Au Japon, le nombre d’attaques au rançongiciel confirmées en 2022 a atteint le chiffre record de 230, en hausse de 84 cas par rapport à l’année précédente, selon la Police nationale.
Une analyse des 182 cas dans lesquels les méthodes utilisées ont été vérifiées révèle 119 cas (ou 65 %) de doubles extorsions, c’est-à-dire que les pirates menaçaient de dévoiler des données et exigeaient en même temps des rançons afin de décrypter les fichiers.
Sur 54 cas de demande de rançons, 50 concernaient des paiements en crypto-monnaies, comme les Bitcoins.
La police note des cas où des informations personnelles et des mots de passe ont été publiés sur le web clandestin.
Certaines des attaques ont été menées par des pirates basés hors du Japon.
Dans une déclaration, un groupe de hackers pro-russe a laissé entendre qu’il était à l’origine de certaines attaques qui ciblaient des entreprises et des institutions gouvernementales japonaises. L’accès à leurs sites web avait temporairement été bloqué.
Lazarus, un groupe de pirates qui serait affilié au gouvernement nord-coréen, a pour sa part visé des entreprises de crypto-actifs au Japon.
La Police rappelle aux utilisateurs qu’ils doivent renforcer la sécurité de leurs ordinateurs.