d'ascenseur, les rampes et les portes de la cage d'escalier de secours.

Il n'est pas nécessaire de vaporiser du désinfectant dans l'air, car le virus ne reste pas assez longtemps en suspension.

Il est conseillé aux personnes, qui nettoient, de tremper des feuilles de papier essuie-tout dans une solution à 0,05% d'hypochlorite de sodium et d'essuyer méticuleusement chaque surface.

Il vaut mieux ne pas vaporiser la solution sur du papier absorbant, car il est possible d'inhaler des vapeurs toxiques. De plus, une pulvérisation inégale peut laisser une partie non imbibée de désinfectant, ce qui pourrait avoir comme résultat une désinfection imparfaite.

Notons que les propos rapportés ici sont valables au Japon. Les centres de santé publique des autres pays peuvent réagir autrement.

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90. Les enfants doivent-ils porter un masque ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus.
Cette semaine, nous vous expliquons comment rester en sécurité pendant la pandémie. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Les enfants doivent-ils porter un masque?"

Yoshihiro Takayama, du département des maladies infectieuses de l'hôpital d'Okinawa Chubu, a contribué à l'élaboration des mesures contre le coronavirus pour le gouvernement japonais. Il préconise la prudence vis-à-vis de l'utilisation du masque chez l'enfant, affirmant qu'ils pourraient plus souvent toucher leur visage lorsqu'ils en portent, ce qui augmenterait le risque d'infection. Il précise qu'en ce qui concerne les enfants, les mesures de base, telles que le lavage régulier des mains et le contrôle de la température, demeurent prioritaires.

La Société japonaise de pédiatrie recommande aux enfants de moins de deux ans de ne pas porter de masque, expliquant que cela pourrait être à l'origine de difficultés respiratoires. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales indique également qu'il ne demande pas aux enfants de porter un masque, car certains d'entre eux l'utilisent de façon incorrecte.

M. Takayama demande aux parents d'éviter de forcer leurs enfants à utiliser un masque, simplement parce que d'autres en portent. Il conseille vivement aux parents de suivre les mesures de base et de tenir compte du développement de leurs enfants pour savoir s'ils doivent porter un masque ou non.

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89. Développement d'un vaccin

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Plus de six mois se sont écoulés depuis le 11 mars, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a reconnu la pandémie. Cette semaine, nous allons nous intéresser au développement d'un vaccin.

Le développement d'un vaccin contre le coronavirus s'est déclenché à une vitesse sans précédent depuis que l'OMS a déclaré la pandémie.

La mise au point des vaccins dure environ dix ans, car ils doivent être soigneusement examinés pour s'assurer de leur innocuité et de leurs effets. C'était habituellement le cas dans le passé. Il y a six mois, les scientifiques ont déclaré qu'il faudrait au moins plusieurs années pour mettre en service un vaccin contre le coronavirus.

Comme le virus s'est avéré être de l'ordre de la pandémie, une course a été lancée dans le monde entier pour le développement d'un vaccin. L'OMS a déclaré qu'au 9 septembre, le développement d'environ 180 vaccins potentiels avait été signalé dans le monde et que la course s'accélérait.

Des tests cliniques impliquant des individus ont été menés sur 35 de ces 180 vaccins environ, à ce jour, afin de vérifier leur innocuité et leur efficacité. Certains d'entre eux sont même en phase finale de développement.

Pourquoi le développement de ces vaccins se déroule-t-il à un rythme aussi élevé?

L'attention se concentre sur un nouveau type de vaccin. Les scientifiques tentent maintenant de renforcer le système immunitaire du corps humain en injectant les gènes du coronavirus dans le corps pour y produire les protéines du virus, qui fonctionneront comme des antigènes.

La Russie a officiellement approuvé en août un vaccin contre le coronavirus appelé «Spoutnik V». Il se base sur un virus différent, dont l'innocuité a déjà été prouvée, pour transporter les gènes du coronavirus dans le corps humain. Le gouvernement russe a approuvé le vaccin avant même la fin de la phase finale des essais cliniques.

La société pharmaceutique américaine Pfizer a développé un vaccin utilisant le gène appelé «ARNm».

L'entreprise a conduit une phase finale d'essais cliniques. Elle aurait l'intention de demander une approbation au gouvernement dès la fin octobre.

La société britannique AstraZeneca et l'Université d'Oxford ont également développé conjointement un vaccin utilisant des gènes du coronavirus.

Ce type de vaccin, qui utilise des gènes, devrait être développé plus rapidement que les vaccins conventionnels.

Mais le développement d'un tel vaccin incite à la prudence. Il n'a pratiquement jamais été utilisé chez l'homme et le risque d'effets secondaires inattendus doit être examiné attentivement.

Il existe également des rapports de cas au cours desquels le processus de confirmation de routine, pour les nouveaux vaccins, a été omis en raison de la priorité accordée au développement rapide.

Le professeur Ishii Ken, de l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo, est un expert en développement des vaccins.

Selon lui, les efforts actuellement en cours dans le monde, pour développer un vaccin contre le coronavirus, sont le fruit des réalisations scientifiques passées.

Pour lui, il ne fait aucun doute que l'innovation technologique est à un stade où la technologie, au niveau du laboratoire de recherche, se transforme soudainement en une technologie industrielle.
Mais il précise qu'un développement hâtif pourrait entraîner des problèmes inattendus. Selon lui, les scientifiques doivent garder à l'esprit qu'il faut du temps pour confirmer l'innocuité d'un nouveau vaccin.

Le gouvernement japonais a négocié avec un certain nombre de sociétés pharmaceutiques internationales, dans l'espoir de recevoir l'approvisionnement de ces vaccins. Il s'emploie également à établir des lignes directrices de base pour hiérarchiser les personnes vaccinées.

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88. Le développement des traitements contre le coronavirus

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Plus de six mois se sont écoulés depuis le 11 mars, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a reconnu la pandémie. Cette semaine, nous allons nous intéresser à la progression du développement des traitements contre le coronavirus.

Il n'existe actuellement aucun « médicament miracle » contre le coronavirus. Cependant, des progrès ont été réalisés dans la recherche de médicaments, développés pour traiter d'autres maladies, qui se révèlent également efficaces contre le coronavirus. Beaucoup de choses ont changé dans le développement des traitements contre le coronavirus, entre mars et aujourd'hui.

Au commencement, certains médicaments semblaient prometteurs, mais leur efficacité n'a jamais été prouvée. L'un d'entre eux soignait les symptômes du virus du sida. On pensait que le mécanisme, qui empêchait le virus du sida de se reproduire, se révélerait également efficace contre le coronavirus. Cependant, les résultats des essais cliniques menés en Chine et en Grande-Bretagne ont montré que le médicament n'avait pas d'influence sur le taux de mortalité des patients gravement atteints du coronavirus.

L'hydroxychloroquine, utilisée pour traiter le paludisme, semblait également porteuse de promesses. Mais en juin, la Food and Drug Administration, aux États-Unis, a révoqué son autorisation d'utilisation d'urgence pour traiter le coronavirus, affirmant que les tests n'avaient pas montré leur efficacité dans le traitement de la Covid-19.

Certains médicaments, d'autre part, ont été confirmés comme agissant sur le coronavirus, comme le remdesivir, qui a été développé pour traiter le virus Ebola. Des essais aux États-Unis ont prouvé que le médicament était efficace contre le coronavirus. En mai, il est devenu le premier médicament à être approuvé pour le traitement du coronavirus au Japon.

L'efficacité de la dexaméthasone, un corticostéroïde, pour abaisser le taux de mortalité, a également été confirmée par des recherches menées en Grande-Bretagne. Le médicament a également commencé à être utilisé au cours de traitements au Japon.

Il y a six mois, aucun traitement efficace contre le coronavirus n'était connu. Le ministère de la Santé et des Affaires sociales recommande désormais ces deux médicaments dans ses directives visant à traiter le coronavirus.

Il existe d'autres médicaments en cours de développement, mais aussi en cours d'essai, susceptibles de prouver leur efficacité.

La société pharmaceutique japonaise, qui a développé le médicament Avigan, mène des essais dans le but d'obtenir l'approbation du gouvernement afin que son utilisation puisse servir au traitement du coronavirus. Des essais cliniques sont également en cours avec Actemra, un médicament destiné à traiter la polyarthrite rhumatoïde. Figurent parmi les autres médicaments prometteurs, Alvesco, un stéroïde pour traiter l'asthme, et Futhan, qui est normalement utilisé pour la pancréatite aiguë. Si leur efficacité et leur innocuité sont prouvées, ils pourraient être également utilisés pour traiter le coronavirus.

Morishima Tsuneo de l'Université de médecine d'Aichi, spécialiste des maladies infectieuses, affirme que les chercheurs ont appris beaucoup de choses au cours du dernier semestre et que plusieurs traitements efficaces ont été découverts. Ces facteurs ont contribué à réduire le taux de mortalité lors de la deuxième vague d'épidémie au Japon.

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87. Taux de mortalité et taux de personnes infectées développant des symptômes graves

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Plus de six mois se sont écoulés depuis le 11 mars, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a reconnu la pandémie. Cette semaine, nous allons nous intéresser aux changements intervenus au cours de ces six derniers mois et aux différents éléments dorénavant connus.

Nous en avons appris beaucoup plus sur le nouveau coronavirus au cours de ces six derniers mois, comme par exemple, au sujet du taux de mortalité et du taux de personnes infectées qui développent des symptômes graves.

En mars, la majorité des informations à propos de cette maladie nous provenaient de Chine, où le début de l'infection est apparu. Fin février, les experts de l'Organisation mondiale de la santé et les autorités chinoises ont analysé les données d'environ 56 000 cas confirmés.

Ils ont constaté que 3,8 % des personnes infectées sont décédées. Le taux de mortalité était particulièrement élevé avec 5,8 % à Wuhan, dans la province du Hubei, là où le plus grand nombre d'infections a été signalé. Ailleurs, le taux était de 0,7 %. Le taux, pour les personnes de plus de 80 ans, était de 21,9 %, ce qui signifie qu'une personne infectée sur cinq, dans cette tranche d'âge, est décédée.

Et au Japon? En septembre, l'Institut national des maladies infectieuses a analysé les données des personnes infectées au Japon et a proposé "un taux de mortalité ajusté". Le taux pour une période d'un mois, jusqu'à la fin mai, était de 7,2 %. Les conditions étant différentes, on ne peut pas simplement comparer les chiffres, mais le taux semble plus élevé que celui de Wuhan.

Au Japon, les données montrent que plus les patients sont âgés, plus le taux de mortalité est élevé. Alors que le taux des personnes de moins de 70 ans était de 1,3 %, celui des 70 ans ou plus était de 25,5 %. La tendance est similaire à l'analyse de l'OMS, publiée en février.

Mais une analyse des données au Japon au mois d'août montre un taux de mortalité beaucoup plus faible. Le taux global était de 0,9 %, le taux pour les personnes de moins de 70 ans de 0,2 % et celui pour les 70 ans ou plus de 8,1 %.

Quelle a été la cause de cet important déclin ?
Les chercheurs de l'Institut national soupçonnent que, dans la première phase de l'épidémie, les médecins ont accordé la priorité au diagnostic et au traitement des patients dans un état grave, ce qui a fait grimper le taux de mortalité. Ils expliquent que les personnes présentant des symptômes légers, voire aucun symptôme, ont plus facilement été testées positives en raison de l'expansion réussie des tests PCR, entre autres, ce qui a fait baisser le taux de mortalité.

Ils précisent qu'il n'y a aucun signe visible que le virus est devenu moins mortel. Les experts estiment simplement que les résultats des dernières analyses donnent les chiffres les plus fiables au sujet de la mortalité.

Les experts font référence à une autre raison possible qui expliquerait la baisse du taux de mortalité : l'amélioration des méthodes de traitement. Il y a six mois, les médecins se concentraient sur la façon de traiter la pneumonie et sur la façon de traiter le syndrome de détresse respiratoire aiguë, ou SDRA.

Ensuite, ils ont découvert que deux autres facteurs étaient à l'origine d'une aggravation de l'état de santé : les caillots sanguins et un choc cytokinique.

Lorsque les personnes sont infectées par le coronavirus, de minuscules caillots de sang ont tendance à se former dans leurs vaisseaux sanguins. Les caillots peuvent se déplacer vers divers organes et bloquer la circulation sanguine, provoquant crise cardiaque, accident vasculaire cérébral et autres complications.

Le système immunitaire des hommes devient parfois incontrôlable et commence à s'attaquer lui-même, lors d'une infection. C'est ce qu'on appelle le choc cytokinique.

Les experts mettent en garde contre le risque de choc cytokinique à chaque fois qu'un nouveau type de maladie infectieuse est signalé. Ils précisent que beaucoup de personnes testées positives, mortes d'une défaillance de plusieurs organes, avaient probablement été victimes d'un choc cytokinique.

Ce que nous avons appris au cours de ces six derniers mois, comment les personnes infectées développent des symptômes graves par exemple, est exploité par les médecins pour établir de nouvelles méthodes de traitement. Celles-ci ont probablement contribué à la baisse du taux de mortalité.

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86. Ce qui a changé depuis le début de la pandémie, déclarée par l'OMS il y a six mois

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Plus de six mois se sont écoulés depuis le 11 mars, date à laquelle l’Organisation mondiale de la santé a reconnu la pandémie. Cette semaine, nous allons nous intéresser aux changements intervenus au cours de ces six derniers mois et aux différents éléments dorénavant connus.

Une des différences majeures, avec aujourd'hui, concerne la propagation des infections. Au 11 mars 2020, l'OMS a confirmé que plus de 118 000 personnes étaient infectées dans 117 pays et territoires. Par pays, on retrouvait en tête la Chine, où les premiers cas ont été signalés, avec 80 000 infections. L'Italie connaissait alors une propagation explosive du virus qui a submergé son système de santé avec environ 10 000 cas. On dénombrait également 8 000 cas d'infections en Iran et environ 7 000 en Corée du Sud.

À cette même période, plus de 4 200 décès avaient été signalés dans le monde, dont 3 100 morts pour la Chine, 600 pour l'Italie, 300 pour l'Iran et 60 pour la Corée du Sud, environ.

Quelle est la situation aujourd'hui après ces six mois écoulés?

Selon l'Université Johns Hopkins aux États-Unis, des cas d'infection ont été confirmés dans 188 pays et territoires. Le virus s'est ainsi propagé dans presque tous les endroits du monde.

Elle précise qu'à 9h30, le 9 septembre, plus de 27 454 000 personnes avaient été infectées, soit plus de 230 fois le chiffre du mois de mars.

Les pays comptant le plus de cas de contamination ont maintenant changé. En septembre, les États-Unis comptabilisaient environ 6 325 000 cas, l'Inde 4 280 000, le Brésil 4 147 000 et la Russie 1 032 000. La propagation du virus a ainsi touché toute la planète.

Le nombre de décès a été multiplié par plus de 210, pour atteindre plus de 894 000 personnes.

Toujours à cette même période, les États-Unis comptaient environ 189 000 morts, le Brésil environ 126 000, l'Inde environ 72 000, le Mexique environ 67 000 et la Grande-Bretagne environ 41 000.

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85. Comment le Japon se prépare-t-il à la vaccination contre la grippe ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous nous intéressons aux mesures prises par le Japon en préparation de la saison des grippes. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Comment le Japon se prépare –t-il à la vaccination contre la grippe?"

Il est légitime de penser que les vaccins vont se raréfier dans un contexte de vigilance accrue vis-à-vis de la grippe, à cause de l'épidémie actuelle de coronavirus. Le ministère de la Santé a décidé d'appeler la population à se faire vacciner contre la grippe à partir d'octobre. Les personnes susceptibles de développer des symptômes graves, comme les personnes âgées, sont prioritaires.

Le ministère de la Santé s'attend à ce qu'environ 63 millions de personnes aillent se faire vacciner contre la grippe dès le mois d'octobre. La population devrait faire preuve de vigilance face à la grippe, dans un contexte d'épidémie de coronavirus. Les responsables s'attendent donc à une augmentation de la demande de vaccins contre la grippe.

Le ministère de la Santé a tenu une réunion d'experts le 26 août dernier. Les participants ont présenté un projet visant à inciter la population à se faire rapidement vacciner contre la grippe, même si l'approvisionnement en vaccins est faible, pour protéger les personnes susceptibles de tomber gravement malades, comme les personnes âgées.

L'objectif est d'inciter les personnes âgées de 65 ans et plus à se faire vacciner dès le début du mois d'octobre. Ensuite, à partir de la deuxième quinzaine d'octobre, seront encouragés à le faire le personnel médical, les personnes ayant des problèmes respiratoires ou d'autres affections préexistantes, les femmes enceintes et les jeunes enfants, des nourrissons âgés de 6 mois aux élèves de deuxième année.

Il est difficile de faire la distinction entre les symptômes du coronavirus et ceux de la grippe, du fait de leur similarité. Si les établissements de santé doivent faire face à une plus grande prise en charge de tests, les services médicaux pourraient alors être mis à rude épreuve. Le ministère de la Santé se dit prêt à aider à l'amélioration du processus de tests.

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84. Quelles mesures prendre à l'approche de la saison des grippes ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Quelles mesures le Japon envisage-t-il de prendre pour lutter contre le coronavirus à l'approche de la saison des grippes ? "

Le ministère de la Santé est en train de mettre en place un nouveau système qui place les cliniques locales au premier plan pour les tests liés au coronavirus, en prévision de la saison des grippes, en automne et en hiver.

Actuellement, les personnes qui développent de la fièvre ou d'autres symptômes associés à une infection au coronavirus sont généralement testées de deux façons. Elles peuvent ,soit contacter un bureau de consultation mis en place dans les centres de santé publique, pour ensuite être dirigées vers une institution médicale désignée pour des tests, soit se rendre dans une clinique locale pour être ensuite testées dans un centre de tests de la région mis en place par l'association médicale.

Cependant, il est à craindre que le nombre de personnes souffrant de fièvre ou d'autres symptômes de type coronavirus, demandant à être testées, augmente pendant la saison des grippes en automne et en hiver.

Le ministère de la Santé a donc décidé de renforcer le système de tests pour le coronavirus. Cela permettra aux cliniques locales de procéder à la fois à un examen médical et à des tests de dépistage du virus.

Les tests seront réalisés par des cliniques enregistrées auprès des gouvernements locaux. Elles utiliseront principalement un simple kit de test antigénique, qui fournit des résultats dans un délai plus court.

Si une personne est testée positive, un centre de santé publique désignera un hôpital ou un établissement d'hébergement.

Dans les cas où les cliniques sont dans l'incapacité d'effectuer des tests ou simplement fermées en raison du week-end, la personne devra contacter, soit les bureaux de consultation des centres de santé publique, soit les centres de dépistage locaux.

Le projet du ministère de la Santé est de faire des cliniques locales des centres de dépistage du coronavirus lors de la saison des grippes. Il prévoit d'augmenter le nombre de cliniques capables d'effectuer des tests pour le coronavirus et de mettre à disposition quotidiennement 200 000 kits de tests antigéniques.

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83. Que puis-je faire pour éviter d'être infecté dans un train bondé ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Que puis-je faire pour éviter d'être infecté dans une rame de train bondée ?"

Comme nous l'avons évoqué précédemment, une personne peut être infectée par le coronavirus par le biais des gouttelettes respiratoires et par contact indirect.

En présumant que cela est vrai, certaines personnes expliquent donc que l'on ne peut pas être contaminé lorsqu'un individu infecté se tient à nos côtés dans un train bondé, en supposant bien sûr que cette personne ne nous adresse pas la parole, ni ne nous touche.

Les personnes projettent des gouttelettes lorsqu'elles parlent. Mais ces gouttelettes peuvent également être créées par le biais de la respiration. Rester silencieux ne garantit donc pas l'absence de gouttelettes.

Pourtant, il est possible de réduire considérablement la quantité de gouttelettes produites en gardant la bouche fermée. C'est pourquoi il est important de s'abstenir de parler ou de toucher, de porter des masques faciaux et de se laver ou de se désinfecter régulièrement les mains.

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82. Comment peut-on être infecté en premier lieu ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Comment peut-on être infecté en premier lieu ?"

Au-delà des gouttelettes respiratoires, le virus peut également être transmis par contact indirect.

La transmission par contact indirect peut se produire lorsqu'un individu touche quelque chose après une personne infectée. Au quotidien, les gens se touchent régulièrement le visage, y compris le nez et la bouche, et s'ils le font avec des mains infectées, ils peuvent alors contracter le virus. Il est également possible d'être contaminé en se frottant les yeux, cette partie du corps étant très sensible à la transmission.

Les micro-gouttelettes pourraient également transmettre le virus. Elles sont plus petites que les gouttelettes et flottent dans l'air dans des espaces mal ventilés. Pour éviter les infections liées aux micro-gouttelettes, il est conseillé à la population d'éviter les espaces fermés mal ventilés, les endroits bondés et les conversations à proximité. Les gouttelettes tomberaient avant de parcourir environ deux mètres. Maintenir cette distance entre les individus est donc considéré comme un comportement sûr.

Des zones d'ombre subsistent sur la façon dont le nouveau coronavirus se propage. Mais pour le moment, des mesures sont mises en place selon l'hypothèse qu'il est possible de parer aux infections en évitant soigneusement les gouttelettes et les contacts avec autrui.

Afin de réduire le risque d'infection à travers le Japon, les autorités appellent la population à porter des masques, pour empêcher les gouttelettes de se propager, et à maintenir une distance d'au moins deux mètres avec autrui, en cas de projection de gouttelettes. Il est également conseillé de se laver les mains afin de ne pas se contaminer en se touchant inconsciemment la bouche, le nez ou les yeux, par le biais de mains infectées.

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81. Où et quand est apparu le nouveau coronavirus ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Où et quand est apparu le nouveau coronavirus ?"

Les recherches sont toujours en cours pour déterminer l'origine et la date d'apparition du coronavirus. Selon les autorités de la ville chinoise de Wuhan, le tout premier cas de Covid-19 a été enregistré le 8 décembre 2019. Comme la Chine a pour coutume de vendre des animaux vivants, il est fort possible que l'épidémie provienne d'un marché de Wuhan, là où le virus s'est transmis des animaux sauvages aux hommes.

Néanmoins, les origines de ce virus demeurent floues. Au-delà de cette origine que l'on pense liée au marché, il se pourrait également que le virus ait déjà pu se propager autour de Wuhan à cette époque par le biais des commerçants travaillant sur ce même marché.

Bien que les experts suggèrent que les chauves-souris puissent être les premiers porteurs du Covid-19, l'habitat de ces animaux reste obscur.

L'habitat naturel de ces chauves-souris porteuses du virus pourrait se situer au cœur des montagnes. Elles ont donc pu transmettre le virus à des personnes visitant la région. Ces dernières, après être retournées à Wuhan, ont pu alors, sans le savoir, propager l'infection autour d'elles. L'incertitude demeure sur la voie de contamination.

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80. Qu'est-ce qu'un coronavirus ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : " Combien de types de coronavirus qui pourraient être transmis entre les humains existe-t-il initialement?"

Plus de 50 souches du coronavirus ont déjà été trouvées. Six d'entre elles sont connues pour se transmettre chez l'homme. Quatre de ces six types sont généralement diagnostiqués comme de simples rhumes.

La plupart des individus auraient, pendant leur enfance, contracté un ou plusieurs de ces quatre types de coronavirus.

Les deux types restants, que sont le SRAS et le MERS, présentent des symptômes plus graves par rapport aux quatre autres types. Les experts ont déclaré, au moment de ces épidémies, qu'un virus inquiétant avait fait son apparition.

En décembre dernier, les autorités chinoises ont enquêté sur des cas de pneumonie à Wuhan. C'est à ce moment-là qu'elles ont découvert le septième type de coronavirus pouvant être contracté par les humains : le nouveau coronavirus.

De nombreux experts s'attendaient à ce qu'une nouvelle souche du coronavirus émerge, mais sûrement pas de cette ampleur- là.

Comme il a été mentionné précédemment, quatre types de coronavirus provoquent de simples rhumes. Le SRAS a lui été maîtrisé avec succès, car ses symptômes étaient relativement faciles à identifier. Quant au MERS, il n'est pas devenu une pandémie.

Donc, la population a été prise au dépourvu. Il était normal de croire que, même si une nouvelle souche du coronavirus émergeait, elle allait pouvoir être contenue sans trop se propager.

De nombreux livres mettaient en garde contre le risque qu'une nouvelle souche du coronavirus provoque une pandémie. Mais peu d'experts dans le monde imaginaient que cela puisse se réaliser.

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79. Pourquoi le nouveau coronavirus se propage-t-il si largement et si rapidement ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Pourquoi le nouveau coronavirus se propage-t-il si largement et si rapidement?"

Il n'y a actuellement aucun vaccin disponible contre le nouveau coronavirus. Le degré de contagion d'un virus peut être évalué par le nombre moyen de personnes qui contractent le virus par le biais d'une seule personne infectée. Par exemple, si une personne contaminée transmet le virus à environ 0,5 personne, cela signifie que le virus n'est pas très contagieux et qu'il est peu probable qu'il se propage à grande échelle. Avec le nouveau coronavirus, une personne infectée pourrait transmettre le virus à environ 2,5 personnes.

Cependant, selon une commission d'experts, qui conseille le gouvernement japonais sur le coronavirus, cela ne signifie pas forcément que chaque personne infectée transmet le virus à 2,5 personnes. Les experts précisent que, s'il y a 10 personnes porteuses du coronavirus, il est peu probable que huit d'entre elles en infectent d'autres, alors que les deux dernières peuvent transmettre le virus à environ 10 personnes chacune.

Un autre problème provient du fait qu'il n'est pas facile d'identifier les personnes contaminées par le coronavirus. Lorsque des individus sont infectés par le virus du SRAS, un autre type de coronavirus, ils développent immédiatement des symptômes qui montrent bien qu'ils sont infectés. Les personnes contaminées peuvent donc être isolées pour éviter de transmettre le virus aux autres.

Mais les porteurs du nouveau coronavirus peuvent le propager sans même présenter de symptômes, ce qui rend difficile la lutte contre la propagation du virus.

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78. Quelle est la bonne manière de tousser ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les questions d'aujourd'hui sont les suivantes : "Quelle est la bonne manière de tousser ?" et "Que dois-je garder à l'esprit lorsque je me lave les mains ?"

Tout comme les virus de la grippe et du rhume, le coronavirus se propage via des gouttelettes projetées lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue.

L'Organisation mondiale de la santé, ou OMS, appelle la population à se laver régulièrement les mains et à observer les bonnes "manières de tousser", afin d'éviter la propagation du virus. Ce sont les mêmes que les mesures prises pour lutter contre d'autres maladies infectieuses.
Lorsque vous vous lavez les mains, utilisez du savon et de l'eau courante. Prenez au moins 20 secondes pour nettoyer toute la surface, y compris les zones entre les doigts et sous les ongles. Lorsque le savon et l'eau ne sont pas disponibles, frottez-vous les mains avec un désinfectant à base d'alcool.

Vous pourriez vous infecter en vous touchant les yeux, la bouche et le nez avec vos mains contaminées. Assurez-vous de ne pas toucher votre visage avant de vous laver les mains.

Lorsque vous présentez des symptômes, tels qu'une toux et des éternuements, veillez à observer les bonnes "manières de tousser" afin de ne pas infecter les personnes qui se trouvent autour de vous.

Couvrez-vous ainsi la bouche avec un mouchoir en papier ou positionnez-la à l'intérieur de votre bras lorsque vous toussez ou éternuez. Quand vous avez utilisé un mouchoir en papier, jetez-le immédiatement et lavez-vous les mains. Ne couvrez surtout pas votre bouche avec vos mains, car ces dernières seront alors contaminées par le virus.

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77. Pourquoi y a-t-il peu de tests PCR au Japon ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "J'ai entendu dire qu'il n'était pas facile de passer un test PCR au Japon. Pourquoi donc ?"

Les tests PCR détectent le matériel génétique des agents pathogènes et déterminent si la personne est infectée au même moment. C'est assez précis, mais les résultats prennent du temps. Il se dit que le Japon n'effectue pas autant de tests PCR que les autres pays. En effet, l'Archipel a eu peu d'occasions d'en effectuer avant l'émergence du nouveau coronavirus.

L'une des raisons est que le SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) et le MERS (syndrome respiratoire du Moyen-Orient), qui nécessitent des tests PCR, n'ont pas fait leur entrée sur le territoire nippon. Et en ce qui concerne la grippe, de simples kits de tests sont utilisés à grande échelle. Les tests PCR n'ont donc guère été réalisés au Japon auparavant.

Aujourd'hui, le système est progressivement étendu, mais il n'est pas encore au point, là où le virus peut se répandre rapidement. C’est considéré comme un défi pour le pays.

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76. Comment bien ventiler une pièce ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui porte sur la bonne ventilation d'une pièce.

Le fabricant de fenêtres et de portes, YKK AP, présente, sur son site internet, une liste de recommandations pour ventiler correctement les pièces qui comportent des fenêtres, dans un contexte de pandémie du nouveau coronavirus.

L'entreprise propose « d'ouvrir deux fenêtres au lieu d'une » et de les choisir diagonalement opposées.

Dans les appartements qui ne comportent qu'une seule fenêtre, l'entreprise suggère d'ouvrir les portes de la pièce afin de créer un courant d'air et d'utiliser des ventilateurs pour faire circuler l'air qui s'y trouve.

Elle propose également de faire coulisser les deux fenêtres vers le milieu afin qu'il y ait une ouverture de chaque côté.

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75. Climatiseur et ventilation

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Comment ventiler correctement une pièce en utilisant des climatiseurs?"

Selon le principal fabricant de climatiseurs Daikin Industries, la plupart des climatiseurs ne ventilent pas et ne font simplement que circuler l'air dans la pièce. Il conseille donc aux utilisateurs d'ouvrir de temps en temps leurs fenêtres, lorsque les climatiseurs fonctionnent, afin de rafraîchir l'air.

Certains utilisateurs ont l'impression de gaspiller de l'électricité dans ce cas-là. Selon un responsable, il existe un moyen de réduire la consommation d'électricité pendant la ventilation. Étant donné que les climatiseurs consomment beaucoup d'électricité à l'allumage, il est donc conseillé de les laisser en fonctionnement lorsqu'une fenêtre est ouverte pour ventiler.

Dans les pays aux climats plus chauds, la consommation d'énergie augmentera également si l'afflux d'air extérieur fait monter la température de la pièce. Il est donc important d'augmenter légèrement la température de son climatiseur avant de ventiler.

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74. Risque de coup de chaleur accru lors du port d'un masque ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : « Est-il vrai que le risque de subir un coup de chaleur augmente lorsqu'on porte un masque? » À l'aide de la thermographie, nous avons mené une expérience pour étudier le changement de température sur un visage recouvert d'un masque.

L'expérience a révélé que la température de la peau autour de la bouche est d'environ 36 degrés Celsius, lorsque l'on ne porte pas de masque. Cette mesure a été prise pendant les premiers jours d'été dans le quartier de Shibuya, à Tokyo, où se trouve la NHK.

Cependant, avec un masque, la température autour de la bouche a augmenté d'environ trois degrés pour atteindre 39 à 40 degrés Celsius. Cinq minutes plus tard, la peau autour de la bouche a commencé à transpirer en raison de la chaleur emmagasinée à l'intérieur du masque. La personne a eu soudain plus chaud et s'est sentie essoufflée avec le temps.

Selon le professeur Yokobori Shoji, de la Nippon Medical School Graduate School, il n'est pas toujours vrai qu'un masque rend celui qui le porte plus vulnérable aux coups de chaleur. Mais il souligne qu'il existe des données montrant que le port d'un masque peut être à l'origine d'une respiration plus difficile et entraîner une augmentation d'environ 10% des fréquences cardiaques et respiratoires. D'après lui, lorsque le port du masque est combiné notamment à de l'exercice physique et à une forte augmentation de la température de l'air, cela peut augmenter le risque de coup de chaleur.

Le professeur Yokobori explique qu'il est important d'empêcher les gouttelettes de se propager en portant un masque. Cependant, il indique également qu'il n'en est pas moins important pour les personnes âgées et les personnes vivant seules de prendre des précautions suffisantes contre les coups de chaleur. Il conseille aux personnes vulnérables d'enlever leurs masques et de se reposer dans des espaces moins fréquentés, comme à l'ombre d'un arbre à l'extérieur. Il suggère également de changer de masque de temps en temps, car l'air peut y être bloqué lorsque les masques deviennent humides à cause de la sueur.

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73. Lignes directrices à destination des industries (n°7)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous continuons notre série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique. Aujourd'hui, nous présentons des directives internes de fabricants dont les sites de production ne permettent pas vraiment le travail à distance.

Le constructeur de camions Mitsubishi Fuso Truck and Bus Corporation a établi des directives pour lutter contre les infections à destination des employés de la chaîne de production.

Dans l'usine du fabricant, située dans la ville de Kawasaki, près de Tokyo, les employés sont invités à s'asseoir ou à se tenir debout à au moins 1,5 mètre les uns des autres. Lorsqu'ils ont besoin d'être proches, comme par exemple lorsqu'ils portent ensemble de lourdes pièces, ils doivent porter des visières et des masques.

Tous les employés changent leurs gants de travail deux fois par jour et les vestiaires sont régulièrement désinfectés pour éviter la propagation du virus.

Nous avons rencontré Baba Takashi, un représentant de Mitsubishi Fuso. M. Baba a déclaré que la mise en œuvre des mesures de prévention était très importante sur les lignes de production de camions, là où l'automatisation est difficile et là où la plupart des travaux sont effectués manuellement.

Il a déclaré que la lutte contre le virus allait probablement se poursuivre pendant un certain temps et qu'il souhaitait écouter les propositions des employés et améliorer leur environnement de travail afin qu'ils puissent travailler en toute sécurité dans une atmosphère agréable.

Le principal constructeur automobile japonais Toyota Motor a retardé fin mars l'heure d'arrivée, d'une demi-heure, des équipes du soir, parmi dix sites de production de la préfecture d'Aichi. Ces 90 minutes permettent aux équipes de jour et du soir de permuter en toute sécurité, sans se mélanger.

Le fabricant d'équipements lourds, IHI Corporation, a partagé les employés de son usine de moteurs d'avion à réaction, dans la ville de Mizuho à Tokyo, en deux groupes.

Un autre constructeur de camions, Isuzu Motors, a triplé le nombre de bus le matin, à destination de son usine de Fujisawa, dans la préfecture de Kanagawa, pour éviter l'encombrement.

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72. Lignes directrices à destination des industries (n°6)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous continuons notre série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique. Aujourd'hui, nous présentons des directives élaborées par la Fédération des organisations économiques japonaises, ou Keidanren, afin que les entreprises puissent reprendre leurs activités à grande échelle. Les directives sont divisées en deux catégories : pour les bureaux et pour les sites de fabrication.

Les lignes directrices présentent différents formats de travail, comme le télétravail, l'échelonnement des heures de travail ou la prise de trois jours de congé par semaine, afin de réduire la fréquence des déplacements.

Les employés de bureau sont invités à envisager le report des voyages d'affaires non urgents et à effectuer, en ligne, des réunions, des échanges de cartes de visite et des entretiens d'embauche.

Les directives à destination des usines comprennent des mesures concernant les nombreuses situations qui peuvent se produire. Par exemple, il est conseillé aux opérateurs de tenir des réunions en petit nombre ou de se rencontrer  individuellement à chaque processus de fabrication.

Keidanren a tenu informées ses sociétés membres de ces directives. La fédération les a également téléchargées sur son site internet et appelle les entreprises à les étudier en détail.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

71. Lignes directrices à destination des industries ferroviaire et aéronautique (n°5)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous continuons notre série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique.

Aujourd'hui, nous nous intéressons aux directives dévoilées par les industries ferroviaire et aéronautique afin de lutter contre la propagation du virus.

Selon les lignes directrices communes mises en place par le secteur ferroviaire, comprenant JR et les grandes entreprises ferroviaires privées, il est recommandé aux opérateurs de demander aux usagers de porter un masque, de travailler à distance pour empêcher l'encombrement et d'éviter les transports en commun aux heures de pointe.

Les opérateurs ferroviaires sont également priés de soigneusement désinfecter et d'ouvrir les fenêtres pour améliorer la ventilation.

En outre, l'organisation de la réservation des sièges dans les trains express permet aux passagers de maintenir une distance sociale.

Les directives de la Scheduled Airlines Association of Japan recommandent aux compagnies aériennes de demander aux passagers de porter des masques et au personnel de désinfecter régulièrement l'intérieur de la cabine. Il est également recommandé aux compagnies de servir des boissons emballées en cours de vol.

Les lignes directrices destinées aux exploitants d'aéroports leur demandent de développer des moyens permettant aux passagers de maintenir une distanciation sociale à l'enregistrement et pendant les procédures de contrôle de sécurité. Les opérateurs sont également priés de désinfecter soigneusement les zones fréquemment touchées par les passagers.

Aux comptoirs d'enregistrement, des cloisons transparentes peuvent être installées, si nécessaire, pour éviter la propagation des gouttelettes. La température corporelle sera vérifiée pour tous les passagers qui ne se sentent pas bien.

Dans les six principaux aéroports japonais, dont les aéroports de Haneda, Narita et du Kansai, la température des passagers continue d'être vérifiée par des thermographes.

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70. Lignes directrices à destination des industries (n°4)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous continuons notre série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique. Aujourd'hui, nous présentons les directives à destination des établissements d'hébergement.

Des groupes du secteur de l'hébergement touristique au Japon ont élaboré des lignes directrices pour lutter contre la propagation du coronavirus. Les directives compilées par trois groupes - All Japan Ryokan Hotel Association, Japan Ryokan & Hotel Association et Japan City Hotel Association - demandent aux hôteliers de vérifier si les clients présentent des symptômes à leur arrivée, tels qu'une fièvre, et de leur demander de se désinfecter les mains.

Les directives demandent également aux opérateurs de ces établissements d'expliquer aux clients où se trouvent leur chambre, grâce à des informations écrites, au lieu qu'un membre du personnel les emmène jusque-là.

Selon les directives, dans les salles de banquet et les restaurants, les clients doivent être invités à s'asseoir côte à côte et à s'abstenir notamment de verser des boissons alcoolisées à d'autres personnes afin d'éviter que plusieurs clients ne touchent les mêmes bouteilles.

Les directives recommandent également que les plats et les sashimis soient servis à chaque client séparément, autant que possible, au lieu d'avoir un seul plat à partager sur la table. Elles demandent aux exploitants de ces établissements de cesser, si possible, les repas sous forme de buffet. Si un buffet est toujours proposé, les opérateurs sont priés de demander aux membres du personnel de servir les invités, au lieu de les laisser se servir eux-mêmes, afin d'éviter que les pinces et les baguettes passent de main en main.

Selon les directives, les opérateurs doivent également limiter le nombre de personnes dans les bains publics afin d'éviter l'encombrement.

Les groupes industriels prévoient de diffuser largement les directives parmi les établissements membres en leurs demandant de prendre des mesures appropriées en fonction de leur situation.

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69. Lignes directrices à destination des industries (n°3)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous continuons notre série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique. Aujourd'hui, nous présentons les directives à destination des opérateurs du secteur de la restauration.

Un groupe du secteur de la restauration au Japon a élaboré des lignes directrices pour une reprise complète des activités. Elles exhortent les restaurateurs à veiller au maintien de la sécurité alimentaire et d'une bonne hygiène et à prendre des mesures pour permettre une distanciation physique entre les clients dans les établissements.

Plus précisément, les directives expliquent que les restaurateurs doivent préparer des désinfectants à destination des clients et mettre un panneau demandant aux personnes, qui ont notamment de la fièvre et de la toux, de s'abstenir de venir manger dans leurs restaurants.

Les directives demandent également aux opérateurs de limiter le nombre de clients lorsqu'il y a trop de monde et d'organiser les tables et les chaises afin que les clients soient le moins souvent face à face et situés à au moins un mètre de distance les uns des autres. Le partage d'une table entre des groupes différents de clients doit également être évité.

Alors que le secteur de la restauration dépend davantage des commandes à emporter et de la livraison, dans un contexte d'épidémie de coronavirus, les lignes directrices demandent aux restaurateurs d'encourager leurs clients à manger rapidement ces repas pour éviter les intoxications alimentaires.

Le président de la Japan Food Service Association, Takaoka Shinichiro, a déclaré que ces directives visaient à encourager les restaurateurs à faire des efforts. Il espère qu'ils prendront les mesures appropriées, selon leur situation, afin que les clients puissent se restaurer en toute sécurité.

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68. Lignes directrices à destination des industries (n°2)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous continuons notre série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique.

Dans ce deuxième volet, nous présentons les directives volontaires décidées par le secteur du karaoké.

Au Japon, trois associations de l'industrie du karaoké ont élaboré conjointement des lignes directrices concernant des mesures afin de lutter contre l'infection.

Les directives demandent aux dirigeants de laisser en marche les ventilateurs dans chaque pièce, de désinfecter régulièrement les micros et les télécommandes et de limiter de moitié le nombre de clients, clients qui doivent s'asseoir côte à côte, et non pas face à face et, si possible, à deux mètres les uns des autres.

Elles demandent aux clients de porter des masques, sauf lorsqu'ils mangent ou boivent, et de garder une distance d'au moins deux mètres avec les personnes qui chantent.

Selon Kato Shinji, un responsable de l'Association japonaise de karaoké, le karaoké, en tant que culture, est maintenant confronté à une crise qui menace son existence même. Il a précisé que l'association envisageait d'ajouter des mesures plus strictes si les lignes directrices actuelles s'avéraient insuffisantes. Il a expliqué que les responsables travaillaient afin de fournir un environnement sûr et serein aux clients des karaokés.

Les données présentées ici datent du 28 juillet.

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67. Lignes directrices à destination des industries (n°1)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous entamons une série sur les points importants auxquels les industries doivent prêter attention, afin qu'elles puissent trouver un équilibre entre la prévention de la propagation du virus et le maintien de l'activité sociale et économique.

Aujourd'hui, dans notre premier épisode, nous présentons des lignes directrices décidées par le gouvernement pour trois types d'entreprises du secteur du divertissement. Elles concernent les exploitants de clubs ou de bars, où les employés sont en contact étroit avec les clients, ceux des boîtes de nuit et ceux des salles de concerts.

En juin dernier, le ministre japonais de la Revitalisation économique, Nishimura Yasutoshi, en charge de la réponse au coronavirus, a dévoilé des mesures à respecter pour ces entreprises.

Ces mesures sont les suivantes :
▽ Maintenir une distance d'au moins un mètre, voire deux si possible, entre les personnes.
▽ Installation de panneaux en acrylique sur les tables et les comptoirs.
▽ Encourager les employés et les clients à porter des masques ou des visières de protection.
▽ Demander aux clients d'inscrire leurs noms et leurs contacts pour stocker temporairement ces informations.

Les exploitants de salles de concert sont invités à maintenir, si possible, une distance de deux mètres entre les artistes et le public. Si cela est impossible, ils doivent prendre des mesures pour s'assurer que les gouttelettes ne se propagent pas. Le gouvernement recommande d'avoir recours à la vente de billets en ligne ou via le biais de systèmes de paiement sans contact.

Les clubs ou les bars, où les employés sont en contact étroit avec les clients, doivent éviter que leurs clients chantent côte à côte ou dansent ensemble, pour le moment. Il leur est également demandé d'avertir les clients de ne pas se prêter leurs lunettes.

Les boîtes de nuit sont invitées à garder le niveau sonore de la musique au minimum et à interdire aux clients de parler fort, afin de réduire la propagation des gouttelettes.

Les données présentées ici datent du 27 juillet.

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66. Quels sont les points à prendre en compte lorsque les enfants servent les repas à l'école?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Quels sont les points à prendre en compte lorsque les enfants servent les repas à l'école?"

Nous avons interrogé le professeur Kunishima Hiroyuki de l'École de médecine de l'Université St. Marianna, un spécialiste des maladies infectieuses. Selon lui, il est important que tous les enfants, y compris ceux qui servent les repas, se lavent correctement les mains avec du savon avant le déjeuner.

Il ajoute qu'il faut également faire attention lors de l'utilisation d'ustensiles pour le service, tels que des pinces ou des louches. La NHK et le professeur Kunishima Hiroyuki ont mené conjointement une expérience pour voir comment un virus peut se propager lors d'un repas, sous forme de buffet. Une personne, jouant le rôle d'un individu contaminé, a frotté un colorant fluorescent sur ses mains. Elle a continué à prendre son repas. En 30 minutes, le colorant s'était répandu sur des pinces, des couvercles ainsi que sur d'autres objets, utilisés par tout le monde. Le colorant s'est ainsi retrouvé sur les mains de dix personnes participant à l'expérience.

Mais le risque d'infection, lors des repas scolaires, peut être réduit si tout le monde se lave correctement les mains, porte un masque et si seulement les enfants chargés de servir les repas utilisent les pinces ou les louches.

Pendant le repas, les fenêtres de la pièce doivent être ouvertes et les enfants doivent rester à distance. Il faut ainsi éviter les espaces fermés, les endroits bondés et les contacts étroits.

Le professeur explique que les enfants ne peuvent pas porter de masque lorsqu'ils mangent et qu'ils peuvent se rapprocher les uns des autres, ce qu'ils ne feraient pas pendant les cours. Il espère que les autorités scolaires feront particulièrement attention au respect de ces mesures, telles que la ventilation et le lavage des mains.

Les données présentées ici datent du 21 juillet.

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65. Le virus peut-il être transmis avant qu'une personne ne présente des symptômes ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : « Le virus peut-il être transmis avant qu'une personne ne présente des symptômes, tels que de la fièvre ou de la toux ? »

Selon une équipe de chercheurs à Singapour, il se pourrait que cela se soit produit dans certains cas. Les chercheurs ont retracé les voies d'infection au sein de cas recensés à Singapour et ont publié leurs résultats dans un rapport diffusé par les Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis. Après une analyse détaillée, ils ont trouvé des cas dans sept groupes d'infections. Au sein de ces groupes, les chercheurs pensent que des transmissions d'homme à homme se sont produites chez des personnes qui ne présentaient pas de symptômes.

Les personnes asymptomatiques ont commencé à développer de la fièvre, une toux ou un écoulement nasal plusieurs jours après avoir été en contact avec d'autres personnes, qui ont ensuite contracté le virus. Les chercheurs pensent que les personnes asymptomatiques peuvent propager le virus pendant la période d'incubation, notamment par le biais de gouttelettes.

Certaines de ces infections, au sein d'un groupe, se sont produites pendant des cours de chant. Les chercheurs expliquent que, même si une personne n'a pas toussé, le virus a pu être transmis par des gouttelettes, notamment projetées lorsqu'une personne chante fort.

Selon les chercheurs, cela prouve normalement que le nouveau coronavirus peut être transmis pendant la période d'incubation. Ils précisent qu'il ne suffit pas d'isoler simplement les personnes présentant déjà des symptômes. Il est important d'éviter les rassemblements et les foules.

Les données présentées ici datent du 20 juillet.

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64. Évacuation lors d'une catastrophe dans un contexte de pandémie (Points à suivre pour les exploitants de centres d'évacuation)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous vous proposons une série, en cinq parties, sur les points importants à suivre lorsque vous devez évacuer votre domicile en raison d'une catastrophe dans un contexte de pandémie. La question aujourd'hui porte sur les points importants à suivre pour les exploitants de centres d'évacuation afin d'empêcher la propagation du virus.

Kanbara Sakiko, professeure à l'Université de Kochi, conseille aux exploitants de centres d'évacuation de prendre d'abord la température des personnes, avant qu'elles ne rentrent dans le bâtiment, et de vérifier les symptômes tels que la fièvre, la toux ou la sensation d'une grande fatigue.

Selon elle, une pièce à part devrait être réservée exclusivement aux personnes considérées à haut risque et potentiellement infectées. Par exemple, si le centre d'évacuation a été installé dans le gymnase d'une école primaire, les salles de classe peuvent être utilisées pour séparer les personnes présentant des symptômes des autres évacués.

D'après Kanbara Sakiko, les exploitants de centres d'évacuation doivent également mettre en place des mesures afin d'empêcher la propagation des gouttelettes projetées par la toux et les éternuements. Elle explique que, s'il est difficile de garantir une certaine distance au sein d'un refuge, entre les personnes évacuées, des cloisons peuvent être installées grâce à des boîtes en carton afin d'empêcher la propagation des gouttelettes. Mais les personnes doivent s'abstenir, autant que possible, de toucher ces cloisons pour éviter la propagation de l'infection par contact.

Elle insiste également sur l'importance de se laver fréquemment les mains et d'appliquer un désinfectant. Une attention particulière est nécessaire, surtout pour les lieux régulièrement empruntés par de nombreuses personnes, les infections pouvant facilement se propager à partir de ces zones. Les poignées de portes des toilettes, les interrupteurs électriques et les rampes font partie des exemples.

Selon elle, il est également important de se désinfecter et de se laver les mains avant et après avoir touché ces zones. Elle explique qu'il est essentiel que les personnes gardent en tête qu'elles peuvent être potentiellement porteuses du virus. Elles doivent prendre soin de ne pas propager le virus à d'autres personnes en se désinfectant les mains, surtout avant de toucher ces zones.

Kanbara Sakiko précise que des produits désinfectants à base d'alcool doivent être placés, à la fois à l'entrée du centre, et près de l'entrée des toilettes afin que les personnes puissent se désinfecter fréquemment les mains. Elle ajoute que les personnes doivent également se désinfecter les mains après avoir manipulé des articles utilisés par tout le monde, comme les fournitures d'aide et les réserves.

Les données présentées ici datent du 17 juillet.

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Veuillez partager ces informations si vous avez des amis ou des parents qui habitent dans les régions touchées par les fortes pluies récentes.

63. Évacuation lors d'une catastrophe dans un contexte de pandémie
(4. à propos des gouttelettes qui pourraient rester en suspension dans l'air au-dessus du sol des centres d'évacuation)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous vous proposons quelques conseils, notamment en cas de catastrophes naturelles, lorsque vous devez vous rendre dans des abris temporaires.

Aujourd'hui, nous allons répondre à la question d'un auditeur : « Est-il vrai que les gouttelettes, projetées par les éternuements, restent souvent en suspension près du sol? »

Le professeur Sekine Yoshika de l'Université Tokai est un spécialiste de l'environnement intérieur. Sous sa supervision, la NHK a mené une expérience sur les gouttelettes. Nous avons simulé un espace fermé sans ventilation, comme un centre d'évacuation, afin d'évaluer l'impact des gouttelettes, projetées par les éternuements ou la toux, sur un tel espace confiné. Nous avons utilisé un appareil spécial pour générer une quantité de gouttelettes similaire à celle générée par une série d'éternuements et nous les avons filmées grâce à des caméras haute définition.

La vidéo nous a montré que la plupart des gouttelettes tombaient vers le sol, à environ 1,5 mètre. Elle nous a également montré que la poussière, infectée par des gouttelettes, s'envolait et flottait dans l'air lorsque des personnes marchent sur le sol. Lorsque l'air était brassé, même légèrement à cause d'un éternuement ou d'une toux, la poussière infectée, se trouvant sur le sol, était également projetée jusqu'à environ 20 centimètres dans l'air.

Selon le professeur Sekine, certains scientifiques ont rapporté que le coronavirus pouvait survivre longtemps, en particulier sur une surface lisse subissant peu de frottement, comme les sols des gymnases, souvent utilisés comme abris temporaires. D'après lui, il est important de s'occuper de ce problème lié aux gouttelettes lorsqu'il s'agit d'évacuer dans de telles installations.

Nous avons également rencontré la professeure Kanbara Sakiko de l'Université de Kochi. Elle est spécialisée dans les mesures de prévention des maladies infectieuses au sein des centres d'évacuation. Elle précise que dormir en grand nombre, sur le sol d'un seul centre d'évacuation, peut augmenter le risque d'infection. Selon elle, dormir sur des lits de fortune en carton, pour se tenir à une certaine distance du sol, est une mesure préventive efficace.

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62. Évacuation lors d'une catastrophe dans un contexte de pandémie
(3. Que faire une fois dans le centre d'évacuation)

Ce point est spécialement à destination des étrangers au Japon.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous vous proposons une série, en cinq parties, sur les points importants à suivre lorsque vous devez évacuer votre domicile en raison d'une catastrophe dans un contexte de pandémie. La question d'aujourd'hui est la suivante : que faut-il garder à l'esprit une fois installé dans le centre d'évacuation ?

Lorsque vous séjournez dans un refuge, il faut absolument éviter les espaces fermés, les endroits bondés et les lieux favorisant le contact étroit. Voici ce que vous pouvez faire : garder les lieux bien ventilés, maintenir une distance physique d'environ deux mètres avec les autres et éviter toute conversation avec quelqu'un de trop proche.

Vous pouvez également vous asseoir dos à dos, afin d'éviter d'être en face de votre interlocuteur, et mettre en place des cloisons en carton. Ces mesures aident à empêcher que les gouttelettes, projetées en cas de toux et d'éternuements, atteignent les autres.

Il est fortement conseillé de se laver et de se désinfecter les mains. Assurez-vous de vous laver les mains ou de les désinfecter avec une solution hydroalcoolique avant de manger et en sortant des toilettes. Faites de même après avoir touché quelque chose que de nombreuses personnes peuvent également toucher, comme les poignées de porte et les rampes.

Pendant votre séjour dans un centre d'évacuation, prenez votre température et vérifiez régulièrement votre condition physique. Il faut informer le personnel du refuge lorsque vous remarquez une anomalie afin que vous puissiez discuter des mesures appropriées.

Les infections ont tendance à se propager rapidement au sein des centres d'évacuation pendant les périodes de catastrophe. À la suite du tremblement de terre et du tsunami de 2011, des dizaines de personnes ont attrapé la grippe dans un refuge de la préfecture d'Iwate. Après le tremblement de terre de 2016 qui a secoué la préfecture de Kumamoto, des personnes, rassemblées dans un centre d'évacuation à Minami-Aso, ont attrapé la grippe et le norovirus.

Nous vous donnerons demain d'autres conseils utiles pour tout séjour dans un centre d'évacuation.

Les données présentées ici datent du 15 juillet.

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61. Évacuation lors d'une catastrophe dans un contexte de pandémie
(2. Que préparer avant de se rendre dans un refuge)

Ce point est spécialement à destination des étrangers au Japon.

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Cette semaine, nous vous proposons une série, en cinq parties, sur les points importants à suivre lorsque vous devez évacuer votre domicile en raison d'une catastrophe dans un contexte de pandémie. La question aujourd'hui porte sur les préparatifs à mettre en place avant de se rendre dans un refuge.

Les centres d'évacuation ont tendance à être bondés lorsqu'il y a un danger imminent de catastrophe. Cela signifie qu'il existe un risque élevé de propagation du virus. Lorsque vous vous rendez dans un refuge, assurez-vous d'apporter des masques, un désinfectant à base d'alcool et un thermomètre.

Si vous n'avez pas de masque, vous pouvez utiliser une serviette ou un gant de toilette suffisamment grand pour couvrir votre bouche et votre nez. Si vous n'avez pas de solution hydroalcoolique, vous pouvez utiliser des lingettes désinfectantes à la place. Il peut y avoir une pénurie de masques au Japon et certains gouvernements locaux ne disposent pas d'un stock suffisant pour les personnes évacuées. Il est préférable d'apporter ses propres masques.

Il est important de bien vérifier en continu sa santé pour éviter de propager l'infection. Prenez votre température régulièrement. La fièvre, la toux et une forte sensation de fatigue sont des indicateurs d'une possible infection au coronavirus.

Demain, nous vous indiquerons les points importants à suivre une fois installé dans un centre d'évacuation.

Les données présentées ici datent du 14 juillet.

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60. Évacuation lors d'une catastrophe dans un contexte de pandémie 
(1. évacuation en différents endroits)

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui porte sur le comportement prudent à adopter lors d'une évacuation en cas de catastrophe.

Le coronavirus pourrait facilement se propager si de nombreuses personnes se retrouvent dans des centres d'évacuation en cas de catastrophe.

Ainsi, désormais, dans une telle situation, il est important pour la population de se rendre, bien sûr, dans des centres d'évacuation désignés, mais également ailleurs, comme par exemple le domicile d'un membre de la famille ou celui d'une connaissance, voire des hôtels. Il est aussi possible de rester à la maison ou dans sa voiture.

Si vous avez des parents ou des amis qui habitent dans des zones sûres, et sur lesquels vous pouvez compter, il est possible d'envisager de rester chez eux afin d'éviter la surpopulation dans les centres d'évacuation.

Vous pouvez également envisager de rester à la maison si vous habitez dans un immeuble d'appartements en hauteur ou si votre domicile possède une structure robuste. L'habitation ne doit pas être construite dans une zone dangereuse, notamment près des rivières, sur des terres à baisse altitude ou à flanc de montagne.

Dormir temporairement dans une voiture est également une option, si le véhicule ne se trouve pas, par exemple, dans une zone sujette aux inondations, à flanc de montagne ou à proximité de bâtiments effondrés. Dans ce cas, vous devez veiller à faire régulièrement de l'exercice et à aérer votre véhicule.

Mais si vous avez des inquiétudes concernant votre environnement, il est fortement conseillé de vous rendre dans un centre d'évacuation, et ce, sans aucune hésitation.

Les données présentées ici datent du 13 juillet.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

59. Peut-on utiliser des désinfectants pour textiles pour se désinfecter les mains ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : peut-on utiliser des désinfectants pour textiles, que l'on trouve dans le commerce, pour se désinfecter les mains ?

Nous avons posé la question à deux grands fabricants de produits de consommation, Kao Corporation et Proctor & Gamble Japan, qui produisent et vendent des désinfectants pour textiles. Selon les deux entreprises, les consommateurs devraient s'abstenir d'utiliser ce genre de désinfectant pour se désinfecter les mains et les doigts.

Kao Corporation précise que les produits désinfectants sont développés pour être utilisés à diverses fins et que les désinfectants pour textiles ne doivent pas être utilisés sur la peau.

P&G Japan affirme que les produits désinfectants pour textiles ont pour objectif de désodoriser et de désinfecter les tissus pour obtenir une sensation de fraîcheur. Selon l'entreprise, les consommateurs devraient s'abstenir d'utiliser, sur leurs mains, des produits en aérosol conçus pour être notamment appliqués sur les poignées de portes et les bureaux.

Les données présentées ici datent du 10 juillet.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

58. Les visières de protection

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question aujourd'hui est de savoir si nous pouvons porter des visières de protection, comme celles utilisées par les médecins et les infirmières, au lieu de masques afin de prévenir des infections.

Une visière de protection est utilisée pour couvrir la partie supérieure et inférieure du visage. Son objectif principal est d'empêcher le virus de pénétrer dans l'organisme via les yeux. Le personnel des établissements de santé porte toujours un masque chirurgical ainsi qu'une visière de protection.

Nous avons posé la question à Sugawara Erisa, professeure à l'école supérieure de l'université de médecine de Tokyo. Mme Sugawara a indiqué qu'une visière de protection, comme un masque en tissu, est utile lorsque des personnes, à proximité, se parlent. Elle empêche l'individu qui la porte de projeter des gouttelettes sur les autres.

Cependant, elle a précisé qu'une visière de protection ne protégeait pas suffisamment le porteur de l'infection. Selon elle, cette visière est efficace pour empêcher la personne de se toucher le nez ou la bouche avec les mains, mais elle ne peut pas empêcher le virus de s'infiltrer dans le corps par le nez et la bouche.

Mme Sugawara a aussi indiqué que, lors de l'utilisation d'une visière de protection, il fallait éviter de toucher sa surface extérieure, susceptible d'être contaminée par le virus. Il faut également la nettoyer avec de l'alcool ou la laver avec du savon après utilisation.

Mme Sugawara a ajouté que le moyen le plus efficace de prévenir l'infection était de réduire au maximum les contacts entre individus et de se laver régulièrement les mains.

Les données présentées ici datent du 9 juillet.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

57. Le port du masque sans se couvrir le nez

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Certaines personnes portent un masque sans se couvrir le nez. Qu'en pensent les experts ?"

L'objectif principal du port d'un masque est d'empêcher la propagation des gouttelettes projetées par les voies respiratoires et de bloquer celles émises par une personne infectée. Si votre nez est exposé, les gouttelettes causées par des éternuements seront dispersées. De plus, lorsqu'on inhale, 90% de la prise d'air se fait par le nez. Ne pas couvrir ce dernier augmente le risque d'infection.

Lorsqu'on retire son masque, il faut s'assurer que la distance qui nous sépare des autres est suffisante. Les gouttelettes projetées par les voies respiratoires pourraient voyager jusqu'à environ deux mètres. Afin de prévenir les coups de chaleur, le ministère japonais de la Santé recommande de retirer son masque lorsqu'on se trouve à au moins deux mètres d'une autre personne.

Selon Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, il n'est pas obligatoire de porter un masque tout le temps, seulement lorsque c'est nécessaire. Mme Sakamoto précise que garder constamment son masque en place peut entraîner le risque de subir un coup de chaleur.

Le choix de la composition du masque est également important, en particulier pendant les mois d'été. De nombreuses personnes fabriquent leurs propres masques en utilisant divers matériaux. L'Organisation mondiale de la santé fournit des informations sur l'efficacité des différents types de matériaux, utilisés pour les masques, en termes de respirabilité et d'efficacité de filtration, ce qui correspond à la capacité du matériau à filtrer les gouttelettes. L'OMS indique que le nylon offre une efficacité de filtration élevée mais une faible respirabilité. Le coton utilisé pour la gaze a une bonne respirabilité ,mais il est peu efficace en termes de filtration. L'OMS explique que le coton doit être combiné avec d'autres matériaux afin d'augmenter son efficacité de filtration.

Selon un groupe de médecins spécialisés en pédiatrie, les masques ne doivent pas être portés par des enfants de moins de deux ans, en raison du risque d'étouffement.

Mme Sakamoto, de l'hôpital international St. Luke, indique qu'au-delà de porter des masques, il faut aussi prendre des mesures préventives de base, telles que la désinfection des mains. Mais éviter les espaces fermés, les endroits bondés et les lieux favorisant le contact rapproché reste le plus important.

Les données présentées ici datent du 8 juillet.

56. Le lavage des masques en tissu

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : comment laver les masques en tissu?

Le gouvernement japonais en a distribué, précisant qu'ils pouvaient être utilisés plusieurs fois.

Le point important est de ne pas les frotter.
Selon le ministère japonais de la Santé, il faut d'abord faire tremper le masque en tissu dans un lavabo ou un évier avec de l'eau et du détergent, pendant environ 10 minutes. La quantité de détergent nécessaire dépend du produit, mais, en règle générale, il s'agit de 0,7 gramme, soit environ une demi-cuillère à soupe pour deux litres d'eau. Ensuite, il faut laver le masque en le pressant doucement avec les mains et le rincer soigneusement simplement avec de l'eau. 

Si l'on souhaite utiliser une machine à laver, il suffit de placer le masque dans un filet de la même taille environ que ce dernier.

Il faut ensuite sécher l'excès d'eau du masque avec une serviette propre et le laisser sécher à l'air libre et à l'ombre.

Selon le ministère, il est préférable de laver les masques en tissu une fois par jour. Il recommande de ne plus les utiliser lorsqu'ils se déforment.

Les données présentées ici datent du 6 juillet.

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55. Efficacité des masques pour prévenir les infections

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Les professionnels de la santé portent des masques. Mais j'entends parler, aux actualités, que des médecins et des infirmières sont quand même infectés. Les masques sont-ils vraiment efficaces pour prévenir les infections?"

Il n'est pas 100% certain que les masques chirurgicaux peuvent prévenir les infections. Les masques jetables, largement utilisés, ne bloquent pas totalement les virus, leur efficacité dans la prévention des infections est donc considérée comme limitée même s'ils sont quand même efficaces.

Dans les établissements médicaux, les employés portent des masques ainsi que d'autres protections basées sur des expertises de spécialistes. Cependant, les masques seuls n'offriraient pas énormément de protection.

Les masques N95 sont des masques médicaux de haute performance portés par de nombreux professionnels de la santé dans les unités de soins intensifs. Ils peuvent efficacement filtrer les virus, mais ils rendent la respiration difficile pour celui qui le porte. Pour une bonne utilisation des masques N95, il est nécessaire de vérifier au préalable la meilleure façon de les porter et de les utiliser. Quel que soit le type de masque porté, toucher son visage avant de se désinfecter les mains augmentera le risque d'infection.

D'autre part, lorsqu'ils sont portés par une personne infectée par le virus, les masques jetables réduiraient considérablement le risque de transmission du virus par l'individu contaminé.

Jusqu'à présent, le nouveau coronavirus est principalement transmis par des gouttelettes projetées via les voies respiratoires. Une personne infectée émet une grande quantité de virus deux jours environ avant de présenter les premiers symptômes. Cette grande quantité est également produite à l'apparition de ces mêmes symptômes. Le port d'un masque réduit considérablement la dispersion des gouttelettes, après une toux ou des éternuements, ainsi que des microgouttelettes, les petites particules émises lors des conversations.

Lors d'une conférence de presse en mai, Omi Shigeru, chef adjoint du panel d'experts du gouvernement japonais, a indiqué qu'il souhaitait que toute personne, présentant des symptômes ou non, porte un masque afin de réduire le risque de propagation du virus.

Selon lui, bien qu'il y ait eu des différends sur l'utilisation des masques, un consensus général est en train d'être atteint dans plusieurs pays ainsi qu'à l'Organisation mondiale de la santé.

Les données présentées ici datent du 3 juillet.

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54. Test de dépistage d'anticorps et test PCR

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : existe-t-il un lien entre le fait d'avoir ou non des anticorps et le fait que l'on s'avère positif ou négatif après un test PCR? "

Intéressons-nous d'abord au test de dépistage des anticorps. Un tel test consiste à vérifier si l'on possède un type de protéine, appelée « anticorps », créée par les cellules immunitaires dans le sang lorsqu'elles combattent les différents virus qui infectent le corps. Lors de ce test, quelques gouttes de sang sont prélevées et l'échantillon est ensuite placé dans un kit de test. Cependant, il est bon de noter que la création d'anticorps prend du temps et que ces derniers ne peuvent pas être immédiatement détectés après une infection.

L'Institut national japonais des maladies infectieuses a examiné des échantillons de sang prélevés sur des personnes infectées par le coronavirus en utilisant des kits de test de dépistage d'anticorps disponibles dans le commerce. D'après un constat, ce n'est que deux semaines après le développement de symptômes chez un individu que des anticorps ont été détectés, en grande partie, parmi les échantillons.

A présent, intéressons-nous à un test PCR. Ce dernier détermine une infection, ou non, par le virus avec une grande précision. Si le test s'avère positif, cela signifie que la personne a des virus dans son corps. Cependant, il arrive souvent que les anticorps ne soient pas détectés, n'ayant pas été créés à temps. Et si le résultat s'avère négatif lors d'un test PCR, cela signifie très probablement qu'il n'y a pas d'infection ou que le virus a déjà été éjecté du corps après la contamination. Dans ce cas-là, il est alors possible qu'une personne soit testée positive lors d'un test de dépistage d'anticorps.

Un autre type de test est également en cours de développement. Ce nouveau test devrait permettre la détection d'un autre type d'anticorps connu pour apparaître dans le sang immédiatement après l'infection du corps par le virus. Les espoirs sont grands, car il pourrait alors remplacer le test PCR. Cependant, il existe quelques obstacles en termes de précision.

Les données présentées ici datent du 2 juillet.

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53. Fonctionnement et importance du système immunitaire

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question porte sur le fonctionnement du système immunitaire et son importance.

Le système immunitaire de l'homme, ainsi que celui d'autres espèces, le défend en détectant, en attaquant et en éliminant les virus, les bactéries et autres corps étrangers.

Les cellules immunitaires, considérées comme un type de globules blancs, jouent un rôle majeur dans la lutte contre les infections virales. Elles produisent des protéines appelées anticorps en grande quantité, ce qui empêche le virus de se multiplier à l'intérieur du corps de l'hôte, empêchant ce dernier d'être malade.

Mais lorsqu'un virus inconnu, comme c'est le cas pour le nouveau coronavirus, pénètre dans l'organisme, les cellules immunitaires n'ont pas le temps de produire des anticorps afin d'arrêter sa propagation. C'est à ce moment-là que l'hôte tombe malade.

L'être humain, cependant, a d'autres mécanismes immunitaires en plus de produire des anticorps. Il existe d'autres types de cellules immunitaires dans le sang qui peuvent empêcher l'hôte de tomber gravement malade ou d'accélérer son rétablissement.

Le professeur Motohashi Shinichiro est un expert en immunologie à l'École supérieure de médecine de l'Université de Chiba. Il explique qu'une alimentation équilibrée et un sommeil suffisant sont nécessaires pour alimenter les cellules immunitaires. Selon lui, nous devons garder à l'esprit que ces actions sont essentielles au bon fonctionnement des cellules immunitaires.

Les données présentées ici datent du 24 juin.

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52. Piqûres de moustiques et infection

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : les moustiques peuvent-ils transmettre le coronavirus ?

Le site internet de l'Organisation mondiale de la santé indique clairement que « le nouveau coronavirus ne peut pas être transmis par des piqûres de moustiques ». Il explique qu'à ce jour, il n'y a eu aucune information ni preuve qui indique que le virus puisse être transmis par les moustiques.

L'organisme précise : « Le nouveau coronavirus est un virus respiratoire qui se propage principalement via les gouttelettes générées lorsqu'une personne infectée tousse ou éternue, ou via des gouttelettes de salive, ou encore des sécrétions nasales ».

Il conseille ainsi : « Pour vous protéger, nettoyez-vous fréquemment les mains avec une solution hydroalcoolique ou lavez-les à l'eau et au savon. Évitez également tout contact étroit avec des personnes qui toussent ou éternuent ».

Les données présentées ici datent du 30 juin.

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51. Le brossage des dents efficace contre la propagation du virus ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : est-ce que le brossage des dents aide à lutter contre la propagation du coronavirus ?

Nous avons posé la question à Tonami Kenichi, professeur à l'Université de médecine et d'odontologie de Tokyo. Il précise que dans le cas d'un rhume, la salive jouerait un rôle dans la prévention de la propagation des virus en les gardant dans la bouche des personnes.

Cependant, les bactéries buccales augmentent lorsqu'on ne se brosse pas les dents. Les bactéries libèrent des enzymes responsables d'un contexte favorable à l'infection des personnes.

L'éradication des bactéries buccales par le brossage des dents aiderait à prévenir l'infection.

M. Tonami explique que l'efficacité du brossage des dents sur le coronavirus n'est pas encore assurée, mais qu'il y a de bonnes raisons de penser que ce geste est une mesure préventive dans l'ensemble.

Les données présentées ici datent du 29 juin.

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49. Comparaison avec la grippe espagnole de 1918

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "J'ai entendu dire que l'épidémie de grippe espagnole s'était produite en trois vagues. Veuillez m'en dire plus."

La pandémie grippale de 1918, également appelée grippe espagnole, a été causée par une nouvelle souche de virus grippal. L'Organisation mondiale de la santé affirme qu'environ 500 millions de personnes, soit environ un quart de la population mondiale à cette époque, ont été infectées et que 40 millions de personnes en sont mortes.

La grippe espagnole s'est propagée, pour la première fois dans le monde, à partir du printemps 1918 et s'est s'atténuée pendant l'été. Mais une deuxième vague s'est produite à l'automne de la même année, suivie d'une troisième vague au début de 1919.

La deuxième vague aurait été la plus meurtrière et serait responsable d'au moins 20 millions de morts dans le monde.

Au Japon, l'épidémie de grippe espagnole s'est produite, à trois reprises, entre l'automne 1918 et le printemps 1921. Les archives, conservées par le ministère de l'Intérieur de l'époque, montrent qu'environ 23,8 millions de personnes ont été infectées et que 390 000 personnes ont été victimes de cette grippe dans l'Archipel.

Le Japon a surtout souffert de l'épidémie lors de la première vague, débutée à l'automne 1918, avec 21,2 millions de personnes infectées et 260 000 morts. En automne 1919, la deuxième vague a été responsable de 2,4 millions de cas d'infection et de 130 000 décès. Mais le taux de mortalité était plus élevé lors de la deuxième vague.

Aujourd'hui, les experts avertissent que la pandémie de coronavirus pourrait également produire une deuxième et une troisième vague, comme la grippe espagnole.

Les données présentées ici datent du 24 juin.

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48. Les circonstances de reproduction du virus

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les questions aujourd'hui sont les suivantes : "Dans quelles circonstances le nouveau coronavirus se reproduit-il ? Se multiplie-t-il seulement à l'intérieur de notre corps?"

Nous avons posé ces questions au professeur Kunishima Hiroyuki, de l'École de médecine de l'Université St. Marianna, expert en maladies infectieuses. Selon M. Kunishima, les virus et les bactéries font partie des micro-organismes qui provoquent des maladies.

Les bactéries sont considérées comme une forme de vie primitive constituée d'une seule cellule. Elles peuvent donc se reproduire seules.

Les virus sont beaucoup plus petits que les bactéries. Ils se composent de gènes ou d'acides nucléiques et d'une couche protectrice, mais ils n'ont pas de cellule. Les virus ne peuvent pas se reproduire seuls. Ils ont la capacité de se multiplier une fois à l'intérieur des cellules d'un homme ou d'un animal, qu'ils infectent alors.

Cela signifie que le nouveau coronavirus ne peut pas se reproduire sur un mur et sur toute autre surface sur laquelle il se trouve. Mais nous savons que le virus maintient sa capacité infectieuse sur de telles surfaces pendant un certain temps.

Selon le professeur Kunishima, nous avons tendance à toucher de nombreuses surfaces contaminées, comme des poignées de porte et des mains courantes, lorsque nous sommes dehors. Pour prévenir l'infection, il explique qu'il est nécessaire de se laver les mains ou de se les frotter avec une solution hydroalcoolique, une fois à la maison, au bureau ou encore avant de manger.

Les données présentées ici datent du 24 juin.

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47. Contamination via la monnaie

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : peut-on être infecté lors d'un échange de monnaie ?

Le professeur Mikamo Hiroshige de l'Université de médecine d'Aichi, spécialisé dans le contrôle des infections, affirme que tout dépend de la quantité de virus. Selon lui, si quelqu'un a le virus entre les mains et qu'il touche des billets de banque ou des pièces de monnaie, il vaut mieux supposer que le virus restera sur la surface de l'argent pendant un certain temps. Afin de prévenir les infections, il est important de se laver les mains avec du savon ou de les désinfecter avec des solutions hydroalcooliques ou d'autres désinfectants avant de se toucher la bouche ou le nez. Le professeur recommande également ces gestes barrières après tout contact avec un nouvel achat.

Les données présentées ici datent du 23 juin.

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46. Durée de vie du virus sur les surfaces

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : combien de temps peut survivre le nouveau coronavirus sur la surface d'un objet ?

Selon un rapport de chercheurs au sein des Instituts américains de la santé, ainsi que d'autres organisations, le virus disparaît de la surface des objets au fil du temps. Ils précisent que le virus n'est plus détecté sur le cuivre après quatre heures et sur le carton après 24 heures.

Cependant, le virus survit sur le plastique pendant 72 heures et sur l'acier inoxydable pendant 48 heures.

Les données présentées ici datent du 22 juin.

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45. Qu'arrive-t-il au virus lorsqu'il est gelé ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question aujourd'hui est la suivante : qu'arrive-t-il au virus lorsqu'il est gelé?

Nous avons posé la question à Sugawara Erisa, professeure à l'Ecole Supérieure de l'université de médecine de Tokyo et spécialisée dans la prévention des infections.

Alors que les caractéristiques du nouveau coronavirus sont encore largement inconnues, des études internationales sur le virus du SRAS, similaire au coronavirus, ont déjà été menées.

Une étude a montré que le virus du SRAS n'a pas réussi à survivre lors d'un test réalisé dans un environnement à la température relativement élevée (56° Celsius). Par contre, le virus a bien réussi à survivre face à des températures inférieures à zéro (-80° Celsius) pendant environ trois semaines.

L'étude suggère que le nouveau coronavirus pourrait être sensible à la chaleur et relativement résistant aux basses températures.

Selon Mme Sugawara, si le nouveau coronavirus se trouve, par exemple, à la surface de produits alimentaires, il peut alors survivre dans le réfrigérateur ou le congélateur pendant une plus longue période. Il est donc conseillé de désinfecter l'emballage extérieur des aliments avant de les mettre au réfrigérateur et au congélateur, et de se laver soigneusement les mains avant et après la cuisson. Pour elle, la plupart des produits peuvent être consommés en toute sécurité s'ils sont chauffés.

Les données présentées ici datent du 19 juin.

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44. Question de l'élimination du virus dans un four à micro-ondes

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : Si un emballage alimentaire est infecté par le virus, peut-on l'éliminer en chauffant l'emballage dans un four à micro-ondes?

Les fours à micro-ondes utilisent des ondes électromagnétiques pour agiter les molécules d'eau dans les aliments afin de les réchauffer.

Sugawara Erisa, professeure à la Tokyo Healthcare University Postgraduate School, spécialiste de la prévention des infections, affirme que les aliments eux-mêmes peuvent être consommés s'ils sont suffisamment chauffés dans un four à micro-ondes.

Mais elle souligne qu'il n'y a aucune preuve que les fours chauffent suffisamment la surface de l'emballage pour faire perdre au virus, qui s'y trouve, son infectiosité.

Selon Mme Sugawara, il est important de se laver fréquemment les mains avant et après la cuisson et les repas.

Les données présentées ici datent du 18 juin.

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43. Le vaccin BCG contre la tuberculose

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : "Est-il vrai que les pays, où le vaccin BCG contre la tuberculose est utilisé, ont un taux de mortalité plus faible dans le cadre du coronavirus?"

Le vaccin BCG est fabriqué à partir de la souche affaiblie d'une bactérie, qui est à l'origine de la tuberculose chez les vaches. Il est également similaire aux bactéries qui causent la maladie chez l'Homme. Au Japon, tous les nouveau-nés sont vaccinés par le BCG avant l'âge d'un an. La politique de vaccination par le BCG est différente selon les pays et les territoires. Les États-Unis et l'Italie font partie des pays ne possédant pas de programme universel de vaccination par le BCG.

Des chercheurs, en dehors du Japon, ont souligné que les pays, où les programmes de vaccination par le BCG sont systématiques, connaissent un taux de mortalité, lié au coronavirus, moins élevé. Des essais cliniques sont en cours en Australie et aux Pays-Bas afin de savoir si le BCG permet d'éviter les infections au coronavirus ainsi que l'aggravation des symptômes.

Le 3 avril, la Société japonaise de vaccinologie a présenté son point de vue sur la question.

Selon elle, l'efficacité du BCG, contre le virus, n'a pas encore été confirmée scientifiquement. Pour le moment, elle ne recommande pas la vaccination comme mesure de prévention.

Elle affirme que certaines personnes âgées, non vaccinées, demandent à l'être pour se protéger du coronavirus. Mais la Société japonaise de vaccinologie précise que le BCG est un vaccin destiné aux nourrissons et que son efficacité et sa sûreté n'ont pas été confirmées pour les personnes âgées.

Elle indique également qu'il est nécessaire d'éviter une augmentation de ces vaccins en dehors de leur fonction première, ce qui pourrait perturber son approvisionnement dans le cadre de la vaccination des nourrissons.

Les données présentées ici datent du 17 juin.

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42. Quid du virus sur la peau et dans le corps

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Les questions d'aujourd'hui sont les suivantes : Qu'advient-il du virus lorsqu'il se trouve sur notre peau et reste-t-il dans le corps d'une personne qui ne présente pas de symptômes?

Nous avons posé ces questions au professeur Kunishima Hiroyuki, spécialiste des maladies infectieuses à l'école de médecine de l'Université St. Marianna. Il explique que le virus ne peut se multiplier que s'il pénètre et infecte les cellules d'un organisme vivant.

Le nouveau coronavirus est connu pour infecter principalement ses hôtes via les membranes de leur nez ou de leur bouche et se multiplier notamment dans les cellules de la gorge et des poumons. Le virus est dans l'incapacité de se multiplier s'il se trouve à la surface des mains ou des pieds.

Mais si une personne a le virus sur ses mains et se touche ensuite les yeux, le nez ou la bouche, elle peut alors être infectée. Le virus, qui se trouve sur la peau d'une personne, peut être éliminé grâce à du savon. Il faut donc rester propre en se lavant soigneusement les mains ou en utilisant des désinfectants, comme l'alcool, avant de se toucher le visage.

Certains virus comme celui de l'herpès, qui cause la varicelle, restent dans le corps humain même après que la personne s’est rétablie. Mais en règle générale, le coronavirus est différent. Si une personne est infectée et présente des symptômes, à terme, son système immunitaire fera disparaître le virus de l'organisme.

Les données présentées ici datent du 15 juin.

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41. Rayons ultraviolets et ozone

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : L'exposition aux rayons ultraviolets ou à l'ozone permet-elle d'annihiler le virus ?

Nous avons discuté avec Ohge Hiroki, professeur à l'Université d'Hiroshima et expert en maladies infectieuses. Selon lui, on s'attend à ce que l'exposition aux rayons ultraviolets de haute intensité, à la longueur d'onde spécifique, des virus et bactéries à l'origine de nombreuses maladies, soit efficace afin de diminuer leur infectiosité.

On s'attend également à ce que des dispositifs, déjà mis en pratique et émettant des rayons ultraviolets très efficaces, permettent d'obtenir de bons résultats dans la lutte contre le nouveau coronavirus. Un appareil est utilisé à l'hôpital universitaire d'Hiroshima dans les chambres ayant accueilli des patients porteurs du coronavirus. De tels rayons ultraviolets sont ainsi émis dans toute la pièce.

Cependant, la lumière du soleil semble être inefficace pour annihiler des virus similaires, qui, eux, peuvent être détruits avec l'appareil mentionné dans le paragraphe précédent. Bien que la lumière du soleil provoque un rayonnement ultraviolet, les rayons sont de forces différentes. Ils sont beaucoup moins intenses que les rayons créés par les appareils mentionnés.

En ce qui concerne l'ozone, selon un rapport publié en mai par un groupe de chercheurs de plusieurs universités japonaises, la capacité infectieuse du nouveau coronavirus diminue à la suite d'une exposition du virus à de l'ozone hautement concentrée pendant environ une heure. M. Ohge explique que l'ozone, dans le cadre de cette expérience, avait une concentration comprise entre 1 ppm et 6 ppm, ce qui est considéré comme nocif pour l'Homme.

Les appareils utilisant de l'ozone à l'état gazeux pour la stérilisation et la désodorisation, vendus pour un usage quotidien, ne proposent pas des concentrations aussi élevées. L'efficacité de l'ozone faiblement concentrée contre le nouveau coronavirus n'a pas été confirmée.

L'Agence japonaise de la consommation conseille aux utilisateurs de demander aux fabricants s'ils peuvent scientifiquement affirmer que leurs produits, y compris ceux utilisant de l'ozone, sont efficaces contre le coronavirus.

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40. Le port du masque en été

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : Quelles précautions faut-il prendre lorsque l'on porte un masque en été?

L'hémisphère Nord s'apprête à vivre la pleine chaleur de l'été. Le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales explique que plus de soins seront nécessaires contre les coups de chaleur cette année, car de nombreuses personnes vont porter un masque afin de lutter contre le coronavirus.

Le ministère conseille aux citoyens d'enlever leurs masques lorsque la distance sociale est suffisante (au moins deux mètres). Il les invite également à éviter tous travaux ou exercices pénibles en portant un masque. Le ministère recommande également à la population de boire régulièrement de l'eau, même lorsque l'on ne ressent pas la soif.

Le professeur Yokobori Shoji de la Nippon Medical School Graduate School, qui possède de solides connaissances sur les coups de chaleur, explique que le port d'un masque ne rend pas nécessairement une personne vulnérable aux coups de chaleur. Mais il précise que porter un masque rend la respiration plus difficile. Il existe des données qui montrent que le rythme cardiaque et la fréquence respiratoire augmentent de 10% en cas de port du masque. Le professeur souligne que l'exercice ou l'augmentation de la température de l'air augmente le risque de coup de chaleur.

Selon le professeur, il est important de prévenir des éventuelles transmissions par aérosols, mais les personnes âgées ou les personnes vivant seules doivent être particulièrement attentives aux coups de chaleur. À l'extérieur, il recommande aux personnes d'enlever leurs masques et de se reposer dans des endroits peu fréquentés, comme sous un arbre. Il conseille également de changer de masque après une forte respiration, car l'air passe plus difficilement à travers les masques humides.

Les données présentées ici datent du 11 juin.

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39. Climatiseur et climatisation dans les bâtiments

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : A quoi faut-il faire attention lors de l'utilisation d'un climatiseur?

Comme la saison estivale débute dans l'hémisphère nord, certaines personnes peuvent s'inquiéter de la ventilation dans les espaces climatisés. La plupart des climatiseurs à usage domestique font circuler l'air intérieur et n'ont pas de fonction de ventilation. De nombreux utilisateurs ont probablement leurs fenêtres fermées lorsqu'ils utilisent leur climatiseur.

Yamamoto Yoshihide, professeur agrégé à l'Université polytechnique de Tokyo, est également membre de l'Institut d'architecture du Japon. Son principal domaine d'études comprend la ventilation dans les bâtiments. Il propose la combinaison de la climatisation et de la ventilation naturelle.

Dans les régions comportant quatre saisons, M. Yamamoto recommande d'ouvrir légèrement les fenêtres afin d'absorber l'air extérieur lors de l'utilisation de climatiseurs, au début de l'été, lorsque la chaleur est acceptable. Lorsque la pièce devient trop chaude, il faut refroidir l'air en fermant brièvement les fenêtres ou en rétrécissant l'ouverture.

Au milieu de l'été, lorsque le risque de coup de chaleur augmente, M. Yamamoto recommande l'utilisation des ventilations de la maison comme celles des toilettes ou de la cuisine, au lieu d'ouvrir les fenêtres. Cela prévaut également pour les zones tropicales.

La plupart des maisons sont conçues pour absorber l'air extérieur lorsque les ventilations sont en marche. Cela permet la création d'un flux d'air entre l'intérieur et l'extérieur d'un bâtiment, même lorsque les fenêtres sont fermées. Veuillez demander à un expert si vous souhaitez savoir comment fonctionne la ventilation dans votre maison.

Les données présentées ici datent du 10 juin.

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35. Température et cuisson des aliments

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, les questions sont les suivantes : «Jusqu'à quelles températures le nouveau coronavirus peut-il survivre et est-ce que la cuisson des aliments permet de l'éliminer ?».

Les chercheurs précisent que le nouveau coronavirus peut survivre à 37 degrés Celsius, pendant une journée. Le virus disparaît en 30 minutes à 56 degrés Celsius.
Ils ont également découvert que le virus devenait indétectable en cinq minutes à 70 degrés Celsius.

Sugawara Erisa, de la Société japonaise pour la prévention et le contrôle des infections, affirme qu'aucun cas confirmé n'a été lié à la contamination par des aliments, qu'ils aient été chauffés ou non, et que la cuisson suffit à annihiler le virus.

Les données présentées ici datent du 1er juin.

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34. L'aide au loyer

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question est la suivante : Que dois-je faire quand j'ai des difficultés à payer mon loyer?

Les personnes qui ont perdu leur emploi ou qui connaissent une baisse de leurs revenus, à cause de la pandémie, peuvent faire une demande de fonds pour les aider à honorer leur loyer. L'admissibilité est déterminée en fonction de l'évaluation des revenus et de l'épargne des ménages.
Ces fonds sont uniquement disponibles pour l'aide au loyer. Les prêts immobiliers ne sont pas couverts.
Ces fonds couvrent trois mois de loyer, avec un maximum de neuf mois si les conditions sont remplies.
Cette aide ne doit pas être remboursée.
Une consultation téléphonique avec un centre municipal indépendant est requise avant d'en faire la demande. La consultation n'est disponible qu'en japonais.

Le centre d'appels est disponible (uniquement en japonais), tous les jours, de 9h00 à 21h00. Le numéro de téléphone est le 0120-23-5572.

Ces informations datent du 25 mai.

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Anglais :
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Espagnol :
https://www.mhlw.go.jp/content/000633665.pdf

33. Comment profiter des programmes d'aide financière liés au coronavirus au Japon ?

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. La question d'aujourd'hui est la suivante : "Comment profiter des programmes d'aide financière liés au coronavirus au Japon ?"

Le Conseil des affaires sociales de chaque préfecture a mis en place un système de prêt de fonds d’assistance sociale pour les ménages confrontés aux dépenses de la vie quotidienne, en raison des arrêts de travail. Il s'agit d'un prêt qui doit être remboursé.

Le "fonds d'urgence à faible montant" est principalement destiné aux ménages subissant une baisse de revenus due à des arrêts de travail temporaires. Jusqu'à 200 000 yens sont disponibles.

Le "fonds de soutien général" est principalement destiné aux ménages dont les membres sont actuellement au chômage ou dont les revenus ont été réduits. La limite du montant du prêt, pour un ménage de deux personnes ou plus, est de 200 000 yens par mois. Pour un ménage d'une personne, le montant est de 150 000 yens par mois. La durée du prêt est en principe de moins de 3 mois.

Le centre d'appels est disponible (uniquement en japonais) tous les jours de 9h00 à 21h00. Le numéro de téléphone est le 0120-46-1999.

Les données présentées ici sont en date du 22 mai.

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32. Animaux de compagnie et infection

Les experts de la NHK répondent aux questions que se posent ses auditeurs au sujet du nouveau coronavirus. Aujourd'hui, la question porte sur l'infection par le coronavirus des animaux de compagnie. De nombreuses personnes s’interrogent à ce propos depuis qu'un rapport a révélé que le nouveau coronavirus pouvait être transmis entre des chats domestiques.

Le professeur Kawaoka Yoshihiro, de l'Institut des sciences médicales de l'Université de Tokyo, avec des confrères de l'Université du Wisconsin, a infecté trois chats avec le coronavirus, les mettant ensuite en contact avec d'autres chats non contaminés.

Les chercheurs affirment que les chats infectés ne présentaient aucun symptôme, le virus ayant bien été détecté chez les chats grâce à des échantillons nasaux. Deux des trois chats ont été testés positifs pendant six jours.

Le groupe affirme que trois autres chats, non contaminés, ont été mis en contact avec les trois chats infectés. Ils ont ensuite été testés positifs trois à six jours plus tard, ce qui prouve la propagation du virus.

Selon les chercheurs, ces résultats suggèrent que le coronavirus peut se multiplier rapidement dans les organes respiratoires et se propager ainsi facilement entre les chats.

Ils précisent que les chats infectés peuvent ne présenter aucun symptôme et ainsi transmettre le virus sans que le propriétaire ne le sache. Les chercheurs recommandent aux propriétaires de chats de les garder à l'intérieur.

Les données présentées ici datent du 21 mai.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

31. Les troubles du goût et de l'odorat

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, répond aux questions fréquemment posées au sujet du nouveau coronavirus.
La question aujourd'hui porte sur le comportement à adopter lorsque des troubles liés au goût apparaissent.

(A.) Mme Sakamoto explique qu'environ 30% des patients atteints par le coronavirus ont affirmé présenter des symptômes liés à la perte du goût et de l'odorat. Si de tels symptômes se manifestent, il y a donc une possibilité d'être infecté par le virus. Mais des symptômes similaires peuvent également apparaître lorsqu'on est contaminé par une autre maladie infectieuse. Après avoir observé ces symptômes quelque temps, il est préférable de consulter un médecin si la fièvre persiste ou si la respiration est difficile.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

30. Les enfants qui passent du temps entre eux à l'extérieur

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, répond aux questions fréquemment posées au sujet du nouveau coronavirus.
Aujourd'hui, la question porte sur le risque encouru par les enfants qui passent du temps à l'extérieur, avec des amis, dans le cadre de la pandémie.

(A.) Des écoles primaires et des collèges ont ouvert leurs cours de récréation afin de permettre aux enfants de passer du temps à l'extérieur pendant la fermeture prolongée des écoles au Japon. Mais des parents se demandent peut-être s'il existe des risques d'infection, tout en souhaitant que leurs enfants passent du temps entre amis afin de réduire le stress causé par le fait de rester à la maison plusieurs jours.

Mme Sakamoto précise qu'il ne semble pas y avoir de problème majeur si les parents prêtent attention à quelques détails comme le nombre réduit d'amis, avec qui passer le plus de temps possible, et le lavage des mains au retour à la maison.

Les données présentées ici datent du 13 mai.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

28. Les balades et la course à pied

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, répond aux questions fréquemment posées au sujet du nouveau coronavirus.
Aujourd'hui, la question porte sur les risques liés à la marche et à la course à pied en extérieur.

(A.) Lorsqu’il a déclaré l’état d’urgence en conférence de presse, le premier ministre japonais à l’époque, Abe Shinzo, a demandé à la population de s’abstenir de faire des sorties non essentielles et non urgentes. Mais il a également déclaré que le fait de se promener et de courir à l'extérieur ne posait pas de problème, une déclaration qui pouvait pourtant sembler contradictoire. Mais Mme Sakamoto indique qu'il ne faut pas oublier le but principal de la déclaration qui est d'encourager les citoyens à prendre leurs distances avec les autres. Si l'on court en discutant avec un partenaire, des gouttelettes peuvent se propager de l'un à l'autre, ce qui doit être impérativement évité. Mais courir, seul et à l'extérieur, dans une zone où il n'y a personne, est souhaitable, car cela évite tout risque majeur de contamination.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

27. Les supermarchés

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, répond aux questions fréquemment posées au sujet du nouveau coronavirus.
La question aujourd'hui est de savoir comment faire attention lors de ses achats dans les supermarchés. 

(A.) Mme Sakamoto explique qu'il ne faut surtout pas oublier de se désinfecter les mains, y compris les paumes, les extrémités des doigts ainsi que les poignets, avec les solutions désinfectantes installées aux entrées des supermarchés. Elle ajoute également qu'il est préférable de s'y rendre lors de plages horaires moins fréquentées.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

25. Le golf

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, répond aux questions fréquemment posées au sujet du nouveau coronavirus.
La question aujourd'hui porte sur les comportements prudents à adopter sur les terrains de golf.

(A.) Mme Sakamoto explique qu'il est facile de penser que jouer au golf ne comporte aucun risque, puisque c'est un sport de plein air. Mais jouer au golf, avec de nombreuses personnes, est dangereux. Le terrain de golf, en lui-même, se trouve à l'extérieur et il n'est donc pas considéré comme un endroit fermé. Mais c'est l'utilisation des vestiaires, ou le fait de manger sur place avec du monde, qui augmente le risque. En dehors de cela, il faut toujours faire attention au risque d'infection lorsqu'on se touche négligemment le visage avec une main qui a peut-être touché des zones infectées par le contact d'autres personnes.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

24. Le cas de logements en collocation

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, répond aux questions fréquemment posées au sujet du nouveau coronavirus.
Aujourd'hui, la question est de savoir comment gérer la situation lorsque des personnes, vivant dans un logement en collocation, ont été infectées par le virus.

(A.) Chaque personne, qui vit dans un logement en collocation, possède une chambre privée, mais partage la cuisine et les toilettes avec les autres. Mme Sakamoto explique que le plus important est de désinfecter les choses fréquemment touchées, comme les robinets ou les interrupteurs électriques, avec un détergent dilué ou, si possible, avec un désinfectant à base d'alcool.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN et sur les différents réseaux sociaux.

23. Le comportement à adopter lorsque l'on prend un ascenseur ?

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, explique que, pour prévenir les infections, il est préférable d'éviter de monter dans les ascenseurs, avec de nombreuses personnes, et d'éviter de discuter avec autrui à l'intérieur, même s'il est évident qu'il est impossible de prendre les escaliers pour monter jusqu'au 10ème ou 20ème étage des immeubles. Ces mesures pourraient atténuer les infections. Mme Sakamoto ajoute qu'il est important de ne pas se toucher le visage avec la main qui a servi à appuyer sur les boutons de l'ascenseur. Après les avoir touchés, il est important de se laver les mains avec du savon et de l'eau, dès que possible.

22. L'efficacité des masques jetables et des masques en coton lavables et réutilisables ?

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, explique que plusieurs expériences sont en cours concernant l'efficacité des masques contre le virus. Les expériences montrent que ces deux types de masques sont efficaces, dans une certaine mesure, pour contenir les gouttelettes projetées lorsque l'on tousse et éternue. Mme Sakamoto précise cependant que l'efficacité est loin d'être parfaite, dans les deux cas, et qu'une petite quantité de gouttelettes peut se répandre. Il est donc plus sûr d'éviter de sortir lorsque l'on tousse et éternue.

21. Les patients testés positifs au coronavirus et qui ne présentent pourtant aucun symptôme ?

Sakamoto Fumie, experte en maladies infectieuses à l'hôpital international St. Luke au Japon, explique que certains patients peuvent se rétablir d'eux-mêmes sans montrer de symptômes. En Chine, une équipe de recherches a affirmé que la moitié des patients interrogés n'avaient développé aucun symptôme, ou alors, très légers. Cependant, Mme Sakamoto précise qu'il est important d'observer les patients, pendant environ une semaine, car certains d'entre eux deviennent petit à petit gravement malades.

20. Puis-je utiliser des alcools forts comme désinfectants de substitution ?

Le ministère japonais de la Santé a décidé d'autoriser l'utilisation des alcools forts comme désinfectants de substitution afin de compenser la pénurie d'approvisionnement causée par la pandémie de coronavirus.

Cette décision fait suite aux appels des institutions médicales et des maisons de soins ayant des difficultés à obtenir des désinfectants à base d'alcool.

Le ministère a indiqué à ces institutions, en avril, que les boissons à forte teneur en alcool, produites par les fabricants de spiritueux, pouvaient être utilisées dans le cas où les désinfectants appropriés sont introuvables.

Les boissons, qui comprennent entre 70 et 83 % d'alcool, peuvent être utilisées. Certaines vodkas rentrent dans cette catégorie. Des officiels du ministère soulignent que les boissons, avec une teneur en alcool encore plus élevée, ont une capacité de désinfection inférieure et doivent être diluées lors de leur utilisation.

Ces officiels du ministère soulignent qu'il s'agit d'une mesure exceptionnelle afin de remédier à la pénurie de désinfectants, surtout dans les établissements de santé.

Ils demandent à la population de continuer à se laver soigneusement les mains à la maison pour éviter la propagation de l'infection.

Les données présentées ici sont en date du 27 avril.

18. À quel point la déclaration de l'état d'urgence affecte-t-elle la vie quotidienne au Japon ? ( la seconde partie )

A propos des masques chirurgicaux qui deviennent de plus en plus difficiles à trouver dans l'Archipel.

Via la loi sur les mesures spéciales pour lutter contre le coronavirus, les gouverneurs peuvent demander aux entreprises de vendre des masques et autres biens de première nécessité aux gouvernements locaux. Si les entreprises refusent de se soumettre à cette demande, les gouverneurs sont autorisés à s'approprier ces biens.

Le gouvernement central s'est déjà approvisionné en masques pour les distribuer aux habitants de Hokkaido et aux établissements médicaux selon une loi spécifique de 1973, loi relative aux mesures d'urgence destinées à stabiliser le niveau de vie de la population, qui a été décrétée en réponse au premier choc pétrolier.

Une déclaration d'état d'urgence permet également aux gouverneurs de prendre certaines mesures pouvant juridiquement être applicables. Les gouverneurs peuvent exploiter des terrains et des bâtiments sans le consentement de leurs propriétaires afin de construire des infrastructures médicales temporaires. Ils peuvent également ordonner aux entreprises de stocker des fournitures médicales, de la nourriture et autres biens considérés comme nécessaires.

Si des entreprises ne respectent pas ces demandes et préfèrent cacher ou jeter ces produits, leurs dirigeants pourraient être, par exemple, condamnés à une peine de prison pouvant aller jusqu'à six mois ou à une amende pouvant atteindre environ 2 800 dollars. Ce sont les deux seules mesures qui peuvent entraîner des sanctions.

Au Japon, la déclaration d'urgence ne comprend qu'un faible nombre de mesures applicables et n'imposera pas le même confinement que l'on peut retrouver à l'étranger. Mais la déclaration doit servir à inciter la population et les entreprises à coopérer dans la lutte contre la propagation de l'épidémie.

Comment la déclaration d'état d'urgence affecte-t-elle les services de santé du pays?

Les services de santé ne sont pas inclus dans les équipements qui peuvent fermer à la demande des gouverneurs. Ils restent donc ouverts. De plus, les visites dans les établissements médicaux sont considérées comme des sorties essentielles. Elles ne sont donc pas restreintes, et ce, même lorsqu'il est demandé à la population de rester à domicile. Mais les gouvernements locaux peuvent prendre leurs dispositions afin de se préparer au pic de l'épidémie, en sélectionnant par exemple des établissements qui devront principalement accueillir des patients porteurs du coronavirus et en transférant d'autres patients vers des établissements différents. Le ministère japonais de la Santé prévoit également d'alléger les exigences relatives aux consultations en ligne avec un médecin. Actuellement, les consultations en ligne ne peuvent débuter qu'après une première rencontre physique avec le médecin. Mais le ministère va autoriser ce service en ligne dès la première étape.

A quel point les soins médicaux seront-ils affectés?

Les gouverneurs des préfectures concernées par l'état d'urgence peuvent revoir à la baisse le fonctionnement des établissements médicaux dispensant des soins de jour de courte durée, voire demander leur fermeture. Les prestataires de santé, dont les centres sont fermés, seront invités à continuer de proposer les services nécessaires de plusieurs façons, comme le déplacement à domicile. Les gouverneurs ne peuvent pas demander la fermeture des établissements de soins de type résidence et ceux des prestataires de soins à domicile. Ces derniers sont invités à continuer de proposer leurs services tout en prenant des mesures préventives.

Qu'en est-il des crèches pour enfants?

Les gouverneurs peuvent limiter l'ouverture des crèches si cette mesure est nécessaire afin d'empêcher la propagation du virus, ce qui peut mener à une fermeture temporaire de ces établissements.

Même sans ordre des gouverneurs, les municipalités des zones concernées peuvent considérer la nécessité de réduire le nombre d'enfants acceptés. Les parents pouvant travailler à domicile ou prendre des congés seront invités à ne pas recourir à ce service. Les municipalités ont également la possibilité de fermer temporairement les crèches si un enfant ou un employé est infecté ou si une augmentation significative du nombre de cas dans la région est avérée. Cependant, les municipalités peuvent étudier les différentes manières de proposer des services de garde aux employés du secteur de la santé et aux autres personnes dont le travail est jugé essentiel au bon déroulement de la société, ainsi qu'aux parents seuls qui ne peuvent se permettre de s'absenter du travail.

Ensuite, les bureaux de l'inspection du travail et les centres de recrutement.

En principe, ces services, qui traitent des problématiques liées à l'emploi, resteront ouverts comme à l'accoutumée. Cependant, les centres de recrutement pourraient réduire leurs services en fonction du nombre de cas d'infection.

Quid des services de transport en commun?

Le 7 avril, soit avant que le premier ministre Abe Shinzo ne déclare l'état d'urgence, le ministre des Transports Kazuyoshi Akaba a expliqué à la presse que, même si la déclaration était prononcée, les transports en commun et la logistique seraient nécessaires afin de maintenir le bon déroulement de la vie quotidienne.

Les données présentées ici sont en date du 8 avril.

17. À quel point la déclaration de l'état d'urgence affecte-t-elle la vie quotidienne au Japon?

Premièrement, les sorties.

Les gouverneurs des préfectures concernées peuvent demander aux habitants de s'abstenir de sortir pour des activités non essentielles, pendant une période déterminée.

Les exemptions comprennent les visites à l'hôpital, les courses dans les magasins d'alimentation et les trajets domicile-travail. La demande n'est pas une obligation, mais les citoyens sont tenus de faire preuve de coopération et de s'y appliquer au mieux.

Ensuite, les écoles.

Les gouverneurs peuvent demander ou ordonner la fermeture des écoles. Cette décision est fondée sur une loi spéciale promulguée le mois dernier. Les gouverneurs ont le pouvoir de faire fermer les lycées des préfectures.

Ils peuvent demander la fermeture des écoles privées, des écoles primaires et des collèges, sous la juridiction des municipalités. Ils peuvent ordonner la fermeture d'une école qui ne respecte pas la demande, sans appliquer pour autant de sanction.

À propos des équipements et des magasins.

La loi permet aux gouverneurs de demander de limiter l'utilisation des équipements afin de prévenir la propagation de l'infection. Ils peuvent également demander de limiter ou d'interdire le fonctionnement des équipements à grande échelle, ceux qui possèdent une superficie de plus de 1 000 mètres carrés. Les installations de plus petite taille peuvent recevoir un ordre similaire si cela est jugé nécessaire.

Voici une liste des équipements qui entrent dans la catégorie : les théâtres, les cinémas, les lieux d'événements, les grands magasins, les supermarchés, les hôtels, les auberges, les gymnases, les piscines, les musées, les bibliothèques, les boîtes de nuit, les écoles de conduite et les boîtes à bac.

Les supermarchés sont autorisés à garder ouvertes les sections qui proposent des produits considérés comme nécessaires : produits alimentaires, médicaments et produits hygiéniques. Lorsque certains équipements ne répondent pas à la demande, les gouverneurs peuvent les y obliger.

Ces derniers publient les noms des établissements concernés.

À propos des événements et des salons.

En vertu de la nouvelle loi, les gouverneurs peuvent demander aux organisateurs d'événements de ne pas en organiser. Si un organisateur ne respecte par la demande, ils peuvent lui donner l'ordre d'y mettre fin. Les gouverneurs publient les noms des organisateurs, qui ont reçu cet ordre, sur les sites internet des préfectures ou sur d'autres médias.

Et au sujet des services essentiels.

La déclaration de l'état d'urgence n'a aucun impact sur les services publics considérés comme essentiels. Les fournisseurs d'électricité, de gaz et d'eau sont invités à tout mettre en œuvre afin d'assurer un approvisionnement stable.

Les opérateurs du secteur des transports, de la téléphonie, d'Internet et des services postaux sont également invités à poursuivre leurs activités. La loi n'indique pas de limiter le fonctionnement des transports publics. Le Premier ministre et les gouverneurs peuvent prendre des mesures afin de maintenir le système de transports en fonctionnement afin de répondre aux besoins.

Les données présentées ici sont en date du 7 avril.

16. Quelle est l'efficacité du médicament Avigan ?

Egalement connu sous le nom de Favipiravir, Avigan est un médicament anti-grippe développé, il y a six ans, par une société pharmaceutique japonaise. Comme des effets secondaires ont été signalés lors de tests effectués sur des animaux de laboratoire, le gouvernement japonais n'a pas approuvé son utilisation chez certaines catégories de personnes, telles que les femmes enceintes. Avigan ne sera désormais administré aux patients contaminés par le nouveau coronavirus que dans certains cas, approuvés par le gouvernement.

À l'heure actuelle, aucun autre médicament connu ne peut traiter efficacement les nouveaux patients contaminés par le coronavirus, mais Avigan devrait s'avérer efficace contre le nouveau coronavirus, qui a une multiplication similaire à celle des virus de la grippe. Des recherches sur les effets de ce médicament sont menées dans de nombreuses régions du monde.

Le gouvernement chinois a annoncé les résultats d'une recherche clinique menée dans deux établissements médicaux. L'un d'eux, situé dans la ville de Shenzhen, dans la province du Guangdong, impliquait 80 patients. Les personnes n'ayant pas été traitées par Avigan ont dû attendre 11 jours en moyenne pour que les résultats de leur test passent de positifs à négatifs, contre quatre jours en moyenne pour les patients ayant reçu Avigan comme traitement. Les radiographies des patients ont montré que l'amélioration de l'état pulmonaire n'était pas la même selon la catégorie : 62% pour les personnes n'ayant pas reçu le traitement contre 91% pour les autres.

Le gouvernement chinois a annoncé que ces résultats l'avaient incité à officiellement inclure Avigan en tant que médicament pouvant traiter les patients infectés par le nouveau coronavirus.

Au Japon, une recherche clinique, qui implique 80 patients présentant des symptômes bénins ou asymptomatiques, est en cours depuis mars dans plusieurs établissements, comme le Fujita Health University Hospital, dans la préfecture d'Aichi. Les chercheurs étudient dans quelle mesure le médicament peut aider à réduire la présence du virus.

La société japonaise qui produit Avigan a annoncé qu'elle avait commencé des essais cliniques afin d'obtenir l'approbation du gouvernement. Si l'efficacité et l'innocuité du médicament sont confirmées, l'entreprise prévoit de demander l'assentiment du gouvernement.

Les données présentées ici sont en date du 6 avril.

15. Est-ce que le virus a connu des mutations dans la ville chinoise de Wuhan, en Italie ou dans d’autres pays européens ?

Début mars, des chercheurs chinois ont analysé les gènes du coronavirus prélevé sur plus de 100 malades du monde entier. Ils ont trouvé des différences dans les gènes, qui leur ont permis de définir deux types de coronavirus, le type-L et le type-S.

Le type-S présenterait un matériel génétique proche de celui observé chez la chauve-souris. Le type-L a été trouvé de manière prévalente chez les malades des pays d’Europe. Il s’agirait d’une forme plus récente que le type-S. Ito Masahiro, professeur au département des sciences de la vie de l’université Ritsumeikan, étudie les caractéristiques du virus. Il considère qu’il évolue facilement. Il connaîtrait des changements à mesure que les contaminations augmentent et que sa propagation se répète.

Dans le même temps se pose la question d’une mutation permettant au virus de se transmettre plus facilement. D’après le Pr Ito, il est encore à un niveau où son matériel génétique n’a pas beaucoup changé.

Même s’il y a des différences de gènes entre le type-S et le type-L, les informations restent insuffisantes pour savoir lequel des deux provoque les symptômes les plus graves.

La gravité de la maladie et le taux de mortalité varient selon les pays. Pour le Pr Ito, cela est dû aux populations elles-mêmes, qui présentent des différences notamment au niveau de la proportion de personnes âgées, de la culture en général et alimentaire en particulier.

Les données présentées ici sont en date du 3 avril.

14. Les jeunes peuvent-ils tomber gravement malades lorsqu'ils sont infectés par le virus ?

Les experts ont eu l'habitude de dire que les personnes âgées et les personnes ayant des problèmes de santé sous-jacents avaient tendance à développer des symptômes graves lors d'une infection. Mais le mois dernier, des médias ont indiqué qu'une jeune fille de 21 ans, en Grande-Bretagne, et une jeune fille de 16 ans, en France, toutes deux en bonne santé, avaient succombé au virus. Des cas récents montrent que des jeunes personnes peuvent tomber gravement malades.

Le Japon a également rapporté des cas de personnes relativement jeunes qui sont tombées gravement malades. Kutsuna Satoshi, du Centre national pour la santé et la médecine mondiale, a expliqué qu'un homme d'une quarantaine d'années, en bonne santé, avait développé des symptômes graves parmi plus de 30 patients qu'il avait traités.

Il a indiqué que l'homme avait seulement de la fièvre et de la toux lors des premiers jours, mais qu'après une semaine, il a développé une grave pneumonie et a eu recours à un respirateur artificiel en raison de l'aggravation rapide de son état respiratoire. Le docteur a précisé que cet homme s'était rétabli un peu plus tard.

Kutsuna Satoshi a affirmé que les jeunes ne devraient pas s'imaginer qu'ils vont bien, car ils peuvent également tomber gravement malades.

L'Organisation mondiale de la santé met en garde sur le fait que de nombreux cas d'hospitalisation impliquent des personnes de moins de 50 ans. Les Centres américains de contrôle et de prévention des maladies ont rapporté que 2 à 4% des personnes infectées, qui se trouvent en soins intensifs, ont entre 20 et 44 ans.

Les données présentées ici sont en date du 2 avril.

13. Pendant l’épidémie de SRAS en 2003, j’ai entendu dire qu’il y avait eu des cas de propagation du virus par le biais des eaux usées échappées d’un tuyau de drainage. La nouvelle souche de coronavirus serait similaire à celle du SRAS. Un événement identique pourrait-il se produire avec le nouveau coronavirus ?

Le nouveau virus et le SRAS appartiennent à la même famille de coronavirus. La souche responsable du SRAS est connue pour se multiplier non seulement dans la gorge et dans les poumons, mais aussi dans les intestins. Lorsque le virus du SRAS s’est propagé dans certaines parties du monde en 2003, une infection de masse a été rapportée dans un immeuble en copropriété à Hongkong. Cette infection de masse aurait été causée par des gouttelettes contenant le virus qui se seraient échappées de vieux tuyaux d’évacuation.

Le professeur Kaku Mitsuo de l’Université de médecine et de pharmacie du Tohoku, expert sur les mesures de prévention des infections, souligne qu’il y a peu de chance que le virus se répande par le biais de tuyaux d’évacuation dans des pays où les conditions d’hygiène sont relativement élevées. Il a cependant précisé qu’il était possible que les virus s’attachent à la surface des toilettes et des endroits alentour et qu’il était possible d’être infecté en touchant les surfaces contaminées avec les mains. Il ajoute que tout le monde doit baisser l’abattant avant de tirer la chasse d’eau et s’assurer de bien se laver les mains. Le professeur Kaku Mitsuo précise que chacun doit maintenir une hygiène décente jour après jour et désinfecter soigneusement les robinets, les lavabos et les poignées de porte.

Les données présentées ici sont en date du 1er avril.

11. Une désinfection au moyen de savon a-t-elle les mêmes effets qu’une désinfection avec une solution hydroalcoolique ?

Selon Sakamoto Fumie de l’Hôpital international de Saint Luke à Tokyo, spécialisée dans le contrôle des infections, le savon est efficace dans une certaine mesure.

Elle explique que cela est dû au fait que le savon pour les mains contient généralement des tensioactifs, qui détruisent la membrane lipidique qui enveloppe le coronavirus. Cela veut donc dire, ajoute-t-elle, que le virus peut être détruit dans une certaine mesure.

Sakamoto Fumie précise par ailleurs qu’une solution hydroalcoolique est efficace. Toutefois, dans le cas de mains sales, il peut être difficile d’éliminer totalement le virus.

Sakamoto Fumie exhorte la population à se laver régulièrement les mains avec du savon.

10. Dans quelles circonstances peut-on dire qu’une épidémie est terminée ?

Nous avons consulté Omi Shigeru, vice-président de la commission d’experts gouvernementaux et président de l’Organisation japonaise des soins communautaires. Il était auparavant en charge des mesures de lutte contre les maladies contagieuses à l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS. Il explique que la fin d’une contamination signifie que la chaîne d’infections est interrompue et qu’il n’y a plus de personnes contaminées.

Les autorités sanitaires peuvent ainsi déclarer la fin d’une épidémie s’il n’y a pas d’infections confirmées pendant une certaine période, en s’appuyant sur les normes de l’OMS.

Par exemple, le SRAS s’est propagé en 2003, principalement en Chine et dans d’autres zones d’Asie. L’OMS a déclaré la fin de cette épidémie huit mois après la confirmation du premier cas.

D’un autre côté, la propagation d’une infection peut être sous contrôle pendant un certain temps dans une zone définie ou dans un pays, grâce à des mesures comme celle de demander aux populations de ne pas sortir. Cependant, une maladie peut se propager à nouveau si un virus est amené depuis l’extérieur de la zone. Par exemple, la grippe saisonnière se propage l’hiver et perd de son intensité. Mais elle n’a jamais disparu.

Les vaccins et les médicaments sont efficaces pour empêcher une infection de se propager et de s’aggraver. Mais M. Omi ajoute que la disponibilité des vaccins et des traitements, et la question de la fin d’une contamination, sont deux choses différentes. Pour lui, les autorités sanitaires vont continuer de renforcer le confinement avec pour objectif de mettre totalement fin à la contamination.

Les données présentées ici sont en date du 27 mars.

8. Le Japon a trouvé une thérapie efficace pour éviter ou traiter l'infection au coronavirus ?

Malheureusement, il n'existe aucun médicament qui s'avère pleinement efficace contre le coronavirus, comme le Tamiflu et le Xofluza, utilisés dans le traitement contre la grippe. Comme dans d'autres pays, les médecins au Japon se concentrent sur le traitement des symptômes, telles que la mise sous oxygène des patients et l'administration de perfusions intraveineuses pour la déshydratation.

Bien qu'un médicament efficace contre le virus reste à développer, les médecins au Japon, comme dans le reste du monde, administrent des médicaments déjà existants, utilisés dans le traitement contre d'autres maladies, car ils pourraient agir contre le coronavirus.

Parmi ces exemples, notons Avigan, un médicament antigrippe développé il y a six ans par une société pharmaceutique japonaise. Selon les autorités chinoises, ce médicament s'est avéré efficace dans le traitement des patients porteurs du coronavirus.

Au Japon, le National Center for Global Health and Medicine a déclaré avoir administré un médicament antiviral, utilisé pour éviter l'apparition du sida, chez un patient porteur du coronavirus. Des officiels indiquent que la fièvre du patient a baissé et que sa santé, au niveau de la fatigue et de l'essoufflement, s'est améliorée.

La recherche d'une thérapie efficace est en cours dans de nombreux pays. Un groupe, composé notamment de chercheurs des Centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis, a rapporté avoir administré un médicament antiviral pour traiter le virus Ebola, en cours de développement, à un homme ayant développé une pneumonie à cause du coronavirus.

Selon ces chercheurs, les symptômes de l'homme ont commencé à s'améliorer, un jour après l'administration du médicament. Ils précisent qu'il n'a plus eu besoin d'assistance respiratoire et que sa fièvre a diminué.

Le ministère thaïlandais de la Santé a affirmé qu'une combinaison de médicaments, utilisés contre la grippe et le sida, avait contribué à l'amélioration de la santé d'un patient porteur du virus, qui est maintenant guéri.

Mais dans tous les cas, les experts précisent que des études cliniques supplémentaires sont nécessaires afin de déterminer l'innocuité et l'efficacité des médicaments.

Les données présentées ici sont en date du 25 mars.

7. Les enfants ont tendance à développer des symptômes graves lorsqu'ils sont infectés ou non ?

Il n'y a aucun rapport en Chine qui stipule que les enfants ont tendance à développer des symptômes graves lorsqu'ils sont infectés par le nouveau coronavirus.

Une analyse, réalisée par une équipe d'experts du Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies, auprès de 44 672 personnes infectées dans le pays, à partir du 11 février, montre que le virus n'a fait aucune victime chez les enfants âgés de 0 à 9 ans. Un seul décès est à signaler parmi les adolescents.

D'après un groupe de chercheurs, notamment de l'Université de Wuhan, neuf nourrissons, âgés de un à 11 mois, ont été testés positifs au coronavirus en Chine continentale le 6 février. Parmi ces enfants en bas âge, aucun n'est tombé gravement malade.

Le professeur Tsuneo Morishima, de l'Université de médecine d'Aichi, est un expert des maladies infectieuses chez l'enfant. M. Morishima a expliqué que le nouveau virus était similaire, à certains égards, aux souches existantes de coronavirus. Les enfants, qui attrapent souvent un rhume, peuvent développer une certaine immunité contre lui.

Le professeur a cependant ajouté qu'il fallait se méfier car l'infection a tendance à se propager rapidement dans les écoles et les crèches. Il a indiqué que les parents devaient s'assurer que les enfants se lavent soigneusement les mains tout en gardant les pièces de la maison bien ventilées.

Les données présentées ici sont en date du 24 mars.

6. Qu’est-ce que a tendance à développer des symptômes graves lorsqu'il est infecté par le virus ?

L'Organisation mondiale de la santé affirme que de nombreuses victimes du virus sont des personnes atteintes de problèmes de santé qui affaiblissent le système immunitaire, notamment l'hypertension artérielle, le diabète et les maladies cardiaques.

Les personnes, dont le système immunitaire est affaibli, devraient être particulièrement prudentes, non seulement contre le nouveau coronavirus, mais également contre les infections courantes telles que la grippe saisonnière.

Cela inclut les personnes qui souffrent, notamment, d'hypertension artérielle, de diabète et de maladies cardiaques, mais aussi celles qui ont recours à des médicaments immunosuppresseurs, par exemple pour traiter les rhumatismes, ainsi que les personnes âgées.

Les chercheurs n'ont pas encore évalué comment la gravité des problèmes de santé chroniques des patients est liée à celle de leurs symptômes.

Quant aux femmes enceintes, aucune donnée ne confirme qu'elles font partie d'une catégorie considérée à haut risque pour le coronavirus. Mais d'une manière générale, elles ont tendance à être vulnérables aux virus et, en cas de pneumonie, elles sont plus susceptibles de développer de graves symptômes.

Il n'existe pas non plus de données sur le type de symptômes provoqués par le coronavirus chez les enfants en bas âge. Mais étant donné qu'ils ne peuvent pas prendre de mesures préventives, comme se laver les mains et éviter les foules par eux-mêmes, leurs parents sont priés de faire tout ce qu'ils peuvent pour les protéger.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK World Japan et sur les différents réseaux sociaux.

5. Détail des symptômes du coronavirus

Il y a un rapport à ce sujet. Il a été rédigé par une équipe conjointe d’experts, incluant ceux de l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS.

L’équipe a mené une analyse détaillée des symptômes sur 55 924 personnes dont l’infection a été confirmée en Chine jusqu’au 20 février.

Selon le rapport, 87,9 % des malades avaient de la fièvre, 67,7 % toussaient, 38,1 % se plaignaient de fatigue et 33,4 % avaient des mucosités. D’autres symptômes ont été observés, notamment des difficultés respiratoires, la gorge sèche et des migraines. Ceux qui sont atteints développent les symptômes en cinq ou six jours en moyenne.

Près de 80 % des malades ont des symptômes relativement légers. Certains n’ont pas de pneumonie. Sur tous les contaminés, 13,8 % deviennent gravement malades et ont des difficultés à respirer.

Les personnes de 60 ans ou plus et celles ayant des antécédents médicaux comme une forte tension, du diabète, des problèmes cardiaques, des maladies respiratoires chroniques et des cancers sont plus enclines à développer des symptômes graves. Dans de très rares cas, des enfants infectés ont été gravement malades. Seuls 2,4 % des personnes infectées avaient 18 ans ou moins.

Satoshi Kutsuna, médecin du Centre national de médecine et de santé globales, a soigné des malades du coronavirus au Japon. D’après lui, ils avaient le nez qui coule, la gorge sèche et toussaient. Ils étaient tous fatigués et avaient de la fièvre de 37 degrés ou plus pendant près d’une semaine.

Le médecin a expliqué que certaines personnes présentaient des fièvres plus élevées après une semaine. Les symptômes tendent à durer plus longtemps que dans le cas d’une grippe saisonnière ou d’autres maladies contagieuses.

Les informations présentées dans cet article sont du 19 mars. Elles peuvent être confirmées sur le site de NHK WORLD-JAPANv ou sur les comptes de la NHK sur les réseaux sociaux.

4. Comment désinfecter les vêtements ?

Erisa Sugawara, de la Société japonaise pour la prévention et le contrôle des infections, estime qu’il n’est pas nécessaire d’utiliser des désinfectants alcoolisés pour les vêtements. Elle explique qu’une lessive ordinaire suffit à évacuer la plupart des virus, bien que cela ne soit pas encore prouvé pour le Covid-19.

Concernant les accessoires qui vous semblent susceptibles de véhiculer le virus, tels qu’un mouchoir utilisé pour filtrer une toux ou un éternuement, Mme Sugawara conseille de les tremper dans de l’eau bouillante, durant 15 à 20 minutes.

3. Des précautions recommandées aux femmes enceintes ?

Suite au déclenchement de l’épidémie, la Société japonaise des maladies infectieuses de natures obstétrique et gynécologique a publié un document consignant des recommandations aux femmes enceintes et à celles qui envisagent de donner naissance à un enfant.

Selon la société, aucune information, à ce jour, ne fait état de graves symptômes qui affecteraient les femmes enceintes, ou d’éventuels problèmes qui toucheraient les enfants à naître.

Il est toutefois précisé que les femmes enceintes, en général, peuvent être gravement affectées en cas de pneumonie.

La société conseille donc un certain nombre de précautions. Il s’agit de se laver minutieusement les mains avec du savon et de l’eau courante, notamment après les sorties et avant les repas. L’usage de solutions à base d’alcool est également recommandé.

Il convient par ailleurs d’éviter les contacts avec les personnes fiévreuses ou affectées par la toux, de porter des masques et d’éviter de se toucher le nez ou la bouche. Le professeur Satoshi Hayakawa, qui enseigne à la Faculté de médecine « Nihon University School », est à l’origine de ce document. Il déclare comprendre l’anxiété des femmes enceintes mais les invite à agir sur la base d’informations fiables et précises. Diverses rumeurs, souvent erronées, circulent en effet en périodes d’épidémies de maladies infectieuses.

Ces informations sont disponibles sur le site internet de NHK WORLD-JAPAN, ainsi que sur les réseaux sociaux.

2. Comment survient l’infection ? Comment l’éviter ?

Des experts pensent que le nouveau coronavirus est transmis par le biais de gouttelettes ou du contact avec une surface contaminée, comme c’est le cas pour la grippe saisonnière ou le rhume. Cela veut dire que le virus se propage via les postillons produits lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue. Quelqu’un peut aussi être infecté en touchant une poignée de porte ou en saisissant une poignée suspendue dans un train, puis en touchant son nez ou sa bouche avec sa main contaminée. Le coronavirus aurait à peu près le même degré d’infectiosité que la grippe saisonnière.

Les mesures de base à prendre pour la prévention d’une infection au nouveau coronavirus sont les mêmes que celles contre la grippe saisonnière. C’est-à-dire, se laver les mains et pratiquer l’étiquette de la toux.

Quand on se lave les mains, il est conseillé d’utiliser du savon et de laver toutes les parties des mains jusqu’aux poignets avec de l’eau courante pendant au moins 20 secondes. On peut aussi utiliser un désinfectant pour les mains à base d’alcool. L’étiquette de la toux est un moyen important de contrôler la propagation de l’infection. Il est conseillé de se couvrir le nez et la bouche avec un mouchoir en papier ou sa manche pour éviter de projeter des postillons contaminés sur d’autres personnes. D’autres mesures efficaces consistent à éviter les lieux bondés, et quand on se trouve à l’intérieur, à ouvrir fréquemment les fenêtres pour aérer la pièce.

Au Japon, chaque compagnie de chemins de fer doit décider d’ouvrir ou non les fenêtres des voitures bondées. Des experts disent que les voitures sont déjà aérées à un certain degré car les portes s’ouvrent à chaque arrêt et des passagers descendent ou montent dans le train.

Ces informations peuvent être confirmées sur le site web de NHK WORLD-JAPAN ou sur les sites de médias sociaux de la NHK.

1. Qu’est-ce que le coronavirus ?

Le coronavirus est un virus qui se transmet à l’homme et aux autres animaux. Généralement, il se propage dans la population et provoque des symptômes similaires à ceux d’un simple rhume tels que de la toux ou le nez qui coule. Certains types tels que ceux causant le MERS, qui a été en premier lieu confirmé en Arabie saoudite en 2012, peuvent provoquer une pneumonie ou d’autres symptômes graves.

Le coronavirus à l’origine de l’actuelle pandémie est une nouvelle souche. Les personnes infectées développent des symptômes tels que de la fièvre, de la toux, de la fatigue, des expectorations, des difficultés respiratoires, des douleurs dans la gorge et des maux de tête. Dans environ 80 % des cas, le patient guérit après avoir présenté quelques symptômes légers. Cependant, dans près de 20 % des cas, l’état de santé du patient peut s’aggraver, et entraîner une pneumonie. Il peut même arriver que certains de ses organes deviennent défaillants. Des personnes âgées de 60 ans et plus ou atteintes de pathologies antérieures telles que de l’hypertension, du diabète, des maladies cardiovasculaires ou respiratoires, ou encore le cancer sont susceptibles de voir leur état s’aggraver. La maladie peut même leur être fatale. Peu de cas d’infection ont été rapportés chez les enfants et leurs symptômes sont relativement légers.

Retrouvez ces informations sur le site internet de NHK Word Japan ou sur les pages de réseaux sociaux de la NHK.
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